Bonjour dugué.
Laisse tomber les commentaires de lerma c’est une machine.
Mais n’arrête pas de faire des billets, ils sont toujours bons.
Notre finalité étant la mort, nous entrons dans un processus de construction « déconstruction » (maturation / vieillissement) qui ne s’observe qu’au travers des souffrances qu’il suscite. D’un bout à l’autre de notre existence la souffrance est l’indicateur de cette dernière, et notre bonheur ne dépend que de la fabrication d’un « immunisant », que ce soit dans le monde de la pathologie, ou dans celui de la systémique sociale. Il nous faut donc constamment différencier la souffrance constructrice de celle destructrice, de telle manière que celle qui nous emportera vers la mort ne soit que le terme de la vie biologique. Pourtant si nous « immunisons » notre souffrance, comment la conserver comme repère ? De la même manière que nous regardons si nous sommes beaux, en observant l’autre, l’étranger, l’inconnu, l’espèce. Notre existence ne dépend donc que des repères que nous choisissons pour mesurer la souffrance constructive à conserver. L’erreur à ne pas faire serait de se la cacher, par des processus ascétiques ou extatiques
Mais comment la mesurer ?
Par nos deux mondes, le monde abstrait ou utopique qui nous a conduit par exemple à considérer que la souffrance était une étape pour accéder à un monde meilleur, ou encore faire de la souffrance une Rédemption, et le monde physique qui nous a conduit vers la science pour nous permettre de considérer que la souffrance était un indicateur de tout système, et dont sa disparition était la base de nos motivations grâce à la satisfaction de nos désirs. Il est donc plus aisé de comprendre pourquoi je ne remets pas en cause l’envie d’être riche et l’envie de la « propriété », parce qu’il serait stupide pour supprimer une souffrance d’en créer d’autres.
Nous passons donc notre temps à supprimer la souffrance, et c’est là le sens caché de notre existence.
Alors, pourquoi vouloir la maintenir par un système économique « en dysharmonie » ?
Les plus courageux pourront répondre : « parce que j’ai besoin d’un pauvre pour me sentir riche, j’ai besoin d’un mort pour me sentir vivant, j’ai besoin d’un con pour me sentir intelligent etc. ». Ceci est la limite de notre intelligence actuelle. Pouvons-nous la changer ?
Oui !
Pour cela il n’y a pas de remèdes miraculeux en dehors de notre propre cerveau. Celui-ci ne régurgitera que le produit des données que nous avons accumulées en fonction du but que nous leur assignons. Si bien qu’inventer, mettre un pied dans l’indéfinissable, est le produit du « Hasard », non que le hasard existe en tant que tel, mais parce que dans la recherche d’un but, c’est souvent un autre qui apparaîtra. Ceci parce que le hasard n’est que notre définition d’une absence complète d’informations sur notre monde objectif ou dans le cadre d’une recherche quelconque, et il n’apparaîtra donc que l’interprétation du produit des éléments que l’on aura su réunir.
De telle manière que moins nous aurons emmagasiné d’informations, moins nous aurons de chance de trouver le but, plus nous serons conditionnés autour d’une Vérité, moins il pourra nous apparaître.
Cordialement.
12/02 13:25 - Mescalina
Allez msieur Dugué, on prend le temps de se ressourcer et on troque la quantité contre la (...)
09/02 23:32 - ddacoudre
Bonjour dugué. Laisse tomber les commentaires de lerma c’est une machine. Mais (...)
09/02 04:49 - Julienne
J’aime bien votre article......C’est vrai que la vie est dure pour tout le (...)
09/02 00:13 - karquen
Décidemment M. Dugué j’aime bien vos articles. Je n’arrive pas à aller à (...)
08/02 23:30 - maxim
Haddock , tu ne pouvais pas mieux dire ,dans la vie ,il ne faut pas se laisser bercer (...)
08/02 22:38 - Marc P
La vie est ce qu’on en fait et nous sommes ce que la vie fait de nous... Mais (...)
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