bonjour économéta
je partage ton analyse, mais je me suis posé de puis longtemps la question, à savoir quelles sont les structures qui nous ramènent toujours aux mêmes approche.
c’est la stabilité qu’impose la comptabilité linéaire dans laquelle nous traduisons notre activité sociale.
Le système de comptabilité normalisé qui ventile dans des comptes et sous comptes toute l’activité productrice et sociale de nos productions, de nos échanges de biens et des coûts de nos services, offre une traduction chiffrée de notre existence.
Ce n’est qu’une valeur admise et imposé par l’éducation dont l’usage structurant et créatif n’est pas à ignorer.
Son acceptation, (malgré quelques variantes) permet donc une homogénéité des comportements et il en découle une stratification sociale codifiée par l’exécution de tâches et des emplois en fonction de la recherche de revenus.
Présenté comme cela il parait donc inévitable que nous ne puissions pas sortir de cette structuration comptable qui répond à une logique imparable.
Quelque part c’est exact, sauf qu’il ne s’agit pas d’une réalité comptable, mais d’une réalité sociale des relations humaines dont nos ancêtres au fil du temps ont construit une modélisation homogénéisant leurs échanges, leur rapport productif et ce du travail, en édifiant des valeurs mesurables qui les facilitent en supportant les comparaisons.
Nous ignorons donc, qu’en définissant un système logique qui s’impose à notre raisonnement parce qu’il annihile les réflexes des comportements instinctifs en proposant une solution venu du passé à apprendre, qu’il en serait peut être toute autrement avec d’autres valeurs et d’autres ventilations, sauf que l’histoire ne retrace que des événements du passé sur lesquels nous n’avons plus d’actions.
En codifiant spécifiquement nos relations d’échanges de production et de services nous avons figeait les relations qui les ont induite, et qui sont donc issus d’un passé normatif où les hommes considéraient qu’ils disposaient d’une logique offerte par la raison supérieure aux comportements instinctifs « naturel ».
La traduction de cette capacité innovante par accumulation d’information a donné grâce aux systèmes mathématiques toute l’activité scientifique qui utilise et décode notre environnement infiniment grand et infiniment petit.
Nous en utilisons au quotidien leurs réalisations industrielles, celles-ci imposent de tenir compte des propriétés physiques des matières et matériaux dont nous assurons la transformation pour en faire les nouveaux assemblages qui en découlent.
En retour dans leur production, dans leur échange et leur circulation elles contraignent les hommes à des efforts volontaires auxquels ils ne peuvent se soustraire quelle que soit leur modalité d’organisation s’il veulent en soutirer un usage. C’est la valeur d’usage incontournable dont la définition mathématique ne prend pas en compte la comptabilisation du désirs (la désidérabilité) qui va fixer le rythme de la production faire évoluer les productions tant techniques qu’esthétique dont nous faisons un usage abondant aujourd’hui par le marketing.
La définition de cette valeur si elle se traduit par des valeurs mathématiques reste totalement subjective car elles vont dépendre de comportements instinctifs culturalisés qui sont codifiées socialement dés l’enfance, pour les occidentaux par le judéo christianisme en raccourcis.
Ainsi sans nous en apercevoir nous donnons une valeur comptable à nos sentiments et émotions issus d’une culture religieuse fondatrice qui a marqué les relations de production et d’échange entre ses membres, que les hommes ont fini par codifier dans des comptabilités (familiale, publique et nationale).
Nous pouvons comprendre que donner aux comptes quel qui soit, une porté scientifique pour valoriser les propriétés physiques des matériaux et matières et leur valeurs d’usage est faux.
Egalement le fait d’exclure la morale de l’économie parce que cela oblige d’analyser nos comportements pour organiser notre existence au travers de valeurs comptables n’en font pas pour autant une science réfutable puisque la morale est incluse dans la comptabilisation par la fixation d’une valeur d’échange qui prend en compte la désidérabilité qui est dirigé par nos sens émotionnels
Ainsi le système comptable ne ventile pas des réalités scientifiques mais seulement la quantification de nos qualifications sociales, il ne mesure que notre sociabilité dans la production et à l’échange avec toutes les stratifications qui en ont découlées au travers de l’estime de soi qui l’utilise.
Ainsi toutes les références avec lesquelles nous comparons nos économies supposées déterminer la richesse des uns et des autres, ne défini qu’une illusion de richesse que reconnaît notre système émotionnel que nous éduquons à cela et qui a des effets réels parfois tragiques et qui nous conduit de craindre d’allez voir « ailleurs » s’il peut en être autrement.
Le singe ne s’écarte pas de l’arbre d’où il retire sa nourriture pour aller voir ailleurs si d’autres arbres portent d’autres fruits tant qu’un besoin impérieux ne l’y pousse pas.
Nous nous comportons de la même manière, si l’épopée communiste fut l’échec de cette recherche d’un ailleurs, son échec ne signifie pas qu’il n’y a pas d’autres arbres à trouver avant que celui sous lequel nous vivons ne nous nourrice plus.
Or notre système comptable nous empêche de faire cette démarche car il condamne toutes autres analyses des relations humaines quand elle ne s’inscrive pas dans son schéma.
Il est de ce fait aliénant tant dans la recherche des ressources que des productions et de leurs répartitions, et chaque fois qu’un champ d’application se trouve soumis à son influence il en découle une perte de valeur morale.
C’est le curieux paradoxe de cette libéralisation du marché qui en contraignant certaines activités et services à être soumis à la concurrence et de tomber de fait sous la seule vérité des chiffres comptables et dont il s’en suit quand ils entrent dans ce champs un abandon de la morale philosophique libérale.
De plus il invalide toute recherche d’un ailleurs par son apprentissage stabilisateur, et prépare de ce fait la survenance du besoin impérieux qu’il condamne de fait car s’il n’est pas représenté dans sa ventilation.
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Il faudra donc comme pour les singes qu’une raison impérieuse nous pousse à en sortir, ou que des hommes aient le courage du risque que comporte la découverte, dont nous ne manquons pas de souligner l’audace passé, sauf quand il s’agit de définir ou rechercher de nouveaux champs économique. C’est pour cela que nous ressassons toujours le nom des mêmes en mémoire du passé que nous disons moderniste, car il nous est impossible d’aller tous ensemble vers des territoires inconnus. Mais quand un nouvel arbre est découvert ceux qui vous empêchaient d’y aller s’y précipitent pour y déposer leur codification comptable.
Or plus les sciences de la cognition se développent, plus nous nous rendons compte que la logique n’est pas la raison car nous avons aussi une analyse émotionnelle de nos rapports économiques qui ne se fusionnent pas au mieux avec les valeurs comptables, car organiser son existence n’est pas construire un édifice de béton qui répondra à des contraintes scientifiques réfutables, même si nous savons que l’édifice influencera l’existence de ceux qui y vivrons.
cordialement.
27/02 09:42 - olivierchen
a Econometa : Je me trouve actuellement en chine je ne peux pas acceder sur votre blog (...)
25/02 15:05 - Ecométa
@olivierchen Bonjour, Voir http://metaecosystemie.blogspot.com Concernant Carl Popper, il (...)
25/02 09:22 - olivierchen
Bonjour ecometa ! Ps :ds precedent commentaire j`ai laisse pas apres mot "d`essais " (...)
25/02 09:18 - olivierchen
Bonjour ecometa ! Bravo pour votre article je trouve que vous avez un esprit tres critique (...)
24/02 22:12 - gdm
@Ecométa Jacques Attali a écrit un livre passionnant "au propre et au figuré". dans (...)
24/02 12:28 - Ecométa
@gnarf @gdm Bonjour, Le droit de propriété trouve ses origines dans l’église, (...)
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