En plusieurs fois. ou : "La montée de l’extrémisme, c’est toujours la sanction de l’inaction"
Croire-croire en une figure imaginaire que l’on nomme Elohim, Dieu ou Allah, c’est être abusé de soi-même, c’est accepter une affirmation sans la démontrer. Celui qui rencontrerait l’un de ces personnages, ou ce personnage aux trois noms, devrait être logiquement complètement ébloui et ne plus pouvoir donner un nom à cet être unique. Imaginez un mammifère primate humain, insignifiant dans l’univers, rencontrant l’esprit créateur de toutes choses ; un être fini ayant brutalement accès à l’infini. Non ! On ne peut mettre l’océan dans un verre d’eau ! Quelle prétention ! Quelle aberration de l’esprit ! Quel blasphème ! Comme dans chacune de ces religions, on s’approprie cet être unique ; il est bien logique d’en conclure que personne ne l’a jamais rencontré mais que chaque religion l’a déjà « breveté », pour ainsi dire. Nommer un être suprême est une manœuvre pour définir une figure fictive, un esprit dont on présume l’existence et séquestrer cette idée. C’est aussi une manœuvre pour construire cette fiction à l’image de ce que l’on est et qui n’a donc aucune objectivité, aucune réalité. Si donc, on impose une croyance d’un dieu dans tel ou tel pays, c’est ipso facto un dieu politique construit à l’image de ceux qui professent son culte. La définition d’un dieu n’est plus, dans ce cas, qu’une mascotte que l’on invente pour préparer la guerre et dont on se persuade qu’elle nous portera bonheur. Toutes les guerres sont de ce que l’on croit ; toutes les guerres sont de religion au sens large du terme, c’est-à-dire englobant toutes les idolâtries, y compris celles du pouvoir et de l’argent. Qui voudrait définir une différence entre religion et idolâtrie dans l’âme des « croyants », serait plus qu’un fin psychologue. Il est des hommes pour qui la foi dans la vie sur terre ne suffit pas car ils imaginent une rupture entre cette vie et une autre, après la mort. Il y a pourtant bien continuité par la progéniture qui reprend le flambeau et qu’importe que nous soyons mortels puisque nous ne sommes que des particules élémentaires de la vie et c’est elle qui doit continuer dans le temps. Faut-il être stupide pour penser respecter une vie dans l’au-delà et vouloir tuer la vie de ses congénères sur la terre ! C’est là tout le danger de la croyance religieuse tribale et toute sa contradiction. En temps de guerre on s’accroche à l’idée d’un dieu en pensant être épargné et même gagner cette guerre. Les cimetières sont pleins de ces croyants là. Celui qui croyait et celui qui ne croyait pas, disait Aragon. Quel sophisme que de croire en un dieu parce qu’on a gagné à la loterie ou à la roulette russe de la guerre. S’il y a lieu de croire en quelque chose, c’est que l’expérience de cette guerre nous incite à tout faire pour éviter la prochaine. Ne pas présumer d’une vie future et bien vivre sa vie dans le présent empêchent la folle du logis, (l’imagination), de nous raconter des contes de fées qui finissent mal. Si les religieux pouvaient faire un « reset » de leur culte respectif ils découvriraient sans doute un véritable humanisme, une religion universelle dont la première observance serait le respect de la vie. Il est curieux de constater que les tables de la loi de Moïse ne suffisent pas à ces pseudos religieux qui se battent pour cause de traditions chimériques. La spiritualité, c’est-à-dire le respect absolu de la vie sans autres sacralisations, toujours arbitraires ; voilà la panacée ! Dans le creuset de l’humanité, la bête immonde resurgit à tous les instants, toutes les époques. C’est une bête des commencements. Le tyrannosaure n’est plus sur la terre mais il a laissé un héritage dans le cerveau reptilien de l’homme. Quand le reptile se réveille, l’homme ne respecte plus la vie, ne respecte plus l’autre et il ne sait pas qu’il est sous la coupe de ce serpent, il est dans l’obscurité, l’obscurantisme. Nous sommes à l’âge de pierre de la civilisation spirituelle et déjà, nous détruisons la vie dans ce qu’elle a de plus intime, nous polluons la terre. A bien considérer les paramètres de la situation, le vingt et unième siècle ne pourra pas « être ». Pourquoi me direz-vous ? Parce que nous sommes dans le culte de « l’avoir » ; nous nous sommes faits « avoir ». La foi qui sauve, c’est le respect de la vie et donc de l’être. Et cette vie, si intelligente, si créative, aura le dernier mot contre l’homme qui n’a pas la clé de sa survie ; elle ne le laissera pas tout détruire, elle qui a inventé la fleur et l’abeille.
A.C
18/03 06:11 - Lisa SION
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04/03 16:41 - poetiste
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29/02 09:26 - rochelle
Pour se faire une opinion raisonnée, objective et impartiale sur les "sectes", ces (...)
29/02 08:13 - stephanemot
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28/02 19:19 - Antoine Korbec
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28/02 16:32 - Mjolnir
Je crois qu’à la base, il y a un problème sémantique pour le mot "secte" qui (...)
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