et si l’on exigeait le même niveau de contrôle et de transparence chez ceux qui bénéficient d’un mandat électif ou d’un pouvoir public ? hum !?
Ah oui, un élu ou un haut fonctionnaire sont par définition des gens biens, respectables et vertueux, des saints dévoués à aduler car au-dessus de tout soupçon, au-dessus de tout tout court...
choix 1 : la solution finale
les rmistes sont des fénéants et des tricheurs qui plombent les comptes de la nation et le porte monnaie des classes moyennes ; il faut faire la chasse et crever ces parasites corrompus qui sont la source de tous les maux.
du travail et des salaires, il y en a pour tout diplômé, la vie est belle, la crise est une invention des gauchos (pas ceux de la pampa).
choix 2 : le contre-feu bouc-émissaire
le travail est devenu une denrée rare donc un privilège : népotisme, combines refuges d’un côté, galères et précarisation en spirale de l’autre.
multiplier les cdd en dessous des quotas d’heures, ou démissionner pour conserver son intégrité, ne donnent pas droit aux assedics quand bien même on y a cotisé.
le rmi reste le dernier revenu tampon avant faillite et ruine totale de l’individu condamné à perdre ce qu’il a gagné pour avoir le droit de demander l’aumône et recommencer de moins que zéro.
il serait intéressant de comptabiliser les milliards détournés par les politiques et les politiciens véreux (comptes au Japon, Luxembourg, Taiwan, etc.) + en regard des sommes provenant de la fraude sociale avérée.
l’on passera sur l’honnêté et le dévouement exemplaire car super contrôlé des petits, moyens et gros contribuables...
de même que sur le train de vie des services publics.
le quantitatif et les idées recues mon cher ami : on n’a rien inventé de mieux en matière de communication que la politique "kouée !? c’est pas nous, c est eux les responsables", pour assommer ou se faire étriper entre eux les boeufs en rogne, et/ou rassurer les systèmes et marchés en perdition.