On est pas les seuls à lire le NYT, le Figaro aussi :

Le contraste est frappant avec l’état de la population qui, elle, continue de s’appauvrir. Le niveau de chômage s’établit entre 25 et 50 % des actifs, selon les estimations, pour une population de quelque 27 millions d’habitants. Les Nations unies indiquent que 4 millions d’entre eux ont du mal à se nourrir. Environ 40 % de la population n’est pas approvisionnée en eau potable. Près des trois quarts des médecins seraient partis à l’étranger. L’électricité n’est toujours pas disponible dans des quartiers entiers.

La contrebande atteignit jusqu’à 300 000 barils par jour, un trésor de guerre qui servit à financer la rébellion dévastatrice contre les forces américaines et leurs alliés irakiens

Mais pour les dirigeants irakiens, ce retour au cercle vertueux a un prix. Ils auront du mal à maintenir leurs demandes d’aides internationales pour financer la reconstruction de leur pays. « Vous avez l’argent nécessaire », insiste-t-on à Paris, où l’on pointe la « mauvaise exécution des projets de réhabilitation » engagés depuis 2003 pour un montant total dépassant les 20 milliards de dollars. Quelque 30 à 40 % de ces projets n’ont pas été menés à bien ou exécutés de façon inadéquate. Il reste encore six milliards de dollars en attente d’investissements dans les caisses de l’État. C’est particulièrement vrai dans le secteur électrique. 

La France, qui a versé via l’Union européenne 34 millions d’euros, conditionne désormais son aide à des progrès politiques en matière de réconciliation entre communautés. « Si les chiites et les Kurdes ne cèdent pas davantage de pouvoir à la minorité sunnite, cela ne servira à rien de verser des milliards comme la communauté internationale l’a fait depuis 2003".

on a la même conclusion : où ça implose, ou ça s’améliore. Mal parti pour s’améliorer ! Bizarre au fait on entend plus MrMage, qui trouvait que tout allait si bien en Irak...