Je voudrai remercier Dolores de ce commentaire qui va tout à fait dans le sens de l’article. En fait, j’ai voulu avant tout revenir aux valeurs fondamentales des entreprises nationalisées : à savoir aller dans le sens de l’intérêt national, de l’intérêt public. Je suis sidéré par toutes les personnes qui affirment leur attachement au libéralisme et qui à ce titre veulent voir dépérir le rôle de l’Etat. Ainsi, par un coup de baguette magique, celui de la fée « Libéralisme », il n’y aurait plus d’intérêt national, d’intérêt public en jeu. C’est être « dogmatique libéral » que de croire cela.
Dès lors que l’on reconnaît que les intérêts nationaux, que l’intérêt public existe, il faut savoir comment le défendre et là, l’entreprise nationalisée, et bien entendue bien gérée, a toute sa vertu. Pourquoi une nation comme la France se priverait-elle de la possoibilité de recourir à des nationalisations dès lors qu’elles pourraient permettre de mieux défendre l’intérêt national ? Que dans ce cadre on vérifie bien que de telles entreprises jouent leur rôle en matière de défense des intérêts publics, oui. Mais ce n’est pas parce qu’aujourd’hui on voit des entreprises publiques tourner le dos à ce concept d’intérêt public, le cas de Gaz de France étant sans doute le plus flagrant car la hausse des prix du gaz à la vente est avant tout calculée sur les prix théoriques du pétrole et non sur l’augmentation effective des achats de gaz par l’entreprise, qu’il faut nécessairement jeter le bébé avec l’eau du bain !