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Jean-Michel B.

Docteur en géographie, Jean-Michel B. est fonctionnaire. Il a été en poste durant de nombreuses années en Afrique de l’Ouest appuyant la mise en œuvre de la décentralisation, tant sur le plan institutionnel que dans la direction de projets.
Il est aujourd’hui un observateur attentif de son temps et plus spécialement des questions économiques, de développement et d’énergie.

Tableau de bord

  • Premier article le 02/10/2007
  • Modérateur depuis le 24/10/2007
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Derniers commentaires



  • Jean-Michel B. 10 mai 2008 19:40

    Appelons un chat, un chat ! La Tunisie n’est pas un pays démocratique ! Plus ou moins la même situation que celle de Bourguiba sous laquelle j’ai vécu et où, lorsque j’étais étudiant à l’Université de Tunis , dans les années soixante 70, nous avions deux polices politiques que nous devions craindre, celle de Zarg El Aïoun et celle de Ben Ali (déjà lui). Les choses n’ont guère changé depuis, la Tunisie est devenue plus fréquentable parce qu’elle est dans le « bon camp », celui qui combat l’islamisme.

    C’est vrai qu’une Tunisie qui basculerait complètement dans l’islamisme, cela pourrait poser davantage de problème à la France et à l’Europe en général, mais sommes nous vraiment à l’abri d’une telle évolution. A priori non ou alors il va falloir que l’on continue encore pendant très longtemps à mettre une croix sur toute évolution du pays dans un sens positif en matière de droits de l’homme.La Tunisie, image d’un pays fort sympathique, oui pour ceux et celles qui restent dans le rang. Dès lors qu’il s’agit d’être critique vis-à-vis du régime en place, cela devient vite le cauchemar sans aucune solution en vue. Statut de la femme, oui, il est en avance par rapport aux autres pays arabes mais dans la répression, le régime Ben Ali ne fait guère de place plus favorable à la femme qu’à l’homme. En ce qui concerne le lien entre les délocalisations et le respect des droits de l’homme, le combat doit être global et si on est capables de se mobiliser en faveur du Tibet on soit être aussi capable de se mobiliser pour qu’ils soient aussi respectés en Tunisie.

    Enfin, quant à dire que parce que Ségolène Royal ou Bertrand Delanoe ou telle ou telle autre personnalité politique française passe ses vacances en Tunisie, cela signifie que le pays est fréquentable, je dis non et trois fois non. Il faut envoyer des signaux clairs à la Tunisie, à savoir que les choses doivent changer en matière de droits de l’homme. Il faut donc que de telles personnalités cessent d’y aller et disent pourquoi elle n’y vont plus. Si Bertrand Delanoe était allé faire un voyage en Chine en pleines manifestations en France pour soutenir la cause tibétaine, on aurait crié au scandale et à l’esprit de collaboration avec le régime chinois.
    Il doit en être de même avec la Tunisie et maintenant, il est temps de dire que ce pays, la Tunisie, doit faire des progrès réels en matière de droits de l’homme. A titre personnel, c’est ce que j’ai décidé de faire et de ne plus mettre les pieds en Tunisie tant que des changement réellement notoires n’auront pas été faits.
    Ce sont les fils et les filles de Tunisie qui feront progresser les droits de l’homme dans leur pays, la cause est entendue mais le monde entier doit envoyer des signaux clairs aux dirigeants de ce pays. Ce n’est pas en se félicitant d’une hypothétique avancée des droits de l’homme en Tunisie comme vient de le faire le Président Sarkozy que l’on aidera les défenseurs des droits de l’homme tunisiens dans le combat qu’ils mènent inlassablement avec u courage exemplaire, courage que j’apprécie d’autant plus pour connaître personnellement l’arbitraire des autorités tunisiennes.
    Une dernière précision : l’absence de démocratie et de respect des droits de l’homme que l’on constate avec davantage de récurrence dans les pays arabes et musulmans n’est pas une fatalité à mes yeux. La Turquie, pays musulman s’il en est un pays démocratique comme le prouvent es manifestations qui ont lieu contre le port du foulard. Il faut peut-être juste noter que le fait que la Turquie soit réellement en négociation avec l’Union Européenne en vue de son éventuelle adhésion permet chaque jour un peu plus d’ancrer ce pays dans la démocratie. Apparemment, un réel dialogue politique avec l’Union Européenne est de nature à faire avancer les choses en matière de démocratie et de respect des droits de l’homme. Force est de constater que jusqu’à présent, l’Union Européenne s’est laissée bercée par la douce musique des autorités tunisiennes et les belles images de cartes postales des rivages tunisiens. Il est temps que cela change !


  • Jean-Michel B. 27 mars 2008 12:26

    Je voudrai remercier Dolores de ce commentaire qui va tout à fait dans le sens de l’article. En fait, j’ai voulu avant tout revenir aux valeurs fondamentales des entreprises nationalisées : à savoir aller dans le sens de l’intérêt national, de l’intérêt public. Je suis sidéré par toutes les personnes qui affirment leur attachement au libéralisme et qui à ce titre veulent voir dépérir le rôle de l’Etat. Ainsi, par un coup de baguette magique, celui de la fée « Libéralisme », il n’y aurait plus d’intérêt national, d’intérêt public en jeu. C’est être « dogmatique libéral » que de croire cela.

    Dès lors que l’on reconnaît que les intérêts nationaux, que l’intérêt public existe, il faut savoir comment le défendre et là, l’entreprise nationalisée, et bien entendue bien gérée, a toute sa vertu. Pourquoi une nation comme la France se priverait-elle de la possoibilité de recourir à des nationalisations dès lors qu’elles pourraient permettre de mieux défendre l’intérêt national ? Que dans ce cadre on vérifie bien que de telles entreprises jouent leur rôle en matière de défense des intérêts publics, oui. Mais ce n’est pas parce qu’aujourd’hui on voit des entreprises publiques tourner le dos à ce concept d’intérêt public, le cas de Gaz de France étant sans doute le plus flagrant car la hausse des prix du gaz à la vente est avant tout calculée sur les prix théoriques du pétrole et non sur l’augmentation effective des achats de gaz par l’entreprise, qu’il faut nécessairement jeter le bébé avec l’eau du bain !

     



  • Jean-Michel B. 22 mars 2008 12:14

    Autant pour moi ! Effectivement, je voulais bien dire que seule des positions idéologiques sont de nature à s’opposer à de nouvelles nationalisatons. D’ailleurs c’est ce qui se passe aux Etats Unis quand une banque tombe en failite, c’est l’Etat qui rachète la banque. Dons même au coeur du libéralisme, quand cela en arrange quelques uns, l’Etat n’hésite pas à intervenir.



  • Jean-Michel B. 21 mars 2008 16:10

    Je crois malheureusement que comparaison n’est pas raison et que la situation me paraît particulièrement grave maintenant. Si voir arriver un boulet de canon et ne pas essayer de l’esquiver est une attitude responsable, alors je veux bien être qualifié de "réac" !



  • Jean-Michel B. 26 février 2008 10:26

    J’apprécie beaucoup le fait qu’Agoravox devienne une fondation. J’espère qu’elle aura de très nombreux adhérents et qu’ils auront vraiment voix au chapitre.

    En ce qui concerne la publicité, je voudrais rebondir par rapport à ce qui se passe actuellement à propos de la suppression de la publicité sur France Télévision. Je pense qu’il est important qu’Agoravox puisse continuer à recueillir des fonds en provenance de la publicité car outre l’apport financier qui n’est pas négligeable, cela permet de mesurer de manière réelle et palpable l’audience réelle d’un média.

    Quant à la suppression de la publicité sur France Télévision, je me demande par quel tour de magie, un Président qui veut faire de l’augmentation du pouvoir d’achat son cheval de bataille peut prendre une décision qui in fine va aller prendre encore un peu plus d’argent dans la poche des cotoyens par le biais de l’augmentation de la redevance télévision. C’est à croire que lorsque c’est lui qui propose quelque chose, toute logique économique disparaît et c’est la sienne qui doit alors prévaloir !!!


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