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Jean-Michel B.

Docteur en géographie, Jean-Michel B. est fonctionnaire. Il a été en poste durant de nombreuses années en Afrique de l’Ouest appuyant la mise en œuvre de la décentralisation, tant sur le plan institutionnel que dans la direction de projets.
Il est aujourd’hui un observateur attentif de son temps et plus spécialement des questions économiques, de développement et d’énergie.

Tableau de bord

  • Premier article le 02/10/2007
  • Modérateur depuis le 24/10/2007
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Ses articles classés par : ordre chronologique










Derniers commentaires



  • Jean-Michel B. 5 novembre 2007 16:35

    D’une manière générale, je crois que nous sommes tous d’accord pour craindre une hyper présidentialisation constitutionnelle de la France. La commission Balladur est allée très loin dans ce sens et le comble c’est que c’est sans doute le Président Sarkozy qui va avoir le beau rôle en disant qu’il faut aller moins loin alors que tout dans son comportement montre qu’il se sent parfaitement à l’aise dans ce rôle de super président. Le drame dans cette évolution de la Ve République, c’est que nous n’arrivons à nous figurer exactement ce que sera un régime présidentiel sur le plan constitutionnel ? Serons nous capable d’accepter de voir le rôle grandissant non seulement du Président mais également de son entourage qui, calquant son attitude sur celle de son patron, ira de plus en plus loin dans son interventionnisme. Si dans la situation actuelle, le Président a déjà 1000 collaborateurs directs, qu’en sera-t-il quand la constitution aura évolué ?

    Et ce n’est pas la fin du cumul des mandats proposé par la commission Balladur qui viendra faire avancer les choses en matière de démocratie....



  • Jean-Michel B. 25 octobre 2007 17:07

    J’apprécie la contribution faite par Ronny qui replace la question des retraites sur les fondamentaux de l’économie à savoir la répartition entre le capital et le travail, répartition qui s’est toujours faite jusqu’à présent, depuis ces 30 dernières années au profit du capital, et cela que ce soit des gouvernements de gauche (la répartition à l’avantage du capital n’a jamais été aussi forte que sous la période de François Mitterrand, malheureusement....). Le problème c’est qu’il est un peu tard pour reprendre le chemin à l’envers et qu’aujourd’hui, s’il faut agir c’est avec les moyens actuels. Ma position est de remettre la question à plat, complètement car comme le reconnais Ronny, les trois postulats de l’article sont vrais (durée de vie qui s’allonge, ressources à distribuer qui stagnent ou diminuent d’où montants à redistribuer qui ne peuvent que se réduire eux aussi).

    Ma position n’est pas de substituer le système par capitalisation à l’actuel système par répartition.

    Ma position c’est un peu celle de Léon qui propose de reprendre toute la réflexion sur les charges entre actifs et inactifs et de laisser à l’Etat jouer son rôle de rééquilibrage entre les catégories sociales de manière à obtenir un ensemble harmonieux et durable car avec le jeu actuel on n’est pas près d’arriver à un équilibre des régimes de retraites car on sera toujours en déficit (situation actuelle de raréfaction/stagnation des actifs cotisants et accroissement du nombre de retraités) ou en excédent (situation de l’immédiat après seconde guerre mondiale avec un accroissement important du marché du travail et un nombre de retraités relativement limité du fait des décès dus à la guerre).



  • Jean-Michel B. 25 octobre 2007 17:01

    J’apprécie la contribution faite par Ronny qui replace la question des retraites sur les fondamentaux de l’économie à savoir la répartition entre le capital et le travail, répartition qui s’est toujours faite jusqu’à présent, depuis ces 30 dernières années au profit du capital, et cela que ce soit des gouvernements de gauche (la répartition à l’avantage du capital n’a jamais été aussi forte que sous la période de François Mitterrand, malheureusement....). Le problème c’est qu’il est un peu tard pour reprendre le chemin à l’envers et qu’aujourd’hui, s’il faut agir c’est avec les moyens actuels. Ma position est de remettre la question à plat, complètement car comme le reconnais Ronny, les trois postulats de l’article sont vrais (durée de vie qui s’allonge, ressources à distribuer qui stagnent ou diminuent d’où montants à redistribuer qui ne peuvent que se réduire eux aussi).

    Ma position n’est pas de substituer le système par répartition au système par capitalisation qui n’est pas forcément mieux. Ma position c’est un peu celle de Léon qui propose de reprendre toute la réflexion sur les charges entre actifs et inactifs et de laisser à l’Etat jouer son rôle de rééquilibrage entre les catégories sociales de manière à obtenir un ensemble harmonieux et durable car avec le jeu actuel on n’est pas près d’arriver à un équilibre des régimes de retraites car on sera toujours en déficit (situation actuelle de raréfaction/stagnation des actifs cotisants et accroissement du nombre de retraités) ou en excédent (situation de l’immédiat après seconde guerre mondiale avec un accroissement important du marché du travail et un nombre de retraités relativement limité du fait des décès dus à la guerre).



  • Jean-Michel B. 10 octobre 2007 11:21

    Merci de l’enrichissement que vous faites sur la question des intercommunalités. C’est vrai qu’on oublie trop souvent qu’en votant pour un Maire on vote par le même coup pour un « Super Maire » dans la mesure où les intercommunales ne sont pas dotées d’un exécutif élu au suffrage universel. Autrement, trop naïf mon propos ? Peut-être pas tant que ça. En définissant un portrait type, ça permet ensuite de voir qui correspond le plus à ce portrait sachant que personne n’aura toutes les qualités, puisque par définition un faisant un portrait type, on va vers l’idéal et la réalité est un cran au dessous. Troisième tour des présidentielles ? Je l’ai dit en propos liminaire, l’enjeu n’est pas de faire bouger ou non les lignes à l’échelon national à travers les municipales, mais troisième tour, cela veut dire pour moi finalement rattraper les balles des deux premiers tours. Finalement quand le débat a eu lieu à l’échelon national, c’est à l’échelon local qu’on récupère les pots cassés et il faut savoir et pouvoir le faire. C’est un peu lapidaire que de dire qu’on « récupère... », on peut aussi, et c’est heureux avoir des initiatives et prendre de nouvelles directions à partir du local, mais de fait, la vie au quotidien, ce sont bien les communes et leurs démembrements qui la font : on peut décider ce qu’on veut à l’échelon national au niveau des transports mais il faudra bien qu’un Maire et son équipe trouve un chemin pour faire passer les lignes de bus ou les lignes de tramway à l’échelon local. Et je peux prendre ainsi une série d’exemples dans un tas de domaines. Et c’est là qu’il faut des Maires capables de comprendre les enjeux posés à un échelon plus vaste, y compris international pour « amortir » ou guider les impacts de cet échelon plus vaste. D’où la nécessité de ne pas trop vite sacrifier aux intérêts locaux en confiant les responsabilités locales à quelqu’un qui n’aurait aucun goût ou aucune affinité pour la chose « plus vaste », pour dire vite et pour se passionner et prendre des décisions sur de grandes questions telles que la lutte contre le réchauffement climatique ou les grands débats de société en en décryptant les impacts possibles à l’échelon local.



  • Jean-Michel B. 5 octobre 2007 17:58

    Je ne voudrais pas que le dialogue se circoncrive à mes réponses à ACT car je me rends compte que plus réponds à ce groupe, plus cela lui permet de renvoyer sur son site, en fait, mes réponses servent à lui faire de la publicité !!! (je plaisante). Je voudrais remercier Chems pour son intervention et dire que je trouve la réponse d’Act « sympathique ». Au demeurant, pour éclairer les personnes et groupes qui suivent ce débat, certaines remarques ne peuvent pas rester sans réponse. Dans la seconde réponse d’Act, en ce qui concerne le premier point, on ne peut que déplorer la vision négative à l’extrême sur les pays en développement et cette caricature qui permet de dire « tous pourris » : les dirigeants africains et les dirigeants occidentaux qui les soutiennent et les instrumentalisent. Ce point de vue est hélas assez répandu et sert tout à fait les personnes un peu xénophobes qui préfèrent que les moyens financiers pour aider ne sortent pas des frontières de l’hexagone. Comme quoi il y a de curieux rapprochements entre des points de vu teintés de nationalisme voir d’hyper nationalisme (on dirait en gros d’extrême droite) et eux des altermondialistes (en gros on dirait d’extrême gauche). La réalité est plus nuancée et la lutte contre la corruption gagne des points dans les pays africains à la fois à l’instigation de ses dirigeants (des exemples ont été faits récemment au Cameroun, mais il y a un MR anti-corruption qui est très craint au Mali...) mais aussi par le jeu de l’engagement personnel de certains cadres des administrations africaines qui prennent conscience du danger que représente la corruption. S’il ne fait pas dresser un tableau particulièrement sombre des Etats africains, il ne faut pas non plus noircir le tableau de l’action des autres bailleurs de fonds et de la France en particulier qui seraient complices de la déliquescence des Etats africains. Les procédures ont bien changé au fil des ans et les « éléphants blancs » des années 60 ont disparu au profit de projets mieux ciblés et plus efficaces. Sur le deuxième point, on sent une certaine hypocrisie d’ACT par rapport à l’argent quand il cite à plusieurs reprises les 20 passés en Afrique par l’auteur de l’article. D’une simple remarque dans la première remarque ça devient déjà dans sa seconde intervention un point qui mérite plusieurs lignes : on est pas loin de l’argent mal gagné et de l’enrichissement sans cause. Mais plus sérieux, la question est celle de la professionnalisation des personnes qui interviennent en faveur du développement. Appuyer le développement est un métier à part entière qui demande du professionnalisme. Au lieu de 20 ans passés en Afrique par une personne, peut-on penser que 20 personnes intervenant chacune 1 an auraient été plus ou aussi efficaces ? C’est comme si on disait qu’un cardiologue doit changer chaque année de spécialité ! De fait, on assiste dans l’appui au développement à une rotation trop rapide des intervenants qui sautent d’avion en avion et qui viennent donner des leçons après une semaine passée dans un pays, sans prendre le temps de partager, toutes choses égales par ailleurs, la vie des administrations nationales. On assiste aussi à la venue de jeunes diplômés, un peu comme des jeunes du Corps de la Paix américain, qui ont avant tout à donner leur bonne volonté alors qu’une personne plus expérimentée serait plus productive. C’est un peu comme si on disait aux africains, « finalement des jeunes qui viennent apprendre le métier chez vous, ça vous suffit largement ». En fait, bien souvent ces jeunes gagneraient, y compris pour eux-mêmes à être encadrés par des experts plus chevronnés. Enfin, on assiste à la venue de personnes d’ONG, souvent très motivées mais qui découvrent un peu chaque fois les pays e comme elles viennent souvent de manière bénévole, c’est bien difficile d’être exigeants à leur endroit. Bien sûr, avec des jeunes et des bénévoles l’aide au développement coûte moins cher qu’avec des professionnels. Quand on veut faire appel à des professionnels, ce sont des bureaux d’études qui interviennent que ce soit dans le cadre de coopérations bilatérales ou multilatérales comme celle de l’Union Européenne et là le bureau d’étude commence par se prendre une marge de 50% sur la rémunération qu’il donne à l’intervenant pour faire vivre ses frais de structure. En réalité, le système français des assistants techniques qui restaient un certain nombre d’années dans un pays avait ses avantages mais il a disparu victime de la réduction drastique de l’aide au développement sous des gouvernements de droite comme de gauche au cours de ces quinze dernières années. Quant à la « juste rémunération » des produits africains, autant discuter du sexe des anges. En attendant, on laisse faire les choses. En effet, mis à part un marché pour fixer les prix, on n’a pas inventé quelque chose de mieux. La caricature de la personne qui va voler des produits chez un épicier m’a fait sourire mais la différence c’est que le coton qui quitte le Burkina Faso par exemple a bien été payé à un prix donné, insuffisant, peut-être mais le paysan n’a pas cédé sa marchandise sous la contrainte. Les paysans savent très bien faire des arbitrages quand la vente d’un produit ne les rémunère pas : il arrêtent de produire et se tournent vers autre chose. Qu’Act arrête de vouloir faire croire que les paysans africains sont des gamins qui ne comprennent rien. Pour illustrer la différence entre une démarche utopique et une autre, réaliste, je prendrai deux faits tirés de l’actualité de ce jour. Le Sénégal vient d’obtenir des partenaires au développement 1,8 milliard de dollars pour mettre en œuvre son programme de lutte contre la pauvreté. Dans le même temps, sans doute conseillés par des partisans de la théorie prônée par ACT de la « rémunération au juste prix », les pays d’Afrique de l’Ouest refusent de signer l’Accord de Partenariat Economique - APE avec l’Union Européenne espérant des conditions plus avantageuses que celles qui leur sont offertes actuellement alors que si rien n’est signé avant le 31 décembre 2007, ils passeront au régime général des transactions régies par l’OMC et qui sont moins favorables que celles proposées par l’UE. Ils attendent un « plan B » qui viendra ou peut-être ne viendra pas !!! Eta la rémunération au « juste prix », ils pourront certainement la demander aux chinois qui achètent le maximum de matières premières sur la planète et particulièrement en Afrique ! Les journaux nationaux au Niger, au Gabon et autres RDC regorgent d’exemples où les travailleurs de ces pays se révoltent carrément quand ils travaillent pour des entreprises chinoises, tellement ils sont mal traités. Comment imaginer que ce entreprises payent les matières premières à leur juste prix. J’entends déjà Act crier que ce qui est écrit dans ces journaux n’est que manipulation. Cela dit, je pense que cet article a déjà suscité un débat assez riche et contrasté et j’arrêterai donc avec ces lignes mes apports.


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