Tristan Valmour,
Pour faire court, l’espéranto est une langue construite, la seule à s’être développée jusqu’à vivre comme toute autre langue, avec les mêmes possibilités d’expression. Le but étant justement de fournir à qui le souhaite une langue seconde très largement plus simple, grâce à l’absence totale d’exceptions et à la généralisation de la dérivation des mots (préfixes et affixes) ainsi que par le mécanisme d’agglutination (garde-manger, porte-serviette, etc.). Le vocabulaire est européen, et la grammaire internationale (càd ramenée aux notions essentielles et répandues).
Moi aussi, j’aime le français, de même que tout espérantophone aime sa langue maternelle, la question est celle d’une langue seconde, inter-nationale et indépendante d’une puissance économique ou politique. Pour plus de renseignements, plusieurs articles et débats sur AV. Les médias nationaux français le boycottent absurdement, mais récemment FR3-Dijon vient d’y consacrer un long reportage où le journaliste n’a pas rapporté un seul cliché ou préjugé à son sujet, ce qui est exceptionnel en France...
La Chine, par exemple, vient de lancer un essai dans cinq classes primaires (débuté avant l’anglais qui sera introduit ultérieurement, en sus) et cherche des classes pour correspondre, mais ça ne sera pas chez nous, peut-être en GB, où, paradoxalement, un programme fonctionne au primaire ("Springboard to language").