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Commentaire de Pierre

sur La dignité ne se trouve pas toujours là où on croit


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Pierre 4 avril 2008 14:00

Vous avez dit : "Le plus gros débat la dedans reste la liberté de disposer de son propre corps. Elle était visiblement suffisamment lucide pour savoir ce qu’elle voulait."

Non, le plus gros débat n’est pas de savoir si les gens ont le droit de se suicider ou pas mais de savoir si la société doit cautionner leur suicide et l’exécuter.

"Or à partir du moment ou :

  • Elle a été clairement informée des traitements disponibles, de leurs résultats et de leurs effets secondaires."

Concernant Mme Sébire (et uniquement elle), j’émet des doutes là-dessus, car il me semble que si c’était réellement le cas, je pense qu’elle n’aurait pas forcément fait une fixette sur les calmants et qu’elle aurait pris des trucs un chouilla plus fort que du dafalgan.

Ceci dit, admettons que ce soit le cas pour d’autres cas de figure.

 

  • "’L’issue de sa maladie est fatale sans possibilité de rémission."

Il me semble que la vie est bel et bien une "maladie" dont l’issue est fatale et sans possibilité de rémission, n’est-il pas ?

  • "Elle souhaite personellement et libre de l’influence de tiers en finir."

Libre de l’influence de la société et du climat de culpabilisation des vieux ? Hum, admettons que ça puisse être le cas aujourd’hui, je doute que ça le reste dans 20 ans si on généralise l’euthanasie.

@+

Pierre


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