Les entreprises font partie d’un ensemble beaucoup plus vaste que vous ne le pensez, bien au dela de la mission sociale et environnementale que vous lui supposez
En effet, si dans le fonctionnement d’une entreprise on peut y voir un moteur activité et de croissance vue comme la resultante des efforts de travail, d’intelligence et d’investissement financier de leurs membres il ya a bien sur les 2 domaines que vous citez, c’est a dire la dimension sociale en apportant aux populations voisines son offre de structuration professionnelle et de travail, et environnementale en occupant, dans son activité, un espace qu’elle se doit de maintenir et d’ameliorer pour l’interêt de tous.
Comme je vous le dis en introduction il existe également une dimension civilisationnelle des entreprises, qui doivent en relation avec les tissus industriels dans lequel elles evoluent proposer, lorsqu’elles sont en pointe de nouveaux comportements commerciaux et/ou de consummerisme et lorsqu’elles n’ont pas la chance d’être sur ces créneaux de novation des offres d’optimisation dans leur domaine censer minimiser le "coût" socio-culturel de son activité (en fait le rapport coût/apport).
Cela voudrait dire, et c’est important, que par exemple une entreprise (voir mon premier cas) qui imagine et vends une solution nouvelle s’est enquit, avant de la mettre sur le marché, de sa réalité et de sa légitimité économique aussi bien en termes social et ecologique (ex... vendre un nouveau produit qui elimine les pucerons mais qui incidement tue les abeilles, ou un nouveau produit à laver la vaisselle qui une fois a l’égout contamine les poissons et met a pied toute une population de pecheurs. il y a d’autres exmples plus sociaux et plus civilisationnels tels que les journaux gratuits qui ruinent l’economie de la presse. Ne lisez pas ce que je vous dis en rigolant, les journaux gratuits peuvent exister à condition de trouver un modèle economique pour la presse payante avant de la tuer !)
De même (pour mon second exemple) il faut bien imaginer que le fabriquant de lave linge, produit industriel ammorti et de base, devrait chercher par tout les moyens à diminuer (outre son empreinte ecologique, c’est le terme consacré à la mode) mais également son empreinte financière vis a vis des consommateurs. en cela les machines à laver devraient couter moins cher, etre plus performante et durer plus longtemps. Le pouvoir economique dégagé chez le consommateurs permet alors d’élargir le champ global du developpement de l’offre produit et permettre a de nouveuax produits, de nouveaux service d’apparaitre sur les marché, densifiant ainsi le tissu economique et a final enrichir tout le monde.
Helas nous ne sommes plus dans ce schema la. aujourd’hui les entreprises maximisent le cout de leurs produits, les vendant non pas a leur vrai cout mais au prix que peut payer le consommateur contraint, les rendent égalrement "consommables" c’est a dire coutant beaucoup plus cher à l’usage (pensez aux imprimantes a jet d’encre qui ont quelquefois des recharges d’encre plus chères que la machine) et au remplacement frequent lessivant ainsi le porte monnaie du consommateur qui pour survivre diminue l’evantail de sa consommation. Le tissus economique se reduit, il ne reste sur le marché que peu de produits, peu de producteurs et en fait appauvri drastiquement l’offre commerciale et la richesse économique des habitants, au profit d’une toute petite minorité, ceux qui sont aux commandes des entreprises gloutonnes, predatrices qui se gavent sur le dos de la population.
Si Sarkozy voulait vraiment redonner du pouvoir d’achat a la population, il faudrait revenir a une augmentation de la diversité de l’offre economique, c’est a dire de reconstituer le tissu economique par des bons comportements et des bonnes pratiques.
Par exemple, il faudrait que les services soient bien sur de plus grande qualité, mais tout ce qui est fabriqué dure beaucoup plus longtemps afin que le cout dégagé par le report du renouvellement servent a d’autres achats... que la réparation des produits soit possible techniquement et economiquement (systèmes réparable, documentation ouverte et pieces détachées accessibles a des prix adaptés).
Il faudrait que les fournisseurs d’immateriel (genre FAI, reseaux telephoniques...) ne fassent plus payer continuellement les frais d’investissement des infrastructures deja ammorties (la je pense aussi aux autoroutes) etc... il y a beaucoup de domaines ou une enorme marge existe pour redonner du pouvoir d’achat et rendre les sociétés non pas vertueuse, car le commerce reste le commerce, mais socio-culturellement integrées.
Ouf, quel long discours... tiens vous ne voulez pas m’elire président, en 2012... je serais surement meilleur que lui ! (a moins que vous ne me portiez à la tête du medef...)
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