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Commentaire de cassandre

sur Education Nationale - Devoir de mémoire


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cassandre 22 mai 2008 05:07

 

Bien sur, des esprits chagrins pourraient citer le 9° théorème de VIAN qui dit que : « Dans quelque contexte social ou politique que vous vous trouviez, vous trouverez toujours une bande de vieux   « chnoques » pour dire : - De mon temps – ç’- était mieux, sans se rendre compte que le – ç’ – ne s’applique strictement qu’à eux-mêmes…

Bien sur aussi, la nostalgie n’est plus ce qu’elle était !

Né pendant la guerre, j’ai du subir les affres des coups de règles sur les doigts, des mises au coin, des retenues, des punitions (Vous me ferez cent lignes…  Tiens, cela me revient, nos Instituteurs, nos Maîtres nous vouvoyaient et c’est sans exercer la moindre contrainte qu’ils étaient respectés).

On ne leur demandait pas de nous éduquer, seulement de nous instruire cinq jours sur sept, samedi compris !

Et que se soit en ville ou à la campagne, quel que soit l’effectif des classes, ça marchait.

On nous apprenait à lire, à compter d’abord puis on nous enseignait l’Orthographe, le Calcul, l’Histoire, la Géographie (tiens nous avions encore des Colonies en ce temps-là et l’Algérie était Française) ; on nous initiait à la Musique et aux Arts Plastiques, nous exécutions des Travaux dirigés en Sciences et en Technologie.

On ne parlait pas « d’égalité des chances » mais la réussite à un examen (pas à un concours) vous ouvrait les portes de la 6° puis de la 4°.

La réussite au Certificat d’Études Primaires vous ouvrait les portes de la vie active.

L’obtention du B.E.P.C assurait un probable développement de carrière.

Quoiqu’on en dise, il y avait peu de « laissés-pour-compte » car l’Apprentissage en usine, en atelier ou en bureau avec des cours du soir obligatoires permettait de passer un C.A.P.

En deux mots, c’était « l’ENFER » dans un autre Siècle, un autre Monde !

A présent, diverses études statistiques nous disent que 20% des élèves entrant en 6° sont illettrés et je ne vous parle même pas du nombre d’analphabètes recensés dans des tranches d’âge supérieures.

Une REFORME s’impose ! Laquelle, je ne saurai le dire n’étant pas - Technicien en Éducation - comme se nomment eux-mêmes certains de nos brillants Pédagogues.


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