Ce jugement m’apparait très dangereux pour deux raisons :
- d’une part, parce qu’il refuse de prendre en considération L’OBLIGATION pour la jeune fille de taire la vérité, avant le mariage, et ceci pour des raisons culturellement connues d’un juge français. Existe-t-il un autre moyen pour une jeune fille mulsulmane non-vierge de se marier ?
Il pose le dilemne obligation = tromperie ?
- d’autre part, il ouvre une brèche très dangereuse pour l’avenir de toutes ces jeunes filles. A partir du moment où la jurisprudence existe, tout autre jugement pour cause similaire pourra s’y référer.
Et cela, le juge devait bien en être conscient.
Belle régression, vue de la position - la mienne - d’une femme de la génération d’ E. Badinter, qui s’est battue contre l’hypocrisie d’une société, à l’époque, permissive uniquement pour les hommes ...le combat semble toujours à mener, au vu de certains comportements d’hommes jeunes qui bafouent tranquillement ces droits et libertés chèrement acquises...
Allons, jeunes gens, un peu de courage, réfléchissez !...