Ce n’est pas "contre le conditionnement auquel les soumettent les médias de masse" que l’école aurait dû protéger les élèves, Paul, c’est contre elle-même ! mais hélas, tombée dans les pièges du confort et du fanatisme idéologique, elle en aurait été bien incapable.
Je crois que si l’on regarde la chose avec un peu de recul, on peut rapidement se rendre compte que la mort de l’éducation nationale a été programmée le jour même où a été décrétée "l’école obligatoire", car cette obligation va nécessairement de pair avec l’absence d’obligation de résultat et donc avec l’impunité de tous les actants du système.
On voit mal dans ces conditions ce qui pourrait motiver une amélioration (à part bien entendu une amélioration du confort comme par exemple les meilleurs horaires et les meilleures places gagnés à l’ancienneté, ou une amélioration de l’impunité comme par exemple l’évaluation de tout sauf du prof, et surtout pas par ceux qui risqueraient de savoir comment il travaille).
Aujourd’hui, l’école est un trou noir qui s’effondre sur elle-même. Quelle inconscience de la part de ceux et celles qui se qualifient si vite de "sachants", et quel hallucinant gâchis !
C’est d’autant plus idiot que ce n’était pas l’école, qui était obligatoire, mais l’instruction !! la bêtise et la vanité ont causé l’accaparement, qui conduira le tout à sa perte.