Chère madame, pardonnez moi pour votre grand-père. Si je me suis permis de préciser qu’il était freudien, c’est parce qu’il n’aurait pas pu être lacanien. Simplement. A moins qu’il soit décédé l’année dernière et que vous n’ayez pas plus de la vingtaine. Calculer vous-même, le courant lacanien a vu le jour à la fin des années 60. Le "courant lacanien" ; je ne parle pas de Lacan et de ses premiers travaux, ni de ses premiers écrits. Faites le calcul.
Je me permets de vous préciser que je vous écris pour la dernière fois, ne m’en veuillez pas, car j’ai l’impression qu’on tourne (tous les deux bien sûr) en rond. Et ce n’est pas bon de tourner en rond (on finit par avoir les idées courbes.)
Personnellement, j’ai trouvé l’article de ce garçon très pertinent, même s’il ne rentre pas dans les détails. Pour cela, il lui aurait fallu peut-être une vingtaine de pages, vu tout ce qui se dit sur le chef de l’état du matin au soir.
Mais puisque vous êtes expertes en « contradictions », expliquez-moi ceci :
Vous dites :
« Je me fous complètement de savoir si cette science est juste ou non, si elle est une science, etc. »
Ce qui, pour moi, et je ne sais pas pour les autres lecteurs, est un aveu d’ignorance plus oui moins clair de votre part : vous dites bien que vous ne connaissez pas grand-chose à la psychanalyse (ni à leurs chapelles, obédiences, théories, etc, comme vous le rappelez plus haut) n’est-ce pas ?
Mais vous ajoutez (aussitôt) :
« Mais l’auteur comme je l’ai prouvé est parfaitement contradictoire, ces exemples sont mal analysés, en superficie, juste de vagues commentaires destructifs sans preuve et avec une argumentation faiblarde, ils s’accumulent sans lien, au hasard d’une pêche pour prouver la théorie du départ, même s’ils se contredisent entre eux, et de ce fait l’auteur se décrédibilise. »
Ce qui, pour moi, est drôlement contradictoire car vous laissez entendre à la fois que vous n’y connaissez rien (1er exemple) et en même temps que vous vous y connaissez (2ème exemple). Dans ce 2ème exemple, on voit très bien la savante que vous êtes, qui sait de quoi elle parle, qui connaît bien le sujet. Celle qui « sait. » Point besoin de vous les énumérer. Il suffit de vous relire.
C’est donc ça que vous avez prouvé ?
Quant à « l’expérience », aux « outils », « diplômes » et « autres bagages » que vous réclamez à l’auteur pour qu’il puisse s’autoriser à s’exprimer, j’espère qu’il vous répondra.
Cordialement
Pierre