Les produits dérivés ont deux fonctions principales.

La couverture ( Hedging) et la spéculation.

La spéculation, c’est espérer un rendement moyen plus important mais en prenant à sa charge un risque plus important. Le spéculateur joue donc le rôle "d’assureur".

Le Hedging a pour but de se couvrir contre un risque ( de taux d’intérêt, d’inflation, de ...), on est donc en position d’assuré.

Les produits dérivés sont des instruments compliqués à...tarifer...Mais pas forcément à comprendre ! Et c’est au banquier à jouer l’intermédiaire entre le client lambda et ces produits. Malheureusement, la plupart n’ont pas la formation requise vu la relative nouveauté de ces produits.

La question qui se pose est donc l’égalité des acteurs financiers dans l’accès à l’information...Et là on peut clairement dire qu’il s’agit d’un cercle très fermé qui profite de l’ignorance du plus grand nombre.

Et les subprimes en sont un exemple criant. Un emprunteur au courant aurait souscrit un cap qui l’aurait protégé dans le cas de son contrat à taux d’intérêt variable.

Ces produits dérivés ont une utilité indéniable s’il y a un bon transfert de l’information. Un peu comme en assurance/réassurance...L’information reste quelque chose de capitale en finance et c’est cela le véritable problème actuellement. Pas l’existence en soi des produits dérivés. ( Ils ne font que répondre à l’aversion au risque de certains...Le spéculateur ayant moins d’aversion au risque que celui qui désire se couvrir)

"En quoi les financiers travaillent-ils ?"

Ils participent à la circulation des capitaux, à l’investissement dans les différentes entreprises. A la gestion du risque. Sinon autant remettre en question le concept même de marché financier.

Donc oui, en tant que futur financier, je travaillerai. Et pas forcément à spolier des pauvres smicards. ( le forcément est ironique...)

Comme vous le dites si bien, la connaissance et l’information des mécanismes sont loin d’être optimaux...mais ils vous font aussi asséner des jugements erronés.