Docdory,
L’accent est effectivement un problème important. On se comprend souvent mieux entre touristes anglophones non natifs et médecin, qu’avec des natifs, parce que les non native english parlent lentement, articulent, et prennent soin d’éviter les idiotismes (souvent parce qu’on en connaît peu !), alors que les natifs, dès qu’ils voient qu’on se débrouille correctement se mettent à parler à vitesse normale... surtout ceux qui ont peu voyagé.
L’été dernier, j’ai vécu un malentendu à cause de l’accent irlandais et de ma prononciation : je parlais d’ultrasonography, mais ils ne me comprenaient pas ; j’ai alors pensé que je me trompais de terme, et j’ai essayé des variantes d’échographie, sans succès. Au bout d’un moment, il s’est avéré que c’était bien ultrasonography, mais je prononçais mal le début (youltra) et ils n’avaient pas l’oreille eux non plus pour s’adapter au niveau basique !
Quand je vois la logique et la simplicité du vocabulaire et de la prononciation de l’espéranto et les services qu’il rendrait comme langue auxiliaire des Européens, ça laisse rêveur... Il n’y a aucune réflexion sérieuse sur la communication internationale, car chaque pays tient avant tout à pousser son avantage, ce qui finalement est naturel pour un état, d’aillleurs même les ONG qui nous semblent si naturelles aujourd’hui sont nées dans la douleur, dans l’incompréhension voire l’hostilité des puissances - je pense à l’excellent téléfilm d’il y a quelques mois sur la naissance de la Croix-rouge, historiquement première d’entre les ONG caritatives, née par la force de volonté d’un idéaliste que ses contemporains jugeaient presque illuminé, un peu comme un certain Zamenhof !