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Commentaire de HELIOS

sur Population pucée : la VeriChip veut tuer l'homme


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HELIOS HELIOS 19 juillet 2008 17:58

Objectivement, et comme dans tout système il faudrait examiner "serieusement" les avantages et les inconvenients, a l’aune des usages qu’on veut, qu’on voudrait et qu’on peut en faire, sans oublier l’effet inverse, qu’on ne veux pas, qu’on ne voudrait pas et qu’on de peut pas en faire.

C’est a mon goût un sujet tres difficile qui est entaché de dogme "pro" et "anti", ces derniers surtout et l’histoire ne leur donne pas toujours tord.

il faut bien également se ressituer dans un monde ou nous sommes beaucoup plus que quelques millions, que nous mettons seulement quelques heures pour parcourir la planète et que nous avons bati toute une technologie fragile, contraignante et hyper puissante, dangereuse a la mesure de cette puissance.

Nous sommes face a des inégalités de développement, de culture etc, qui ne se sont pas orientés de la même manière. Par exemple, lorsque vous circulez au maghreb (je dis le maghreb, mais choisissez quasiment partout hors d’occident) vous verrez des gens marcher a pied sur l’autoroute et la traverser allegrement, alors qu’ici, il ne viendrait quasiment a personne l’idée seulement de s’arreter. voir l’article sur Avox sur le gilet et le triangle. Cela pour dire que la societe moderne est confrontée a une grande disparité de "competences" pour n’employer que ce mot et qu’il va falloir un jour ou l’autre s’assurer de la securité des uns pour tous.

L’avenir est a l’identification, l’autentification des personnes pour s’assurer de leur etat, de leur qualité et de leur activité. Aujourd’hui ceci est eclaté au grand bonheur des entreprises qui en tirent profit et de multiples système de la simple connaissance, de la clef, du mot de passe, la carte bleue, celle du parking, le numero de telephone et que sais-je encore..tout fait pour s’assurer que c’est bien nous et que nous y avons droit.

Que ce serait bien, si dans un certain futur, arriver a sa porte et que celle ci n’offre pas de resistance parceque c’est vous ? mais de façon plus polemique que ce serait bien qu’en arrivant chez n’importe quel medecin celui ci puisse lire, grace a SON code, votre dossier (puisque vous êtes là) sans acceder a un reseau, qui même sécurisé est probablement moins sur. et il y en a beaucoup des applications...

Diaboliser le système me semble parfaitement inutile car ce n’est qu’un système qui ne fera que ce qu’on lui fera faire. Il est a mon avis beaucoup plus utile d’installer DES MAINTENANT, les codes déontologiques, les barrires et en général toutes les règles qui feront que cela ne soit pas un espace d’enfermenment a la place d’une liberté plus etendue.

Je ne voudrais pas precher pour la planete, mais, en autorisant par exemple, QUELLE QUE SOIT LA BONNE RAISON, qu’une entreprise privée sniffe le reseau pour trouver des fichiers illegaux, ou qu’on permette de couper l’acces a un service de type universel comme l’eau, l’electricilté ou les télécoms c’est déjà un coin qu’on enfonce dans les futurs systèmes de ce genre, c’est déjà la porte ouverte a toutes les horreurs qui evidement, a ce niveau peuvent être excessivement predatrice sur l’homme.

Plutôt qu’essayer de m’opposer a quelque chose qui est ineluctable quelle que soit la periode ou il va s’installer je prefere l’acueillir et l’encadre au mieux en toute connaissance de cause... par exemple obliger de connaitre la structure des puces, les codes de ses programmes, leur portée, les volumes emmagasinables... ainsi que les appareils censés y acceder et les institutions habilité a y ecrire.

Un dernier mot (qu’est-ce que je suis long...) preferez vous, la puce qui va faire transition, plutôt que des developpements biometriques ineluctables, eux aussi, qui remplaceront un jour cette puce et qui vous reconnaitrons a votre "sale gueule" un matin de cuite ?(si on a encore droit a une cuite... au train ou ça va...) car ce dernier système, on ne vous demandera plus rien pour s’en servir si vous ne controlez pas déjà les bases de données et les reseaux.

Dans tous les cas, l’avenir de l’homme, l’homo informaticus, sera soumis a un gigantesque cerveau commun, sorte d’immense annuaire des personnes si nous ne decidons pas de controler, non pas la puce, mais la centralisation des informations. Le vrai combat n’est pas dans le moyen, mais dans l’objectif.


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