A propos de ces tests, il a été procédé en 1998 en Allemagne à une estimation de la capacité des "conseilleurs" à donner un diagnostic tenant compte de tous les paramètres : AIDS counselling for low-risk clients
Cela a été fait par deux statisticiens de l’Université Max Planck, Gigerenzer et Hoffrage, au courant des méthodes statistiques permettant de décider ou non de la séropositivité.
Ils montrent sans difficulté, qu’avec des tests de spécificité de 99,9%, la PPV (valeur de prédiction de la séropositivité est inférieure à 50% chez une personne ne faisant pas partie des groupes à risques.
Ils se sont étonnés de la résistance de nombreux conseillers à admettre ces considérations mathématiques, qui pourtant sont à la base même de l’utilistaion de ces tests.
Tout ceci a été étudié car on sait que des situations n’ayant rien à voir avec une relation sexuelle peuvent faire apparaître les protéines mesurées. Par exemple une vaccination antigrippale récente.
Relisez-moi, Jemin, et vous verrez que je n’exclus pas les jeunes des personnes courant un quelconque danger, mais j’indique simplement ceux qui sont le plus en danger. Et cela, tous les gouvernements le reconnaissent.
Ce qui certain, Jemin, c’est que vous avez bénéficié assez vite de la méfiance qui grandissait en 1992 vis-à-vis de l’AZT en monothérapie, et surtout de la mise sur le marché du 3TC (épivir, lamivudine).
Pour terminer, j’apporte ici des informations vérifiées et publiées que vous ne connaissez pas. Je considère donc pouvoir en enrichir cet article. Par ailleurs je ne diffame personne, je n’injurie personne, je ne fais pas de pub. Au contraire, j’essaye de montrer que tout homme a de la valeur, et surtout doit être respecté. Ce que ne permet pas toujours l’approche médiatique du Sida, qui regorge de touches racistes et homophobes.