Ne pas sacrifier l’environnement à la mondialisation L’OMC ne peut pas être la seule organisation internationale de régulation de la mondialisation. Ses pouvoirs doivent être contrebalancés par une organisation mondiale de l’environnement dotée de pouvoirs de contraintes et chargée, notamment, de veiller à ce que le développement du commerce mondial ne se fasse pas aux dépens de la préservation de l’environnement. Un droit international de l’environnement doit émerger. Il n’y a aucune raison pour que des pays comme la Chine et bien sûr les Etats-Unis ne réduisent pas leurs émissions de gaz à effet de serre. Le prix des biens, quel que soit leur lieu de production, devrait refléter le coût que leur fabrication et leur transport ont entraîné sur l’environnement. Nous demanderons à nos partenaires européens la mise en place d’une taxe sur le carbone importé (à partir d’un mécanisme proposé par l’Université de Cambridge et le Massachussets Institute of Technology) : cette taxe s’appliquera aux biens importés de pays qui ne respectent pas de normes environnementales dans le domaine agricole ou industriel.