Standing ovation à 360 milliards d’euros...
Excusez du peu, c’est la somme qui consacre Nicolas Sarkozy, héros d’un jour… Avec ça, nous sommes instamment priés d’applaudir le brio de notre homme providentiel. Et encore, si on fait bonne mesure c’est 1 700 milliards qui sont proposés pour venir aux banquiers irresponsables.
Juste pour dire, le coût des 35 heures c’est moins de 8 milliards (source alternatives économiques) … si on fait un calcul à la journée… non il ne vaut mieux pas… tiens sur 5 ans, le fameux déficit de la Sécurité sociale est de 45 milliards sachant que l’Etat a une dette de près de 5 milliards sans compter le maquis des exonérations plus ou moins utiles.
Alors on me dira oui, mais il y a des garde-fous, c’est certain que les marchés boursiers l’ont bien compris comme ça car sinon comme imaginer les envolées d’hier. Ce matin, nos journaux, éditorialistes n’auront certainement pas assez de maux pour vanter notre nouveau champion, sa capacité à passer le gros temps comme je l’ai entendu ce matin… désolé mais si cette maestria se résume à un chèque no-limit, ma crédulité atteint vite ses limites pour notre nouveau saint homme…
Chose étonnante aussi, comme par magie, les mêmes qui venaient te dire que l’Etat était en quasi-faillite du fait de l’endettement public, nous expliquent doctement que la faillite d’un Etat ne peut exister… je respire mieux.
Maintenant, si je veux bien admettre qu’il était nécessaire d’injecter ces sommes faramineuses, il se passe quoi ? Comme le dit l’économiste Paul Jorion, aujourd’hui, c’est la survie de l’espèce qui l’exige.
Alors, je sens bien qu’on va nous amuser gentiment avec les parachutes dorés, cette merveilleuse réforme des normes comptables, cependant est-ce qu’un dirigeant aura l’honnêteté de dire que le système vit depuis trente ans sur une escroquerie intellectuelle de base : à savoir que cette foutue croissance n’existe que par le seul endettement et que, de surcroît, il a été demandé des sacrifices aux salariés inversement proportionnels aux bénéfices exclusifs d’une petite caste déjà gâtée par la vie et surtout par les gouvernements (faut pas les fâcher...).
Et pour tout dire, je ne fais aucune confiance à Sarkozy et sa clique pour se faire. L’empressement à généraliser le travail le dimanche en est une parfaite illustration avec un mensonge par omission pour tromper les crédules : croyez-vous un instant qu’une fois que le travail dominical sera devenu « une habitude », le doublement du salaire perdurera ?
L’être humain ne reste qu’une variable d’ajustement dans leur monde... un malheureux grain de sable.
Autre exemple révélateur sur cette prétendue prise de conscience, la réalité du Grenelle de l’environnement. Je me souviens encore de ces belles déclarations sur l’urgence écologique, un an plus tard quelles mesures ? Rien ou presque et pire, la France se fait le représentant du lobbying automobile à Bruxelles.
Ces exemples se multiplient à l’infini avec ce gouvernement, on peut dire que se dessine déjà la réalité sarkozienne de demain… rien n’a changé.
N’oublions pas que c’est le même Sarkozy qui avait amusé la galerie avec sa politique civilisationnelle. Celle-ci s’apparente toujours un peu plus avec un esclavage new age et un consumérisme toujours plus revendiqué… et pour le coup il coûte 360 milliards d’euros.
125 réactions à cet article
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Ce qui est insupportable dans cette l’histoire de cette crise (qui est certainement loin d’être finie) c’est qu’on s’est tous fait voler par une bande de financiers qui eux ont pris leurs bénéfices.
Profits privés, pertes socialisées, et je ne crois pas que l’on fera rendre gorge aux aigrefins...
Il faudrait créer une COMMISSION D’ENQUÊTE CITOYENNE sur cette sombre affaire (et pourquoi pas ici sur AV ?)...
La bande à Sarko 1er étant bien sûr les copains des filous et ne feront par conséquent jamais toute la lumière sur cette vaste arnaque...-
@MARCEL CHAPOUTIER
La bande à Sarko 1er étant bien sûr les copains des filous
tu crois vraiment que les autres ont les mains propres ? Si DSK est à la tête du FMI , c’est pas pour des prunes ! c’est tout l’UMPS qui a trempé dans le système ! -
Bonjour à tous,
Il y a quelque temps de cela, des gens très très pauvres qui en avaient marre de voir une minorité de la population se gaver comme des oies ont "décidé" de monter tous ensemble sur Paris pour couper la tête du Roi...au sens propre du terme, pas juste sur internet...
Question :
Est-ce que cela a mis fin à la monarchie ?
Alors dire que c’est la fin du capitalisme, que c’est l’ère d’un nouveau monde, que tout va changer...etc etc, cela me fait doucement rigoler.
Et pendant qu’on discute, le business continue... -
Le peuple fera des commissions d’enquete quand il aura le pouvoir. Pour l’instant il faut garantir tous les dépôts et donc approvisioner les institutions financieres, mais en en prenant le controle ; ce que font les Anlais et ce que feront peu a peu les Américains. Remarquez que les financiers trouveront un autre facon de garder leur fric, puisque c’est eux qui controlent le pouvoir et le pouvoir qui crée le fric. Mais ça donne une meilleure image d’au moins faire semblant d’arreter l’hémoragie et de ne pas laisser aux loups les clefs de la bergerie.
Comment résoudre VRAIMENT le probleme ? Il n’est plus temps d’en dfiscuter publiquement. Comme le disait Orwell (1984) "tous les gopuvernement sont maintenant en guerre contre leurs propres populations".
Pierre JC Allard
http://nouvellesociete.org/5161.html
http://les7duquebec.wordpress.com/2008/10/13/apres-la-crise/
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@JC Allard
"Le peuple fera des commissions d’enquete quand il aura le pouvoir"
Non monsieur Allard les citoyens ont le droit de réunion et d’association et de libre expression , ils (nous avons) ont le droit de palier de ce fait aux impuissances chroniques de tout les pouvoirs quels qu’ils soient, on peut décider en nous réunissant d’enquêter sur tel ou tel sujet qu’ils nous semble bon de faire pour le bien de tous.
Nous n’avons pas à demander la permission à quiconque ni à attendre d’avoir le "pouvoir" car nous l’avons, ou nous le récupérons quand la délégation que nous avons donné par le suffrage universel nous semble pas correspondre aux aspirations légitimes ou au détriment des français dans leur grande majorité.
Nous avons le droit de constituer un contre pouvoir, normalement condition sine qua none de toute démocratie qui se respecte, le seul problème c’est que beaucoup de gens dont vous êtes n’ont pas conscience de cette possibilité, qui est tellement évidente et simple qu’elle semble irréelle ou inconcevable.
Récupérons nos droits réels de citoyens français et enquêtons sans écouter les grincheux conformistes qui trouvent déjà que le journalisme citoyen n’est que du blabla de bistrot... -
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@ Marcel Chapoutier : Personne - et moi moins que quiconque - ne conteste les DROITS du peuple. Je constate que le peuple n’a pas la force d’exercer ses droits. Si vous avez un plan pour la lui obtenir, je vous encourage fortement à le mettre en application. Personnellement je n’en vois pas. Lisez tout de même les liens que je propose.
Pierre JC Allard
http://nouvellesociete.org/5161.html
file :///Users/pierreallard/Desktop/04%20Entre%20les%20lignes,%20entre%20les%20mots%20-%20copie.mp3 -
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"tu crois vraiment que les autres ont les mains propres ? Si DSK est à la tête du FMI , c’est pas pour des prunes ! c’est tout l’UMPS qui a trempé dans le système"
c’est malheureusement bien vrai ça , mais ça n’excuse rien ,ni pour les uns ni pour les autres ...
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Face à cette dure réalité sarkoziste, il nous faut avec le PS affirmer trois principes d’action :
- premièrement, la mondialisation ne peut en aucune manière justifier que l’homme et l’environnement soient sacrifiés aux intérêts de l’économie et du commerce ;
- deuxièmement, la libéralisation des échanges doit se faire sur une base réciproque ;
- troisièmement, la France, et plus encore l’Europe qui est le bon cadre d’action en la matière, doivent apporter de la protection. Concrètement, cela veut dire ne pas laisser les familles, les salariés, les entreprises de taille modeste ou moyenne, seuls et exposés face à la mondialisation.
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Ne pas sacrifier l’homme à la mondialisation : Il ne peut pas y avoir de libéralisation des échanges avec des pays qui ne respectent pas des conditions minimales de dignité des salariés. Notre diplomatie doit être moins soucieuse d’attirer les faveurs de nos clients que d’assurer la rigueur de son éthique. Le prestige de notre pays n’y gagne pas, son commerce non plus. Les intérêts de notre balance extérieure ne justifient donc pas que nous soyons silencieux sur les atteintes aux droits de l’homme qui sont commises dans certains pays.
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Ne pas sacrifier l’environnement à la mondialisation L’OMC ne peut pas être la seule organisation internationale de régulation de la mondialisation. Ses pouvoirs doivent être contrebalancés par une organisation mondiale de l’environnement dotée de pouvoirs de contraintes et chargée, notamment, de veiller à ce que le développement du commerce mondial ne se fasse pas aux dépens de la préservation de l’environnement. Un droit international de l’environnement doit émerger. Il n’y a aucune raison pour que des pays comme la Chine et bien sûr les Etats-Unis ne réduisent pas leurs émissions de gaz à effet de serre. Le prix des biens, quel que soit leur lieu de production, devrait refléter le coût que leur fabrication et leur transport ont entraîné sur l’environnement. Nous demanderons à nos partenaires européens la mise en place d’une taxe sur le carbone importé (à partir d’un mécanisme proposé par l’Université de Cambridge et le Massachussets Institute of Technology) : cette taxe s’appliquera aux biens importés de pays qui ne respectent pas de normes environnementales dans le domaine agricole ou industriel.
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Exiger la réciprocité
Nous acceptons le principe de la libéralisation des échanges, qui réduit le prix des biens pour tous les consommateurs, mais à condition qu’il y ait de la réciprocité de la part des pays aussi développés que le nôtre comme de la part des pays émergents. Nous devons faire preuve de fermeté dans la défense de nos intérêts, dans le cadre des négociations commerciales internationales et en cas de litiges. Les pays les plus pauvres doivent continuer à bénéficier bien sûr de régimes de faveur.En matière de transferts de technologies, nous devons être plus vigilants vis-à-vis de certains pays émergents, mais plus généreux avec les pays pauvres, car l’urgence est que ces pays se développent, mais qu’ils le fassent en respectant l’environnement. Ce serait une manière de nous acquitter de la contribution que les pays riches devraient apporter aux pays pauvres pour lutter contre le changement climatique, ainsi que le recommande le récent rapport Stern.
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Une politique économique ambitieuse pour protéger et être plus fort dans la mondialisation : Sans rien céder de ses valeurs, notre pays, avec l’Europe, doit aussi se doter d’une politique qui lui permette d’assurer sa souveraineté économique et de tirer le meilleur parti de la mondialisation sur le plan économique. Le temps n’est plus à nous interroger. Il est à nous mobiliser. Et le rôle d’un gouvernement est de créer les conditions à cet effet. Si beaucoup de nos emplois sont moins menacés par elle que par la politique de partage du travail qui réduit artificiellement notre activité, c’est un fait que la différence de coûts salariaux qui existe entre certaines parties du monde entraîne la suppression d’emplois chez nous, notamment dans le domaine industriel. Il faut alors être capable de proposer aux salariés des alternatives professionnelles avec une priorité dans leur bassin d’emploi.
Notre territoire doit être attractif aux investissements étrangers. Mais la mondialisation favorise la création de grandes multinationales qui, avec leurs soustraitants, structurent des pans entiers des économies nationales et dont les intérêts ne coïncident pas toujours avec ceux de leur pays d’implantation, ni avec ceux de leurs salariés. Or, sur ce point, notre situation n’est pas satisfaisante. La participation de fonds étrangers dans le capital de nos entreprises ne cesse d’augmenter, notamment pour les entreprises du CAC 40, et atteint la proportion la plus forte de tous les pays développés.
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Le PS a largement sa part de responsabilité dans l’affaire et je ne lui ferai plus confiance tant qu’il n’y aura pas eu un aggionamento de ce partie et une reconnaissance de ses erreurs passées...
Merci à Mr. Berregovy, qui a découplé revenus salariaux et inflation, entrainant des pertes de pouvoir d’achat de l’ordre de 1,5% tous les ans depuis 10 ans ! Merci aux privatisations sous Mr. Jospin et merci à des gens comme Mr. Vals ou Mr. Delanoe qui osent encore se réclamer du libéralisme alors que l’on est en train d’en crever.
Je ne suis pas révolutionnaire, mais je dois dire que seuls surnagent la dedans les propos de Mme Aubry, et ceux tenus pas Mr. Besancenot...
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Communiqué du bureau central du Parti Socialiste Français, membre du secrétariat unifié de la Vingt quatrième internationale.
Grâce à la perspicacité et à l’ingéniosité des dirigeants socialistes tels que Royal, Hollande, Bayrou, Moscovici, Vals, Hamon, Dray. Aubry, Delanoé, Pupunat, Peillon, Bianco, Emmanueli, Bartelone, Montebourg, Lienemann, Fabius, Poperen, Cambadelis(1) et après 1678 heures d’intenses enquêtes d’analyses et de débats participatifs, la responsabilité ou plutôt le responsable de la grave crise financière a pu être identifié avec une diabolique précision : c’est Nicolas Sarkozy qui a foutu le monde de l’économie irréelle dans la merde.
Une délégation conduite par Mélanchon et Ségolène Royal a été missionnée pour aller expliquer, preuves à l’appui, à Bush, Obama, MacCain, Paulson et Bernanke qu’il est inutile d’aller plus loin dans la recherche des causes de cette dramatique dégringolade. La délégation PS aura aussi pour mission de certifier que la France seule se chargera de punir l’irresponsable Sarkozy qui sera châtié comme il le mérite. C’est Marcel Chapoutier, commissaire politique du peuple chargé de l’éducation des masses qui aura le privilège d’appliquer la sentence.
1) Les traitres Michel Charasse, Michel Charzat, René Dosière, Pierre Aylagas, Jean Codognè, Bernard Kouchner, Jean-Paul Bachy, René Revol, Jean-Yves Gouttebel, Jean-Claude Beauchaud, Georges Frêche, Alain Baudin, Claude Allègre, Gilles Seguin, Eric Loiselet, Roland Daverdon, André Guyot, Éric Besson, Jean Marie Bockel, Jean-Pierre Jouyet, pris par une grippe intestinale ne participaient pas à cet important cercle de réflexion.
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Tiens !
Pour une fois, Bulgroz obtient des votes favorables sur ses copiés/collés !
Faut dire qu’il a repris un communiqué du PS !
Tu vois, Bulgroz, quand tu veux bien.... -
Les posts ci dessus sont tirés du site de l’UMP : tableau de bord des engagements de Nicolas Sarkozy.
"JE VEUX TOUT DIRE AVANT POUR POUVOIR TOUT FAIRE APRES"
http://tableaudebord.u-m-p.org/
http://abcdaire.u-m-p.org/
Merci pour vos encouragements. -
"Merci à Mr. Berregovy, qui a découplé revenus salariaux et inflation,..."
Je crois bien que ça a commencé avant Berregovoy. Dès 1982. Un peu plus d’un an après l’arrivée au pouvoir.
Il faut au moins reconnaître que les bobos permanents du PS sont des rapides pour trahir... -
Pitié vous me faites mal et paix à son âme : son nom est Bérégovoy.
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il faut comparer ce qui est comparable : c’est une caution de l’état donc pour l’instant elle ne coûte rien. Elle coutera éventuellement si elle est utilisée et dans ce cas l’atat demandera sur les sommes avancées des interets.
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JPC45
Si ce n’est que de la gnognote sans risque, pourquoi avoir tant attendu, tant rechigner et tant négocier pour adopter une mesure sommes toute facile, logique et pas chère ? Voir qui pourrait rapporter des sous selon Fillon
L’injection de liquidité de centaines de milliards par la BCE n’a apparement pas suffit. Pourquoi alors, si ce n’est que les banques n’ont toujours pas confiance que leurs collègues toujours pas suffisament capitalisées ne puissent les rembourser ?
L’état on est à couvir ce risque que les banques ne veulent toujours pas prendre. L’etat assume donc ce risque, bien réel. Et en plus, personne ne sait quel est le taux de risque. Le gouvernement accepte de jouer les assureurs mais sans trop savoir ce qu’il assure ni la santé réelle de ses clients ni même si cela suffira
Et bizarrement c’est ce presque même mécanisme qui a conduit à cette crise.
En plus l’état recapitalise les banques en partie. Pourquoi si ce n’est pour les solidifier, ou du moins donner l’impression de solidité ?
Quel sera alors le comportement des banques ? Vont-ils se prêter et prendre ce risque ? Si Non le plan est foutu. Si oui, s’il y a des faillites, l’Etat raque. Le tout est dans le comportement des banques, voilà.
J’ose espérer que dans le Plan il y a des clauses, duement contrôllées, sur le type d’investissmeent et de prêt couvert par l’argent public
Tout ça comme je te le disais plus haut, est un PARI. ça passe ou ça casse. Et si ça casse grave, alors c’est la gross cata -
Quand on pense qu’un dixième de cette somme pourrait éradiquer la faim dans le monde...
(L’auteur) "L’être humain ne reste qu’une variable d’ajustement dans leur monde... un malheureux grain de sable."
Gardez espoir...Un simple grain de sable peut détruire même le plus gros engrenage...-
Pour remettre tout à plat, Explications...
L’état va se portant garant, un peu comme une assurance en cas de défaillance de l’emprunteur (qui sera une banque) envers son banquier (et oui un pret de banque à banque) .
L’état paiera uniquement si un des emprunteur fait faillite, c’est le rôle du garant.
Si aucune banque ne fait faillite, l’état ne déboursera aucun euro.....
De plus, ce qui est intéressant pour le contribuable francais, c’est que l’état va se faire payer sa garantie. il empochera donc une rémunération.
Premier cas possible et résultat le plus probant de la garantie apportée par l’état, aucune banque ne fait faillite, l’état ne paie donc rien et empoche la contre partie de sa garantie en argent sonnant et trébuchant.. Puis l’économie repart doucement à la hausse, les entreprises continuent d’emprunter et en 2010 on n’entend plus parler de la crise ni de ce plan..
Deuxième cas possible, une banque a du mal à payer ses emprunteur, l’état créé une société qui émmétra des emprunts au marché, et remboursera ce que la banque ne pouvait plus payer, mais en contre-partie, elle entrera au capital de cette même banque (c’est comme une droit d’action avec souscription en cas de souci financier.) quelques années plus tard la banque proche de la faillite va beaucoup mieux, et l’état revend ses actions investies avec certainement une plus value car la banque ira mieux donc son cours de bourse aussi.
Donc le contribuable n’aura RIEN payé.
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on devrait faire pareil avec les citoyens..........
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(Philippe D) "Donc le contribuable n’aura RIEN payé."
oh OH oh...Vous croyez vraiment ce que vous écrivez ??? -
Accessoirement :
Quand l’Europe est capable de parler clairement et d’une seule voie on se rend compte de son importance et de sa puissance. (cf l’eurogroupe)
Cette leçon servira peut-être à faire avancer les réflexions des européens et à les engager dans la construction des nouveaux équilibres à trouver, pour essayer d’éviter de nouvelles dérives et de nouvelles paniques.
Les politiciens surpris s’apercoivent qu’ils peuvent avoir beaucoup plus d’importance qu’ils ne pensaient en avoir sur la régulation des marchés, pour peu qu’ils présentent un front uni.
La dérégulation et l’ultra-libéralisme ont vécu. Les règles du jeu à venir seront plus contraignantes et plus controllées.
Après ce que nous venons de vivre, qui s’en plaindra.
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Philippe D,
Vos explications, nos amis socialos n’en ont rien à foutre, ce qui les intéresse c’est taper sur Sarko, débattre autour des 175 motions et se rassembler au prochain congrès en 1550 tendances..
Parlez leur des chansons de Cali et du supershow du Zénith, ça les occupera. -
(Philippe D) "La dérégulation et l’ultra-libéralisme ont vécu. Les règles du jeu à venir seront plus contraignantes et plus controllées. "
Tout a fait d’accord avec vous. Nos impôts vont renflouer les banques et aprés, promis juré craché, y’aura plus de spéculations et de vilaines magouilles...bah...
(Philippe D) "Après ce que nous venons de vivre, qui s’en plaindra."
Oufff...c’est sûr...
Chauffeur !! au Fouquet’s !!! Toutes ces émotions m’ont donné faim...
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C’est completement hors sujet, mais je vous conseille vivement d’utiliser Internet Explorer pour naviguer sur internet, surtout si c’est Internet Explorer 4 (on en est au 7, et le 8 ne devrait pas tarder a sortir). C’est dangereux pour votre PC, et c’est mauvais pour le web.
Je vous recommende particulieremnt Firefox pour une navigation plus agreable (a l’usage vousverrez comme c’est pratique) et surtout plus securisé. -
Peut être aurez vous compris que j’ai voulu écrire « je vous conseille vivement de ne plus utiliser Internet Explorer pour naviguer sur internet »
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Rilax,
Merci, j’avais compris.
D’ailleurs je suis sur Firefox depuis longtemps et je ne comprends pas ce que vient faire cet Internet Explorer4.
C’est un texte écrit sur Word et ça doit faire partie des bugs du système. -
Je cite Philippe D. (excusez-moi je n’avais pas lu tous les commentaires avant de poster)
"Pour remettre tout à plat, Explications... L’état va se portant garant, un peu comme une assurance en cas de défaillance de l’emprunteur (qui sera une banque) envers son banquier (et oui un pret de banque à banque) . L’état paiera uniquement si un des emprunteur fait faillite, (...) "
Alors, est-ce que ça n’a pas un parfum de subprimes, en pariant sur l’impossibilté d’un événement qui en fait est peu probable (nuance...) ?
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des tas de banques ont fait faillite à cause des subprimes, ces pertes ont mené à la crise actuelle en se propageant à cause de la titrisation, cela relève purement de la foi que de croire que ces pertres vont disparaitre ou être absorbées comme cela du jour au lendemain
de plus l’économie entre en récession, ce qui n’est pas pour arranger les choses
non seulement l’état ne pourra pas compter sur la croissance de l’économie pour que les banques le rembourse
c’est tout un tas de secteurs économiques qui vont voir les valeurs chuter, ainsi ce sont d’autres bulles spéculatives qui risquent de s’effondrer à leur tour
enfin, le message apporté aux financiers est clair : continuez comme avant, l’état et l’argent des constribuables sera toujours là pour payer à votre place
pendant ce temps ce sont les contribuables qui vont payer en intérêts via leurs impôts cette nouvelle dette supplémentaire de 360 milliards
cela va coûter aux français si on considère un taux d’intérêt de 3%, 10,8 milliards d’euros supplémentaires de déficit dans le budget de l’état
alors si on se place dans l’hyppothèse idéale, tout se passe bien, la crise se termine, l’économie repart en croissance, et tout le monde fait des profits, les banques peuvent rembourser l’état, dans ce cas oki cela ne coutera rien aux citoyens
mais dans l’hyppothèse où la crise continue ou une nouvelle crise apparait, ou si la recession s’installe sur plusieures années, dans ce cas ce ne sera pas 360 milliards que les citoyens auront perdu et vu s’envoler en fumée, ce sera 360 milliards plus tous les intérêts que l’état aura du payer entre temps
politiquement ce plan est une honte
il est inconcevable d’adopter un tel plan sans l’accompagner d’une réforme profonde du système monétaire et bancaire pour s’assurer que de nouvelles crises ne seront pas possibles et pour mettre un terme à cette supercherie déjà souvent dénoncée sur agoravox alors qu’il semble très facil de trouver des centaines de milliards d’euros pour sauver les banquiers, mais qu’il n’y a jamais d’argent dès lors qu’il s’agit du développement social, écologique, ou du développement des services publiques de notre pays
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@ logan
il est inconcevable d’adopter un tel plan sans l’accompagner d’une réforme profonde du système monétaire et bancaire pour s’assurer que de nouvelles crises ne seront pas possibles et pour mettre un terme à cette supercherie déjà souvent dénoncée sur agoravox alors qu’il semble très facil de trouver des centaines de milliards d’euros pour sauver les banquiers, mais qu’il n’y a jamais d’argent dès lors qu’il s’agit du développement social, écologique, ou du développement des services publiques de notre pays.
Entièrement d’accord avec vous, mais une réforme du système bancaire ne se réalise pas du jour au lendemain et ne se décrette pas au seul niveau national.
La priorité dimanche était de se donner les moyens de stopper l’hémorragie.
C’était aussi de voir si l’Europe pouvait enfin se mettre d’accord sur des mesures concrètes et immédiates.
Sur ces deux plans cela semble avoir fonctionné et c’est déjà un premier pas franchi.
Il s’agit maintenant de définir de nouvelles règles qui pourront être validées tant par l’Europe que par les USA, la Russie, la Chine et le Japon. Autant dire que ça risque de demander encore de nombreux efforts et un peu de temps.
La prise de conscience générale de l’importance de la crise, et des failles du système actuel, pourraient aider à commencer un train de mesures, comme autant de signaux donnés de la volonté de s’attaquer à ces réformes.
Il y a un espoir que la raison finisse par l’emporter.
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ce que je trouve effarant avec les monglons d’avox.....c’est leur propension à voter négativement sur des interventions "factuelles" mais en contradiction avec leur doctrine idéologique.
Ainsi Philippe D explique t-il précisement ce que represente dans les faits ces 360 milliards (que l’Etat de toutes les facons ne possédent pas) et il se fait laminer par les idiots ambiants.
C’est d’une tristesse.-
Monglons toi même hé...
Mais vous et Philippe D avez raison. Eclaircissons donc pour le tas d’imbéciles gauchos-socialistes qui n’ont rien compris à la crise, le plan de sauvetage de ns (aka "notre sauveur" ou "nicolas sarkozy" pour les moins serviles d’entres-nous...) :
Ainsi, ns sur ses talonnettes perché, tenait dans son bec un gros chèque en blanc de 360 milliards d’euros (notre pognon pas le sien, je vous rassure) qui va servir de garantie juste au cas ou de vilains banquiers (pléonasme ?) s’amuseraient avec les économie des petites gens...
Donc c’est pas des vrais sous, et ca servira que si des banques font faillite parcqu’elles ont joué comme au casino...Mais comme nous le savons tous (et avons pu le voir ces derniers temps), le marché s’autorégule, les banquiers sont tous des gens honnêtes et aucun d’eux ne profitera d’une telle manne pour s’en mettre plein le ventre...
Voilà qui méritait d’être éclairci, merci à tous et rappelez-vous :
En cendre (ou ensemble je sais plus), tout devient possible... -
Krusty,
A priori il y a effectivement un certain nombre de gens qui ne comprennent pas ce que ces 360 Milliards représentent.
J’essaye d’en donner une explication simple, si l’on veut bien la lire et essayer de la comprendre.
Je ne suis pas partisan de l’ultralibéralisme, je pense au contraire que de nouvelles règles sont nécessaires, que les paradis fiscaux devraient disparaitre,
- La crise est là, cette mesure est une réponse des Etats, et c’est apparemment une mesure qui marche.
- Un grand nombre d’économistes et de politiques ont vu la situation se dégrader inexorablement, sans savoir ce qu’il convenait de faire pour inverser la tendance. La nouveauté sous leurs yeux c’est que les politiques unis, à la faveur du tsunami financier, viennent de reprendre la main et peuvent, s’ils le décident et s’ils restent suffisament unis, imposer enfin de nouvelles règles.
- J’en tire la conclusion que c’est peut-être enfin une vraie chance pour l’économie mondiale, et que c’est la première bonne nouvelle depuis bien longtemps.
- Des oiseaux de mauvais augures souhaitaient ouvertement l’explosion totale du système, au mépris des conséquences dramatiques pour toutes les populations mondiales. Je pense qu’ils se sont trompés et j’espèrent qu’ils arrêteront de diffuser leur philosophie mortifère.
- Quant à la morale, les responsabilités de tout cela sont tellement impossibles à définir qu’il est probable en effet que ceux qui ont le plus contribué à nous mettre dans le pétrin s’en sortiront. Dommage ils auraient mérité d’être punis. Bush et son équipe ultralibérale (entre autres) seront jugés par l’histoire et il m’étonnerait fort que leur image soit positive. Piètre consolation je vous l’accorde. -
@Mikaboom
Moi ce que je trouve effarant, c’est la propension de certains à insulter les gens qui ne sont pas d’accord avec eux.
C’est d’une tristesse. -
@ Philippe D
Désolé d’être beaucoup plus pessimiste que vous...Je ne crois pas une seule seconde à cette "crise", pas plus qu’à son "sauvetage". Quand à la "garantie" de 360 milliards (assuré par le contribuable), elle servira à renflouer les caisses des casinos libéraux et accessoirement à continuer à jouer...
"Des oiseaux de mauvais augures souhaitaient ouvertement l’explosion totale du système, au mépris des conséquences dramatiques pour toutes les populations mondiales."
Pendant que les blanches colombes du sacro-saint système prennent soin des populations mondiales...
Ce qui me sidère c’est de voir l’étrange naïveté avec laquelle vous prenez la défense d’un système (et des individus qui le gérent) complétement pourri... -
Aucun de ces brillants et nombreux " experts " n’ont trouvé le joint de robinet ou de siphon à changer il y a des années, et qui se traduit aujourd’hui dans la réfaction complète de toute l’installation plomberie ainsi que de tous les plafonds des étages inférieurs ( immobilier, petit commerce etc...)
On s’est moqué de ceux qui ne sont pas experts mais dénonceurs d’alertes marginalisés, et qui annonçaient les fuites d’argent sale, occulte, rétro-commissions ou dessous de tables qui constituent un contre-poids susceptibles d’enrayer la marche normale de la machine sociale.
Avec 360 milliards, on aurait pu instaurer un plan sur dix ans pour réinitialiser l’auto électrique en ville, réinitialiser le batiment neuf positif, réinitialiser le plan banlieue aux normes du pact écologique que tous ont signés...
Ceci dit, le patrimoine immobilier de toutes les banques est surement bien supérieur à cette somme. j’éspère que les députés vont s’unir pour exiger qu’elles remboursent cette somme afin également de rééquilibrer le marché immobilier...-
Finalement, c’est bien.
Les libéraux sont contents ; leur système s’est totalement barré en couilles, obligeant les états à sortir des sommes gigantesques qui vont, nécessairement, entraîner des effets drastiques sur l’économie réelle ; stagnation des salaires, explosion du chomage et du travail précaire, dette énorme, mais ils sont contents ; c’est que dalle 360 milliards ; vous verrez, on gagnera de l’argent dessus ; c’est tout bénéf...
En plus d’être cons comme des bites, les libéraux sont masos : ils aiment bien qu’on les sodomise à sec, et ils en redemandent.
Pendant ce temps, les banquiers, les spéculateurs, dans leurs yachts ancrés dans les paradis fiscaux, se fendent la poire, en buvant du champagne...
Allez, à la santé des cons...tribuables...
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Sysiphe,
Vous devriez plutôt ardamment souhaiter que ces mesures réussissent car dans le cas contraire on risquerait tous d’y laisser des plumes en quantité largement supérieure.
Je crois, et j’espère, que ça sera enfin le signal pour des régulations strictes de la finance mondiale, et que les politiques auront le courage d’engager les travaux dans ce sens. -
non mais réveillez vous
l’état engage autant d’argent que notre budget !
l’état engage toutes les richesses de la nation et de ses habitants !
et tout cela pourquoi,pour sauver un système qui en france a creé 8 millions de pauvre et 4 milliard sur la terre.
ce plan ne marchera pas,les banques n’étaient pas solvable et les états ne le seront pas non plus !
en ne disant rien,nous acceptons que nos richesses,fruit de notre travail,vont etre happé par la destruction prochaine de richesse
pour ceux qui n’ont pas compris l’essence m^me de cette crise :
les usa sont tellement endétté qu’ils ne pourrons pas payer
alors ils vont "dégonfler" la dette en détruisant le dollar,comme cela pas de dollars pas de dette en dollar !
ha oui,pour ceux qui croient le gvt comme quoi,ce plan ne coutera rien au contribuable.
les interets(je ne parle m^me pas de la somme principal) seront à payer sur les budget suivant,les intéteret c’est deja 40 millard d’euro par an,alors oui continuons !!!!!!!!!!!!!!! de faire payer nos enfants
pauvre de nous,filer nos dettes à nos gosses,quel scandale !!!!
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le plus comique dans l’histoire, c’est de voir Sarkozy et Brown se battre comme des chiffoniers pour la paternite du plan de sauvetage, qualifie de Brownien outre-manche et de Sarkozien de ce cote ci du Chunnel.
deux ego, mais surtout deux leaders en mal de points dans les sondages et a l’affut d’un boost de popularite.
dans l’histoire, Gordon a clairement pris le dessus sur Nicolas et a tout fait pour que cela se sache.-
Du reste Paul Krugman, le nouveau Nobel d’économie, a félicité Gordon Brown pour sa gestion de la crise.
Ceci dit il n’y a pas de honte à reprendre les bonnes idées et l’Eurogroupe a eu raison. -
"c’est de voir Sarkozy et Brown se battre comme des chiffoniers pour la paternite du plan de sauvetage,"
Ah oui ? et où avez vous vu cela ?
C’est vous qui projettez votre tête dans la réalité, il me semble.
Pourquoi propagez de telles fausse affirmations ? -
Les montants annoncés paraissent colossaux, mais il ne s’agit que d’argent virtuel !!
Et tous les ânes s’y laissent prendre !
Il s’agit de garantir les prêts à court terme que les banques se font entre elles tous les jours pour boucler leurs opérations de trésorerie de la journée (je précise pour les ânes qui nous pondent des kilomètres d’article sur un sujet, la finance et la banque, auquel ils ne comprennent rien, qu’on appelle "marché monétaire" le marché des crédits de trésorerie à court terme entre banques).
Le marché monétaire était bloqué du fait de la suspicion qui régnait entre les banques à cause de la crise des crédits hypothécaires, et les banques centrales (BCE, FED, Banque du Japon) étaient obligées de se substituer aux banques commerciales pour prêter à court terme à leurs confères qui avaient besoin de fonds au jour le jour.
Il vaut bien mieux que les Etats donnent leurs garanties à ses prêts entre banques, plutôt que de prêter eux-mêmes, même si les fonds ne faisaient que des allés-retours.
Voilà c’est tout.
Une remarque destinée à la Rédaction d’Agoravox :
Pourquoi publier des articles sur des sujets tels que la Banque ou la Finance internationale, qui sont des sujets un peu pointus quand même, écrit par des ignorants qui n’ont jamais approché ces questions, ni de près ni de loin, et qui ne peuvent qu’écrire des niaiseries ?
Est-ce vraiment celà la "journalisme citoyen" ? Est-ce l’étalage de la crétinerie et de l’incompétence ?-
T es bien arrogant Fred. Que les gens demandent si leur argent (eh oui, l etat c est nous) va servir a s enbourber des junk bonds d etablissements bancaires et aient des doutes sur la gestion de ces nouveaux avoirs est tout a fait legitime, surtout quant on a vu la gestion faite du CDR !
Et pour finir resoudre la crise du credit par des credits, c est assez flippant, surtout quand on sait que la deuxieme vague des subprimes va arriver ! -
il est vrai que les sachants ont fait forts dans leur analyse... la liste de ces compétents est imprésionnante....
Virtuel... ah... 40 milliards de suite... et le reste au cas par cas...
uste une question au passage nos banques sont saines... bien mais alors pourquoi cette somme ? au doigt mouillé des actifs toxiques dans lesquels sont engagés nos banques françaises ? ¨Personne n’est en mesure de donner un chiffre...
Mais j’oubliais cela devrait nous rapporter un jour... si on ne connait pas une autre crise d’ici là. -
Il ne me semble pas que M Lyon ait jamais proposé d’article. Il préfère critiquer. C’est bien dommage. On aurait pu rigoler. Tous ses posts sont des Ctrl-V d’articles du "chasseur français" auxquels il ne comprend rien.
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Oui, un article sur l’Iran. Intéressant, d’ailleurs. Même si la conclusion était qu’il fallait faire confiance à Bush parce que nous ne comprenions rien.
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lyon est un con ,un vrai ! un pur "collector" ....
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En janvier les caisses étaient vides (Sarko dixit). En octobre elles sont pleines. C’est un mimi, c’est un rara, c’est un miracle !
Trois heures après l’annonce par Mme Lagarde, on voyait aux informations de FR-3 deux traiders français s’extasier sur leur habileté à faire du fric, en se comparant à des pilotes de chasse atterrissant sur un porte-avions. Les affaires continuent.-
Céphale d’acier, rien n’y pénètre !
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Cher Marc,
- je suis très inquiet, car les gouvernements de la planête sont en train de nous préparer des "emprunts russes" mouture 21ème siècle (pour vous rassurer il y a quelques chefs d’état socialistes qui approuvent ces mesures).
- les enfants et les enfants de nos enfants...n’en riront pas du tout
- les punitions évoquées concernant les banquiers (habituellement donneurs de leçon) et autres traders restent lettres mortes ?
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Au vu des règles internationales et des différentes interactions possibles entre l’économie financière et non-financière, Sarkozy gère bien la crise.
Il a fait montre de son intelligence interpersonnelle parce qu’il a réussi a maintenir un dialogue entre les Etats Européens, ce qui n’était pas gagné, vu la tentation allemande de faire cavalier seul et de renforcer ainsi son leadership sur l’Europe. Je ne suis pas certain qu’un autre aurait réussi cela aussi vite.
D’autre part, la crise du crédit est aussi une crise de confiance (credere = croire), or par ce geste fort, notre président a rétabli la confiance. Ce n’est peut-être que passager, on ne sait pas ce que les financiers ont caché sous le "TAPIE" (jeu de mot facile j’en conviens). En tout cas, ces milliards ne seront déboursés qu’en cas de nécessité, et contre paiement d’intérêt.
Donc, pour le moment et je le répète, Sarkozy gère bien la crise.
Ce qui est beaucoup plus blâmable, c’est l’attitude des charognards qui vont s’en prendre aux entreprises qui ont été fragilisées par la crise.
Voilà pourquoi il est urgent de revoir le système capitaliste afin de poser une limite à la taille des entreprises comme aux domaines dans lesquelles elles peuvent exercer ; d’interdire les hyperfortunes.
Un capitalisme non limité porte en lui les germes du totalitarisme ; un totalitarisme privé qui s’oppose au totalitarisme d’état qu’ont connu les régimes communistes. L’un n’est pas plus enviable que l’autre.
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crise de confiance.... non crise de l’endettement...
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Là dessous presque tout est dit :
"Cet hiver, tu verras.Comme tous les hivers, tu verras aux jités leurs mines compassées, quand on relèvera des SDF crevés de froid.
Tu verras leurs minauderies obscènes, dégueulasses, quand l’Afrique aura faim.
Tu verras leurs sales petites commisérations répugnantes, aux soirs où ils compatiront, du fond du coeur, mâme Dupont, à la détresse des miséreux qui le 15 du mois recomptent leur minuscule monnaie aux caisses de chez Lidl.
Tu verras : ils te diront que les caisses, justement, et maaaaalheureusement, sont toujours aussi vides - écoutez comment qu’elles sonnent creux, et comment que vous allez en chier.
N’oublie pas, je te prie.
Qu’ils auront tout de même trouvé, nonobstant ce vide abyssal, et en très peu d’heures, des centaines de milliards d’euros, pour les pansus possédants qui le 13 octobre 2008 avaient une douleur aux placements.
N’oublie pas, je te prie.
Que "les grands pays de l’Union européenne" ont trouvé ce jour-là : 1.700 milliards d’euros.
Pour des "plans de sauvetage" des banques.
1.700.
Milliards.
D’euros.
16,5 fois le montant de "la dette publique globale de l’Afrique".
23,2 fois le montant de "l’aide publique au développement des pays pauvres par les pays riches".
212,5 fois "le budget du Fonds mondial contre les pandémies destiné à combattre le Sida, la tuberculose et le paludisme (6 millions de morts par an)".
N’oublie pas que pour te hisser hors de ta misère : ils n’ont jamais un rond.
Mais qu’au jour de sauver la porcherie capitaliste ?
Mâme Dupont ?
Les caisses ont débordé."
Source Vive le Feu (Sébastien Fontenelle)
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Je ne suis pas expert, mais il me semble que les états accordent aux banques des garanties à hauteur d’un montant qu’ils ne possèdent pas (à moins de le gager sur nos têtes). Ca passera peut-être pour cette fois, mais à l’avenir cette garantie devait se réaliser, la faillite absolue ne serait-elle pas au bout du chemin ? Subprimes, vous avez dit subprime ? Oui mais à l’échelle d’un pays...
D’ailleurs, moi aussi j’aimerais bien jouer gros au Loto... avec l’argent des autres !-
Qui seront les cocus à votre avis.
Croyez vous qu’apres tout cà, les comportements, douteux, les blanchiments d’argent sale cesseront ?
Y a-t’il un seul des salopards qui ont mis le monde dans la merde, qui sera traduit devant un tribunal.
Est-ce qu’une seule banque de Jersey, des Iles Caïmans, du Lichtenstein, de Monaco,ou autre qui sera sommée de livrer les noms des planqueurs de fric.
Hier encore il fallait taxer la téléphonie mobile , les PC, Internet pour trouver des sous pour le RSA.
Hier encore, Monsieur le Président de la FranceEurope, nous déclarait, "les caisses sont vides"
Ect...
Et pâr un coup de baguette magique, TROIS CENT SOIXANTE MILLIARDS d’ euros, sont disponibles.
Je ne sais plus si je dois rire ou pleurer-
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Tu crois qu’ils essayent vraiment de nous énerver ?
Tss.. Tss.. Kss-Kss ! -
On nous anone que les banques francaises sont solides et puis tiens ont te sors une reserve de 360 millards d’euros ou chacun pourra puiser . Casque d’or aka lagarde n’a cesse de fanfaronner en disant que tout va bien depuis des mois.
Vient les tour des experts HAHAHA , un Touati par-ci ( le baril de montera jamais au dessus de 100$) , un Cohen par-la. Toujours les memes tronche a la tele pour expliquer au francais con comme une bite que je suis que lui est l’expert ,et moi je comprends rien et que tout va bien aller. Facile d’etre expert en Eco a posteriori.
Le plan de Sarko je n’en sais foutre rien s’il est bon ou mauvais. Cette crise a ete un bon moyen de demontrer une fois de plus que notre systeme est pourri du fion jusqu’a la tete. Maleureusement un etat ne peut intervenir tout seul et rassembler 250 pays et quelques sur des regles communes des echanges financiers c’est une utopie. D’ailleurs les multinationales et autres etablissements financiers , les etats ils s’en tape comme de l’an 40 , ils s’affranchissent des regles, des frontieres ...et le grain de sable ils le meulent encore plus.
Alors donne un cheque d’une possibilite de 360 milliards a des ordures ca me fait mal.
Allons tous retirer nos sousous des banques !!! qu’on se le dise-
Pour rendre les choses plus compréhensibles à certains, 360 milliards d’euros, ce sont environ 2360 milliards de francs, ou pour les plus âgés, 236 000 000 000 000 anciens francs. Vérifiez, parce qu’avec tous ces zéros j’ai bien pu me tromper (je suis sujet au vertige financier). Bien entendu, quand on porte une montre Philippe Patek à 40 000 €, soit en gros 26 millions d’anciens francs, on a moins de mal avec les chiffres... Remarque anodine : 360 Mds, c’est 36 Mds de fois le prix de ma montre, mais seulement 9 000 fois celui de la fameuse Patek
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Rectifcation : 9 000 000 Patek. Quand je vous disais que les grands nombres, ça me donne le tournis !
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L’article est caricatural. Ou l’auteur a peut-être mal interprété les mesures proposées.
Conformément au plan de l’Eurogroupe, l’État a décidé d’accorder une garantie "payante" des prêts interbancaires à hauteur de 320 milliards d’euros et de consacrer jusqu’à 40 milliards d’euros à la recapitalisation des banques en difficulté.
La première mesure signifie concrètement que l’État va garantir un refinancement des banques qui en ont besoin, qui sont à cours de liquidités. Il s’agit d’une garantie et non d’un versement (une assurance si vous préférez). Dans la réalité, aucune banque française n’est menacée de banqueroute par manque d’actifs financiers, mais la crise actuelle les prive de liquidités. L’État va donc garantir leurs emprunts, afin de relancer le système.
La seconde mesure consiste éventuellement à rentrer dans le capital des banques les plus en difficultés (de type Dexia), afin de les renflouer. IL s’agit là effectivement d’argent publique, que l’État, s’il a à le verser, financera par la dette publique. Mais, contrairement à la dette actuelle utilisée pour son fonctionnement, il s’agit d’un investissement : au cours actuel des actions des banques, l’État pourra revendre ses parts avec un bénéfice conséquent dans un an ou deux.
A mon avis, ces mesures vont dans le bon sens mais sont incomplètes car à visée immédiates.
Un plan d’action, qui devrait être européen, devrait comporter au moins les éléments supplémentaires suivants :- Le refus de tout rachat par l’État des produits financiers « à risque », liés aux subprimes (proposé aux US). Il n’y a aucune raison que le contribuable paye pour les erreurs des banques : ce sont aux actionnaires de payer, et de sanctionner les directions coupables.
Pour le futur :
- La mise en place d’un fond de garantie européen obligatoire, financé par les établissements financiers, pour garantir les produits financiers « à risque ». A mon avis, cette garantie devrait exclure la détention simple d’actions ou de fonds d’actions d’entreprises : les entreprises ont besoin de ce moyen de financement pour leur développement et ne doivent pas être pénalisées. En revanche, cela doit toucher les outils spéculatifs (junk bonds, warrants etc…). L’intérêt de ce système est double : il garantie jusqu’à un certain niveau le système financier, et diminue l’intérêt des placements spéculatifs en accroissant leur coût (la garantie sera nécessairement répercutée sur le prix d’achat de ces placements). On peut bien sûr discuter en détail de cette garantie (seuils, pourcentage etc…).
- Moraliser le système par une responsabilisation des PDG. Il est fort peu probable que les actionnaires jouent leur rôle normal de sanction dans cette crise, en raison du système de participations croisées des banques qui se protégeront l’une l’autre. Néanmoins, les conseils d’administration devraient normalement sanctionner les PDG coupables de prises de risque anormales. Certes, ces prises de risques sont demandées parles actionnaires qui exigent des seuils de rentabilités trop élevés, mais il faut réguler le système. Dans la mesure où les banques ont un rôle de service public, la prise de participation des États dans les banques menacée doit être assortie systématiquement d’un remplacement du PDG en place (sans recruter un autre PDG débarqué…).
- La mise en place d’un régulateur européen pour la zone euro, sans doute dépendant de la banque centrale européenne, qui est indépendante. Ce régulateur aurait pour fonction de définir et appliquer des règles minimales de fonctionnement des établissements bancaires (dont le système de garantie cité), afin de minimiser les risques futurs.-
Monsieur de Voltaire, croyez-vous que les français, et tous les citoyens en général, attendent une réponse de technocrate ne remettant pas en cause les fondements de ce système anthropophage, intrinsèquement inégalitaire, et pilleur de ressources ?
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Voltaire
"- Moraliser le système par une responsabilisation des PDG. Il est fort peu probable que les actionnaires jouent leur rôle normal de sanction dans cette crise, en raison du système de participations croisées des banques qui se protégeront l’une l’autre. Néanmoins, les conseils d’administration devraient normalement sanctionner les PDG coupables de prises de risque anormales."
Une sorte d ’autorégulation quoi ! Il est loin d’être sûr que l’actionnaire renonce au culte du profit immédiat le plus élevé possible pour se pencher sur les risques en détail.
Et quand bien même, un des problèmes des actifs toxiques est qu’ils étaient considérés comme sûr (AAA) et que même les banques ne savaient pa trop sur quoi ils étaient basés
Non, il faut agior en amont au coeur du système financier pour éviter d’une part la naissance de merdes, d’autre part pouvoir circonscrire l’infection à temps et OBLIGER les banques à garantir leurs investissements, douteux ou non
Vous êtes moins naïf d’habitude.
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@Monsieur de Bienvenida
Je pense que les français souhaitent d’abord que l’on règle le problème afin de minimiser l’impact de cette crise sur leurs finances, et que l’on prenne des mesures pour éviter que cette crise ne se répète.
Vous avez raison de souligner que cette crise en illustre une autre, plus profonde, qui est liée à un choix de société. Mais on ne refonde pas une société en quelques jours... -
@Gilles
Vous m’avez lu trop vite... Je suggère que la prise de participation de l’Etat dans les banque s’accompagne d’un remplacement des PDG. Je ne vois pas trop comment noi pourquoi agir sur les banques qui ne sont pas en difficulté.
Vous avez en revanche tout à fait raison pour ce qui est de la notation des actifs à risque : il s’agit là d’un rôle essentiel que je n’ai pas mentionné des autorité de régulation (et d’un futur régulateur européen). Néanmoins, ma proposition de garantie obligatoire sur ces actifs aurait pour conséquence automatique de mettre en exergue leur caractère "à risque" justement... -
Bien sûr il faut régler le problème, mais qui est assez naïf pour croire que ceux qui vivent du système vont ensuite le remettre à plat ? A ceux-là je propose d’adhérer à la Secte de la Sanctissime Purification des Saints des Derniers Jours de l’Etre Eternel
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Ouais, c’est ce qu’on appelle la Main Invisible du Conseil d’Administration
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@ Gilles
"Et quand bien même, un des problèmes des actifs toxiques est qu’ils étaient considérés comme sûr (AAA) et que même les banques ne savaient pa trop sur quoi ils étaient basés ..."
C’est ça qui est énorme !!!
Ainsi, les autres banques, assurances, organismes financiers divers, régions, villes, universités... fonds de pension, hedge funds, spéculateurs de toutes sortes... jusqu’aux grands comptes (General Electric par exemple).
Tous, tous ont acheté des créances pourries sans y regarder ?!
Pour le millième de ces sommes, une seule fois, un acheteur dans une entreprise est viré et l’employeur le traîne devant les prud’hommes (et pour un certain montant au pénal) !
Nos spécialistes_de_banquiers_qui_vivent_grassement ne regardent pas ce qu’ils achètent, durant des mois. Les conseils de surveillance, d’administration, les experts comptables, les nombreux organismes de contrôle... personne n’avait jamais rien dit, rien regardé !!!
De qui se moque-t-on ? Que faut-il en déduire ?
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ronchonaire 14 octobre 2008 15:05Simple analyse coût-bénéfice : combien nous coûterait la faillite complète des banques ? Si c’est moins de 360 milliards, nous sommes perdants (dans l’hypothèse où l’intégralité du fonds est utilisée) ; si c’est plus, nous sommes gagnants.
Question subsidiaire : qui osera affirmer que la faillite complète des banques coûterait moins de 360 milliards ?-
Si c’est plus, on coule avec. Il existe (demandez à un naturaliste) des parasites qui tuent leur hôte quand celui-ci essaie de s’en débarrasser.
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C est sure, quand le politique m explique que moi le contribuabl, il va me faire joouer a la banque centrale, la mon cote parano, me dis que je vais surement servir a blanchir le bilan de certains etablissements financiers. Eh oui, lorsque que j entend le responsable politique agiter la sauvegarde de l interet superieur, je vois toujours arriver le gode gouvernemental !
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ASINUS 14 octobre 2008 15:12les peuples meritent ce qu ils veulent bien endurer de leurs dirigeants
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Il serait nécessaire que les partisans de l’interventionnisme de l’Etat dans l’économie, et ils sont nombreux en France, ne s’imaginent pas que la crise des crédits à "subprimes", des types de crédits dont il convient de rappeler qu’ils ont été créés à la suite d’une intervention inhabituelle de l’Etat Fédéral Américain dans le système d’émission des crédits hypothécaires, va conduire à une modification quelconque du fonctionnement du système financier mondial.
D’ailleurs Paris est une place financière de second ordre, loin derrière New-York, Londres ou Tokyo, et le marché financier international fonctionne selon des normes qui n’ont peut être pas cours en France, mais qui ont cours partout ailleurs dans le monde : La liberté de commerce et d’établissement.
Par conséquent, les banques européennes continueront d’avoir accès aux produits de placements et aux titres qui sont émis sur les grandes places mondiales, et ces titres seront émis sur ces places.
Les rêgles d’émission de ces titres sont dictées par les places où ces titres sont émis.
Par conséquent, on ne touchera pas à l’indépendance de la Banque Centrale Européenne, qui n’a rien à faire avec cette histoire, et qui est protégée et garantie par l’Allemagne, protection qui est indispensable à la stabilité de l’Euro.
A noter la situation assez bizarre où l’on voit que la seule banque Française (Dexia) qui a été victime de la crise en cours ne s’occupait pas de crédits hypothécaires, mais de crédits aux collectivités locales (Municipalités notamment) et ne détenait pas de titres pourris par les crédits à subprimes !!
On nous cache quelque chose, serais-je tentez de dire ! Sans doute a-t-on profité de la crise extérieure pour recapitaliser Dexia afin de cacher à l’opinion la réalité des problèmes qui frappent cette banque, problèmes qui n’ont rien à voir avec le capitalisme sauvage, mais tout à voir avec l’insolvabilité générale des collectivités locales, en France et en Belgique !
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Il serait en particuler opportun qu’on cesse de lire ici des déclarations péremptoires, selon lequelles il conviendrait "d’obliger" les banques à faire ceci, ou "d’obliger" les conseils d’administration à faire celà, ou bien encore au contraire de leur "interdire" de faire ceci ou celà.
Ces "obligations" ou "interdictions" n’auraient de valeur qu’en France, éventuellement ,et conduiraient les banques françaises à poursuivre leurs opérations à partir de leurs filiales à l’étranger qui ne sont pas soumises à la réglementation française.
Il n’y aura par ailleurs aucune "interdictions" ou "obligations" émises au niveau européen qui pourront avoir force de loi en Angleterre, qui n’a de plus pas adopté l’Euro et on comprend pourquoi. Par conséquent les banques européennes continueront comme si de rien n’était leurs opérations à Londres, et si besoin est sous le couvert de Jersey, de Guernesey ou des Iles Caymans.
L’Economie financière est une partie importante de l’économie britannique et contribue de façon importante au PNB de ce pays. Les Anglais ne se laisseront donc pas dicter des réglementations qui seraient susceptible de brider la place de Londres face à ses concurrentes en Amérique, ou en Asie.
Il y a un phénomène économique majeur qui est en cours et que la crise des subprimes n’entravera pas, qu’on appelle parfois la mondialisation.
Ce phénomène n’aboutit pas seulement à la diminution du rôle économique des Etats, mais aussi à la fin de la primauté du politique dans la vie sociale.
A noter que c’était une évolution prévue par Karl Marx qui se réalise, cependant par d’autres moyens que ceux qu’il appelait de ses voeux :
Le dépérissement de l’Etat et la fin de la politique qui interviennent lorsqu’on passe de l’age archaïque du gouvernement des hommes, à l’age d’or de l’administration des choses ! -
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C’est vrai, Forest, que votre ton péremptoire est pénible.
Vous affirmez, vous réfutez les arguments de vos interlocuteurs d’un geste las.
Vous m’avez demandé de prouver que la FED poussait les banques et les organismes de crédit à prêter aux insolvables.
Comment pouvez vous penser qu’il soit possible de trouver une telle trace écrite ?
et pourtant le résultat est là, des milliards de prêts et de subprimes, et vous pensez que la FED est l’oie blanche ? Quelle est sa fonction, exactement ? et le CRA sous lequel se vérifiait le bon octroi aux insilvables des prêts, ça n’a rien à voir. Mais alors ce sont les riches qui ont crée ces masses de milliards ?
La FED a recommandé la titrisation car elle permettait aux organismes qui ne récupéraient pas les prêts insolvables de ne pas faire faillite en se refinancant et en particulier en se refinancant à l’étranger. Je vous ai donné le texte montrant que la FED approuvait et recommandait ces pratiques.Vous niez sans apporter d’éléments.
Peut être avez vous raison mais nous n’êtes pas pédagogique. Il ne suffit pas de dire « je vous l’avais dit ».
Vous aviez dit quoi, que la crise couvait ?.
Et la FED qui collecte toutes les données relatives aux prêts immobilier et cartes bancaires, elle n’a pas vu venir ?
Je le redis, Forest, il serait intéressant de connaître votre thèse, qu’elle ne soit pas celle des autres, ça on le sait, mais la votre ?
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Je trouve très pertinente la remarque de Lyon sur Dexia. Je ne serais pas étonné que l’on ait profité de l’ambiance de "crise" pour solder ni vu ni connu un problème dont nous ne savons rien... A suivre...
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ASINUS 14 octobre 2008 22:08pfff etre d accord avec le peripate et lyons c est trop pour un soir,
nonobstant ils ont raison ça pue l enfumade mais est ce la seule ?
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@ bulgroz
votre ton péremptoire est pénible
Si je suis péremptoire, comment décrirez-vous M Lyon ? Mais il est vrai que c’est inutile et lassant de s’acharner sur un vieillard cacochyme. Ok, j’arrête tant qu’il me lâche les baskets.
Vous m’avez demandé de prouver que la FED poussait les banques et les organismes de crédit à prêter aux insolvables.
Absolument pas. Je vous ai demandé de prouver que l’Etat avait, comme explicitement écrit par un autre rédacteur, contraint les banques par le CRA. Il n’y a aucun doute sur le fait qu’il ait incité. Le résultat est le même, mais la différence entre les deux est entre l’excès et l’insuffisance de régulation.
Mais alors ce sont les riches qui ont crée ces masses de milliards ?
Il y a bien sûr eu du predatory lending, mais c’est amha parce que les banques ont été prédatrices, et pas parce qu’on les a obligées. Il y a deux forces sur un marché : la peur et l’avidité.
Il n’y a d’ailleurs pas que les pauvres qui se sont surendettés. Si vous regardez les courbes récentes, vous verrez que les défaillances de prime mortgages commencent à exploser elles aussi.
Et il n’y a pas que l’immobilier. On va parler de toutes sortes d’autres crédits.
Il serait intéressant de connaître votre thèse.
Il me semblait l’avoir abondamment explicitée. Quel point souhaiteriez-vous détailler ? -
Que ça n’ôte rien à votre indépendance de pensée... nous ne sommes pas une secte...
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A part ça, pour que l’idée de M Lyon soit fondée, il faudrait qu’il y ait eu un grand nombre de collectivités territoriales françaises qui soient insolvables. En général, ça se remarque quand même. Donc ça m’a l’air du nuage de fumée habituel. Mais je ne peux pas relever toutes ses digressions.
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Forest,
Merci pour votre réponse et plus généralemnt pour vos interventions..
Je n’ai malheureusement pas le temps de poursuivre cette discussion, je prends en effet demain mon baton de pélerin pour un périple de 5 mois qui me laissera loin des réseaux internet ou me rendra difficile son accès.
Agoravox est tranquille pour quelques temps !!!
Néanmoins, l’info importante que je retiens en partant c’est l’affaire du film de Besson et le fait que La Marseillaise ait été huée une fois de plus (rab du foot). Les subprimes, à côté, c’est de la rigolade.
Vaya con dios. -
Buena suerte y hasta luego.
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belles demonstration, ils savent tous de nos elus car avec le secret bancaire et les paradis fiscaux ils ont le pouvoir de reveler des tas d’affaires de detournements d’argent publique ... comment croire maintenant quoi que ce soit ... ils viennent de ce mettre une balle dans le pied, plus personne ne croira aux discours on peut pas fiancer le social, aller bientot la revolution ... sa va faire mal demain politis entre dans le jeu mediatique !
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Mais d’où sortent les 360 milliards d’euros du plan français ? 			 DécryptageLe gouvernement va emprunter sur les marchés de capitaux pour financer les banques. Et prévoit un fonds de 40 milliards d’euros, qui creusera la dette.
C’est un miracle aussi fort que la multiplication des pains. En quelques jours, le gouvernement français a été capable de mobiliser 360 milliards d’euros pour le seul bénéfice des banques. Et ce, sans « impact direct sur les finances publiques », dixit Eric Woerth, le ministre du Budget, au cours d’une conférence de presse donnée hier à Bercy. « Il n’y aura pas de coût pour l’Etat, mais un bénéfice », a même ajouté Christine Lagarde, la ministre des Finances, en louant un plan « plus protecteur pour le contribuable que le plan britannique ». Bref, à croire le gouvernement, le plan permet de faire rentrer de l’argent dans les caisses des banques, sans le faire sortir de celles de l’Etat. Ce n’est pas tout à fait exact. Explication.
Comment marche le mécanisme de garantie ?
La majorité de la somme engagée par le gouvernement (320 milliards d’euros) le sera sous forme de garantie. L’Etat va emprunter, à la place des banques, sur les marchés de capitaux, en bénéficiant de sa très bonne réputation. Cela sera fait à taux réduits. Il reversera ensuite aux banques qui en ont besoin les montants levés, en échange « d’actifs de bonne qualité », selon Christine Lagarde. Et il prendra une commission au passage. Les banques auront tout intérêt à passer par ce mécanisme, même si les conditions de refinancement sont élevées. Aujourd’hui, comme le marché interbancaire est quasiment fermé, il n’est plus possible de se financer autrement.
L’Etat agira à travers une société de refinancement, qui prendra à sa charge les actifs donnés comme garantie par les banques. Il devrait s’agir de crédits immobiliers, de crédits à la consommation ou d’emprunts des collectivités locales. Seul risque : que ces prêts ne soient pas remboursés. « Il y a des taux de défauts de l’ordre de 2 % sur les crédits immobiliers, le risque est à peu près nul », relativise un fonctionnaire du Trésor.
L’injection de fonds propres peut-elle rapporter ?
Le reste de l’aide doit être fourni sous forme de fonds propres à hauteur de 40 milliards d’euros. La somme n’est pas déboursée immédiatement, mais seulement si les établissements financiers (banques et assurances) en font la demande. A priori, on pourrait penser que cela ne concerne que les entreprises craignant une faillite prochaine. Pas du tout, selon Christine Lagarde. « L’objectif du plan est de mettre les banques françaises sur un pied d’égalité avec les Britanniques », qui, après le plan d’aide de Gordon Brown, auront un ratio de solvabilité de 9 %. Bref, tout établissement français est fortement incité à piocher dans ce fonds de 40 milliards.
En échange, l’Etat, ou plutôt la Société de prise de participation de l’Etat (SPPE), créée à l’occasion du renflouement de Dexia, recevra des actions préférentielles ou titres subordonnés émis par les banques. La valeur de ces titres sans droit de vote sera calculée à partir des cours actuels des banques (qui sont très bas). Et en cas de hausse de la Bourse, ils prendront automatiquement de la valeur. D’où un potentiel de gain important à terme.
Le déficit budgétaire va-t-il exploser ?
Dans les deux mécanismes, l’Etat sort de l’argent mais il reçoit des actifs en échange. Cela n’augmente donc pas le déficit, du moins pas tout de suite. En revanche, cela va faire progresser l’endettement. Cela ne concerne pas les 320 milliards d’euros octroyés sous forme de garantie. Comme l’a rappelé Eric Woerth, cette somme doit être comptabilisée en « hors-bilan » dans les comptes de la nation. Il s’agit d’un engagement conditionnel. En revanche, pour injecter 40 milliards dans le capital des banques, il faudra augmentera d’autant la dette publique. Ce qu’a reconnu, du bout des lèvres, Eric Woerth. La France s’éloignera encore plus des critères de Maastricht. Sa dette atteignait 65 % du PIB au premier trimestre, à 1 250 milliards d’euros, alors que les critères de Maastricht imposent un ratio maximum de 60 %.
Mais là où le gouvernement est resté muet, c’est sur le déficit à plus long terme. Augmenter l’endettement a un coût. Cela produit une hausse de la charge de la dette, qui doit être payée. Cela ne peut pas être sans effet sur les déficits. Cela n’a pas empêché Woerth de maintenir sa prévision d’un déficit du budget à 49,4 milliards d’euros fin 2008. Mais c’est comme la religion : il ne suffit pas d’y croire pour que cela devienne vrai.
Et le tout est également de savoir si l’état saura discerner les "actifs de bonne qualité" des actifs pourris, et non solvables, ni à court, ni à moyen, ni à long terme.
Et comme, pour beaucoup, les fonds pourris sont "mélangés" dans des "paquets" avec des "actifs de bonne qualité", on est encore loin de savoir précisément si l’état sera gagnant ou perdant dans l’histoire....
					
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Bon résumé de la situation.
Il est pour le moment difficile de dire si l’opération se soldera par un net positif ou négatif pour l’Etat. Mais il est certain que sans une action vigoureuse, l’effet domino aurait produit un gouffre qu’aurait dû rembourser l’Etat. Donc il me semble que les mesures actuelles ont paré au plus pressé. En revanche, il fut absolument empêcher que ce type de situation ne se reproduise, Pour le moment, rien n’est prévu... D’où mes propositions de régulateur et de fond de garantie, et je serais aussi favorable à faire un exemple en faisant tomber les PDG des banques les plus exposées. Mais on peut imaginer d’autres systèmes j’imagine.
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"L’objectif du plan est de mettre les banques françaises sur un pied d’égalité avec les Britanniques », qui, après le plan d’aide de Gordon Brown, auront un ratio de solvabilité de 9 %. Bref, tout établissement français est fortement incité à piocher dans ce fonds de 40 milliards."
Précisons deux petites choses. Le ratio en question est le ratio tier1. C’est le ratio entre les enagements de la banque et ss fonds propres. Ca ne concerne pas les dépots des clients, mais uniquement l’argent qui appartient à la banque et à ses actionnaires.
Les banques anglaises tournent, au 30 juin (le ratio actualisé à Septembre sera publié avec les comptes trimestriels) entre 4 et 5%. Les banques francaises tournent entre 7 pour les moins capitalisées et 8,9% pour la plus capitalisée.
Le plan britannique remonte ce ratio à 9. L’idée, semble-t-il, c’est de permettre aux banques francaises de s’aligner ... si elles le souhaitent, bien sur. Vont-elles le faire ? C’est plus délicat comme question.
Elles peuvent y voir un intérêt, puisque cela remontera le ratio tier1, donc renforcera la solidité de la banque. Mais d’un autre côté, cela risque de donner une mauvaise image pour les clients ("ma banque est obligée d’utiliser les ofnds de l’Etat, est-ce que ca veut dire que ca va mal ? Dans le doute, je retire mes économies").
D’ailleurs, HSBC a annoncé qu’elle ne ferait pas appel au plan britannique, et qu’elle atteindrait seule le nouveau niveau exigé pour tier1 (elle part avec un ratio de 8,7), histoire de bien montrer qu’elle a les reins solides, et une gestion sérieuse.
"En revanche, pour injecter 40 milliards dans le capital des banques, il faudra augmentera d’autant la dette publique"
oui. Comme pour les 320 milliards de garantie d’ailleurs. Mais comme pour les 320 milliards, la mobilisation des fonds (ie : la prise réelle de dettes) se fera au besoin, et pas en une fois. Il y aura vraissemblablement un emprunt initial, mais les 40 milliards ne seront pas mobilisés d’un coup.
"Mais là où le gouvernement est resté muet, c’est sur le déficit à plus long terme. Augmenter l’endettement a un coût. Cela produit une hausse de la charge de la dette, qui doit être payée. Cela ne peut pas être sans effet sur les déficits. "
Il y a deux choses.
Primo, c’est logique qu’il n’y ait pas de cout en 2009, les intérêts seraient le cas échéant impactés en 2010, si l’emprunt concernait directement l’Etat.
Deuzio, il y a une subtilité importante. C’est la société montée pour l’occasion qui va payer les intérêts, et non l’Etat. Résultat : cette société va devoir le faire sur la base de ses propres ressources. ses ressources sont issues de l’emprunt et des revenus qu’elle obtiendra soit par la revente des titres obtenus en recapitalisation des banques, soit par les intérêts reçus sur les prêts (n’oubliez pas que c’est la même structure qui gère les deux cas, surement pour jouer les vases communiquants).
Pour l’Etat, le coût des intérêts ne devrait être impacté que si la société ne dispose plus de ressources pour "assumer" ses dettes. C’est une astuce comptable, certes, mais ca permet de ne pas modifier le budget ... au moins pour un temps.
Deux cas possibles, alors.
1) la société n’a plus de cash pour payer les intérêts, et les titres ne couvrent pas les dettes + intérêts, alors l’Etat sera mis à contribution (ie : budget impacté).
2) la société n’a plus de cash, mais les titres couvrent, elle les vend pour payer ses échéances (intérêts + dette), le surplus éventuel à la fin de l’opération (ie : une fois tous les titres vendus et les dettes remboursées) revenant à l’Etat.
Le budget ne devrait donc pas être impacté avant l’échéance de l’opération, la dette de l’Etat sera par contre impactée par les sommes mobilisées.
J’ajouterai une petite chose. A partir du moment où cette structure existe, et qu’elle recourt à l’emprunt avec la garantie de l’Etat pour se financer, qu’est-ce qui nous garantit qu’elle ne pourra pas à terme augmenter ses dettes "recapitalisation des banques" au delà de 40 milliards (soit parce qu’elle doit recapitaliser plus que prévu, soit pour disposer de ressources pour financer les intérêts de la dette initiale) ?
Donc, comme vous le dites fort justement, "on est encore loin de savoir précisément si l’état sera gagnant ou perdant dans l’histoire".
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Le PS prévoit de s’abstenir de voter le projet de loi sur le plan d’urgence de soutien aux banques ...
http://www.impots-utiles.com/plan-de-sauvetage-le-groupe-socialiste-sabstiendra.php-
La classe politique bourre le mou des spectateurs avec son soi-disant "plan de sauvetage" des banques de 360 milliards d’Euros. Il s’agit de proposer une garantie de l’Etat pour des actifs qui ne demandent pas à être garantis, puisqu’il s’agit d’actifs situés en France.
Or il n’y a pas de crédits à subprimes dans le bilan des banques en France, ni de produits de titrisation, qui sont tous logés à l’Etranger et libellés en dollars !!
Nous en sommes au niveau des gesticulations, qui tendent à faire croire que l’Etat joue un rôle.
Le mécanisme de la crise est simple :
1) Les crédits hypothécaires aux USA sont distribués à de mauvais débiteurs pour des raisons politiques. C’est le pouvoir politique qui incite les banques à émettre ces crédits et qui met en place des structures étatiques pour les refinancer (Freddie Mac et Fannie Mae).
2) Le gouvernement US privatise ensuite ces structures, car les dettes contractées par ses deux organismes d’Etat, pour refinancer les crédits hypothécaires des banques, pèsent sur la Dette Publique.
3) Le marché de l’immobiler se retourne et les mauvais débiteurs deviennent insolvables.
4) les crédits hypothécaires à subprimes ont entretemps été "titrisés". De nombreux titres placés dans les portefeuilles des banques et des institutions financières deviennent suspects.
5) les banques commencent à se suspecter et cessent de se prêter sur le marché monétaire interbancaire.
6) Les banques qui ont besoin du marché monétaire pour boucler leurs trésoreries sont étranglées et menacent de cesser d’emettre des crédits à leurs clientèles, particuliers et entreprises. On aboutit à ce qu’on appelle un "credit crunch" qui, de proche en proche, peut étrangler toute l’économie.
7) L’Etat reprend les crédits à subprimes aux banques, en leur permettant ainsi de nettoyer leurs bilans.
Les crédits repris sont logés dans une structure de défaisance, analogue à la structure de déaisance qui a nettoyé le bilan du Crédit Lyonnais nationalisé. Ces credits sont assortis de garanties hypothécaires, par conséquent les actifs immobiliers appartiennent désormais à la structure de défaisance qui pourra les liquider lorsque le marché de l’immobilier le permettra.
8) Il ne restent plus aux Banques Centrales qu’à assurer le fonctionnement normal du marché monétaire interbancaire, soit en injectant des liquidités par de la création monétaire, soit en garantissant les opérations interbancaires sur le marché monétaire.
Bien entendu, pendant toute la période considérée les bourses ont fait le yoyo, en particulier les valeurs bancaires et financières.
Quelle est la leçon à tirer de cette histoire :
L’Etat doit cesser de manipuler les marchés pour des raisons politiques. En particulier les marchés du crédit. On a vu que c’est la manipulation politique du marché des crédits hypothécaires aux Etats-Unis qui est à l’origine de la crise.
Les marchés financiers ont atteint un degré de sophistication tel que les systèmes d’évaluation des risques sont à revoir, c’est le boulot des autorités de régulations de ces marchés de revoir ces systèmes, sous la protection de leurs autorités souveraines, c’est à dire les autorités américaines et britanniques.
Il est certain que le système de notations et que les agences de notations vont se trouver au centre de l’analyse qui devra être faite. Il n’est pas normal que des titres qui contenaient des crédits à subprimes dans leurs actifs aient pu obtenir la note maximum (triple A). Lorsque ces titres sont devenus suspects ce sont tous les titres triple A qui sont devenus suspects et qui ont entrainé tout le système dans la défiance générale.-
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Un professeur d’économie, même complètement lobotomisé par les fables marxistes, devrait savoir que la question de la transparence et de la parfaite information est une problématique des économistes classiques et néo-classiques, et que les authentiques libéraux, c’est à dire ce qu’il est convenu l’école autrichienne (Carl Menger, Frederik Hayek, Von Mises...), ont fait un sort à cette question, ainsi qu’à celle de la concurrence libre et non faussée, l’équilibre général, optimum de Pareto et autres fariboles.
Pour de plus amples informations, vous pourrez lire ce texte, un peu difficile et technique, mais j’ose espérer qu’il est à votre portée. -
Fréderic Lyon,
C’est intéressant mais quand tu dis :
Or il n’y a pas de crédits à subprimes dans le bilan des banques en France, ni de produits de titrisation, qui sont tous logés à l’Etranger et libellés en dollars !!
Je dis que tu as faux :Les banques Françaises détiennent des actifs basés sur des produits de titrisation des crédits immobiliers naccordés à des ménages américains.
Page 27 des résultats à fin Juin 2007 du Crédit Agricole, on trouve : pour les seuls 6 mois de 2008
:
dépréciations sur CDO et ABS résidentiels américains : - 551 millions d’euros
réfactions sur assureurs monolines : - 1 705 millions d’euros
puis page 42, le détail des expositions de Calyon,
CDO senior à sous jacents résidentiels américains non couverts : 3567 millions avec une décote de 45%. (net de 1954)
etc.....
Je n’ai pas eu accès à d’autres comptes de banques mais cela devrait être du même tonneau.
toutes les pertes ne sont pas enregistrées....
Même les assurances sur risque de perte des actifs (monolines) ne sont pas capables de répondre.
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							par Le péripate (IP:xxx.x54.173.151) le 14 octobre 2008 à 22H52 							
																																					 Un professeur d’économie, même complètement lobotomisé par les fables marxistes, devrait savoir que la question de la transparence et de la parfaite information est une problématique des économistes classiques et néo-classiques, et que les authentiques libéraux, c’est à dire ce qu’il est convenu l’école autrichienne (Carl Menger, Frederik Hayek, Von Mises...), ont fait un sort à cette question, ainsi qu’à celle de la concurrence libre et non faussée, l’équilibre général, optimum de Pareto et autres fariboles.
Pour de plus amples informations, vous pourrez lire ce texte, un peu difficile et technique, mais j’ose espérer qu’il est à votre portée.
Et le Peripate continue à rester le nez dans ses bouquins d’imbéciles, dont la réalité apporte chaque jour la preuve de la fausseté de leur vision, l’incompétence de leur prospective, et de l’échec de leur système.
C’est beau, l’amour aveugle !!
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lyon est toujours un con....
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Comme notre récent prix Nobel d’économie , je pense que sur un pneu pourri on peut mettre autant de rustines qu’on veut , ce sera sans succès à long terme Le mépris désenchanté de Krugman et la question du temps : "Le chroniqueur de New York Times et professeur d’économie Paul Krugman nous donne une chronique qui synthétise bien la crise financière en lui donnant la dimension qui lui sied, qui est sa dimension politique par défaut, par l’absence de pouvoir, d’autorité. Son titre est « A leadership vacuum » (le 3 octobre dans l’International Herald Tribune), et il dit déjà beaucoup du propos.Le ton est celui du mépris désenchanté, pour cette direction politique impuissante, médiocre, impréparée en tout, qui n’a rien vu venir et qui a improvisé avec des bouts de ficelles et des centaines de $milliards un plan mirobolant dont nul ne sait comment il marchera, – puisqu’il sera voté sans doute, aujourd’hui, par la Chambre, puisqu’on y a mis le prix en y attachant divers avantages qui doivent séduire divers Représentants dans leurs entreprises locales de réélection. Il nous paraît évident que l’interprétation de Krugman est la bonne, que le “bailout”-miracle de Paulson n’a rien ni d’un complot, ni d’une formule magique, que c’est l’improvisation dans la trouille du désastre de quelques amateurs qui ne s’étaient jamais aventurés à concevoir que la direction d’un pays de la puissance des USA pouvait être différente de celle d’une grande banque d’investissement mangée par les termites de service et assurée de voir ses dettes réglées par la puissance publique. ..."
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Crise financière/Krugman : avec le plan bancaire, les USA redécouvrent RooseveltNew York (AWP International) - Le prix Nobel d’économie désigné lundi Paul Krugman a estimé que la décision du gouvernement américain d’injecter 250 milliards de dollars dans le capital des banques s’apparentait à une redécouverte de Franklin Roosevelt, plutôt que de Karl Marx.
"Ce plan répond au problème essentiel de la capitalisation inadéquate des banques, et à la nécessité de calmer les marchés", a déclaré M. Krugman sur la chaîne de télévision CNBC. "Nous ne savons pas si ça va marcher, j’aimerais bien en être sûr (... mais) pour la première fois j’ai le sentiment qu’il y a une politique qui imprime sa marque sur la crise", a-t-il ajouté.
M. Krugman, qui critique de longue date la politique de l’administration Bush en se rapprochant souvent du point de vue de l’opposition démocrate, a salué une politique qui "répudie" le libéralisme "dur".
"Nous n’allons pas revenir à Karl Marx, mais nous allons redécouvrir des choses qu’avait découvertes (le président démocrate) Franklin Roosevelt il y a 75 ans", a ajouté l’économiste de l’université Princeton, en rappelant que "laisser les marchés se débrouiller avait été désastreux dans les années 1930, et nous a de nouveau amenés au bord du désastre".
Pour autant, M. Krugman a estimé que les Etats-Unis se dirigeaient toujours vers "une grave récession". "Cela aurait pu être bien pire, mais (le plan gouvernemental) ne nous débarrasse pas de la nécessité de quelque chose pour aider l’économie réelle", a-t-il dit en plaidant pour un "plan de relance plus vaste et amélioré".
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L’euphorie boursière d’hier n’était qu’une pause dans la dégringolade et d’ailleurs, aujourd’hui même, les bourses européennes ont certes progressé mais sans comparaison avec la journée d’hier. Quand à Wall street, la fébrilité (dixit le Monde) a remplacé le soulagement d’hier.
Il ne s’agit pas de caler ses réflexions sur les cours de la bourse (vendredi dernier, c’était la fin, hier, nous étions sauvés...) mais d’essayer d’ouvrir bien grand ses yeux. Les fondamentaux, comme disent les "experts", sont pourris jusqu’à l’os. Tout n’a pas encore été dit par nos chers banquiers et financiers. Personne n’est plus capable de comprendre ce système, mis en place à coups d’équations, dans sa globalité.
Les économistes, les bons et les mauvais, ne peuvent que se raccrocher qu’à ce qu’ils peuvent appréhender et maîtriser, à savoir leur idéologie et leur instinct, pour tenter de nous expliquer cette crise. Parfois avec talent et pédagogie, parfois avec une mauvaise foi sans complexe. Remarquons, en exagérant à peine, qu’il n’y en a pas deux du même avis.
Le numéro de Sarko et de ses collègues européens, avec 1700 milliards mis sur la table, a servi, et servira sans doute à rassurer les différents acteurs du marché. Mais pour combien de temps avant que d’autres paramètres ne viennent compliquer la donne. Rien ne dure et cette réponse simple à un problème d’une complexité effrayante ne suffira pas.
Malgré leurs beaux discours paravents, destinés à endormir le bon peuple, ILS souhaitent que rien ne change. ILS connaissent très bien les dégats engendrés par la dérégulation et le monétarisme appliqué avec zèle, aussi invoquent-ils Keynes et ses théories comme rideau de fumée, en attendant que tout redevienne comme avant. Une terrible erreur stratégique selon moi qui nous entrainera vers le fond.-
Bonjour,
Mieux qu’un bulletin de vote, qui ne sert plus à grand chose, encore mieux qu’une manif, qui use les souliers, allez donc chez votre banquier retirer votre argent ! Si vous n’êtes pas d’accord avec le système, c’est maintenant qu’il faut le faire s’écrouler... Le reste n’est que réthorique, bien au chaud devant son écran.
Michel,-
philbrasov 14 octobre 2008 20:472500 milliards de euro à remettre dans l’économie européenne représentant 6 ou 7 pays européens, dont le PIB n’atteint pas le PIB des USA.
1000 milliards de us$ pour les USA..........
cherchez la cause..
c’est pas une crise, c’est une guerre.....
La crise financière n’en finit pas de surprendre les économistes, elle défie les règles comptables, il y a une bonne raison à cela : ce n’est pas une crise due à une mauvaise gestion des banques, des erreurs ou un disfonctionnement du libéralisme, la fin d’un système, mais une guerre menée par Washington contre l’ensemble de ses adversaires et concurrents. Et comme toutes les guerres, la victoire appartient à celui qui gagne du terrain.
La crise a commencé avec les annonces de déficit voire d’une possible faillite de Freddie Mac et Fannie Mae, deux organismes américains de financement d’hypothèques qui fonctionnent grâce aux emprunts d’Etat ou obligations (bonds) qui sont des placements financiers très sûrs. La Chine a été en première ligne des victimes potentielles après ces annonces car elle possède 397 milliards de dollars d’obligations de ces deux institutions. Suite aux annonces, le 7 septembre, le gouvernement américain a pris l’engagement d’injecter 200 milliards de dollars dans les deux organismes pour combler leur déficit, et les a placés sous sa tutelle [1]. Un interventionnisme bien généreux, cousin germain du plan Paulson.
Les Chinois ont félicité Washington pour avoir sauvé leurs investissements, mais dans le même temps, les obligations qu’ils détiennent n’ont désormais plus leur valeur initiale et ils ne peuvent plus les revendre. Les banques qui détenaient ces obligations ont donc également perdu de leur valeur : leurs actions ont baissé. Dans l’opération, l’Amérique n’est pas devenue plus riche (bien que la valeur de sa dette soit diminuée), mais ses créanciers sont devenus nettement moins riches car ils sont en possession de titres en chute libre et doivent puiser dans leurs trésoreries (leurs réserves en devises) pour combler leurs pertes ainsi que garantir les avoirs des clients des institutions financières touchées.
Il n’y avait pas que les chinois : tous les pays ainsi que toutes les banques privées ont été touchés à diverses hauteurs selon le niveau de leurs investissements sur ces titres de créances américains qui ne valent plus rien dans l’immédiat. Cependant ce ne sont pas les banques chinoises ou japonaises ou encore britanniques très touchées par la chute des obligations américaines qui ont fait état de pertes et de faillite, mais trois autres importantes institutions financières américaines, Lehman Brothers, Merrill Lynch et AIG. Leurs annonces publiques de faillite suivies des plusieurs appels au calme ou d’annonces de plans successifs de sauvetage ont servi de facteurs déclencheurs. La panique a gagné tous les pays et les bourses ont chuté.
Avant ces annonces anxiogènes, véritables bombes, la plus grande discrétion régnait et règne encore dans tous les pays concernés. Les principaux intéressés n’ébruitent pas leurs pertes plus particulièrement les Russes et les Chinois. On peut établir une estimation de leurs pertes sur la base de l’onde de choc chez les Européens où les règles démocratiques imposent plus de transparence.
Le pays indicatif pourrait être l’Allemagne qui avec 41 milliards de dollars d’investissements est le 14e dans le palmarès des Etats détenant des obligations américaines. Pour renflouer Hypo Real Estate, la 4e banque du pays, Merkel a dû dépenser 50 milliards d’euros, soit 68 milliards de dollars, c’est-à-dire une somme bien supérieure aux investissements allemands sur la dette américaine.
On n’ose imaginer les dégâts provoqués chez les champions de placement sur les titres de créances américaines. A quelques exceptions près, tous avaient augmenté leurs investissements au cours de l’été dernier en raison d’une baisse anormale des cours de l’ensemble des obligations américaines à partir du mois d’avril 2008, qui est également la date du début des spéculations boursières américaines qui ont fait exploser le prix du baril.
Les deux manipulations sont sans doute liées : A partir d’avril 2008 et la baisse des cours des obligations, chacun voulait attraper le pus possible de ces titres qui devenaient de plus en plus rentables. La hausse artificielle du baril a servi de locomotive pour relancer les achats des obligations bon marché : La hausse artificielle du baril a boosté les revenus des Arabes de l’OPEP et leurs investissements ont augmenté au rythme incroyable de 15% par mois à partir du mois d’avril 2008.
Au dernier pointage en juillet 2008, le Japon détenait 593 milliards de dollars (G$) d’obligations aujourd’hui sans valeur, la Chine détenait 519 G$, La Grande-Bretagne : 291 G$, les Arabes du Golfe : 174 G$, le Brésil : 148 G$, les banques off-shore où repose l’argent blanchi des mollahs et des mafieux : 133,5 G$, le Luxembourg : 75 G$, la Russie :74 G$ ; Hong Kong :61 G$, la Suisse :45 G$...
Les banques off-shore sont dans une situation grave. Les boursicoteurs particuliers sont rétamés. Et les Etats doivent injecter de colossales quantités de devises prises dans leurs réserves pour sauver les banques touchées afin de garantir les avoirs de leurs citoyens et leurs industriels. Ces derniers sont touchés : leurs actions se cassent la gueule.
Chaque Etat intervient pour sauver ses secteurs financier et industriel afin qu’ils ne soient rachetés par des investisseurs étrangers parmi lesquels certaines banques américaines qui ont fait de juteuses affaires dans les premiers jours de la crise et les américains qui peuvent compter sur l’apport de nouveaux investissements sur les obligations américaines, investissements nécessaires pour renflouer les Freddie Mac, Fannie Mae et consoeurs si chacun veut récupérer ses billes à la fin.
Parmi les Etats concernés, la Chine est particulièrement touchée car au cours de cette année de grandes dépenses dues à l’organisation des JO (les plus chers de l’histoire) [2], elle a dû puiser dans ses réserves pour payer ce baril cher et pourrait se retrouver à court de devises pour financer l’ensemble de ses pertes.
En somme, par une stratégie très avisée, les Américains ont financé leurs dettes et crédits avec les moyens de leurs concurrents chinois, arabes et européens, avant de trouver un moyen subtil de semer la panique en simulant des déficits successifs de 5 (2+3) des plus importantes d’entre elles. Ainsi les Américains ne sont pas devenus plus riches, mais leurs adversaires sont devenus moins riches. Dans une guerre, quand les pertes de l’ennemi sont supérieures aux vôtres, c’est la victoire. Mais ce n’est qu’un début !
Les Etats qui sont ces jours-ci obligés d’intervenir pour sauver leurs industries en puisant dans leurs réserves en devises ne sont qu’au début de leurs peines. Ils doivent restructurer les industries et les banques touchées : leur taux de chômage augmente ainsi que leurs charges. Ils ont injecté des capitaux : leur inflation augmentera et la valeur de leur monnaie baissera. L’euro est déjà en recul face au dollar : c’est une autre conséquence de cette guerre économique. Finalement, pour compenser ces hausses ou pertes sèches, ils doivent décréter des plans de rigueur et augmenter leurs impôts ce qui va influer sur la rentabilité de leurs industries. C’est une victoire par KO pour les Américains qui n’auront pas ces problèmes car rappelons-le, ils ne sont pas devenus plus riches, c’est nous qui sommes devenus moins riches.
Enjeux géopolitiques | Cette guerre qui relance le dollar (et fait baisser le pétrole) a été en fait une guerre géopolitique contre d’une part l’Euro et d’autre part la Chine et les économies asiatiques (l’OPEP y a perdu aussi des plumes, Dubaï est ruiné).
Pendant longtemps, l’Amérique a essayé de prendre le contrôle de l’ensemble du marché pétrolier par la guerre, dont plus particulièrement celle de l’Afghanistan qui devait lui donner un couloir d’accès à l’Asie Centrale, région actuellement enclavée qui pour cette raison est devenue un réservoir en hydrocarbures exclusivement contrôlé par la Chine et la Russie. Cette dernière achète du gaz en Asie Centrale au prix de 170 dollars les milles mètres cuves et les revend 400 dollars aux Européens, alors que la Chine achète une partie de ses besoins gaziers à 170 dollars directement aux producteurs nationaux d’Asie Centrale, ce qui la rend plus compétitive face aux Américains et aux Européens.
Si l’accès vers cette région est rétabli (par des gazoducs sécurisés), les majors pétroliers américains (qui financent les candidats présidentiels américains) pourront contrôler les prix et donc la croissance de la Chine et en même temps priver la Russie de la moitié de ses revenus gaziers !
La guerre en Afghanistan n’a pas permis de réaliser cet objectif majeur pour assurer l’hégémonie mondiale des Etats-Unis sur leurs concurrents directs. L’Amérique s’est alors tournée vers les mollahs en menant une petite guerre économique (sanctions) pour les forcer à composer avec elle pour lui donner un couloir d’accès à l’Asie Centrale. Cette autre guerre avait pour objectif de priver l’Iran d’investissements étrangers et ne ciblait que les partenaires commerciaux non-américains de l’Iran. C’est le même modèle de raisonnement : l’appauvrissement des concurrents des entreprises américaines. Ceci a également échoué (jusqu’à aujourd’hui). Le parti républicain au pouvoir a dû opter pour un plan plus radical qui va priver les adversaires de l’Amérique de leurs avoirs (obligations invendables) et aussi qui va les lancer dans des dépenses incontournables, à la fois pour sauver leurs propres industries, mais aussi pour sauver leurs obligations américaines de la faillite (efforts collectifs demandés par Paulson).
Tout le monde attendait une guerre contre l’Iran, l’Amérique surprend le monde par cette incroyable guerre d’un genre nouveau, sans bombe ni victime par balle, une crise qui rétame tous ses adversaires et provoque un nivellement.
Ce nivellement et aussi l’embrigadement de force (efforts collectifs) dans le plan du financement des dettes américaines (passées et présentes) lui permettent aussi de maintenir et même renforcer le processus de sanctions contre l’Iran (qui épuisera aussi bien les mollahs que les Européens).
In fine, les Américains pourraient atteindre leur objectif d’une entente avec les mollahs, grâce et au détriment des actuels partenaires de l’Iran ! Cette entente (ou sa variante avec les Talibans) permettra alors aux Etats-Unis d’accéder à l’Asie Centrale pour contrôler beaucoup de réservoirs et les prix avec un dollar qui aura entre temps retrouvé sa santé. Ce sera le jackpot permanent !
En attendant, nous paierons la facture.
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merci pour cette analyse...avez-vous un blog ou un site à suivre ?
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Analyse pertinente.
En Chine, on ne rigole pas de la crise actuellement dans les journaux, et pourtant on aurait pu s’attendre au couplet nationaliste quotidien, genre "on n’a pas de leçon à recevoir".
Ainsi, selon China Newsweek, quelque 1 200 milliards de dollars des réserves chinoises sont placés aux Etats-Unis, pour moitié dans Freddy Mac et Fanny Mae, et pour moitié en bons du Trésor.
y en a certain qui ne doivent pas rire jaune. -
ASINUS 15 octobre 2008 10:01un peu ardu pour moi , mais tres eclairant
je n aurais pas deviné l administration Bush si calculatrice et capable de " coup a trois bandes" -
Certains réclament, comme électrochoc assuré, l’arrêt des bourses pour une remise à plat du système. Tout à fait réaliste : geler, on ne sait par le fait de quelle autorité (Dieu le Père, sans doute…) toute l’activité financière mondiale sans anticiper une quelconque conséquence dramatique ; donner un blanc-seing aux Etats, y compris aux trois-quarts fondés sur la répression de leur peuple, pour se substituer aux opérateurs privés. Comme si la vertu du tout-Etat devait naturellement se déduire des malfaisances opérées dans la sphère privée. Absurde.
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Ben oui, mais monsieur Decrauze est un peu gêné aux (en)tournures des évènements.
Alors, il essaie de détourner l’attention sur le tout-état, qui est, en l’occurence, totalement hors-sujet.
C’est la classique tactique de l’épouvantail, pour essayer de faire avaler la pilule !
Un peu éventé, comme coup...
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ce plan de 1700milliards à l’échelle européenne est un crime
attention,ce plan n’a qu’un seul but,diabolique et ravageur.
en aucun cas,cette garanti étatique ne viendra au bout du problème
ce plan permet de s’assurer que non seulement les banques mais aussi les états(qui garantissent les banques) vont faire faillite
d’ailleurs notre modèle à tous l’islande continue de s’enfoncer,aujourd’hui après 3 jours de fermeture forcé,la bourse a perdu 65%,et hors financière !-
ca me fait délirer que personne n’ai manifester en france
on sort un plan du prix de notre budget annuel pour sauver un système qui génère le plus de pauvreté et d’inégalité de ces 50 dernières années
les banquiers internationaux doivent mourrir de rire,je les voie bien se dire :
"regardez les ces abrutis donner tout ce qu’ils ont pour que l’on continue à les exploiter,maintenant c’est sure,on a réussi ,ils n’ont plus de cerveau, !"
trop fort les média,trop con les gens ! -
Je résume, car je comprends rien à rien
Acte 1)
Le système banquaire ou économique français est nul, rétrogade, frileux etc etc..Bref c’est de la m.... a coté du modèle anglo-saxon. Cela on le martèle depuis des années
Acte 2)
Dixit le ministre des finances, notre système a bien résisté au choc de la crise car il est "génial"
Acte 3)
Il faut 360 milliard d’euros pour le couvrir au cas ou......
Putain, mais que font les journalistes ?!?. Ya personne pour les (nos dirigants) mettre face a leurs contradictions ?
JP
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Alors que depuis des années "le crédo" des libéraux est de réduire la dette publique,diminuer les prélèvements sociaux dont ils disent être asphyxiés,etc...ils ont , en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, trouvé normal que les finances publiques ( c’est à dire VOUS TOUS ! ) contribuent au "sauvetage" de leurs frasques financières à hauteur de MILLIARDS DE DOLLARS et d’EUROS !!!Et Sarkozy ose affimer qu’il n’en coûtera pas "un euro" aux contribuables lambdas...sauf qu’il a simplement omis de préciser qu’il parlait des bénéficiaires "du bouclier fiscal" soit moins de 0,04% des foyers fiscaux !
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ce qui m’etonne un peu c’est qu’aucun media n’a parlé du plan de sauvetage du gvt Irlandais decidé
unilateralement plus d’une semaine avant que speedy gonzalès ne parle du sien... !! serait ce pour ne pas le
froisser ? ou bien !!-
"ce qui m’etonne un peu c’est qu’aucun media"
Liberation, le monde, le figaro, et évidement les echos et la tribune pour les journaux français.
on peut ajouter BFM et France Info pour les radios.
Aucun media, c’est peut être un tout petit peu exagéré.
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Oups.. le palais est Grognard ce matin.. Super efficace le coup des milliards garantis !
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alors je precise"aucun media televisuel"
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sur bloomberg, on en a parlé. Mais je concois que ce n’est pas la chaine la plus grand public.
Pour les chaines généralistes, je vous crois volontiers.
Je reste surpris que TF1 ou LCI soit passé à côté d’une info relayée à la fois par le monde, le figaro, les echos et la tribune. Une info du monde seul, j’aurai compris, mais là. Surtout quand l’info consiste principalement en l’énervement présidentiel suite au cavalier seul irlandais, alors que lui même prônait une réaction groupée des pays de l’union (et cherchait à organiser une réunion pour cela, réunion qui a eu lieu en fin de semaine).
Mais ca me conforterait plutôt dans l’idée d’éviter les infos de la télé. -
ça y est... c’est arrivé. Il le fallait pour commencer la prochaine étape du Plan. L’Humain-dette suivra l’argent dette, après que maints conflits dévastateurs suivront cette crise insolvable et précèderont l’Apocalypse dûment méritée pour la plus grande part de l’espèce humaine.
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C’est ce systeme là que certains veulent sauver ???
ouvrez les yeux et voyez vos chaines http://www.bankster.tv/  ; , ce n’est pas une crise pour eux mais un pas de plus vers le pouvoirs absolu !!!!!!!!!
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