Comme notre récent prix Nobel d’économie , je pense que sur un pneu pourri on peut mettre autant de rustines qu’on veut , ce sera sans succès à long terme Le mépris désenchanté de Krugman et la question du temps : "Le chroniqueur de New York Times et professeur d’économie Paul Krugman nous donne une chronique qui synthétise bien la crise financière en lui donnant la dimension qui lui sied, qui est sa dimension politique par défaut, par l’absence de pouvoir, d’autorité. Son titre est « A leadership vacuum » (le 3 octobre dans l’International Herald Tribune), et il dit déjà beaucoup du propos.Le ton est celui du mépris désenchanté, pour cette direction politique impuissante, médiocre, impréparée en tout, qui n’a rien vu venir et qui a improvisé avec des bouts de ficelles et des centaines de $milliards un plan mirobolant dont nul ne sait comment il marchera, – puisqu’il sera voté sans doute, aujourd’hui, par la Chambre, puisqu’on y a mis le prix en y attachant divers avantages qui doivent séduire divers Représentants dans leurs entreprises locales de réélection. Il nous paraît évident que l’interprétation de Krugman est la bonne, que le “bailout”-miracle de Paulson n’a rien ni d’un complot, ni d’une formule magique, que c’est l’improvisation dans la trouille du désastre de quelques amateurs qui ne s’étaient jamais aventurés à concevoir que la direction d’un pays de la puissance des USA pouvait être différente de celle d’une grande banque d’investissement mangée par les termites de service et assurée de voir ses dettes réglées par la puissance publique. ..."