Il est sûr qu’en coupant le son, on ne peut connaître les revendications des enseignants.
Moi, professeur des écoles (déjà je préférais le terme d’institutrice)depuis 23 ans, je vous conseille vivement de vous mettre au courant de ces revendications.
En priorité, l’arrêt des suppressions de postes : 6000 dans le premier degré à la rentrée 2009 pour 15400 élèves en plus. La suppression d’un tiers des réseaux d’aide ( 3000 postes) qui justement prennent en charge, à raison d’une heure semaine, les grosses difficultés scolaires.
Ensuite, la suspension des nouveaux programmes du primaire qui ne sont plus qu’un enseignement mécanique des savoirs. Finis la créativité, la compréhension dans les apprentissages.
Une réelle réflexion sur les rythmes de l’enfant et non pas une semaine réduite à 4 jours avec surchage horaire pour les élèves qui sont concernés par l’aide personnalisée.
Pour finir, halte à la paperasserie galopante. Bientôt, on remplira plus de formulaires divers qu’on ne préparera nos leçons et qu’on ne corrigera des cahiers.
Dimanche, nous étions majoritairement des enseignants du primaire à la manifestation parisienne.
Si vous aviez pris la peine de vous renseigner sur le sujet au lieu de ne vous en tenir qu’à vos certitudes, votre article aurait peut-être été plus pertinent !
PS : pour les habituels détracteurs primaires des enseignants qui glosent sur leur soi-disant manque de travail, je tiens à signaler que je suis en instance de divorce parce que mon mari ne supporte plus mon peu de disponbilité (préparations, corrections, réunions, gestion de la bibliothèque, gestion de la coopérative scolaire et j’en passe)