A noter que Greenspan est le conseiller de Gordon Brown, le premier ministre du pays qui héberge moult paradis fiscaux (Bermudes, Jersay, Gernesay, Iles Vierges, Bahamas, city, Ile de Man ...), pour trouver des solutions à la situation.
Ces solutions, Sarkozy s’en est emparées, il les a brandies et les médias, lesquels ont unanimement loué la vitalité, la grandeur de notre guide suprême, véritable plagiaire d’un vieillard qui se déclare lui-même incompétent.
Pour Greenspan, rien ne fut donc meilleur que de se battre la coulpe, le temps d’une commission, pour se refaire une vertu.
Certes les bonheurs d’être mis en lumière par les caméras se sont éloignées et le moment fut pénible, mais, au final, dans l’ombre, la grande pensée du grand incompétent a été unanimement vénérée par une presse superificielle, du fait que cette pensée fut portée par quelque sauveur de la nation en déroute.
Avant la crise, les critiques du système étaient écartés des médias parce qu’ils étaient "archaïques" et seuls les adorateurs étaient convoqués aux grandes messes médiatiques.
Après la crise, les responsables du système sont convoqués pour qu’ils expliquent la déroute.
Mais, en attendant, toujours pas l’ombre ni d’une critique, ni d’un doute.
On prend les mêmes et on recommence.
"Je me suis trompé, j’ai eu faux sur toute la ligne, mais laissez-moi continuer de vous éclairer (... de nous enfumer ?).".
Bref, ils admettraient avoir eu tord sur toute la ligne, avoir fait les mauvais diagnostique et s’être enfin décidés, par pragmatisme, à pratique une real politique. Unanime, les médias applaudissent : "Extraordinaire, quelle volonté, quelle sagesse, nos dirigeants, après avoir constaté leur erreur osent enfin changer d’avis !"
Et si ils en connaissaient le caractère inévitable depuis longtemps ? Si ils avaient simplement menti ?
Car, la crise, elle date depuis les années 1970, depuis le démantellement des accords de Bretton Woods et des législations mises en place après la grande dépression de 1929. Le système ne fonctionnait pas. Tout le monde le voyait. La fausse-bonne solution, c’était le toujours plus libéral. Mais c’était ajouter la crise à la crise. Aujourd’hui, le divin marché, indépassable, sensé financer l’économie, fait des bulles (en 2006, 2 millions de milliard $ d’actifs financiers quand le PIB de l’économie physique se monte à 50 milles milliards de $), des titres, des promesses de remboursement en exploitant à fond leur monopôle de la création monétaire.
Refuser de constater la faillite du système, paralysé par les montagnes de dette imbriquée, vouloir donner une valeur à touts ces actifs financier (au moins 2 millions de milliards de $), c’est à coup sûr détruire l’économie, celle dont les gens ont besoin au quotidien.
Dans une telle situation, similaire à 1929, il y a 2 manière de faire :
31/10 10:56 - Cug
A ceux qui stigmatise Greespan, pensez vous sérieusement qu’il c’est trompé ? (...)
30/10 22:47 - pdth
Libertarien et républicain ....... c’est original comme positionnement , ce monsieur est (...)
30/10 22:32 - pdth
il ne s’agit pas de reprocher à m greenspan de croire à la supériorité du marché , peut (...)
30/10 19:11 - Le péripate
La politique monétaire est la drogue des états. D’une manière ou d’une autre, (...)
30/10 15:12 - LE CHAT
Et pourtant on continue à le suivre , le taux est redescendu à 1% ! c’est dingue ! (...)
30/10 14:42 - ZEN
Quand Greemachin avoue être "Républicain libertarien" et critique (...)
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