Bonjour péripate
je viens de parcourir les commentaires, sur le sujet de la taverne tu as monopolisé le débat, mais il était intéressant de lire les commentaires de chacun même s’il y a eu des échanges un peu vifs.
Dans ce bas monde nous ne sommes que des sujets du vivant soumis aux pressions de l’environnement que nous modifions par nos actions.
La relation de gré à gré sous tend une égalité entre partenaire pour que chacun trouve dans la contractualisation son intérêt. Ceci n’est que la définition symbolique qui ne trouve jamais d’application et toute relation de gré à gré est soumise à la pression environnementale.
Cette reprise du contrat social à pour finalité de mettre en présence les parties contractantes au nom de la liberté individuelle. Mais je ne crois pas qu’elle interdise aux parties de s’organiser et ce depuis l’abolition de la loi chapelier. Si bien que les employeurs sont organisés et les salariés aussi, chacun pour défendre l’intérêt individuel de leurs mandants.
Il est juste de dire qu’il fut une période ou (comme il se disait) les "chasseurs de têtes" ont fait flamber les salaires des dirigeants du privé et que les stocks options ont contribué à "caster" ces dirigeants.
Ceci avec l’aval d’une partie de la population reconverti à l’esprit d’entreprise et invité à « boursicoter » avec ses économies.
Alors durant cette période ou l’environnement été favorable seul quelques responsables politiques et syndicalistes dénonçaient cette envolé des salaires des dirigeants d’entreprises qui se faisaient ainsi acheter pour ne pas avoir la fibre sociale car ce n’est pas ce qui était attendu d’eux.
Il est juste de dire que ce "marché" de l’emploi supérieur n’est pas encadré par des accords collectifs et que c’est librement qu’ils on pu contractualisé et je trouve donc la situation qui leur est faite aujourd’hui injuste non parce que je ne trouve pas qu’ils sont bien trop rémunéré ou que l’entreprise paient cher leur allégeance servile par rapport aux responsabilités qu’est la leur, plus mythique que réelle.
Mais ils servent d’effets de diversion, ce n’est pas eux qui sont la source de la crise, ils n’en sont que des acteurs volontaires attirés par la puissance que donne l’argent et le pouvoir décisionnel.
Ils auraient été moins rémunéré la crise n’en aurait pas moins existé, car elle tient à l’absence de décision de la puissance publique qui certes intervient mais n’a plus les moyens d’être l’état régulateur des contradictions du marché, qui idéologiquement soutient qu’il est source de développement social et de bien être alors que l’histoire et les faits d’aujourd’hui démontrent le contraire.
La pensée unique est un danger certain et un totalitarisme assuré, je pense que toi qui est pour la relation de gré à gré comprend parfaitement qu’elle suppose au moins qu’il y ait deux avis divergents (une opposition) pour qu’ils parviennent à un consentement ou chacun aura rétrocédé une part de ses prétentions individuelles, dans le cas ou un seul impose ses vue nous ne sommes plus dans une situation libérale qui exgise par sa philosophie de ne pas faire à autrui etc. tu connais la suite.
La taverne voulait démontrer que notre président s’agite pour calmer les mécontentements et fait du populisme à outrance en désignants des boucs émissaires (même si l’on peu s’offusquer de leur salaires) sans tenir ses engagements ou en les minimisants.
Le président est fidèle a ses convictions libérales et n’apportera donc aucune solution à la récession qui s’engage puisque comme beaucoup il va attendre du marché qui est responsable de cette crise qu’il y apporte une solution grâce à la déréglementation du marché du travail et la réduction des coûts du niveau social. C’est de l’auto médication, çà fonctionne qu’en on a un rhume ou une affection chronique que l’on maîtrise.
Cordialement.