bonjour anny paule
il nous arrive souvent de faire gentiment ou pas la critique des hommes politiques de leur partis ou des téhories économiques, que nous en oublions quelles ne sont que la somme des divers comportements.
C’est ce que j’ai rappeléà logan dans son article sur l’évolution du PS que je te copie.
Une analyse simple mais juste. Dans les faits cela est plus difficile, car il y a nos désirs et nos espérances que souvent nous trahissons involontairement par nos comportements.
Nous l’avons vu clairement lorsque Mitterrand est arrivé au pouvoir avec une politique volontaire de gauche. Relance de la consommation dans un environnement économique ouvert tout de même à la concurrence pour une bonne partie des produits de consommations.
Tant et si bien que les citoyens vivant dans cet environnement concurrentiel et capitalistique, n’ont pas changer pour autant leurs comportements. Bien qu’ils aient exprimés un vote à gauche ils n’en vivaient pas moins dans une économie qui se libéralisait en étant sorti du keynésianisme.
La conséquence de ces comportements fut un accroissement important du déficit des échanges avec l’extérieur tant et si bien que la relance du fait des comportements très « Smithien » (Adam Smith) ne se sont pas traduit par une amélioration de l’intérêt général mieux que si ils avaient voulu y concourir.
La constante de ces comportements propre au modèle occidental c’était aggravé d’une désyndicalisation dans un cadre libéral pour l’espérance d’une intervention étatique. D’une certaine manière les citoyens attendaient que les caillent tombent rôties chez eux tout en « boustant » les importations de produits manufacturés.
Ensuite le PS a ajusté sa politique à la réalité économique européenne et a réconcilié le monde du travail avec l’entreprise.
Si ce fut une bonne chose de tenir compte des réalités de UE et de redonner à l’entreprise toute sa place dans le processus de création de richesse, le PS y a tout de même perdu en cours de route son idéal socialiste, pour se laisser submerger par les discours sur les charges et les impôts redistributifs trop lourds et c’est rapproché du comportement économique de la majorité de l’UE.
Grâce à Delors et Rocard la politique du PS est devenu social démocrate, comme la plupart de nos comportements. Il suffit d’analyser les réactions des citoyens face à toutes les promesses lors des dernières campagnes électorales où ils ont jouer l’alternance à la recherche du président salvateur sans apporter une quelconque amélioration aux contradictions de leurs comportements toujours a la recherche de boucs émissaires pour justifier les effets néfastes du libéralisme capitalistique qu’ils entretiennent tous les jours sans jamais créer l’ébauche d’un rapport de force pour s’y opposer.
Pour faire court la majorité des citoyens sont de « droite » et le PS en s’ouvrant à la loi du marché c’est situé dans cette mouvance, pire nous en sommes presque arrivé à confondre la gestion de l’Etat avec celle d’une entreprise sans que cela se trouve être déplacé. Il a fallu cette crise pour que les français redescendent du nuage propagandiste de l’idéal « libéral mercantiliste », ce qui ne fera pas d’eux des citoyens de gauche pour autant.
Alors il est certainement juste de dire que le combat des chefs est une réalité, mais même s’il cessait cela ne rendrait pas la majorité des adhérents du PS au socialisme, même si le socialisme du PS se rapproche plus d’une forme de keynésianisme démunie, s’il ne peut se ré attribuer ce qui donne la puissance, émettre de la monnaie.
J’ai quitter le PS quand j’ai compris qu’il était sur une voie de non retour et qu’être à sa gauche ne servait qu’entretenir l’illusion d’un socialisme qui n’était plus, Mélenchon a mis beaucoup de temps pour en tirer les conséquences et Hamon y croit encore.
Le capitalisme n’est pas mourrant mais il sera grâce à ses crises générateur d’un nouvel idéal en émergence dont il est bien difficile aujourd’hui d’en relier les éléments qui se développent.
Peut-être le NPA de Besancenot s’il ne reste pas dans les travers de ce qui lui a valu de demeurer un parti marginal ou pourquoi pas Mélenchon. Tous les éléments de réactions générées par les crises de l’économie libérale capitaliste doivent se trouver un catalyseur, bien chanceux qui peut prédire quand ?
Certains appellent cela la troisième voie.
Pour avoir beaucoup milité c’est le peu de connaissance "politique des citoyens" qui pose problème que le fait que les hommes politiques ne mesure pas la france profonde même si leur activité les en éloigne souvent, enfin concernant Mélenchon je suis bien d’accord avec toi, ce qui ne retire rien au souci de se faire ou refaire élire, car c’est quand l’on est aux postes de commande que l’on peu agir.
Cordialement.
12/11 22:44 - Traroth
C’est un peu vite dit. Dans un article déjà très critique par ailleurs envers Royal, il y (...)
12/11 22:03 - ThE MaGiCiaN
Mmmm oh oui moinssez moi encore ! :) Cela ne changera en rien mes opinions et me fera juste un (...)
12/11 19:10 - fouadraiden
12/11 15:07 - Gilles
Effectivement, j’ai pachydermisé Royal..... je ne suis pas au PS, je réagis donc de (...)
12/11 15:03 - Shiva Shakti Shanti
Merci pour cet article analyse que j’ai dévoré avec délectation !
12/11 14:49 - Trash Titi
Merci pour cette précision. Pour moi, Julliard est un éléphanteau, il parle déjà comme les (...)
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