On peut aussi faire confiance à la mécanique quantique. Les formes des orbitales électroniques sont écrites en formules mathématiques qu’on obtient en intégrant l’E Schödinger dans le cas de l’atome d’hydrogène, cas de deux particules simplifié en une et un potentiel en 1/r
Bravo Bernard Dugué pour ce papier, qui montre bien comment tout est plus complexe. Et cela devrait faire réfléchir tous ceux qui prétendent intervenir de manière mécaniste sur le vivant.
Cependant, comme je l’ai indiqué dans un autre commentaire d’un de vos écrits, et pour répondre à votre dernière intervention, la forme mathématique des orbitales atomiques n’est déterminée mathématiquement que pour l’atome d’hydrogène. Elle a été appliquée par défaut aux orbitales atomiques des autres atomes, parce que Schrödinger n’est plus soluble lorsque l’on étudie l’interaction de trois particules (le noyau de l’hélium ainsi que les deux électrons qui gravitent autour de lui par exemple). Certes, les physicochimistes ont développé des méthodes d’approximation qui permettent de déterminer approximativement - encore une fois - les énergies associées. Tant qu’on en sera réduit à faire de telles approximations semianalytiques et numériques (méthode des variations par exemple), il sera impossible de faire des prévisions autres qu’empiriques sur le comportement des atomes, des molécules, et donc du génome, qui est simplement formé de molécules plus complexes.
Les prévisions empiriques dont je parle sont bien sûr celles déduites de l’expérience - mais en aucune façon elles ne peuvent être absolutisées par la mécanique quantique - qui peut permettre de vérifier, d’avoir des idées plus claires de ce qui se passe (par exemple en étudiant la probabilité de contrôle orbitalaire d’une réaction).