@quen_tin
La question de l’utilité ou de la nocivité des lois "anti-trust" et des lois anti-cartel est utile. C’est un débat de science économique intéressant. Je ne comprend pas votre crainte de voir une entreprise baisser les prix. Vous parlez sûrement du "dumping". Une baisse des prix coûte proportionnent aux quantité vendues. Donc c’est le leader qui paye énormément en faisant des cadeaux a ses clients. La perte du nouveau venu est plus faible. Le dumping est un opération commerciale risquée, voire même qui risque d’être suicidaire pour l’entreprise. De plus, la concurrence dispose elle aussi de capitaux pour résister à des attaques de dumping.
Vous parlez ensuite "d’un but de service public". Les entreprises commerciales vendent leur produits a leurs client. Le client achète parce qu’il l’a décidé, par ce qu’il juge en avoir besoin. Les "services publics" proposent gratuitement, ou a des prix artificiels, des services ou des produits. Le mot "public" est bizarrement utilisé pour désigner des services fournis par l’Etat. Les sociétés commerciales fournissent, elles aussi, chaque jour des services au public. L’Etat spolie le contribuable pour lui offrir "gratuitement" des "services publics" qu’il ne va souvent pas consommer, dont il n’a pas toujours besoin.
Lorsque le "service public" est en concurrence normale avec des propositions commerciales provenant de sociétés privées, les usagers préfèrent souvent les services fournis par une société privée. Ainsi ce "but de service public" me semble une usurpation du mot "public". les société commerciales répondent mieux et moins cher aux besoins des clients que l’Etat.
La radio et la télévision ont des règles de fonctionnement édictées par l’Etat au travers de cahiers des charges définis par l’Etat francais. L’Etat français organise un léger mécanisme de marché fabriqué artificiellement par l’Etat français. L’étude de ses dysfonctionnement est bien loin du libéralisme.
Je n’ai pas dit que Microsoft aurait les "meilleurs" produits. J’observe seulement que les clients plébiscitent les produits de Microsoft. Votre thèse expliquant la réussite de Microsoft par les "ventes liées" me semble téméraire. La vente liée est une démarche commerciale normale, habituelle, qui relève de la liberté du commerce. Interdire les ventes liées serait interdire a Darty d’installer le lave-linge au domicile de ses clients. De plus rien n’interdit aux constructeurs de PC d’installer un autre logiciel dans leur machines, s’ils estiment que cet autre logiciel serait meilleur. Une telle attaque contre la liberté du commerce nuirait aux clients et aux vendeurs.
Vous avez raison de dire que la TGV n’aurait pas existé sans l’Etat. Et cela aurait été beaucoup mieux pour le public, et pour le contribuable. Le TGV n’est pas rentable. C’est un gaspillage. La France est leur pays civilisé du monde où les lignes d’autocar privées sont interdites par la loi afin d’éviter de concurrencer le train. Les compagnies françaises d’autocar exploitent des lignes d’autobus appartenant à des villes. elles travaillent en délégation de "service public". Ce monopole étatique des transports est nuisible aux Français.
Vous parlez ensuite du développement d’Internet. A l’époque, il y a 20 ans, il était interdit, en France, et sous peine de prison, de communiquer électroniquement sans utiliser les monopoles étatiques. Ce monopole était répandu dans de nombreux pays. Des le moment où les Etats ont supprimé cet absurde interdiction, l’essor d’Internet a commencé.
Vous parlez de l’utilité que les normes d’Internet étatique soient uniques, unifiées. Les industriels finissent toujours par s’arranger sur les normes. Parfois après une guerre commerciale perdue. Demander à un Etat d’édicter une norme technique n’est pas nécessaire.
Vous parlez ensuite de la nécessité d’une recherche fondamentale financée par un Etat. Là encore, c’est contestable. Vous donnez le développement technologique comme exemple. Certaines découvertes proviennent d’universitaires. Mais il est contestable que les universités appartiennent à l’Etat. L’évolution technologique de l’électronique actuelle provient essentiellement de l’inventivité quotidienne des ingénieurs des entreprises privées dans le monde entier. L’augmentation de la productivité des sociétés commerciales ne provient pas de la recherche étatique. La contribution de l’Etat à l’augmentation de la richesse d’un pays est infime, voire même négligeable.
Vous parlez du désintéressement financier comme si c’était une valeur morale. l’entreprise produit plus de richesse qu’elle n’en consomme. La richesse nette ainsi produite en est la différence et s’appelle le profit. Les production étatiques détruisent invariablement de richesses qu’elle en produisent. Parler de désintéressement comme une valeur en soi n’a aucun sens moral. D’autant plus que les chercheurs étatiques sont payés avec de l’argent volé, l’argent des contribuables.
Vous parlez ensuite des modèles économiques des producteurs de musiques. Ce modèle change avec les technologies. Une offre commerciale varie et propose souvent des produits gratuits afin de conforter une image de marque. Le nom d’un chanteur est un produit commercial, une marque commerciale. Les techniques de ventes sont a mettre au point par les producteurs de musiques. L’inventivité technique et commerciale est sans limite.
Je n’ai pas dit que "la loi du marché est la meilleure possible". J’ai dit "Une société commerciale est contrôlée par la démocratie la plus efficace qui puisse exister". En effet, une société commerciale est un contrat entre associés. La définition juridique d’une société est un contrat, rien d’autre qu’un contrat entre individus. Tout acte dans une société provient d’un contrat, c’est à dire d’un accord explicite de chacun. L’accord sur le principe de fonctionne d’une société est nécessairement unanime, sans aucune exception. les clients et les fournisseurs font, eux aussi des contrats avec la société. ce contrat scelle leur accord. Encore une autre unanimité. La société commerciale est un modèle politique nécessaire d’accord parfait entre tous, un modèle d’efficacité pour produire des richesses.
La démocratie ne consiste pas en un droit de vote. Une votation est un sondage d’opinion. Un élu ne représente aucun électeur. Selon le Code Electoral, un élu représente l’Etat français. Et c’est bien logique. Un élu est payé par l’Etat, agit selon des règles édictées par l’Etat.
Vous dites "je ne choisis pas mon patron". Vous dites que l’entreprise n’est pas une "démocratie". Le mot "démocratie" est si dévoyé qu’il est difficile de disserter sur ce thème. mais vous avez raison de remarque qu’une entreprise fonctionne sur le mode d’une dictature. En effet, chaque employé accepte explicitement, par contrat, d’obéir à son supérieur hiérarchique. C’est la raison de l’efficacité d’une entreprise. Et, sauf rares exceptions, vous choisissez l’employeur qui vous déplait le moins, ou celui qui vous plait le plus. Cette possibilité de choix est une liberté essentielle des salariés.
Ensuite, vous parlez d’environnement. Ce thème de l’environnement est un thème bien étudié par les économistes.
Vous parlez d’un prétendu "rapport de force" entre clients et fournisseurs. le mot "force" est impropre. Nul ne force l’autre. Chacun propose sans jamais forcer l’autre à faire quoique ce soit. Seul l’Etat détient le monopole de la contrainte et de la violence. Jamais les entreprises.
Vous parlez des immeubles historiques. L’Etat taxe très lourdement tous les immeubles par la taxe fonciere. L’Etat interdit donc à l’investisseur de posséder des biens non rentables, car il ferait rapidement faillite. D’autre part, l’Etat interdit à une entreprise toute activité non rentable sous peine de prison, car ce serait un "abus de bien social". Vous avez dans ces deux rappels quelques débuts d’explications d’un manque d’investissement dans des demeures historiques.
De plus l’Etat interdit de posséder ou de gérer des rues privées, voire des citées privées, voire même des villes privées. L’Etat organise ainsi un monopole étatique pour gérer le patrimoine historique en France.
Vous continuez sur la sociologie. Vous choisissez de parler des "patron du CAC40". Les actionnaires les ont choisi pour leur qualités, pour leur mérite. Les enfants grandissant dans des familles cultivées réussissent mieux leurs études. Et un plus grand nombre d’entre eux entre à polytechnique, HEC ou à l’ENA. Mais nul n’est "déterminé" par son milieu.
23/11 14:19 - gdm
Votre ton me convient. Nous pourrons continuer nos dialogues lorsque vous le (...)
23/11 11:39 - quen_tin
Merci à vous aussi. Désolé si je me suis un peu énervé lors de la discussion...
22/11 21:16 - gdm
22/11 19:58 - quen_tin
Ce que vous dites est très intéressant. C’est très pédagogique. L’exemple de la (...)
22/11 08:43 - gdm
@quen_tin Si vous avez compris que j’aurais dit que "préserver une chose qui (...)
21/11 23:33 - quen_tin
Vous avez admis vous même dans les commentaires précédants que préserver quelque chose qui (...)
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