Aujourd’hui, les problèmes cruciaux de Burundi sont avant tout :
la famine qui affecte douloureusement et surtout les provinces de Kirundo, Kayanza et Ngozi. Qui s’ajoute à la malnutrition qui frappe presque toutes les catégories socioprofessionnelles du pays.
Cette situation est aggravée par le retard des pluies pour la saison culturale passé, pour ne pas dire une sécheresse allant en s’agravant et sans parler des chenilles qui font un grand ravage. (A ne pas oublier que le 17 octobre est la journée mondiale de l’alimentation... !)
La guérilla larvaire et continue (cessez-le-feu non respectés, le dernier date du 10 septembre dernier) entre le Gouvernement et le Fnl-Palipehutu sans compter les combattants de Jean Bosco Sindayigaya (alias Gatayeri) et divers groupuscules armés : Attaques, violences, vols de biens et d’argent, recrutement forcé des jeunes, exactions de toute nature...etc.
Corruption accrue des organes de la sécurité et de l’administration.
En toile de fond : Le Sida, le paludisme et la tuberculose... Manque des infrastructures sanitaires, manque des médicaments, manque de matériel, manque de personnel soignant à tous les échelons...etc.
Alors, en vu de tout cela, trouver un travail, même pour 15 dollars/mois, c’est déjà un luxe. C’est malheureux de le dire mais c’est ainsi qu’est la réalité burundaise aujourd’hui !
(Sans aucune relation avec ce qui précède mais à noter quand même : La prolifération, jamais vu, des églises évangélistes et autres sectes qui n’ont rien de catholique..., surtout à Bujumbura, la capitale comme, d’ailleurs, dans les autres « principales villes »)
Question à l’auteur :
Etes-vous Barundais, connaissez-vous le Burundi ? Merci d’avance pour la réponse.
Bien à vous tous.
David Adel.