L’exploitation des employés par la diaspora arabo-musulmane au Burundi
Les méthodes d’embauche et conditions de travail des employés chez les riches commerçants arabo-musulmans constituent une exploitation d’êtres humains, et frôlent le racisme ; mais elles restent ignorées ou impunies dans ce pays où il est presque impossible de trouver un travail bien rémunéré.
Au Burundi, les gens ont tendance à dire que le « travail appelle le travail », signifiant que c’est au sein d’un travail qu’on peut en trouver un autre, ou aussi longtemps qu’on ne travaille pas, il sera en pratique difficile de trouver un travail ; ou encore, pour espérer trouver un travail rémunérateur, il faut commencer par un travail moins rémunérateur. Et ce travail moins remunérateur se trouve généralement chez les commerçants arobo-musulmans, appelés aussi « njinji » au Burundi.
Ces commerçants, pour la plupart, sont originaires de la péninsule arabique, principalement des Emirats arabes-unis, et sont présents au Burundi depuis plus de quatre décennies.
Quatre-vingts pour cent de ces Arabes viennent de Mascat, territoire faisant partie des Emirats arabes-unis, même si plus de deux tiers ne sont jamais partis chez eux, rendre visite à leurs ancêtres ou aux membres de leurs familles vivant dans la péninsule arabique.
Ces riches commerçants vivent avec leurs familles dans le quartier appelé quartier asiatique, où ils sont majoritairement représentés.
Dans ce quartier vivent plus de trois génerations d’Arabes, dont certains ont épousé des femmes burundaises et donné naissance aux enfants métis, lesquels ont aussi épousé des femmes burundaises, qui ont donné naissance à des enfants difficilement identifiables aux Arabes. Ce qui fait que ce quartier regorge d’Arabes blancs, métis et noirs.
Ces familles arabes sont détentrices de deux tiers des commerces de détail, notamment des magasins, centres commerciaux, cyber-cafés, transport des marchandises, commerce de carburant, etc. Bénéficiant des apports de capitaux des Emirats arabes-unis, surtout de Dubaï et Mascat, ils sont parvenus à bâtir un empire commercial et économique au Burundi.
Cependant, leurs méthodes de travail, et les conditions dans lesquelles se touvent leurs employés, relèvent de l’esclavagisme et frôlent le racisme.
D’abord, ils évitent d’employer les personnes qui ont fréquenté l’école, puisqu’ils les considèrent comme suspectes et capables de dévoiler leurs mauvaises méthodes de travail. D’ailleurs, ces Arabes ne sont jamais passés sur les bancs de l’école, le commerce étant leur seule préoccupation.
Les employés qui acceptent de travailler avec eux doivent cumuler des fonctions au sein de la société ou de la maison ; il n’est pas rare de trouver un comptable faire aussi le chauffeur ou le précepteur de leurs enfants.
Les employés vendeurs doivent aussi faire les travaux domestiques dans leurs maisons après les heures de travail.
Le système d’embauche n’est fonction ni de la compétence ou aptitude du demandeur d’emploi, ni de son CV, mais des affinités qui rapprochent le demandeur d’emploi de la famille.
La hiérarchisation au sein du travail est aussi inexistante, parce qu’un planton ou portier peut avoir un salaire plus élevé que celui d’un chef comptable ou d’un magasinier.
Les salaires fixés par ces commerçants ne tiennent aucunement compte de la position de l’employé dans la société. Comme les salaires sont fixés arbitrairement, selon le bon vouloir du patron, ils sont payés irrégulièrement, sans respect du calendrier convenu.
D’ailleurs, les salaires payés par ces commerçants arabes ne garantissent en rien le pouvoir d’achat du consommateur : un employé perçoit en moyenne 25 000 francs mensuels, soit 24 dollars US ; un planton ou veilleur de nuit a à peine 10 000 francs par mois, soit l’équivalent de 9 dollars US.
Parfois, les maigres salaires ne sont pas versés en espèces, mais en nature, habits ou objets vendus dans le magasin.
Cette somme non seulement ne suffit pas à couvrir les frais de transport mensuels, mais encore ne permettra pas à l’employé de se nourrir ni se vêtir. De plus, l’’employé devra non seulement travailller au magasin ou dans la société, mais il lui sera aussi demandé d’exécuter certains travaux ménagers, pour le même salaire.
Les horaires de travail ne sont jamais respectés, puisque l’employeur estime qu’il a fait une grande faveur à l’employé en l’embauchant, et que ce dernier doit rester travailler toute la journée aussi longtemps que son employeur aura besoin de lui.
Il n’est pas rare de constater que certains employés travaillent du matin au soir sans repos, sans recupération, et sans paiement d’heures supplémentaires, et ils n’ont aucunement le droit de contestation, sous peine de se retrouver du jour au lendemain dans la rue, comme la plupart des personnes.
Pour les jeunes filles employées, la situation est encore pire, parce que les salaires perçus seront fonction de l’acceptation de relations sexuelles avec le patron, et les jeunes filles refusent rarement cette proposition, puisqu’elles sont devant un dilemme : perdre son emploi, ou le conserver et bénéficier de divers avantages, comme l’augmentation du salaire ou la promesse de devenir la maîtresse du patron et bénéficier de tous les avantages dont une femme peut jouir dans son foyer.
D’ailleurs, plusieurs mariages et relations entre ces arabes commerçants et les filles employées ont débuté de la sorte ; certaines femmes burundaises mariées à ces riches commerçants arabes ont été dans le passé leurs employées.
Il n’existe aucune règle non plus en matière de licencement des travailleurs : le patron peut décider de licencier sans préavis ; il suffit seulement qu’un employé ne lui plaise pas, ou qu’un des membres de sa famille ne veuille plus le voir. Il n’est pas rare de constater des licenciements à l’emporte-pièce, où en plein travail, le patron décide que l’employé doit partir.
Ces riches arabo-musulmans privilègient aussi les employés de confession musulmane, qui ont l’espoir de disposer de quelques avantages, comme une promotion et une augmentation de salaire. Bien que les activités commerciales dirigées par ces riches arabo-musulmans procurent de l’emploi à de nombreux individus, il est aussi vrai que ces emplois représentent un chômage déguisé, et constituent un passe temps.
L’effort au travail, fourni par certains employés locaux, reste vain, parce que les postes de responsabilité ne seront jamais octroyés à une personne de couleur, mais à des frères arabes.
Ces commerçants prétendent que tous les employés sont des voleurs, et qu’il ne faut pas leur faire confiance.
Dans un pays où les lois s’appliquent difficilement aux riches, les commerçants arabo-musulmans ne s’inquiètent guère, puisque les pouvoirs publics, non seulement n’ont ni les moyens ni les possibilités de proposer autre chose aux employés exploités et mal payés, mais en plus situent leurs priorités ailleurs.
C’est pourquoi ces commerçants constituent un autre pouvoir dans ce pays, parce qu’ils peuvent influer sur le cours de certains produits stratégiques, comme les hydrocarbures, dont ils detiennent presque le monopole du transport et de la livraison dans différentes stations à travers le pays.
Certains habitants de la capitale, Bujumbura, estiment que travailler chez un commerçant arabe, c’est accepter de tout faire, de tout donner. C’est pour cette raison que de nombreuses personnes choisissent de travailler chez ces riches commerçants arabes quand elles ont constaté qu’elles n’ont d’autre choix.
Avec la mondialisation, qui facilite la circulation des biens et services, ces riches commerçants arabes présents au Burundi effectuent des transferts de fonds dans leur pays d’origine, en investissements, dans l’immobilier et dans les services. Et ces richesses proviennent du travail que fournissent pour eux ces employés locaux burundais, mal payés, mal nourris, et victimes de tous les sévices.
Source : Kilosho Barthélemy Covalence Genève
464 réactions à cet article
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On trouve ce que tu decris comme esclavage un peu partout :
Les commerçants français au Sénégal.
Les conditions de certains immigrés en France.
Les conditions des noirs et des hispaniques aux USA.
Et j’en passe...Partout où le travail ne court pas les rues...
Alors coller : « Arabo-musulman » sur cet aspect de rélation employeur-employé me semble faire partie de ce qu’on appelle : « Article d’appel »...Sans plus !
Que fait le gouvernement devant ce que tu décris comme pratiques non conformes aux droits de l’homme ?
Pourquoi la loi ne s’applique que difficilement aux riches ?
Tout le monde veut être dans l’air du temps, cela devient un phénomène de média chez nous !
Bien à toi
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Et les caissières de supermarché ?
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Ah, toujours cette islamophobie rampante qui se répand en large et en travers.
Le système est simple et bien rodé : les médias alignés donnent le ton sous la pression des lobbies qui les détiennent ou les gouvernent (leurs actionnaires militaro-financiers en général), et ils sont ensuite relayés par tous les idiots « utiles » (et il n’en manque pas, il suffit de regarder les très nombreux articles à ce sujet sur Agoravox), qui espèrent, par leur modeste contribution spontanée, que les « grands » les remarqueront et leur rendront l’ascenseur un jour ou l’autre, ou pour le moins, noteront leur bienveillance et leur aimable collaboration...
C’est parait-il ce qu’en France on appelle la « démocratie »...
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Je me demande si l’auteur ne cache pas une certaine Arabophobie, racisme très développé chez les Chrétiens noirs de Côte d’Ivoire, du Malawi et du Burundi, derrière sa juste dénonciation d’une exploitation de main d’oeuvre, et « d’employés », comme malheureusement on n’en voit trop souvent.
Sélim l’Arabe
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Bravo José W tu as vu très juste,ils exploitent le filon jusqu’à la corde, mais la ficelle commence à devenir un peu grosse « toujours la même dénonciation d’un fait particulier faire monter en neige l’Islamophobie très répandue » et laisser prendre la bouillie indigeste.
Sélim Sabbah
Historien
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J’ai du mal à croire que l’ethnie dominée (noire et chrétienne) soit plus raciste que l’ethnie dominante (d’origine arabe et musulmane)...
Ce n’est malheureusement pas une question de religion ici. L’exploitation de l’homme par l’homme est bien une réalité de notre monde actuel.
Un peu plus dure à supporter quand le pays n’a pas de loi protégeant tous ses citoyens, ou ne peut pas les faire appliquer.
Car objectivement, il vaut mieux être tunisien en France que noir et chrétien au Burundi, d’après ce que raconte l’auteur...
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arabes par ci, arabes par la ! on s’en lasse pas chez agoravox de taper chez nos amis arabes !
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Y a-t-il que ce problème qui fait surface, aujourdhui et comme par hasard...en Burundi ?
Tous ces massacres entre ethnies, génocides au Rwanda et au Burundi, d’où viennent les armes ?
Que pense l’auteur de l’ ampleur du phénomène des enfants soldats au Burundi ?
Que dit La Constitution de la République du Burundi ?
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Monsieur,
Ce que vous évoquez est une bien triste réalité que connaissent de nombreux pays d’Afrique Noire, j’en parle par expérience. Mais contrairement à vous, je ne vais pas en accuser une communauté particulière, ici les « arabo-musulmans ».
Prenons la Côte d’Ivoire d’avant la guerre civile, le dernier pays d’Afrique où j’ai vécu. Je vais shématiser l’organisation de l’économie ivoirienne et on pourra toujours trouver à redire : les grandes entreprises sont détenues par des Français, le moyen commerce par les Libanais (chrétiens et musulmans), le petit commerce par les Sénégalais, quelques Ivoiriens et d’autres communautés. On y trouve également une importante communauté de Burkinabés et de Maliens qui constitue la main d’oeuvre. Les Burkinabés et les Maliens sont noirs et musulmans. La première partie du shéma (Français et Libanais) se retrouve dans presque tous les pays d’Afrique de l’Ouest.
Un nombre important de Libanais (musulmans comme chrétiens) non scolarisés dans les écoles françaises ou internationales maltraitent certes les Africains et adoptent un comportement ouvertement raciste. Certains Français aussi, mais il est vrai que d’expérience, ils ne sont plus guère nombreux. On pense tous aux « célibataires » (qui ont laissé leur femme en France) qui écument Treshville ou la Zone 4 à la recherche de « go ». Un nombre important de Sénégalais (musulmans) et d’Ivoiriens (chrétiens) aux revenus confortables pour le pays maltraitaient également les Burkinabés (musulmans) et les Maliens (musulmans). Bref, le racisme et la maltraitance se retrouve un peu partout, même s’il faut reconnaître qu’il y a eu d’énormes progrès (il faut encore en faire) au sein de la communauté blanche. L’effet de l’éducation peut-être ?
Quel est le dénominateur commun ? C’est l’accès au pouvoir, à la puissance, qui conduit certains - et ils sont en effet trop nombreux - à adopter un comportement inhumain, ce, en l’absence d’un Etat capable de se gérer. C’est l’accès à l’éducation qui permet d’éviter cela. Malheureusement, d’après l’UNESCO, l’éducation recule dans ces pays (augmentation du nombre d’enfants/ classe, et profs très mal payés).
cordialement
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@ Tristan Valmour
Bien vu, mais malheureusement l’éducation ne suffit pas pour endiguer l’esclavagisme. Voir par exemple le sort que les Italiens (qui ont un système éducatif qui fonctionne à peu près) réservent à leurs esclaves de la tomate (article paru dans Courrier international que je reproduis intégralement vu qu’il n’est accessible que dans l’espace abonnés :
CLANDESTINS DANS LE SUD DE L’ITALIE • Un saisonnier en enfer
De l’aube au crépuscule, des immigrés récoltent les tomates à la merci de contremaîtres sans scrupule. Un reporter de L’Espresso s’est fait passer pour l’un d’eux.
Le patron porte une chemise blanche, un pantalon noir et des chaussures poussiéreuses. Né dans les Pouilles, il parle très peu italien. Pour se faire comprendre, il fait appel à son gorille, un Maghrébin qui assure l’ordre et la sécurité dans les champs. “Demande-lui un peu ce qu’il veut, celui-là. S’il cherche du travail, dis-lui que pour aujourd’hui nous sommes au complet”, lâche-t-il en dialecte avant de s’en aller à bord de son 4x4. Le Maghrébin, lui, parle parfaitement italien. Il n’a pas de galon sur son tee-shirt taché de sueur, mais on sent tout de suite que le chef, ici, c’est lui. “Tu es roumain ?” Un demi-sourire lui confirme qu’il ne s’est pas trompé. “Je peux te prendre, mais demain, promet-il. Tu as une copine ? - Une copine ? - Amène-moi une de tes copines. Pour le patron. Si tu lui en amènes une, il te fait travailler tout de suite. Une fille, n’importe laquelle.” Le petit chef désigne une jeune fille d’une vingtaine d’années qui s’active avec son compagnon autour d’un gros engin servant à la cueillette mécanique des tomates. “Ce sont des Roumains, comme toi. Elle, avec le patron, elle y est allée, précise-t-il. - Mais je suis tout seul.- Alors, pas de travail.”
Une jeune fille pour le patron, pour qu’il puisse la violer. Voilà le prix de la main-d’œuvre au cœur des Pouilles. Un triangle d’esclaves qui recouvre la quasi-totalité de la province [département] de Foggia, de Cerignola à Candela, en passant par San Severo, au nord. Ils sont au moins cinq mille, voire sept mille. Personne ne les a jamais recensés avec précision. Tous sont étrangers. Tous exploités et payés au noir. Des Roumains avec ou sans carte de séjour, des Bulgares, des Polonais, mais aussi des Africains originaires du Nigeria, du Niger, du Mali, du Burkina Faso, d’Ouganda, du Sénégal, du Soudan et d’Erythrée. Certains sont arrivés il y a quelques jours. Ils sont partis de Libye parce qu’ils savent qu’ici, l’été, ils vont trouver du travail. Pour veiller sur leurs affaires, les agriculteurs et propriétaires terriens s’appuient sur un réseau de contremaîtres sans pitié [les caporali, comme on les désigne en italien], pour la plupart des Italiens, des Arabes et des Européens de l’Est.
Ils logent leurs saisonniers dans des taudis sans eau, sans électricité ni hygiène. Ils les font travailler de 6 heures du matin à 10 heures du soir. Et ils les paient - quand ils les paient - 15 à 20 euros par jour. Ceux qui protestent sont réduits au silence à coups de barre de fer. Certains se sont adressés à la préfecture de Foggia. Là, ils ont fait connaissance avec la loi sur l’immigration. Ils ont été arrêtés ou simplement expulsés parce qu’ils n’avaient pas de permis de travail. D’autres se sont enfuis. Les gorilles les ont cherchés toute la nuit. Ils les ont rattrapés. Certains ont été tués.
C’est la saison de l’or rouge, l’époque de la cueillette des tomates. Les fruits cultivés ici finissent en boîtes ou en coulis, et les moins mûrs, en salade. Ils partent du triangle des esclaves pour arriver dans les assiettes de toute l’Italie et d’une bonne partie de l’Europe. Sans compter les tomates en grappes pour les pizzas, ou d’autres légumes comme les aubergines et les poivrons. Dans quelques jours, ce sera le moment des vendanges. Les exploitants feignent de ne rien savoir. Et, une fois la cueillette terminée, ils iront tous faire la queue pour encaisser les subventions de Bruxelles.
Il suffit d’un rien pour entrer sur le marché le plus sale de l’Europe agricole : un nom inventé, qu’on utilisera de temps à autre ; une photocopie de l’arrêté de refus de séjour délivré il y a un an par le centre de détention des immigrés de Lampedusa ; et un vélo, pour fuir le plus loin possible en cas de danger. Le contremaître qui exige une jeune fille en sacrifice contrôle la cueillette des tomates à Stornara. L’un des premiers champs à gauche à la sortie du village, le long de la route qui mène à Stornarella. Pour arriver jusqu’ici, il faut pédaler sur la nationale 16 avant de se faufiler sur une dizaine de kilomètres parmi les oliveraies. A la gare de Foggia, Mahmoud, un Ivoirien de 35 ans, m’avait dit que la récolte avait sans doute déjà commencé. Lui, il vit dans un fossé du côté de Lucera et est sans travail. Les tomates doivent encore mûrir, alors, en attendant, Mahmoud vivote en vendant des renseignements aux derniers arrivants pour quelques pièces.
Ce doit être la journée la plus chaude de l’été. Quarante-deux degrés, annonçaient les journaux à la gare. Dans l’air brûlant, une étable abandonnée se dresse, perdue dans les champs. A l’intérieur, des Africains se reposent sur un vieux canapé, sous un arbre. L’un d’eux parle tamachek. Ce sont des Touaregs. Un salut dans leur langue facilite les présentations. La ségrégation raciale est très stricte ici. Les Roumains dorment avec les Roumains, les Bulgares avec les Bulgares, les Africains avec les Africains. Même chose pour le recrutement. Les contremaîtres ne tolèrent aucune exception. S’il veut voir comment les Noirs sont traités, un Blanc n’a pas d’autre choix que de prendre un faux nom : Donald Woods, sud-africain, comme le célèbre journaliste qui a dénoncé les atrocités de l’apartheid au reste du monde. “Si tu es sud-africain, tu peux rester”, me lance Asserid, 28 ans. Parti de Tahoua, au Niger, en septembre 2005, il a débarqué à Lampedusa en juin 2006. Cela fait cinq jours qu’il est dans les Pouilles. Il est resté enfermé quarante jours au centre de détention de Caltanissetta, en Sicile, avant d’être relâché avec un arrêté de refus de séjour. Asserid a traversé le Sahara à pied et en 4x4 décati jusqu’à Al-Zuwara, la ville libyenne des trafiquants et des bateaux qui lèvent l’ancre pour l’Italie. “En Libye, tous les immigrés savent que les Italiens recrutent des étrangers pour la cueillette des tomates. C’est pour ça que je suis ici. Mais ce n’est qu’une étape. J’espère pouvoir bientôt économiser et aller à Paris”, me confie Asserid. Adama, 40 ans, Touareg nigérien d’Agadez, a fait le trajet inverse. Il a atterri à Paris avec un visa de tourisme. Mais les choses ont mal tourné, et ce travailleur clandestin s’est fait expulser de France. Il est alors descendu dans les Pouilles, répondant à l’appel de l’or rouge. “Ici, c’est le campement touareg le plus au nord de l’Histoire”, dit-il en riant. Pourtant, il n’y a pas quoi de rire. L’eau qu’ils tirent du puits est pleine de purin et de désherbants. Les W-C ? Une colonie de mouches au-dessus d’une fosse. Pour dormir à deux sur des matelas crasseux par terre, ils doivent payer au contremaître 50 euros par personne et par mois. Et encore, le tarif est avantageux. Dans d’autres taudis, on retire jusqu’à 5 euros par nuit sur les salaires. Ils doivent aussi verser 50 centimes, voire 1 euro, par heure travaillée, auxquels viennent s’ajouter les 5 euros par jour pour le transport dans les champs. A deux heures et demie de l’après-midi, le caporale arrive à bord de sa Golf. “C’est vraiment un Africain, celui-là ?” demande-t-il aux autres en désignant le seul Blanc de l’assistance. Personne ne peut répondre avec certitude. “Je paie 3 euros de l’heure. Ça te va ? Si t’es d’accord, monte.”
Trois devant, cinq à l’arrière et un jeune garçon blotti sur la plage arrière. Rien que pour ce trajet de dix minutes, le gorille va encaisser 40 euros. Les autres l’appellent Giovanni. Ils ont déjà travaillé de 6 heures à 12 h 30. La pause de deux heures n’est pas un cadeau de la direction. Aujourd’hui, il fait tellement chaud que les patrons ont dû faire la sieste. “Moi John, et toi ?” se présente aussitôt Giovanni en me regardant dans le rétroviseur. Et d’ajouter : “John est gentil si toi gentil. Mais si toi méchant...” Il ne comprend ni l’anglais ni le français, ce qui a l’avantage de mettre un terme à la conversation. Mais le poignard de plongée qu’il tient bien en vue sur le tableau de bord parle pour lui. “Giovanni, aujourd’hui, on est vendredi et tu ne nous as pas payés depuis trois semaines. On a bientôt fini notre réserve de pâtes. Ça fait quinze jours qu’on ne mange que des pâtes à la tomate. Les jeunes sont épuisés. Ils ont besoin de viande pour travailler”, rappelle Amadou, 29 ans, originaire du Niger, reflétant l’humeur de chacun. Les 3 euros de l’heure qu’on leur avait promis n’étaient qu’un leurre. Mais Giovanni promet encore. Quand il répond, il dit toujours : “Nous les Turcs...” Sa plaque d’immatriculation est pourtant bulgare. Et, avec son accent, il pourrait bien être russe ou ukrainien. “Je te jure sur Dieu, poursuit-il. Aujourd’hui, il y aura de l’argent pour vous payer. Tu dois me croire. Je travaille comme toi à Stornara. Je ne me moque pas de mes collègues.” Giovanni habite un pavillon en brique, sur la droite à mi-chemin de la route qui mène à Stornarella, pas très loin d’une autre étable croulante sans eau, remplies de matelas et d’esclaves.
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La Golf file à toute allure en direction de Lavello. Le champ est coincé entre deux vignobles. Les tomates doivent être cueillies à la main. Quand il voit arriver le groupe d’Africains, le patron imite le cri des singes. Puis il donne ses ordres mêlés d’insultes. Au même instant, une camionnette décharge neuf Roumains. Parmi eux, trois jeunes filles, les seules de toute l’équipe. On travaille tête baissée. Et gare à ceux qui lèvent les yeux ! “Qu’est-ce que t’as à regarder ? Baisse les yeux et cueille”, vocifère le patron en se rapprochant dangereusement. Il s’appelle Leonardo, il est originaire des Pouilles et a une trentaine d’années. Il porte un bermuda, un marcel et des lunettes de soleil à la mode, comme s’il revenait tout droit de la plage. D’après sa façon de parler, ce doit être le propriétaire de l’exploitation agricole, à moins que ce ne soit son fils. Il s’occupe de la main-d’œuvre - une sorte de chef des sous-chefs. Leonardo se fait aider par un autre Italien, le contremaître des Roumains, tee-shirt blanc, cheveux longs et moustache soignée. Un troisième Italien est là, probablement l’acheteur de la récolte. Maigre, cheveux courts et blonds, téléphone portable autour du cou sur une chaîne en or. Il parle avec un fort accent napolitain. Il gare son 4x4 et donne aussitôt de la voix. Quelqu’un a posé par erreur des cageots pleins sur des plants de tomate. “Le premier que je revois poser un cageot sur les plants, que Jésus-Christ m’en soit témoin, je lui casse la tête avec”, aboie-t-il comme un fou.
Giovanni part chercher d’autres saisonniers. Il revient aussi deux fois avec de l’eau : quatre bouteilles en plastique d’un litre et demi, à partager entre 17 travailleurs assoiffés. Les bouteilles ont été remplies Dieu sait où. L’eau a un sale goût. Mais elle a au moins le mérite d’être fraîche. La plupart des Africains n’ont pas déjeuné, ni même petit-déjeuné. Ils se débrouillent pour manger des tomates vertes en cachette. Et tant pis si elles sont pleines de pesticides. Leonardo veut savoir comment il peut y avoir des Blancs en Afrique. Il déambule entre les dos courbés tel un instituteur parmi des écoliers. Et il donne sa permission à Mohamed, un jeune Guinéen de 28 ans. Ici, pour arrêter de travailler ou pour parler, il faut toujours demander la permission. Mohamed sait bien pourquoi il y a des Blancs en Afrique du Sud. Il est diplômé en sciences politiques et relations internationales de l’université d’Alger. Il parle italien, anglais, français et arabe. Et il répond, tout en restant à genoux devant cet Italien qui n’a pas honte d’admettre n’avoir jamais entendu parler de Nelson Mandela. “Vous avez compris ?” répète Leonardo quelques instants plus tard à ses deux compères. “En Italie, [les Italiens] les plus clairs vivent dans le Nord, tandis que nous, au Sud, on est plus foncés. En Afrique, c’est le contraire, les Blancs sont dans le Sud et les Noirs qui sont là viennent du Nord.”
Michele est le plus âgé parmi les Roumains. La soixantaine, les cheveux gris, il est en train de charger des cageots pleins sur la remorque du tracteur. Le fond d’un cageot cède et douze kilos de tomates se répandent sur le sol. Michele n’a pas le temps de se baisser pour les ramasser. Leonardo, le poing fermé, le frappe à la tête. “Fais gaffe, connard ! hurle-t-il. Tu crois qu’on reste là à attendre pour que tu fiches en l’air les cageots ?” Sans doute Michele demande-t-il pardon. Il est trop fatigué et humilié pour parler à voix haute. “Pardon mon cul ! continue Leonardo. Tu dois faire plus attention.” Nous nous arrêtons tous pour regarder. Une jeune fille se redresse pour protester. “Ça suffit maintenant, remettez-vous au travail, sinon ce soir vous ne rentrerez pas chez vous tant que vous n’aurez pas fini”, braille le type à l’accent napolitain en accourant comme un lion en furie. Comme si ces gens avaient un chez-eux. Michele charge à nouveau la remorque, aidé de deux autres Roumains. Mais, une demi-heure plus tard, il s’assied par terre en se tenant la tête. Il saigne abondamment du nez. L’un de ses camarades de travail presse une tomate mûre sur son front pour le rafraîchir. L’homme à la moustache soignée explique à Leonardo ce qui s’est passé. “J’ai dû lui casser une pierre entre les deux yeux. Obligé. Ce con s’en est pris à moi parce que tu l’avais frappé. Et puis, parce que ce soir il n’y a pas d’argent pour les payer. Mais je n’y suis pour rien, moi. C’est lui qui a ramassé une pierre, je la lui ai juste ôtée des mains. Tu te rends compte, menacé par un Roumain de merde !” Leonardo sourit.
On ne s’arrête qu’au coucher du soleil. Michele va mieux. Les Roumains se rassemblent autour de leur contremaître. Giovanni prend son équipe en photo. Ça l’aide à faire les paies et lui permet de vérifier, au passage, si certains n’ont pas quitté le groupe. Ensuite, il fait signer le registre des heures travaillées. Aujourd’hui, on finit plus tôt que d’habitude. “Les carabiniers patrouillent dans les parages”, expliquera-t-il à Amadou dans la voiture, sur le chemin du retour. Giovanni désigne un champ de tomates le long de la route. “Tu vois, là ? Cet après-midi, les carabiniers sont venus pour embarquer certains de mes gars. Je travaille aussi ici. Des Africains comme toi et des Roumains. Ils les ont embarqués pour les expulser. Mais, n’aie pas peur, le champ où vous travaillez est contrôlé par la Mafia”, affirme-t-il. C’est fréquent, les jours de paie. Parfois, ce sont même les patrons qui appellent les policiers ou les carabiniers pour dénoncer les immigrés en situation irrégulière. Il suffit d’un coup de téléphone anonyme. Les gorilles gardent alors l’argent pour eux. Et la préfecture met à jour ses statistiques en tenant compte des nouvelles expulsions. Amadou lui fait remarquer qu’une fois de plus ils ne sont pas payés. “Tu es musulman ? lui demande Giovanni. Oui ? Alors je te jure sur Allah que, la semaine prochaine, je vous paie tous. Et si vous avez besoin de viande, je te jure que je vous invite tous chez moi. La semaine prochaine, évidemment. Quand vous pourrez payer la viande.”
Les gorilles opèrent comme une police parallèle. Les exploitants agricoles s’adressent à eux en cas de problèmes, mais aussi pour imposer leurs règles. “Demain matin, je passe vous prendre à 5 heures”, annonce Giovanni après avoir déchargé ses passagers. Il est près de 22 heures. Le temps de prendre une douche improvisée avec l’eau du puits et de préparer un maigre repas, cela fait à peine cinq heures de sommeil. Mes compagnons m’exposent les sanctions. Celui qui se présente en retard est puni à coups de poing une fois arrivé dans les champs ; celui qui ne va pas travailler doit verser une amende de 20 euros au contremaître, et ce même s’il est malade. Même genre d’histoires une cinquantaine de kilomètres plus au nord. Jadis bourg agricole, Villaggio Amendola n’est plus aujourd’hui qu’un village fantôme peuplé d’émigrés roumains et bulgares réduits en esclavage. A Villaggio Amendola, même l’église abandonnée est remplie de matelas. Ici, il n’y a pas un seul Italien. Ce sont tous des cueilleurs étrangers - tous sauf une : Giuseppina Lombardo, 51 ans. Pour les agriculteurs du coin, c’est une sainte femme. Elle et son ami tunisien, un certain Aziz, sont capables de vous rassembler une équipe de cueilleurs de tomates en moins d’une demi-heure. Giuseppina et Aziz ont fait de l’esclavage leur fonds de commerce. Le seul puits de Villaggio Amendola leur appartient. L’eau est polluée, mais ils la vendent quand même : 50 centimes le bidon de vingt litres. Ils possèdent également le seul magasin du village. On y trouve des bouteilles d’eau minérale, pour ceux qui voudraient éviter la dysenterie et perdre ainsi une journée de travail. Ils ont aussi de la viande et de la volaille. “Avec des prix majorés de 100 % et de qualité douteuse”, expliquent les habitants. Aziz, comme tous les autres gorilles, ne pardonne pas à ceux qui parlent. Lui et sa compagne règnent en maîtres ici. Certains se souviennent encore de ce qui s’est passé durant la semaine de Pâques 2005. Un après-midi, un jeune Roumain de 22 ans, arrivé quatre jours plus tôt, revient à Villaggio Amendola des sacs en plastique à la main. Il est allé faire des courses à Foggia et passe devant le magasin du contremaître avec ses achats. Une bouteille d’huile, un peu de pâtes. Aziz aurait pris ça pour un geste de rébellion. Les Roumains racontent avoir vu deux hommes attaquer le nouveau venu peu de temps après et le traîner, ensanglanté et à demi évanoui, à bord d’une fourgonnette. Personne au village n’a plus revu le jeune garçon.
Les patrons dénoncent les clandestins pour ne pas les payer
L’histoire s’est répétée le 20 juillet dernier. La veille, Pavel, 39 ans, a eu une altercation avec Giuseppina Lombardo. Il a laissé tomber 15 euros sur le sol du magasin et la femme est persuadée qu’il les avait volés dans la caisse. En Roumanie, Pavel était cuisinier pour 150 euros par mois. Depuis le 20 mars 2004, date à laquelle il est arrivé dans les Pouilles, il supportait sans broncher violence et vexations, afin d’envoyer tout ce qu’il parvenait à économiser à sa femme et à sa “petite fée”, sa fille de 15 ans. Pavel était un rapide. En 2005, il a réussi à remplir 15 bennes par jour : 4 500 kg de tomates, de l’aube jusqu’à la nuit. A 3 euros la benne, la paie était bonne, estimait-il. Une fois déduits le transport et la commission du contremaître, Pavel pouvait gagner de 25 à 30 euros par jour. Mais, le 20 juillet, Aziz l’a empêché de renouveler son exploit. A 2 heures de l’après-midi, une journée où l’on ne travaille pas, le Tunisien l’a surpris pendant son sommeil et l’a roué de coups avec une barre de fer. Le Roumain dit avoir eu la vie sauve grâce à l’intervention de ses camarades de chambrée, qui l’ont pourtant laissé perdre tout son sang sur son matelas jusqu’à 1 heure du matin. Les clandestins ont trop peur d’Aziz. Ils ont peur aussi d’appeler la police, qui risque de les renvoyer chez eux. A 20 heures, quelqu’un a tout de même fini par appeler l’hôpital en cachette. L’ambulance et une patrouille de carabiniers ne sont arrivées que cinq heures plus tard à Villaggio Amendola.
Le 31 juillet, Pavel a quitté l’hôpital de Foggia, les bras dans le plâtre et des broches plein les os. Violant le code de déontologie, les médecins et infirmières l’ont remis à la police. Là, on le traite en clandestin. Même si, à partir du 1er janvier 2007, tous les Roumains vont être citoyens de l’Union européenne. Les bras immobilisés, Pavel n’arrive pas à tenir un stylo. Le “chef de la police, dottoressa Piera Romagnosi”, paraphant l’arrêté d’expulsion, note qu’il “refuse de signer”. La préfecture de Foggia n’y va pas non plus par quatre chemins. Dans l’arrêté d’expulsion, on précise que Pavel est “sans passeport” - une circonstance aggravante. Et pourtant, Pavel a bien un passeport. Finalement, ne sachant que faire, un inspecteur lui donne 10 euros. Et une voiture de police le reconduit à Villaggio Amendola. Ils le déposent devant le magasin de Giuseppina et Aziz. Le Tunisien s’en occupe sur-le-champ. Il veut montrer à tout le monde qui commande ici. Il menace Pavel, qui part se réfugier dans une maison abandonnée à un kilomètre du village. L’un de ses compatriotes lui apporte en secret un peu de pain et de quoi boire. Après neuf jours de douleurs atroces, un ami roumain parvient à contacter un avocat de Foggia. L’avocat rencontre Pavel et le ramène immédiatement à l’hôpital. Les blessures se sont infectées. Le saisonnier roumain est dans un état grave et souffre de dénutrition. Il est hospitalisé pour une septicémie. Le 21 août, Pavel a de nouveau quitté l’hôpital. Il s’est rendu à la préfecture pour compléter sa plainte contre le contremaître tunisien et sa complice italienne, plainte qu’il n’avait pas pu déposer aux policiers de l’hôpital avant le 14 août. L’avocat qui lui a sauvé la vie l’accompagne. Mais, au terme de sa journée à la préfecture, le parquet le fait arrêter, le considérant comme un immigré clandestin. Il n’a pas respecté son arrêté d’expulsion, qui, comme il est écrit, l’obligeait à quitter le sol italien à partir de l’aéroport de Fiumicino, à Rome. Et peu importe si son état de santé ne lui permettait pas de voyager. On l’oblige à dormir sur un banc de bois dans une cellule. Le jour suivant, son procès s’ouvre, pour être immédiatement reporté au mois d’octobre. Non seulement Pavel a perdu son travail, mais il risque maintenant de un à quatre ans de prison. Plus que ce dont pourra écoper le gorille tunisien, qui, en attendant, reste libre.
Fabrizio Gatti, L’Espresso
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A Marsupilami,
Ce que vous dites est vrai, mais cela ne concerne pas 80% des italiens quand même !!!
Or, c’est sans doute gràce à l’éducation, non ?
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@ Tristan
Tu as raison, ça ne concerne que quelques trop nombreuses crapules de l’Italie du Sud. N’empêche : cet esclavage se passe en Europe, et les esclavagistes ont été éduqués. L’éducation ne suffit donc pas. Dans ce cas de figure il faudrait une intervention de l’Etat qui, apparemment, ferme les yeux sur ces horreurs...
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Ah bon ! je croyais qu’il n’ y avait que des occidentaux leucodermes qui étaient des salauds...merde alors ! les autres sont comme çà aussi ? Quand je me regarde, je me désole, quand je me compare, je me console.
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« Avec la mondialisation, qui facilite la circulation des biens et services, ces riches commerçants arabes présents en FRANCE effectuent des transferts de fonds dans leur pays d’origine, en investissements, dans l’immobilier et dans les services. Et ces richesses proviennent du travail que fournissent pour eux ces employés locaux FRANCAIS, mal payés, mal nourris, et victimes de tous les sévices. »
C’est drôle, j’ai échangé BURUNDI par FRANCE et cela devient tout de suite une fiction, quoique ?Enfin pour la deuxième partie, on ne va plus attendre très longtemps.
A bon entendeur.
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Tu as mesuré ton QI ?
Surtout assieds-toi au moment d’entendre le résultat.
On ne sait jamais.
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@ Beta bloqué
Ton commentaire est un sacré mauvais « DEAL », BETA !
Par contre, je te conseille pas de mesurer ton Q.I., reste comme tu es et innonde les fils avec des commentaires pareils.
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Faudrait se détendre un peu les arabomusulmans du site. Vous etes toujours a nier des faits qui existent en insinuant une cabale. Ya pas qu’au Burundi ou les conditions de travail des sont catastrophique, c’est sur, mais travaillez dans les pays arabe ca à jamais été une panacée.
Ya qu’a voir la situation des travailleurs asiatiques ou noir dans la peninsule arabique.
Ya qu’a voir ce qui c’est passé au liban recemment.
Desolé mais l’arabe raciste esclavagiste c’est pas un mythe. Abolition de l’esclavage en arabie saoudite 1962.
Alors certes tous les arabes ne sont pas des racistes, mais comme à dit un rappeur francais (oxmopuccino) c’est pas évident d’etre noir au Maroc.
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Il n’y a rien à nier : il y a des cons partout, chez les arabes comme chez les lapons ou les français.
Parler de « racisme arabe » efface toute bonne foi de votre part.
Toutefois, s’il y a des crimes ailleurs, il s’agit d’être organisé : dans les années 70, en pleine répression chilienne, alors que les chiliens mouraient et disparaissaient par milliers, quelle était la grande cause en France ? L’EXCISION DU CLITORIS chez ces salauds d’Africains.
On avait d’un côté le clitoris qui foutait le camp et, de l’autre, des femmes, clitoris compris, qui crevaient.
Tout ce qui intéressait les féministes et les droits-de-l’hommistes, c’était le petit bout de chair.
Que les gens crèvent, ce qui nous importe c’est le clito.
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excisé une femme ça n’a jamais été un gage d’intelligence. Mais l’excisation comme la maltraitance de ses employé c’est une affaire d’education de culture.
Alors défendre une culture sur un point tel que le racisme ou le minimiser c’est etre un con.
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Le con, c’est celui qui accorde la priorité au clitoris avant la vie humaine.
S’il n’y avait pas les massacres de masse, l’excision peut devenir prioritaire.
Cela dit, vous vous précipitez à conclure que je suis pour l’excision.
Je re-précise : c’est une question d’échelle de valeur.
Si je dois choisir entre défendre une femme qui doit se faire exciser et une femme qui va se faire exécuter, il n’y a pas d’hésitation : je défends celle qui va mourir.
Vous trouvez que je suis con de faire ça ?
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Je ne vous traité pas de con... « entre choisir entre une femme excisé et une femme executé » il n’y a pas a choisir.
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En effet Thomas... vous avez raison.
Serpico dit : "Si je dois choisir entre défendre une femme qui doit se faire exciser et une femme qui va se faire exécuter, il n’y a pas d’hésitation : je défends celle qui va mourir (...) Vous trouvez que je suis con de faire ça ?
Qui vous a demandé de choisir entre les deux ? Je ne sais pas si vous êtes « con » de faire ca mais vous vous posez des questions débiles.
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em3xx
La question est débile mais la réponse des intellos français (et des media) dans les 70 a été de faire passer le clitoris AVANT les massacrés du Chili.
On voit bien que vous ne lisez pas jusqu’au bout. Ni d’un bout à l’autre.
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@ Deabalta
Deabalta, ne le prends pas mal, je trouve que la façon que tu as de développer ton idée est fort malvenue. Je crois comprendre ce que tu veux dire, mais tu peux aussi t’exprimer en développant ta pensée sur un autre mode, il y a surement des problèmes que tu peux soulever, mais pas de cette façon-là.
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A l’auteur,
Bonjour,
La manière dont l’article est rédigé laisse sous-tendre que ces hommes sont exploités par une communauté à cause de leur obédience religieuse (catholiques ou autres) alors qu’à mon sens, ils ne sont exploités que parce qu’ils sont Noirs (comme dans beaucoup d’endroits) et donc, c’est cette dimension là xénophobe qu’il aurait fallu mettre en exergue ou du moins différencier.
Je ne trouve pas dans ce cas pertinent de dire qu’ils sont exploités par des arabo-muslims (ce qui relève -à tort- de la redondance pour bon nombre de personnes) car ici, cette appréciation n’apporte aucune pertinence au sujet... En tout cas je ne la vois pas.
Cdt
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Wrisia
« ils ne sont exploités que parce qu’ils sont Noirs »
— -Il serait difficile d’exploiter d’autres hommes que des noirs dans un pays noir.
Encore des conclusions hasardeuses.
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C’est pourtant simple à comprendre.
Je renvoyais aux propos de l’auteur concernant la discrimination exercée par la communauté de commerçants dits « arabes » envers la population autochtone et là, cela n’a rien à voir avec une sorte d’ auto-discrimination.
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Bonjour Wrisya
Je crois en effet qu’il ne faut pas faire des raccourcis systématiques. Tout homme quelle que soit son origine, sa couleur de peau ou sa confession peut devenir bourreau ou victime. Je pense qu’ici il est plus question de pouvoir, d’argent, d’intimidation, et d’exploitation de la part de certains, de pauvreté et de désespoir de la part des autres, que de couleur de peau ou de confession.
En l’occurence ici il s’agit d’exploitation par des arabo-musulmans sur des burundis mais on sait que l’esclavagisme et l’esclavage n’ont pas de couleur. Certains blancs comme ceux cités par Marsu, diplomates africains noirs, ou arabes enrichis aux pétrodollars des pays du Moyen-Orient s’adonnent à l’esclavage moderne en toute impunité. Et quand ce n’est pas de l’exploitation au niveau du travail c’est de l’exploitation sexuelle (les proxénètes) et parfois on mêle joyeusement les deux.
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@ Ka
Content de te retrouver dans le cyberespace. Comme tu dis, l’esclavage n’a pas de couleur, de religion ni de niveau d’éducation. L’homme n’est pas un loup pour l’homme, comme disent les crétins qui ignorent que jamais un loup n’aurait l’idée d’inventer l’esclavage, mais un homme pour l’homme. Paradoxe qui n’en est pas un : l’inhumanité est le propre de ce que l’homme peut faire de pire contre lui-même. Foutons la paix aux loups, sauf quand on est bergers et qu’on a des moutons à protéger. Dans ce cas, pas de problème : pan !... et tant pis pour ce qu’en pensent les écolobobos. Grosse bise électronique.
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@ Ka & Wrysia
Pour être désagréable, je ferai remarquer que les esclavagistes italiens blancs-catholiques engagent de préférence des « kapos » arabo-musulmans pour surveiller leurs esclaves modernes : ils savent que ce sont des experts (y compris pour esclavagiser leurs « frères » en religion), tout comme les esclavagistes modernes du sud de la France ou de l’Espagne qui opèrent exactement de la même manière.
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Horreur ! le néant bleuâtre est de retour !!! Tous aux abris !
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Salut Marsu
D’accord avec toi pour dire que l’homme est un homme pour l’homme mais pour ce qui est du pan je ne suis pas écolobobo mais j’aurais du mal peut-être parce que je ne suis pas bergère.
Grosse bise à toi aussi.
PS : au fait dis-moi, en Palombie les marsupilamis ne sont pas exploités au moins ?
Merde Demian West est de retour il va encore tout faire foirer. Il me rapelle Chipeur le renard dans Dora l’exploratrice, bon je pense pas que tu connaisses mais il a exactement la même façon de procéder. Alors que Dora et Babouche vaquent tranquilement à leurs occupations il débarque pour leur chiper quelque chose comme Demian qui déboule sur n’importe quel sujet pour faire sa chasse aux sorcières et nous chiper nos petits moments tranquiles.
Demian arrête de faire chier ! Demian arrête de faire chier ! Demian arrête de faire chier !
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Depuis l’apparition de son fil de discussion onaniste « Demian sors de ce corps » sur Agoravox, D.W. n’existe plus que comme roquet-caniche de ceux à l’arrière desquels il se traîne comme un impuissant opposant. Une caricature d’inanité suiviste et faussement récalcitrante. L’inverse d’une vision du monde : un mâchonnage mollasson de mollets dont ces derniers se foutent tant ils sont solides. D.W. n’est plus que l’ombre du chien qu’il n’a pas. Un clone de spectre poursuivant le fantôme de ce qu’il n’a jamais été. Une bavure hypocondriaque, narcissique et grotesque sur la partition du silence. Un poster de star dégringolant du mur d’une chambre d’adolescent depuis longtemps désertée. Un mistral gagnant qui fait perdre à tous les coups : l’inverse de la magie de l’enfance. Ni enfant, ni adolescent, ni adulte, ni vieux, D.W. n’est rien : fausse image bleutée d’une fausse existence sans azurs, la chose se répand comme un Klein vomi bleuâtre, inconsistant mais autosuffisant, à la fois fait-néant et faux néant : néant surpeuplé par le vide de l’inconsistance, parasité par le trop-plein du rien-du-tout égomaniaque, vertige absolu du non-être. Le trollage inepte en tant qu’âme du monde. Le qu’on-m’enterre diffamateur en tant que filousophie. La chose bleuâtre n’est même pas absurde (l’absurde est plus consistant qu’elle) : non, la chose bleuâtre est le reflet exact du monde médiatique moderne : trompeuse, fallacieuse, égotiste, inculte, moi-jeux-esque, bref cauchemerdesque.
Et cet ectoplasme caoutchouteux et pollué jusqu’à son manque d’os est l’e-conne d’Adoravox. Que dire de plus ?
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« Pour être désagréable, je ferai remarquer que les esclavagistes italiens blancs-catholiques engagent de préférence des »kapos« arabo-musulmans pour surveiller leurs esclaves modernes : ils savent que ce sont des experts (y compris pour esclavagiser leurs »frères« en religion), tout comme les esclavagistes modernes du sud de la France ou de l’Espagne qui opèrent exactement de la même manière. »
C’est pas que ce sont des experts mais c’est surtout que ces cons ne se rendent pas compte qu’ils sont eux-même exploités, parce qu’il ne faut pas se leurrer si les ces esclavagistes italiens pouvaient leur cracher à la figure il le ferait sans hésiter. C’est propablement l’appat du gain qui a courcircuité leurs neurones. Mais de toute façon ces « kapos » comme tu dis ne doivent pas être très futés pour en arriver à faire ce qu’ils font : dénigrer leurs frères. Ne pouvant probablement pas convoiter une place un peu plus respectable et rentable entre autre à cause de leurs origines ils s’adonnent à de basses besognes pour des miettes.
Mais ce genre de pratiques a concerné tous les peuples. Durant la traite des noirs certains n’hésitaient pas à participer à cette horreur en vendant leurs frères au plus offrant quand il avaient eux-même le privilège de ne pas être esclaves, enfin si on veut.
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Waou il est tout ça Demian !
Moi je le vois surtout comme quelqu’un qui a tellement l’esprit de contradiction qu’il se contredit lui-même.
Il pense tellement détenir la vérité (en réalité sa vérité) qu’il n’est plus crédible quel que soit le thème qu’il aborde, enfin s’il exprime vraiment sa pensée parce que j’ai plus l’impression qu’il ne fait que dire des choses sans véritablement les avoir pensées au préalable, si ce n’est pour les agencer en se persuadant que ça fait beau, donc il privilégie la forme au fond, ce qui est totalement inutile dans un forum citoyen.
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@ Ka
Je suis évidemment tout à fait d’accord avec toi. N’empêche que seuls les pays « arabo-musulmans » (pour simplifier) n’ont pas fait leur aggiornamento (c’est une litote ironique) sur l’esclavage, et que les marchands d’esclaves « modernes » très catholiques des abords de la Mediterranée exploitent à fond la tradition arabo-musulmane d’esclavagisme « classsique » et les nervis qu’elle a induits.
Humour : je me demande combien d’esclaves possède D.W. pour être tout le temps là sur Agoravox ?
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2 secondes Marsu je vais préparer et donner le biberon à ma petite nièce qui vient de se réveiller et je reviens pour continuer notre discussion.
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A Marsu,
Je crois que nous avons lu les mêmes articles sur l’esclavage dans le Sud de l’Italie (les Pouilles).
A l’article de Courrier Inernational, tu peux ajouter celui du Monde du 23 septembre (qui l’a précédé et inspiré, en fait).
Ce ne sont pas forcément des arabo musulmans qui se chargent d’être les kapos. Ce sont les brutes de l’ethnie des esclaves. Ainsi l’envie de se rebeller est moindre (pas de critère racial ou religieux) et il n’y a aucun moyen de feindre l’incompréhension. Les articles évoquaient souvent des polonais.
Sans compter la détresse morale que l’on ressent à être opprimé par son frère.
Quand à l’aggiornamiento, il n’a pas été fait sur l’ensemble du monde. Si tu veux j’ai écrit un article sur le sujet. [email protected] et je te l’envoie (ainsi qu’à toute personne intéressée).
A la revoyure.
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@ Johan
Je suis d’accord avec toi sur le fond.
@ Ka
Moi mon truc immédiat c’est pas la tété, mais je vais au bistrot retrouver Idir. Ce crétin bèrbère ne jurait que par Madonna et, pire, Britney Spears et diverses conasses disco étasuniennes. Par la sainte intermédiaire de sa môman (à qui j’ai fait découvrir Souad Massi grâce à mes mauvaises fréquentations), il écoute désormais Souad Massi sans défaillir. Rogntudjuuuu...
Bon, j’y vais.
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@ Johan
Je ne peux pas accéder à ton article
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A Ka,
Normal, c’est une adresse eMail !
Envoie moi un mail à [email protected] et je te l’envoie en format word. Si tu le préfère en PDF je peux aussi.
Sinon j’ai commencé un blog
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« la tradition arabo-musulmane d’esclavagisme »classsique« » ???
Qu’est-ce que tu veux dire par là ?
« Humour : je me demande combien d’esclaves possède D.W. pour être tout le temps là sur Agoravox ? »
Moi je me demande surtout si Demian existe, enfin si c’est un être humain ou un roleplayer comme nous.
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Ok Johan.
Tu sais internet et moi ça fait deux, ma petite soeur est plus au fait que moi sur ces choses-là.
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A Ka
Bonjour,
Bien entendu que ce que tu décris n’est nul apanage d’une communauté mais bien plutôt une pratique millénaire que l’on retrouve dans pratiquement tous les peuples déclinés de manière plus ou moins cruelle, plus ou moins institutionnalisé, légalisé j’entends.
Mon propos n’était certes pas de faire de raccourcis, mais bien plutôt d’avancer que, dans certaines cultures, les Noirs sont vraiment déconsidérés et ce à cause de leur couleur de peau et cela a longtemps été le cas en Occident : j’ai une grande partie de ma famille en Mauritanie et nous savons comment ils vivent et comment ils sont exploités par leurs compatriotes plus clairs. C’est une réalité.
Et il existe bien sûr des formes d’exploitations plus ou moins sauvages perpétrées par d’autres types de populations : les enfants, les femmes ou plus génralement, les pauvres quelles que soient leurs cultures ou leurs couleurs de peau. C’est évident. Mais on ne peut nier l’importance que revêt le caractère « racial » de la chose lorsque des populations se retrouvent dans la précarité : c’est au final partout pareil.
Cdt
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@BILL
Je ne me fais pas de bile BILL, mais tu sais l’ironie et la dérision sont aussi des moyens de faire passer ses idées. Si agoretvox ne plus être un lieu de libre expression où va la démocrasseuse ? Je me fais déjà suffisamment censurer par l’élite ploutocrate d’agorexique pour ne pas manier cette belle langue Française qui va bientôt sombrer dans un désespéranto anglo-arabo-bavo pour adeptes de la « world » culture « light ».
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alors l’auteur, on répond ?
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Il y a certaines réactions que j’ai un peu de mal à suivre ... qu’est ce qui vous dérange le plus finalement :
- Que des malheureux soient exploités honteusement (y compris sexuellement, ce qui est encore plus dégradant) ?
- Que cette exploitation soit le fait d’arabo-musulmans ?
- ou que ces actes soient dénoncés ?Le fait de dénoncer ce genre d’exploitation fait il de l’auteur un islamophobe parce que les exploitants sont arabo-musulmans ?
Encore une fois, j’ai l’impression que certains se trompent de débat, et ne pleurent pas sur les bonnes victimes !
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wrysia « alors qu’à mon sens, ils ne sont exploités que parce qu’ils sont Noirs. »
peut être, plutot, parce qu’ils sont pauvres...
Nike fait travailler des milliers d’enfants en Asie, 16 heures/jour pour 0,25 centimes par ballon alors que le patron touche 3,75 dollars pièce. et quand ddes revendications aparaissent, Nike fait le « saut de la puce » en allant s’implanter ailleurs.16 heures de travail/jour, sans congé ni asssurance, ils vivent sous l’oppression constante de patrons bourreaux esclavagistes.
en chine, pour un jogging Puma, un adulte perçoit 85 centimes. au prix du jogging, voyez ce que gagne Puma et les patrons chinois. en chine toujours, une paire de Timberland fait gagner à un enfant 45 centimes. faites le calcul vous même...
au Japon, de jeunes chinoises sont recrutées pour 3/4 ans, par centaines, pour assembler les imprimantes Brother à des prix misérables, travaillant, mangeant et dormant sur place dans des hangars.
pour les vêtements c’est pire puisque la demande est supérieure. l’objectif en général est de 1000 pièces/jour, doublé en cas de demande. lotto, Fila, adidas etc... (liste trop longue)/
en Ouganda, 40 000 enfants travaillent dans des plantations de thé..
d’après l’Unicef des millions d’enfants « sont exploités à chaque fois qu’il y a des lacunes dans les structures créées pour les protéger ».
en Grande-Bretagne même, « il existe des failles dans la protection des enfants amenés illégalement par des trafiquants dans le pays, ajoute l’agence onusienne. »
nous connaissons tous le traitement fait aux pakistanais ou indiens dans les riches pays du Golfe...
un délit n’efface jamais un autre, mais vous pensez bien que votre façon de présenter les choses comme si vous étiez dans un pays développé est dès lors caduc. que cette fausse dialectique du « nous » et du « eux » est impertinente pour toutes les raisons expliquées par Tristan ou Sabbah. si les arabes, effectivement, n’ont pas à défendre cet état de choses, votre article et son éclairage « particulier » est vicié dès le départ. tout le monde est concerné quand il s’agit d’enfants ou d’abus de pouvoir de la part des patrons.pour les adultes, dans les pays ou la misère est plus que grande, ils n’ont pas le choix, puisque,et l’Unicef l’explique très bien,lorsqu’il y a "licenciement brutal, sous les pressions extérieures,le sort de centaines de milliers de personnes s’aggravent.
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marsu a raison. il ne faut pas croire que la connaissance ou l’éducation sont les meilleure armes contre la misère, la dictature ou les abus de toutes sortes. tout ce qui s’est passé et se passe dans nos merveilleux 20 et 21 siècle est là pour désavouer cette idée...
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« Dans ce quartier vivent plus de trois génerations d’Arabes, dont certains ont épousé des femmes burundaises et donné naissance aux enfants métis, lesquels ont aussi épousé des femmes burundaises, qui ont donné naissance à des enfants difficilement identifiables aux Arabes. Ce qui fait que ce quartier regorge d’Arabes blancs, métis et noirs. »
« D’ailleurs, plusieurs mariages et relations entre ces arabes commerçants et les filles employées ont débuté de la sorte ; certaines femmes burundaises mariées à ces riches commerçants arabes ont été dans le passé leurs employées. »
par contre, tout n’est pas perdu...
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@ (IP:xxx.x6.215.93), vous avez raison, mais il ne s’agit pas ici d’enfants forcés à travailler (souvent par leurs propres parents) pour survivre, mais d’un « système » organisé par une caste dans lequel sont enfermés une population pas forcément pauvre (enfin tant qu’ils conservent leur emploi), même si cela relève des mêmes mécanismes de contournement d’une législation défaillante.
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femmes, enfants, il n’y a pas beaucoup de différence quand il y a si grande misère.
« dans presque tous les pays, les pauvres et les catégories marginalisées risquent tout particulièrement d’être victimes de violations de leurs droits ; le Burundi ne fait pas exception à la règle. » le burundi essaie de sortir de la guerre et est l’un des pays les plus pauvres du monde. les enfants sont soit soldats, soit domestiques soit en prison... il n’y a pas de travail pour les hommes.
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En tout cas les dirigeants des multinationales qui pratiquent un esclavage délocalisé à grande échelle ont reçu une excellente éducation et ne sont pas arabo-musulmans pour la plupart. La réalité, c’est que toutes les civilisations ont pratiqué l’esclavage sous une forme ou une autre, et que ça continue.
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@ (IP :xxx.x6.215.93), ce que je voulais dire c’est que dans certains pays où les enfants sont exploités (honteusement, je suis bien d’accord avec vous), nous voyons des entreprises s’intaller et exploiter les enfants (méfions nous quand même car des sommes qui peuvent nous paraitre dérisoires permettent parfois de faire vivre « confortablement » toute une famille dans certains pays). Mais même les ONG sur place ne font souvent rien pour les empêcher de travailler, tout juste essaient elles de leur apporter un peu de soutient et d’éducation) car en intervenant les entreprises partent et la situation devient pire pour eux.
Dans le cas que nous décrit l’auteur, c’est très différent. Les entreprises sont là, mais une caste s’est arrogé le droit d’instituer un système abject de soumission et d’esclavagisme, qui pourrait parfaitement être réprimer par les autorités sans que ces entreprises dirigées par des petits « patrons voyous » ne disparaissent puisque complètement locales.
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bien sur christophe qu’il faut toujours exiger une attitude exemplaire. mais comment faire ? la ou les démocraties elle-mêmes faillissent ? le travail au noir sous-payé n’existe pas en Italie (exemple cité par marsu), en Espagne, en Angleterre, en France, en Amérique ?
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@(IP:xxx.x6.215.93), vous dites : « le travail au noir sous-payé n’existe pas en Italie », c’est vrai, il existe mais reste à la marge et est combattu par les autorités et les organismes sociaux. Dans le cas que nous décrit l’auteur, cela semble plutôt être la norme ...
j’ai relevé une phrase intéressante dans l’extrait que vous avez donné plus haut : « sont exploités à chaque fois qu’il y a des lacunes dans les structures créées pour les protéger », cela me semble assez bien résumer le problème, tant qu’il y aura des gens assez abjects pour essayer d’exploiter la misère des autres ...
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Dans une semaine, le 21 octobre 2003, il y aura le 10ème anniversaire de l’assassinat de Ndadaye Melchior, premier Président démocratiquement élu par le peuple burundais.
On aurait aimé que l’auteur nous parlent de tout ce qui n’a pas changé depuis ces 10 longues années ! Comme les constantes et très nourries divisions entre burundais hutu et tutsi et twa !
Ce problème des divisions entre les Hutu et les Tutsi n’est pas purement ethnique du fait qu’il ne peut pas y avoir de contradiction fondamentale entre des individus qui ont la même culture, parlent la même langue, habitent ensemble et dans les mêmes conditions, donc appartiennent à toutes les classes sociales. Le problème ethnique n’est qu’un aspect d’une grande contradiction de ce pays. (Le Burundi est une contradiction exceptionnelle à ce sujet !)
Alors s’il y a une contradiction, elle ne peut être que celle fondamentale qui existe entre la classe des opprimés et celle des oppresseurs.
Les opprimés se retrouvent dans toutes les ethnies sur les collines, dans les centres urbains et même dans les casernes militaires si on considère que les hommes de troupe sont les plus exploités et les plus exposés à la misère (Enfants et adultes confondus, voir mon lien plus haut sur la militarisation des enfants au Burundi).
Les oppresseurs se trouvent essentiellement en ville du fait qu’il n’y a pas beaucoup de grands propriétaires terriens dans les campagnes. Les oppresseurs sont ces bourgeois qu’on trouve dans l’armée, dans l’administration parmi les grands commerçants (Dont l’auteur n’a isolé que les descendants des « arabo-musulmans » comme s’ils sont les seuls commerçants au Burundi !) et les quelques rares « latifundiaires » qui possèdent des fermes et font travailler des ouvriers agricoles.
En outre, la complexité du Burundi est que la classe bourgeoise se confond dans certains secteurs comme l’armée avec les ethnies. Le pseudo ethnisme n’est qu’une conséquence d’une mauvaise gestion du patrimoine de l’État, d’une répartition inéquitable du peu de ressources disponibles.
C’est donc, encore une fois, une manifestation d’une lutte entre les oppresseurs et les opprimés et la tentative de calmer une partie de la population en muselant une autre partie dont l’ethnie est différente, sans plus.
Selon le groupe victime de cette discrimination, on a l’ethnisme, le régionalisme, le clanisme, le « collinisme » et ce que certains appellent le cousinage.
Un Hutu peut opprimer d’autres Hutu et les massacrer, s’il fait partie de la classe des oppresseurs. Il en est de même pour un Tutsi qui exploite d’autres Tutsi. Certains Tutsi du Burundi n’ont jamais profité des régimes dits « tutsisants » dirigés par des dictateurs militaires.
Voyons un peu de coté des politiciens : Ils s’en foutent de l’éducation du peuple. Au contraire, car ainsi ils profitent de leur inconscience sociale. Du fait que le pays est trop petit et trop pauvre, le gâteau à partager devient de plus en plus petit alors que la classe bourgeoise aspire toujours à avoir des voitures et des maisons de luxe, et vivre dans une aisance matérielle. (Problème, oh combien triste, de l’Afrique en générale !)
Quant aux intellectuels : Indépendamment de leur ethnie, certains intellos burundais confiants dans leur formation et leur diplôme ainsi que les avantages qu’ils peuvent en tirer choisissent le statu quo. Ils décident de combattre tous ceux qui veulent faire bouger les choses et risquent de leur ravir leurs privilèges parfois indus.
Ces intellectuels sont qualifiés de réactionnaires. Lorsqu’ils combattent leurs adversaires politiques (Et ils changent de veste en fonction du vent dominant !), ils mettent en avant leurs intérêts personnels et sont mêmes prêts à commettre des assassinats.
Ce sont des intellectuels petits bourgeois car ils aspirent à la bourgeoisie, à de grandes fortunes et ne tiennent même pas compte de la pauvreté du pays. Pour les raisons susmentionnées, on les appelle aujourd’hui des « ventriotes ».
Et lorsque il y a une accalmie entre pseudo ethnies, les hauts cadres hutu et tutsi partagent des boissons importées et méprisent des mêmes manières les plus démunies, y compris parfois les membres de leur famille.
La plupart vivent dans des maisons de luxe alors que sur leur colline natale, leurs parents, frères et sœurs vivent dans des cases souvent dans des conditions déplorables.
C’est l’Afrique !
Bien à vous tous (tes)
David Adel
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@ Serpico
Votre comparaison entre « excision africaine » et « massacre au Chili » ne tient pas debout.
L’excision pouvait être une grande cause en France parce que des petites filles étaient excisées sur notre territoire. Alors que l’armée chilienne ne venait pas faire ses exécutions sommaires sur les Champs-Elysées.
Ca ne veut pas dire que l’un prime l’autre mais quand on s’intéresse aux droits de l’homme - et de la femme - il est difficile d’attaquer d’autres pays sur leurs pratiques si on ne balaie pas devant sa propre porte.
C’est ce que nous faisions en nous attaquant à l’excision. C’est une pratique révoltante partout sur la planète - mais c’est évidemment encore plus choquant quand elle arrive chez nous avec la complicité passive ou pas d’un certain nombre d’acteurs sociaux.
Voilà qui justifiait de s’y attaquer en priorité.
Sur le fond, l’article me semble suffisamment documenté pour ne pas avoir l’air d’une charge « raciste et islmamophobe ». Cet argument commence à sentir le rance. Le ton de l’auteur est quand même loin de celui du pamphlet haineux.
Mais ce registre là, on peut toujours demander une intervention de mister Milan : c’est un expert.
Cordialement...
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@ Patrick Adam
Mon cher Patrick. Contrairement au nain bleu, je rejoins le plus souvent votre propos.
Mais ne croyez-vous pas qu’il gagnerait en crédibilité avec une ou deux injures de moins ? C’est vrai que ça fait du bien. Je veux bien concéder moi-même la tentation d’utiliser des noms d’oiseaux avec certains de mes interlocuteurs mais ça ne relève pas le débat. Non ?
Cordialement...
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@ l’auteur
Bravo pour cet article courageux qui ne fait que décrire la situation qui a longtemps prévalu en Mauritanie, au Mali et dans l’ex-Sahara espagnol. Les émirs « Maures » et les chefs de zaouïas (centres religieux) étant de purs esclavagistes. Les rezzou sur les berges du Sénégal étaient fréquents. Ils ont été enrayées par Faidherbe, Coppolani et les principaux gouverneurs de l’Afrique de l’Ouest.
Aujour’hui encore, certaines familes puissantes possèdent des esclaves. Mais les O. N. G. bien pensantes préfèrent fermer les yeux. Question de real politique. C’est plus facile de dénoncer ceux qui vivent dans des cartons sur les berges de la Seine...
Je retiens des commentaires qui ont suivi votre article bien documenté, que nombre d’intervenants se sont précipités pour dire que c’était la faute des gouvernements. Toujours ce même principe de dédouanement de populations qui font tout pour rester accrochées à leurs privilèges. Comme quoi, il existe encore des porteurs de valises pour les esclavagistes qu’on ne peut dénoncer au prétexte qu’ils sont musulmans et s’affichent comme tels... A croire qu’être musulman dédouane des pires turpidudes...
Bien à vous et encore bravo. Patrick Adam
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La chose bleuâtre s’agitte encore... Beurk !
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Monsieur P. Adam,
Connaissez-vous le Burundi ?
Connaissez-vous les particularités de ce petit pays déchiré par les guérillas entre Hutus, tutsis et Twas ?
Si oui, argumentez sur le Burundi, sujet de l’article.
Sinon, éviter de crier avec les loups.
Si vous êtes encore sceptique, sachez qu’il y a l’Association des Employeurs du Burundi (AEB) ou même mieux la Confédération des Syndicats du Burundi (COSYBU) à qui vous pouvez vous adresser pour vous informer de la dure réalité de ce pays.
David Adel
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Dégage demian west, tu vas encore tirer cette discussion vers le caniveau ! ce que tu dis n’intéresse personne alors retourne jouer sur l’article qui est dédié à ta bêtise !
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Esclavage en Europe, allez encore une fois la faute des Arabes et musulmans !!!
C’est une masure abandonnée, ouverte aux quatre vents. Une ruine au milieu de nulle part, une « casolare » comme il en existe tant sur les hautes terres de la province de Foggia, dans le sud de l’Italie. L’endroit est écrasé de soleil, silencieux, beau et lugubre comme un décor de Sergio Leone. A l’intérieur, les trois pièces sont jonchées de matelas crasseux et de couvertures roulées en boule. Le vent s’engouffre par la fenêtre fracassée, fait claquer la porte d’entrée en fer.
Sinistre, ce coin des Pouilles l’était encore davantage quand Stanislaw Fudalin y a débarqué, dans la nuit du 5 au 6 janvier, après un épuisant voyage en minibus depuis Cracovie. Les vitres étaient déjà cassées, la porte ne fermait déjà pas. Ce Polonais de 51 ans y a séjourné près d’un mois avec huit de ses compatriotes, sans eau, sans électricité, sans autre chauffage que les branchages qu’ils ramassaient alentour pour alimenter une cheminée délabrée. De l’aube au crépuscule, ils trimaient aux champs ; la nuit, ils luttaient contre le froid, la faim et le désespoir.
« L’idée folle de rentrer en Pologne à pied m’a traversé l’esprit », sourit aujourd’hui Stanislaw. Mais où se diriger quand on ignore où l’on est ? L’immensité du paysage valait prison. Toute envie de fuite leur avait été ôtée, dès l’arrivée, par le « comité d’accueil » : deux Polonais et surtout « Pedro », un Ukrainien qui faisait régner la peur, une arme à la ceinture, le coup de matraque facile. Ses menaces résonnent encore aux oreilles de Stanislaw Fudalin : « Il nous disait : »ici, la loi c’est moi, vous êtes mes esclaves. Si vous essayez de partir, je vous retrouverai et je vous massacrerai. C’est dans un sac en plastique que vous retournerez en Pologne.« »
Stanislaw et ses compagnons ont réussi à tromper la surveillance, un peu par miracle, beaucoup grâce au consulat de Pologne, venu les récupérer nuitamment dans une fourgonnette. Leurs témoignages, ajoutés à une trentaine d’autres, ont permis aux services spéciaux des carabiniers de libérer, le 18 juillet, dans plusieurs communes des environs, 113 travailleurs agricoles polonais, exploités comme eux dans des conditions inhumaines. Au cours de ce raid, les forces de l’ordre ont arrêté Pedro et 26 autres personnes - des Polonais, des Ukrainiens, un Algérien, un Italien -, toutes mises en examen pour « trafic d’êtres humains » et « réduction en esclavage ».
C’est ainsi que l’Italie a appris l’existence sur son territoire de « véritables camps de travail forcé », selon l’expression du procureur national antimafia, Pietro Grasso. L’enquête, baptisée « Terre promise », conduite en collaboration avec la police polonaise, a permis de démanteler une filière de main-d’oeuvre clandestine qui fonctionnait depuis au moins deux ans entre le sud de la Pologne - où une vingtaine de trafiquants ont été mis sous les verrous - et la région de Foggia.
Dans ce « triangle des tomates », où l’on récolte chaque été des millions de tonnes de précieux fruits rouges, les journaliers de l’Est ont peu à peu remplacé les Marocains, mais personne n’imaginait leur condition d’esclaves modernes.
Ces ressortissants de l’Union européenne travaillaient sans contrat, enduraient des privations, des humiliations, des coups. « Et parfois pire », ajoute un enquêteur. Le procureur antimafia de Bari, Lorenzo Lerario, a décidé de rouvrir les enquêtes sur quatorze morts suspectes de Polonais, survenues depuis deux ans dans les environs de Foggia.
Jusque-là, on pensait à des rixes entre travailleurs immigrés, des accidents, des morts naturelles. Chaque cas était traité de manière isolée. Mais le taux de mortalité, y compris par pneumonie, chez cette population plutôt jeune et robuste, est apparu « statistiquement aberrant » aux magistrats.
Certaines enquêtes avaient été franchement bâclées, comme pour ce Polonais de 45 ans dont le cadavre à demi brûlé a été retrouvé le 2 juillet 2005 devant l’ancien abattoir de la petite commune de Stornara. « Mort accidentelle », avaient conclu les carabiniers, alors que le passeport de la victime était posé, intact, sur son corps carbonisé.
L’opération « Terre promise », conclue en juillet a révélé le problème dans toute son ampleur. « Un phénomène qui ne peut être affronté seulement sur le plan répressif », nuance le procureur Lorenzo Lerario, tout en affirmant que la direction antimafia de Bari s’y emploie « avec une extrême attention et tout l’engagement possible, en parfaite collaboration avec les autorités judiciaires de Pologne ».
Domenico Centrone, le consul de Pologne pour la région des Pouilles, accuse :« Les autorités locales ne voulaient pas savoir. Depuis quatre ou cinq ans, je leur mettais la pression par des courriers, notamment au préfet de Foggia, mais sans succès. On refusait de me croire. » Il a fallu la découverte, le 19 août 2005, de 90 Polonais littéralement prisonniers d’un camp de travail à Orta Nova, petite commune au sud de Foggia, pour dessiller les yeux des responsables. M. Centrone, chef d’entreprise de 49 ans, lui-même industriel dans l’agroalimentaire, a hébergé, et même embauché, plusieurs « rescapés ». Il les a convaincus de porter plainte.
Bien que libres, beaucoup refusaient en effet de parler, par peur de représailles. « A les écouter, tout allait bien, ils étaient au Hilton », se souvient un carabinier. Depuis la révélation du scandale, le climat est resté délétère dans la région. Toutes les bandes n’ont pas été éliminées, et les autorités déconseillent aux journalistes de s’aventurer sans escorte dans certaines zones.
Une fois transférés à Castellana Grotte, petite ville à 150 kilomètres au sud de Foggia, où le consulat polonais a son siège, les plus courageux ont accepté de raconter leur histoire sur procès-verbal. A quelques variantes près, toujours la même : une petite annonce lue dans un journal ou sur Internet, la promesse d’un emploi correctement payé (5 à 6 euros de l’heure, nourris, logés), un emprunt à la banque ou à la famille pour payer les 200 à 400 euros du voyage, un minibus qui tourne des heures dans la campagne italienne en attendant la nuit, puis l’arrivée en enfer.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3230,36-815810@51-793622,0.html
pardon pour le copier/coller...
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Article très intéressant. Je suis tout à fait d’accord avec le commentaire de Patrick Adam.
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Tant mieux pour toi. Tu vas pouvoir bien dormir ce soir ! Regarde sous ton lit, quand même, des fois...Les islamistes sont partout, fais gaffe !
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1) des arabes blancs ? Les semites ne sont pas des blancs en tant que Caucasiens, on peut donc difficilement parler d’arabes blancs.
2) on note que ce ne sont jamais les femmes arabes qui epousent des Burundais.
3) au Soudan les arabes appellent les noirs (pourtant largement majoritaires) les esclaves, litteralement.
4) au gars du dessus, qui n’a pas pris la peine de signer, quels ressortissants de l’Union Europeenne dans votre histoire ? Vous citez un traffic de longue date, anterieur donc a l’entree de la Pologne dans l’union (« Depuis quatre ou cinq ans »). Quant aux Ukrainiens, aux Algeriens, ... Ah, un Italien... je vous laisse retrouver l’ethymologie du mot « mafia » pour savoir de quoi il en retourne pour cet individu. C’est par ailleurs sans rapport avec l’article qui cite des pratiques ayant cours dans tout le Burundi et non dans de ponctuels enfers.
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Moi j’en ai croisé un tout bleu des yeux et meme les cheveux
Pas d’arabes blanc !!! qqu’il faut pas lire ici ? Ce petit jeu commence a devenir très écoeurant !
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De quelle couleur sont les arabes au Soudan ?
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Tout noir de yeux et même les cheveux
Noir foncé, noir noir, noir, noir moins foncé, noir un peu clair, noir clair...
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On pourrait faire un article sur la discrimination de nos gènes.
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Un peu d’humour Citadelle !
Il y a déjà deux articles sur Agoravox concernant les gènes (très spécifiques...) Mais je n’y ai trouvé aucun « plaisir »...
On est pas sorti de l’auberge avec tout ça !
David Adel.
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Dire que dans quelques mois les ados pourront jouer avec ce nouveau jeu Demianwest sur la PS3 avec une banque de données de réponses et de questions incohérentes. Quand ma fille la vue, elle en a voulu un tout de suite mais avec une autre coque plutôt rose un peu flashee. Je lui dis hélas que c’était un prototype expériMENTAL (celui-ci il n’en a pas, mais bon, c’est le premier) et qu’elle devra attendre sans doute encore un peu Sony ayant bien du mal à le mettre au point (bourrer de bugg et les patchs sont pires). On n’arrête pas le progrès !
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Ah ! T’as une PS 3, alors essaie le « Deal Bêta 2 », c’est moins ludique mais c’est à la portée de tous.
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@David Adel
Pouvez-vous nous dire ce que la guérilla entre Hutus, Tutsis et Twas vient faire dans le sujet abordé par cet article ?
Pour ce qui est des associations dont vous parlez, si vous possédez des informations en leur possession, ce serait très aimable de votre part de nous les communiquer.
Quant à moi, je considère que l’article traite d’un problème culturel, et c’est en tant que tel que j’y ai répondu, car j’ai souvent été témoin des mêmes comportements, venant des mêmes groupes culturels. Généralement, concernant ces groupes, j’utilise le mot « caste » qui me semble convenir au mieux à ce genre de situation.
Patrick Adam
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@ Patrick Adam (IP:xxx.x5.160.17) le 17 octobre 2006 à 20H52,
Vous trouverez quelques informations concernant le Burundi dans mon post : David Adel (IP:xxx.x5.152.139) le 17 octobre 2006 à 15H36 (Dans une semaine, le 21 octobre 2003, il y aura le 10ème anniversaire de l’assassinat de Ndadaye Melchior, premier Président démocratiquement élu par le peuple burundais.), un peu plus haut dans ce topic.
Pour le reste, il y a toujours eu des maîtres et des esclaves, pour un simple confort, pour des nécessités économiques ou pour n’importe quelle autre raison, peu importe...
Cette pratique (était, fut,) est mondiale, ailleurs comme ici chez nous (même à différents degrés et sous autres formes...), hier comme aujourd’hui.
Alors, je ne pense pas que l’esclavagisme puisse être la particularité d’une caste (Comme vous le dites) ou d’un peuple plus qu’un autre, culturellement ou pas.
Après tout, chacun est libre de penser ce qu’il veut.
David Adel.
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et surtout ne le dites pas en france, vous risqueriez une fatouah et la colère des islamistes qui prétendent vouloir nous dicter la façon dont on doit penser chez nous....du temps de mon père, on savait leur parler à ces gens là...il n’y a plus qu’en Corse qu’on sait encore comment faire pour se faire respecter par eux...bref, darfour, exploitation du peuple noir, esclavagisme, rien n’a changé depuis la colonisation arabo-musulmane, mais il ne faut surtout pas le dire, et après, on te sort des films comme « indigénes » pour faire oublier la sauce (harissa) de cette histoire et rejetter sur les roumis la faute et le pécher originel....
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IP 52.117
« du temps de mon père, on savait leur parler à ces gens là » ..........
Je parie qu’il cassait du fellouze.
On a bien compris ?
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Malheureusement il n’y a pas qu’au Burundi que DES arabes « et non pas les arabes »très riche pourtant se comporte de cette façon, et il n’ya pas que DES arabes qui payent les bonnes, et autre empois du genre un salaire de misère
Les critiques sont bien là ,mais souvent aucune volonté politique et seul les gens en parlent.
Patrick, c’est le bon article pour que vous nous parliez des riches arabe du Golfe qui ont fait travaillé des bonnes sans salaire« de l’esclavage » ça me choque aussi beaucoup d’entendre cela. Mais je sens que ça vous démange ! Alors allez y, lachez vous !
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@ Citadelle
Des riches arabes (ou Berbères, ou Noirs musulmans) qui font travailler de pauvres arabes (ou Berbères ou Noirs musulmans) pour des salaires de misère (parfois 15 € par mois) il y en a tout plein le Maroc. Pas la peine d’aller dans le golfe.
Patrick Adam
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Pour les pays du golfe qui ont du pétrole, « sauf Irak qui découvre la liberté et la démocratie américaine » les populations n’ont pas trop de probléme de fin de mois. Et on ne peut pas comparer les pays industrialisé aux pays de tiers-monde
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Tiens ! Là où il y a les américains, tout va très bien...
Voici une nouvelle très fraîche de Burundi :
LES ETATS-UNIS D’AMERIQUE ACCORDENT LA NATIONALITE A TREIZE MILLE REFUGIES BARUNDI VIVANT EN TANZANIE
Bujumbura, le 17 Octobre 2006 (RTNB)- Le ministre tanzanien de l’intérieur a déclaré à la presse que les Etats-Unis ont accepté d’accorder la nationalité dans divers camps de réfugiés dans l’ouest de Tanzanie. Le ministre John Chiligati a précisé que les réfugiés transférés aux Etats-Unis proviennent de divers camps et ont déjà été identifiés. Ils subissent présentement une formation spéciale destinée à les préparer au choc culturel que ne manquera pas de provoquer leur installation dans un autre pays. Les Etats-Unis assureront leur transport à ces nouveaux américains choisis parmi les réfugiés qui hésitent à retourner au Burundi par peur d’être persécutés et pour d’autres raisons qu’ils sont les seuls à connaître. Dans l’entre-temps, le HCR continue le rapatriement progressif de quelque cinq cent mille réfugiés Barundi, Rwandais et Congolais.
Sans commentaires.
David Adel
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@PA Et votre boy, et votre bonne, vous les payez combien ?
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@ citadelle
qu’est-ce que ça a à voir avec lesujet de l’article ?........
Patrick Adam
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Moi j’essaie de comprendre où on compte allé avec ces sujets recurents ? La liberté ? La democratie ? L’égalité ? l’acharnement sur une population française (issus de l’immigration) agonisant dans la pauvreté ? Si oui, commençont par supprimer ou reduire la misere, le racisme dans tous les quartiers defavorisés (comme si c’etait normal), de denoncer le racisme choquant d’une grande partie de la population blanche en france qui risque de conduire le pays dans une situation bien plus delicate que celle des etats unis il y a quelques année. Et de savoir faire tourner sa langue dans sa bouche avant de raconter des conneries.
Si l’etape numero 1 etait de stigmatisé, opprimés, discriminer, les arabos-musulmans je crois que c’est deja fait. Mais que sera l’etape 2 ? Un reveil ? la deportation ?
Je trouve pitoyable le comportement de certain zozo à l’arrivé des elections, qui se trouvent poussés des ailes. Apres les elections ça se calmera comme par magie.
Les vraies esclavagsites de ce monde sont connus et ne sont pas mort et ils sont pas si loin, d’ailleur je viens d’une ville qui a une belle histoire (Nantes).
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Aujourd’hui, les problèmes cruciaux de Burundi sont avant tout :
la famine qui affecte douloureusement et surtout les provinces de Kirundo, Kayanza et Ngozi. Qui s’ajoute à la malnutrition qui frappe presque toutes les catégories socioprofessionnelles du pays.
Cette situation est aggravée par le retard des pluies pour la saison culturale passé, pour ne pas dire une sécheresse allant en s’agravant et sans parler des chenilles qui font un grand ravage. (A ne pas oublier que le 17 octobre est la journée mondiale de l’alimentation... !)
La guérilla larvaire et continue (cessez-le-feu non respectés, le dernier date du 10 septembre dernier) entre le Gouvernement et le Fnl-Palipehutu sans compter les combattants de Jean Bosco Sindayigaya (alias Gatayeri) et divers groupuscules armés : Attaques, violences, vols de biens et d’argent, recrutement forcé des jeunes, exactions de toute nature...etc.
Corruption accrue des organes de la sécurité et de l’administration.
En toile de fond : Le Sida, le paludisme et la tuberculose... Manque des infrastructures sanitaires, manque des médicaments, manque de matériel, manque de personnel soignant à tous les échelons...etc.
Alors, en vu de tout cela, trouver un travail, même pour 15 dollars/mois, c’est déjà un luxe. C’est malheureux de le dire mais c’est ainsi qu’est la réalité burundaise aujourd’hui !
(Sans aucune relation avec ce qui précède mais à noter quand même : La prolifération, jamais vu, des églises évangélistes et autres sectes qui n’ont rien de catholique..., surtout à Bujumbura, la capitale comme, d’ailleurs, dans les autres « principales villes »)
Question à l’auteur :
Etes-vous Barundais, connaissez-vous le Burundi ? Merci d’avance pour la réponse.
Bien à vous tous.
David Adel.
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@ David Adel
Vous interpelez l’auteur en ces termes : « Etes-vous Barundais, connaissez-vous le Burundi ? » Et l’auteur, que ce soit ou non le cas, nepeut que vous répondre : les faits qu’il décrit sont-il exact ou non ? Puisque vous-même semblez connaître ce pays, répondez donc à cette question au lieu de passer votre temps à accuser les autres... à moins que dans vos relations personnelles dans ce pays, (si vous en avez) vous ne comptiez des familles qui pratiquent cet esclavagisme propre aux sociétés musulmanes.qui s’arqueboutent sur la notion de privilège et qui n’ont aucune sens de la « dignité » humaine telle qu’elle a été développé depuis longtemps dans d’autres cultures.
Vous estimez qu’un travail à 15 dollars/mois est un luxe. C’est lamentable... La notion de salaire pour un individu civilisé doit être couplée àla notion de « juste rémunération » pour un travail donné. Pouvez-vous nous affirmer que c’est le cas, même dans un pays aussi pauvre que le Burundi. Où est la notion de justice ? Surtout envers de pauvres « hères » qui sont utilisés 24 h / 24 et qui, la plupart du temps, on été achetées pour une bouchée de pain à des familles misérables.
Défendre un tel système est inhumain. Et toujours rejeter la « faute » sur autrui est lâche et déresponsabilisant. Que vient faire votre réflexion : « A ne pas oublier que le 17 octobre est la journée mondiale de l’alimentation... ! » Sinon encore une fois à pleurer et à demander des subventions sur lesquelles vous allez vous empresser de cracher.
Patrick Adam
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@ Patrick Adam (IP:xxx.x5.160.17) le 18 octobre 2006 à 07H56
Bravo ! Quelle calme et quelle maîtrise de soi !
...Et vous vous êtes mis, de si tôt à votre clavier, pour m’haranguer de la sorte ! :
Vous appeler cela « débattre », vous, avec une telle agressivité ? Vous m’obligez à vous répondre sur le même ton et je ne vais pas m’en priver, surtout après avoir lu un ou deux de vos « torchons » sur Agoravox :
1) J’ai posé des questions à l’auteur. C’est à lui de me répondre. (Il est Congolais, je m’en suis aperçu après, de part son CV et cela m’a donné un autre éclairage sur son article, ne cherchez pas à comprendre, cela vous dépasse). Vous vous êtes substitué à lui pour me répondre ?
2) Il n’y a aucune accusation dans ces questions. Libre à vous d’y déceler des accusations, je m’en t... !
3) Oui je connais le Burundi pour y avoir effectué trois missions humanitaires sous l’égide de la République Française.
4) Non je n’ai aucune relation personnelle et encore moins familiale avec le citoyens de Burundi, qui qu’ils soient et puis cela ne vous regarde en aucune manière. Non, mais !
5) Je vous répète que l’esclavagisme n’est pas propre aux sociétés musulmanes seulement, nous avons aussi un glorieux palmarès.... Cela relève de l’obsession absurde et indigne chez vous. Je dirais même que vous faites une drôle de fixation là-dessus !
6) Question salaire, je n’estime rien de ce que vous supputer. J’ai dit que 15 dollars/mois, quand il y a famine, corruption, maladie, manque de travail et instabilité, cela peut représenter une somme non négligeable pour faire bouillir la marmite dans ce pays. On voit que vous n’avez pas vécu des situations pareilles. Quant à vos bla bla... : de dignité..., individu civilisé..., justice...et j’en passe et des meilleurs, ce ne sont que des propos vide dans votre bouche. Vous pouvez vous les enfoncer bien à fond dans votre cervelle, elle n’est pas à cela prêt ! C’est vous qui êtes lamentable.
7) Qui êtes vous pour prétendre me traiter de lâcheté, d’inhumanité et de je ne sais de quoi d’autre, Monsieur ?
8) Avez-vous bien lu ce que j’ai écrit ? L’avez-vous bien compris ? J’en doute fort ! Où avez-vous vu que je défends tel ou tel système, Monsieur le justicier de « pacotille ».
9) Où avez-vous vu pleurer ou demander des subventions. J’ai simplement rappelé le 17/10 comme journée mondiale d’alimentation et que dans ce pays, cela prend d’autres dimensions, et alors ?
10) Arrêtez de supputer, de supposer et de me faire dire ce que je n’ai pas dit. Vos arguments (Si on peut appeler vos aboiements ainsi...) chlinguent un râlent d’ordures et je le nez très sensible.
Monsieur le moralisateur indigent, je ne vous permettrais pas de prendre ce ton avec moi. Vos deux torchons (Indigènes et Buckner...) m’ont largement suffit pour cerner votre personnalité loufoque et malsaine. Je ne peux que vous vomir avec votre haine et votre xénophobie déclarée. Qu’avez-vous d’humain, de responsable ou de courageux pour vous en faire valoir ?
Vos pensées et vos considérations, vous pouvez vous les garder (Je tiens à rester poli...). Vous n’avez pas l’exclusivité de la représentation de la France dont vous n’êtes qu’un indigne avatare de luron. Prétendre détenir un ramassis de pseudo connaissances n’est pas suffisant pour jouer au grand donneur de leçons.
Je ne débats pas avec votre genre de haineux maladif, Vous crachez, vous insultez et vous injuriez, c’est tout ce que vous êtes capable de faire mais vous êtes loin d’être capable de débattre calmement, alors, pour ma part, je vous zappe. Point barre et bon vent !
David Adel.
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Merci pour le commentaire de Monsieur Abel.
Je voudrais lui dire que je ne suis pas Burundais, mais Congolais de la RD Congo. J’ai seulement vécu plusieurs années au Burundi où j’ai fait une partie de mes études universitaires et j’y possède aussi une Association qui oeuvre dans le domaine des droits de l’homme.
Mon article soulève un problème qui existe depuis très longtemps dans ce pays et qui ne fait que s’aggraver surtout avec lapaupérisation de l’ensemble de la société burundaise.
Ces différents articles que nous publions regulièrement sur le Burundi, n’intéressent nullement pas les autorités burundaises ou la population en général.
Les burundais ont les soucis ailleurs notamment savoir ce qu’ils vont manger aujourd’hui et demain.
Ce pays qui n’avait pas de problèmes alimentaires avant 1993, est devenu comme la RD Congo, ex Zaire, où depuis plus de quinze ans, le premier soucis de chaque congolais est de trouver et chercher ce qu’il va manger etle reste, ne sert à rien.
Cet article est destiné en premier lieu aux personnes vivant à l’étrangers pour leur informer des problèmes qui se passent dans ce petit pays.
Le comportement des arabo-musulmans n’’est pas aussi spécifique à cette communauté seulement ; il concerne aussi certains riches locaux burundais et étrangers.
Cependant,il faudrait en parler puisqu’il ne date pas aujourd’hui.
Malheuseusement, beaucoup des gens dans ce pays, notamment les gouvernants et les gouvernés, n’ont d’oreille pour entendre que celui qui leur donnera de quoi mettre sous la dent et le reste... le reste ne sert à rien.
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@ IP:xxx.x03.51.18
Raté. je n’ai ni boy, ni bonne. Ma vaisselle, je la fais moi-même, et ne te propose pas de venir me donner un « coup de main », je te cracherai à la gueule.
Patrick Adam
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@ Patrick Adam,
Vous dites : « ...je te cracherai à la gueule. » en répondant à quelqu’un.
Vous n’avez pas honte ?
David Adel
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Comme à votre habitude, vous ne pouvez vous empêcher de généraliser sur les « arabo-musulmans ». Termes que je trouve très subtil puisqu’on peut haïr les arabes ou les musulmans peut-être les deux (et souvent les deux) sans être traité de raciste ou d’anti-Islam.
Encore une fois vous avez raison lorsque vous dites que l’esclavagisme existe chez des riches « arabo-musulmans », mais vous essayez de généraliser à une prédisposition à l’esclavagisme de ces mêmes « arabo-musulmans » et cela est complètement grotesque.
Plus que l’argent, c’est le pouvoir qui pousse certaines personnes à pratiquer l’esclavagisme.
Regardez le monde avec oeil plus critique : Ne pensez-vous pas que la condition des salariés dans les usines en Asie n’est pas assimilable à du racisme ?
Mais je voudrai essayer de tirer une sonnette d’alarme sur un esclavagisme plus proche de nous et qui nous concerne tous : La prostitution.
C’est, à mes yeux, la forme la plus ignoble de l’esclavagisme car, elle détruit physiquement et intellectuellement la victime. Elle transforme un être humain en objet de plaisir sexuel (souvent accompagné de maltraitance physique).
Notre pays n’est pas exempt de ce problème. Bien entendu, vous pouvez dire que le sort des prostituées française n’est pas aussi dramatique que ce que je prétends, mais que dites vous des filles des pays de l’est. Enlèvement, destruction psychologique accompagné de viols, menaces sur la famille si elles décident de se rebeller. Après ce « formatage » (je n’ai pas trouvé d’autre mot pour qualifier cette ignominie), elles sont envoyés dans nos beaux pays dit civilisés.
Que pensez-vous du tourisme sexuel au Maroc, où de petites marocaines pouvant avoir 15 ans attendent en bas des hôtels à touristes pour assouvir leurs pulsions de frustrés dans leur vies normal ?
Que pensez-vous du sort des thaïlandais ou autres enfants d’Asie du sud-est ?
Que faisons nous pour combattre cela, à mes yeux pas grand chose. L’ambiance actuelle est plus à chasser l’ « arabo-musulmans », source de tous nos maux, qu’à affronter ce qui nous concerne directement, car dans l’exemple que j’ai cité, nous sommes tous coupables de faire semblant de ne rien voir...
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@ Patrick Adam
Mon cher Patrick. Contrairement au nain bleu, je rejoins le plus souvent votre propos.
Mais ne croyez-vous pas qu’il gagnerait en crédibilité avec une ou deux injures de moins ? C’est vrai que ça fait du bien. Je veux bien concéder moi-même la tentation d’utiliser des noms d’oiseaux avec certains de mes interlocuteurs mais ça ne relève pas le débat. Non ?
Cordialement...
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@ Demian
Bien vu. Je ne le voyais pas comme une injure mais plus comme un clin d’oeil.
Mais pour être cohérent avec mon propos je le retire bien volontiers. Je vous présente toutes mes confuses mon cher West.
Cordialement...
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@] Dragoncat (IP:xxx.x9.246.87) le 18 octobre 2006 à 12H05,
J’aime ce genre de réaction ou réponse, c’est un signe de haut niveau de l’intelligence dans un débat. Bravo !
Bien à toi
David Adel
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@ David
Merci pour le commentaire. Mais là, je ne pouvais pas faire autrement.
Je ne suis quasiment JAMAIS d’accord avec Demian mais bon, quand il a raison...
Cordialement...
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Salutation fraternelle D’un Démianophile Islamophile assumé et bleuté aux entournures, Bravo à Demian West .
Sélim
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@ Patrick Adam,
Voilà un petit cadeau à l’ex « Colon » perturbé par l’esclavagisme propre aux arabo-musulmans :
Sources vérifiables : Aujourd’hui, 12 h 42 - France 3 - Edition nationale - Reportage 12/13.
Lieu : France - Charente Maritime - Une ferme appartenant à un couple d’agriculteurs français.
Personnages : La patronne de la ferme et son époux, pas arabes du tout et pas musulmans, non plus.
L’ouvrier : Louis VUIDON, un français charentais.
Le gendarme retraité : Un ancien combattant mais un humaniste avant tout.
L’histoire :
Monsieur Louis VUIDON était engagé par le couple fermier comme metayer. La patronne l’avais déclaré dare dare à l’RMI, elle lui avait ouvert un compte livret épargne avec procuration pour elle.
Monsieur Louis VUIDON était logé à part et à l’écart, dans un vieux « mobil home » sans aucun confort, pas d’isolation, pas de douche, eau courante par les trous du toit, WC dans le taillis proche, en pleine nature.
Repas servi à part, un peu d’argent de poche, une fois par mois et encore il lui fallait supplier sa patonne à chaque fois.
Monsieur Louis VUIDON travaillait sans relache et ne s’arreter que pour manger ou la nuit pour dormir. Cela avait duré et a duré jusqu’à ce qu’un ancien combattant, gendarme en retraite, soit mis au courant, par un pur hasard, de la situation de Monsieur Louis VUIDON qui est entré en retraite mais sans retraite, hormis le minimum vieillesse et sans aucun sous du supposé livret épargne.
Le couple de fermiers esclavagiste est actuellement en vacances (Ils peuvent se le permettre...), Monsieur Louis VUIDON n’a plus que ses yeux de vieux pour pleurer.
L’histoire suit son cours...
Alors, Patrick Adam ?
...Tout travail mérite salaire....Esclavagisme de « caste » ....Dignité humaine...Bla bla bla ... ?
Comment oserez-vous appeler ces pratiques ?
Cela se passe chez NOUS et c’est loin d’être un cas isolé !
Rhabillez-vous et allez continuer votre sale besogne ailleurs !
David Adel
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@ David
Sans monter le son ou s’invectiver. Il est évident que vous avez raison sur un point.
L’esclavagisme moderne n’est l’apanage de personne. Il se pratique partout ou il y a des salauds. C’est à dire partout.
On avait déjà eu des exemples de ce style dans le XVIème arrondissement parisien et à Neuilly, ou des familles pleines de fric faisaient bosser des personnes sans papier (ou si je me souviens bien en gardant leurs papiers) en les payant peu ou pas. Et en les faisant travailler 24/7.
Je crois que le propos de P. Adam était de dénoncer le fait d’être partisan. En répondant à des intervenants qui répliquent par des accusations de « racisme » quand on parle « d’esclavagisme arabe ou musulman ».
Tout violence verbale mise à part, il me semble que son propos se tient, de même que le vôtre. Et malheureusement, une horreur n’en efface pas une autre.
On peut aussi parler dans les pays de l’extrême orient (notamment à Hong Kong si je ne me trompe) d’ouvriers qui sont logés dans des cages à poule. Leur lit encagé (genre couchette SNCF) tenant lieu de couchage ET d’appartement.
Au-delà des races et des cultures, l’humain reste humain, et contrairement à des philosophes plus optimistes que moi, je ne crois pas qu’il soit foncièrement bon. « L’occasion fait le larron » et quand un homme a la possibilité d’abuser de ses semblables, rares sont ceux qui résistent à la tentation.
Ce qui n’en est que plus méritoire pour les « justes ».
Et sur le fond, j’ai trouvé l’article intéressant. Le problème sur Agoravox étant que si un article parait sur l’esclavagisme d’une culture, l’auteur est aussitôt soupçonné d’être de parti pris, parce qu’il n’a pas dénoncé l’esclavagisme de toutes les autres cultures...
Ca frise parfois le ridicule.
A moins de tenir des propos franchement limite et ouvertement sectaires ou racistes (genre Milan), on ne peut pas accuser tout le monde d’avoir une arrière-pensée raciste, islamophobe, antisémite etc.
Vous ne croyez pas ?
Cordialement...
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@ Dragoncat (IP:xxx.x9.246.87) le 18 octobre 2006 à 14H41
« Sans monter le son ou s’invectiver. Il est évident que vous avez raison sur un point. »
> Ce n’est pas dans mes habitudes sauf avec certains et encore ! Je reste toujours dans le « correctement admissible », bien que....
« Je crois que le propos de P. Adam était de dénoncer le fait d’être partisan. En répondant à des intervenants qui répliquent par des accusations de « racisme » quand on parle « d’esclavagisme arabe ou musulman ». »
> Là, je suis désolé, ce triste personnage me porte sur les nerfs. Je n’ai lu que peu de ses article et c’est déjà beaucoup. J’ai constaté, par ailleurs qu’il n’intervient sur des fils que pour insulter, injurier, cracher et j’en passe. Je ne peux lui permettre ce style de mal leché, en tout cas pas avec moi.
> Ceci dit, tu peux relire mes interventions, connaissant bien le Burundi, j’étais étonné de lire un article avec une « accroche aussi populiste » et « air du temps », (Lire mon commentaire, qui suit, adressé à l’auteur) or que le pays souffre de mille autres plaies béantes et urgentes à soigner. Je comprends l’auteur, congolais, fort instruit et pertinent, ainsi que ses sentiments envers le Burundi, surtout en ce moment... Mais les problèmes de ce pays ne se limitent pas aux pratiques de quelques commerçants, arabes ou pas, au demeurant de nationalité Burundaise... sachant que ces pratiques y sont généralisées et en aucun cas propres à telle ou telle caste.
> Oppresseurs / opprimés = L’équation est là et pas ailleurs !
> Il n’y a donc aucune accusation de racisme de ma part. Une remise en place des choses, oui, mais je n’ai insulté personne.
> Je ne peux admettre la façon de ce Patrick Adam qui tire sur tout ce qui bouge et récupère tout pour exalter son racisme et sa xénophobie marquants.
> Nous sommes sur un média d’expression citoyenne qu’est Agoravox et chacun a le droit d’exprimer en quoi il croit mais aussi de dire ce qu’il pense, s’il est d’accord ou pas, avec tel ou tel, du moment que cela se fasse dans le respect et l’intelligence du débat. Voilà « Chat Dragon »
Pour conclure, je ne suis pas le seul, apparemment , à reprocher à ce Patrick Adam, l’agressivité de ses propos et je dirai même une certaine vulgarité naturelle...Sans compter qu’à mon âge, on ne peut se permettre de se faire insulter par le premier venu sans réagir...Avec calme, oui, je sais !
Bien à toi.
David Adel
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@ David
Merci de ta réponse David.
Pour faire court, j’ai lu des intervenants sur Avox qui défendaient des positions franchement insupportables.
Je pense à Milan, à Aïcha, qui ont des propos franchement violents et ouvertement antisémites. J’ai lu de la même façon des propos violemment racistes (dirigés contre les arabes ou les noirs selon le cas) et tout aussi intolérables selon moi.
Si je pourrais reprocher à P. Adam sa violence verbale ou son agressivité, ce que j’ai lu de lui jusque là ne me paraissait pas raciste. Peut-être n’ai-je pas autant que toi de culture « adamesque » pour me faire une opinion.
Quand on sait en tout cas à quel point il peut utiliser sa culture générale pour argumenter, je trouve les « crachats à la gueule » franchement inutile. Euh... Visiblement il s’en fout puisqu’il ne m’a pas répondu sur ce point.
J’en reviens malgré tout au point que je soulevais dans mon précédent post. Si tu fais demain un article sur le racisme des Alsaciens, tout le monde va te tomber dessus et te disant : « Ah le salaud (pardon), il parle des Alsaciens mais pas des bretons ni des normands »...
Je caricature à peine. Alors soit je suis naif, soit je pense qu’on peut prendre un aspect d’un problème pour en parler, ça ne veut pas dire qu’il ne se passe rien ailleurs. Je n’ai pas lu dans l’article présent que les commerçant arabo-mulsulmans étaient les seuls à agir ainsi, mais apparemment qu’ils représentaient un pouvoir économique fort dans ce pays, avec une description de pratiques plus que douteuses avec leurs employés.
Et à supposer que je me trompe et que notre collègue Patrick Adam soit raciste, je suis de toute façon un farouche défenseur de la liberté d’expression. Je préfère que les racistes se dévoilent plutôt de leur clouer le bec. Le silence n’a jamais empêché les néfastes de nuire.
Cordialement...
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@ Dragoncat (IP:xxx.x9.246.87) le 18 octobre 2006 à 17H44,
Tu as parfaitement tout résumé, je n’ai plus rien à rajouter sinon que je suis tout à fait d’accord avec toi...pour le moment, au moins...
Pour P.A., sa technique est simple, (Quelqu’un d’autre l’a déjà remarquée avant) :
Un article plus ou moins « Soft » et le plus gros arrive, à la hussarde, accompagné de toute une cavalerie, dans ses interventions et ses réponses aux intervenants sur son topic !
Il est drôlement futé le bougre...Malin comme un fennec du désert !
Ok, ok, laissons-le s’exprimer autant qu’il veut et comme il le veut, d’accord ! Mais....Cela ne m’empêchera pas de lui dire, quand je le juge nécessaire, ce que je pense , c’est sadique ? ...oui et non !
Longue vie à Agoravox !
Et bien à toi,
David Adel
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Dragoncat, je vous met au défi de trouver une phrase antisémite dans tous mes propos. Vous cacher incessement derrière l’antisémistime pour nous empêcher de nous exprimer sur la violence israélienne au Proche-Orient ; sur les dégâts de l’idéologie sioniste, raciste et expansionniste, sur le poids lobbys juifs dans le monde est devenue indécent et franchement incomptabile avec vos proclamantions sur la Liberté d’Expression. Hier, j’ai assisté à une soirée ramadanienne de chants mystiques où un juif marocain était de la partie, les entendre tous en choeur, chanter Dieu en ce mois de jêune musulman est une belle leçon d’humanisme et de cohabitation confessionnelle dans lequel j’ai baigné et qu’il n’est pas donné au premier intolérant-accusteur en costard-cravate étriqué de comprendre !!!!
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Chère Aïcha, Bonjour, Je suis toujours très heureux de te retrouver sur les forums d’Agora.
J’espère que ton Ramadan se passe bien et que tu as émis quelques voeux lors de La Nuit du Destin...
Pour ce qui est de Patrick Adam, j’ai encore la naïveté de croire que ce n’est pas le pire...
Fraternelles pensées.
Daniel (Hedi) Milan
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@ Aïcha-la-hyène
Normal, vu que toutes tes commentaires antisémites sont censurés par le modérateur, et il ne manque pas de boulot avec toi et tes petits copains islamistes.
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Aicha, c’est un plaisir de te renifler le derrière, ça sent bon l’islam anti-juif, un vrai régale.
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Mon IP se termine par 3.2.58, je ne suis bien évidemment pas l’auteur du second post adressé à Aïcha, qui ne correspond pas du tout à mon style et à ma façon de penser et de m’adresser à une femme !
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« qui ne correspond pas du tout à mon style et à ma façon de penser et de m’adresser à une femme ! »
Même aux femmes juives ?
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C’est complètement ridicule d’utiliser le pseudo d’un autre en l’occurrence le mien pour tenter de me tourner en dérision...
Vous n’avez rien inventé et je saurais le faire !
Et ce n’est pas vos minables méthodes de siono-terroriste qui me feront taire bien au contraire..
C’est très mal me connaître !
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Une nouvelle race de courtoisie .
Rocla
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Bonjour Daniel, mon voeu le plus cher est que la paix règne entre les fils d’Abraham, que la Justice mondiale soit rétablie et que nous puissions encore avoir la naïveté de croire en un monde meilleur.
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Marsu, Ah bon ! Comme ça, vous pratiquez la censure lorsqu’on a le malheur de dénoncer le poids des lobbys juifs ; tout en encourageant vivement les INSULTES envers les musulmans ? En voilà ds méthodes de dictatures stalinienne !!!
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Aicha, hum ! Tu sens bon l’islam anti-juif aujourd’hui,
Bon, qu’est ce qu’on fait ? si on cassait du sioniste ? Ca te dit ?
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Pour l’instant monsieur l’usurpateur qui n’arrive pas à la cheville de Daniel Milan, il s’agit comme on peut le constater chaque jour un peu plus de juifs-anti-Islam, pour le grand malheur de cette Douce France.
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@ Monsieur Kilosho Barthélemy,
J’ai trouvé votre article (Dont je me suis permis de faire le lien***) sur le commerce de coltan très intéressant, largement documenté et très bien construit et argumenté. Il est plein de sagesse, d’acuité et de clairvoyance.
Vous devez continuer à dénoncer ces exploitations à profit honteux, faire valoir votre intelligence et votre formation de haut niveau pour contribuer à « un demain qui chante le calme et la liberté au Congo » (Cet immense pays que j’apprécie beaucoup).
***Conclusion
Quelle utilité sociale pour la population de cette Région de ce commerce de coltan qui génère tant de bénéfices ?
Je vous cite :
« Le Commerce du coltan a atteint son apogée, pendant la guerre et la crise de 1998 à 2003 en absence de la main mise de l’Etat sur cette Région.
Le commerce de ce produit n’a jamais répondu positivement aux besoins élémentaires de a population ; loin de favoriser les investissements locaux dans l’agro industrie, elle a attisé les haines tribales et ethniques.
Ce commerce fut catastrophique pour cette région, par l’accroissement de l’exode rural, vers la recherche de cette matière précieuse au détriment des activités agro pastorales.
Il en va de soi que ce commerce, a plus profité aux circuits commerciaux cités ci hauts notamment les comptoirs d’achats, les Etats voisins et les Sociétés multinationales occidentales qui, au lieu de favoriser la stabilité locale dans cette Région, ils ont continué à attiser la haine entre communautés. (Kilosho Barthélemy- Covalence Genève)”
Note 1 : Je crois que le deuxième tour des élections en RDC est prévu pour ce 29 octobre ? Puisse votre pays avoir des dignes élections démocratiques pour un avenir meilleur. (J’espère aussi que le rapatriement de vos compatriotes, de Burundi vers leur pays natal se passe dans les meilleures conditions possibles... !)
Note 2 : Je viens de voir votre commentaire qui m’a été adressé, plus haut, je vous en remercie et je suis tout à fait d’accord avec vous. Il faut attirer l’attention sur ce genre des problèmes et non les taire et ce quoi qu’ils puissent être.
Vous connaissez le Burundi, moi aussi et nous savons que ce problème d’exploitation n’est pas l’apanage d’une caste plus qu’une autre et c’est ce que j’ai voulu dire. Je vous assure que ce problème, touchant les droits de l’homme m’a interpellé à maintes et maintes reprises. La tâche est immense (Les tâches sont immenses) et vous le savez. Cela touche toute l’Afrique (Cas du Sénégal avec mes « compatriotes » restaurateurs ou les commerçants Libanais - musulmans comme chrétiens... ! Simple exemple)
Ne parlons pas d’autres exactions, recrutement de force des jeunes pour les milices armées, trafics d’êtres humains et trafics d’organes...
Il faut juste savoir que sur Agoravox, certains titres ou « accroches » attirent souvent des personnes qui veulent « en découdre... ». Ils s’y appuient pour déverser leurs diatribes qui n’ont rien à voir avec le sujet traité et cela détourne et dénature irrémédiablement tout débat...
A plaisir de vous lire,
Cordialement,
David Adel
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P.Adam, qu’il y ait des patrons musulmans exploiteurs de leurs employés, c’est possible, de toute façon « patron » est synonyme d’exploiteur, mais de la à les faire passer pour les seuls exploiteurs, c’est faux et injuste !
Les patrons du Sentier, ont pendant longtemps exploités leurs coolies turcs ou pakistanais... Ce n’était pourtant pas des Musulmans !
-
Ne réfléchis pas trop Milan, tu n’y arrivera pas. cordialement
-
David Adel
Je regarde la télé comme toi. Et j’ai vu ce reportage qui est la marque d’une pratique qui était autrefois assez répandue dans les campagnes. Le statut de « valet de ferme » était guère enviable. Toute société créé ses propres abus. Loin de moi l’envie de justifier ce genre de comportement, mais il est exceptionnel de nos jours comme il l’était aussi autrefois. Il y a longtemps que la société française n’est plus une société de castes ou de tribus. Avec une hiérarchie prédéterminée à la naissance.
Alors « ma sale besogne » je vais la continuer tant et plus, et des salopards comme vous me donnent envie de l’amplifier tant vous êtes des larves qui détruisez les sociétés dans lesquelles vous vivez ou celles de vos « ancêtres » ou dans les nymbes de la bobolitude qui vous sert de gaine de maintien.
Vous êtes un lâche qui a la trouille de remuer les immondices qui s’entassent devant sa porte. Continuez donc de vivre dedant et si vous aimez son odeur, vous n’avez qu’à aller vivre dans les beaux paradis aux senteurs d’Allah et profiter de « tous leurs avantages acquis ».
Patrick Adam
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@ Dragonat
Je n’ai aucune envie de me livrer à une promotion quelconque de la production « adamesque ». La pub, c’est pas mon truc, je laisse à d‘autres ces plaisirs délétères. J’écris comme je l’entends. Je n’ai aucune envie de plaire, mais d’intéresser. Je sais parfaitement qu’on ne peut intéresser tout le monde. J’ai fait un choix. Et je l’assume car il me convient parfaitement. Choisir, c’est éliminer...
Certains n’aiment pas mes « crachats à la gueule »... grand bien leur fasse. Moi non plus je n’aime pas leur suffisance, leur ton de donneurs de leçons compassés (surtout avec de bien piètres arguments) et leur agressivité larvée. Que David Adel aille chercher du réconfort du côté du poireau bleu ne peut que me conforter dans mon attitude et dans ma perception du personnage. Pour moi le monde se divise en deux : les gens qui m’intéressent et les autres. Et je ne supporte pas ceux qui affichent un sourire béat devant tout le monde (c’est un des comportements que je trouve le plus débile de la part de bon nombre d’Américains)...
Par principe je suis quelqu’un de pacifique (je ne dis pas « pacifiste » - cherchez la différence). Mais que des abrutis me traitent de raciste parce qu’ils sont incapables de lire un seul de mes textes, me rassure quant à mes jugements. La première forme de respect quand on lit un texte c’est de s’efforcer de le lire tel qu’il a été écrit, et non d’après ses fantasmes. Je remarque avec plaisir que (à l’instar de nombre d’intervenants de qualité) vous n’avez décelé aucun racisme dans mes propos. Alors comment se fait-il que des ignares professionnels sautent au plafond dès l’instant où j’écris « islam » ou « musulman ». Ils ne se rendent même pas compte que ce sont eux qui ont un comportement raciste...
Pour ce qui est de mes « crachats à la gueule » souffrez que tout le monde ne s’exprime pas de la même façon. Quand quelqu’un m’insupporte par son comportement malsain ou haineux, je ne tourne pas autour du pot : je lui crache à la gueule. Ça soulage et ça a l’avantage de bien déblayer le terrain. Ce n’est pas à la mode ? Je m’en fous. Je pense au moins que c’est honnête. J’ai horreur des ronds de jambe et des courbettes. Je n’en ai jamais fait de ma vie, et ce n’est pas ici que je vais commencer.
Si je n’ai pas répondu à vos interrogations, c’est que je ne les avais pas remarquées. Je vous prie de m’en excuser. Vous avez sans doute constaté que je mets un point d’honneur à répondre de façon détaillée à la plupart des intervenants, qu’ils soient en accord ou en désaccord avec mes propos.
Bien à vous. Patrick Adam
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Moi j’attend le prochain article de Patrick.
bobobobo
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pardon « j’attendS »
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@ Patrick Adam (IP:xxx.x4.155.77) le 19 octobre 2006 à 05H16,
5 h 16 ! Vous avez du mal à dormir Patrick ? Ce n’est pas bien pour la santé. Essayez de faire une etite sièste, au moins.
Je cite vos propos matinaux, nauséabonds comme d’habitude, certainement dues à extériorisation anormale d’une colère mal maîtrisée ou à un état de psychose aigue :
"..., et des salopards comme vous me donnent envie de l’amplifier tant vous êtes des larves qui détruisez les sociétés dans lesquelles vous vivez ou celles de vos « ancêtres » ou dans les (nymbes) de la bobolitude qui vous sert de gaine de maintien.
> Mais c’est exactement ce qu’on cherche, cher Patrick ! Amplifiez, amplifiez, vous ne pouvez faire plus vil ni plus infâmes dans la désinformation et l’islamophobie.
Je vais faire semblant de ne pas remarquer les mots : « salopards », « larves » ...qui dénotent ta grande culture et ton calme légendaire si connu sur Agoravox.
Par contre, je m’interroge sur le mot « ancêtres » : J’espère de tout cœur que les miens ne descendent pas de la même branche que les tiens, sinon, je les renierais ! Sachez simplement que les miens étaient là et qui sait, peut-être, avant les tiens.
Vous êtes un lâche qui a la trouille de remuer les immondices qui s’entassent devant sa porte. Continuez donc de vivre (dedant) et si vous aimez son odeur, vous n’avez qu’à aller vivre dans les beaux paradis aux senteurs d’Allah et profiter de « tous leurs avantages acquis ». Patrick Adam
> Là, ça colle pas ! C’est moi qui trouve le courage de remuer les « immondices » qui se trouve devant notre porte (La mienne mais aussi la votre même par intermitance) et c’est moi qui se fait traiter de « lâche » et de « trouillard » !
> Vous, vous préférez jouer à l’amnésique, ça arrange votre petit commerce d’islamophobe haineux en quête d’une quelconque valorisation, hein ?! Vous croyez devenir beau en vous maquillant avec « la poubelle populiste et xénophobe » ? Vous rêvez !
> Quant aux « beaux paradis aux senteurs d’Allah... », je n’ai aucune raison d’y aller sauf dans le cadre de mon travail et quand j’y vais, j’y vais avec tout le respect que je devrais avoir vis-à-vis de mes hôtes.
> Je me sens bien chez moi au sein de ma petite famille et avec mes enfants, pour qui je voudrais un avenir de paix...Vous voyez ce que je veux dire, Patou, cheri ?
> Ce n’est pas votre cas, semble-t-il, Grand fennec solitaire, vous vivez au Maroc, pays qui vous accueille malgré ce que vous êtes, pays que vous dénigrer à la première occasion et sur lequel vous ne cessez de taper avec cette virulence colorée « post coloniale » fétide et anachronique.
> Comme toutes ces années précedentes, l’année prochaine, cela sera le tour de ceux de 1947 vont prendre leur retraite ou pré retraite, savez-vous, cher Patou, combien des femmes et d’hommes (Secteurs agriculture, artisanat, restauration et commerce)vont se trouver spoliés par leur conjoint, leurs parents qui ne les avaient pas déclarés, qui les avaient exploités ? Non, alors ne me dites pas que ces pratiques ne sont plus en cours chez nous et essuyez cette couche d’immondicité qui vous empêche de voir votre propre réalité.
Je ne peux que vous plaindre... Pauvre Patounet.
David Adel
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« Patounet » c’est joli.
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@ Patrick Adam (IP:xxx.x4.155.77) le 19 octobre 2006 à 05H46,
Cracha, cracher, je leur crache sur la gueule, je recrache...je rerecrache...
> Avez-vous que ces mots dans votre jolie bouche, (du moins ce qu’elle était parce que vu votre âge, cela m’étonne qu’elle soit encore belle...Sûrement irrémédiablement déformée à force de cracher sans arrêt
> Quant aux torchons que vous écrivez : Quelles perles ! Vous croyez vraiment que ces torchons puissent intéresser grand monde ?
Mon pauvre !
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à (IP:xxx.x22.24.164) le 19 octobre 2006 à 11H28 « Patounet » c’est joli.
> Il y a PAS TOUT NET aussi
On va faire comme les autres, je vais te gratifier de :
« Merci beaucoup, Bien à toi, Bien à vous, cordialement, Très cordialement »...ça flatte et c’est gratuit
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« Quant aux torchons que vous écrivez : Quelles perles ! Vous croyez vraiment que ces torchons puissent intéresser grand monde ? », par David Adel (IP:xxx.x4.116.55) le 19 octobre 2006 à 11H39
ah oui, pourtant si je reprend ses 4 derniers articles :
- « Sanglot de l’homme blanc ou crachat de l’homme blessé... » : 191 votes, 71% de votes positifs
- « Oublier Alger... », 137 votes, 70% de votes positifs
- « Indigènes » : remplacer une amnésie par une autre, 310 votes, 77% de votes positifs
- « Un Fabius peut en cacher un autre », 336 votes pour 55% de votes positifs
Ca fait pas mal de lecteurs que « cela intéresse » (j’en connais qui ne peuvent pas en dire autant). !
Fais aussi bien et reviens nous en parler. Ce n’est pas parce que tu n’apprécies pas que ce n’est pas bon, d’ailleurs la majorité des lecteurs pense le contraire.
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Ca va surement pas tarder !
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PA Poltron Agoraphobe, non seulement par jalousie morbide et preuve d’absence de bon goût passe son temps de raciste notoîre« Del Vallien Islamophobe et Arabophobe » à insulter ces contradicteurs, et en particulier, le Sublime Demian West à la plume trop bien tenue pour cet ignâre, mais en plus cet immondice vit au crochet du peuple Marocain qu’il exècre, mon Pen Shak Silah et moi même nous ferons un plaisir de corriger ce roturier de l’esprit sans cerveau à mon prochain séjour dans le Sud Marocain, il constatera pour son plus grand déplaisir que les Bicots qu’ils détestent tant ne sont pas des serpillières à son image étalée.
à bon entendeur
Sélim Sabbah Historien
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« sic » ses contradicteurs et nous nous ferons un plaisir
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+1
« PA Poltron Agoraphobe »
+1
« Sublime Demian West à la plume trop bien tenue pour cet ignâre »
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@ Sélim Sabbah Historien
Je vous donne rendez-vous quand vous voulez dans le sud marocain. Je vous montrerai où je suis reçu, et où vous n’avez sans doute jamais mis les pieds et où on rigolerait de votre prétention. Et puisque vous vous présentez comme une serpillière, je n’oublierai pas de me munir d’un seau et d’un bon détergent.
Pour ce qui est de la lâcheté, perdez donc cette étrange habitude qui fait que sur de nombreux fils, dès que je traite quelqu’un d’un qualificatif quelconque, je me le vois retourné comme un boomerang. Seriez-vous à court de vocabulaire... ou même d’idées... Pour un historien patenté, vous me surprenez.
Patrick Adam
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Sélim Sabbah « Historien », Agoravox serait il devenu le repaire des mythomanes de la blogosphère : (on parle de Sélim Sabbah Historien sur le net).
Pourquoi un quelqu’un qui s’affiche : historien, artiste, journaliste ou écrivain éprouverait il le besoin de se cacher derrière un pseudo. Soit l’on souhaite rester anonyme et on se contente de ses arguments, soit on pense nécessaire d’afficher ses « bagages » et la moindre des choses est de permettre à ceux à qui cela s’adresse de les vérifier.
D’ailleurs le doute est plus que légitime, comme par hasard ce sont les moins intéressants et les plus controversés qui revendiquent des : titres, diplômes, fonctions, etc. et qui, bien entendu, font en sorte que l’on ne puissent vérifier leurs dires. Vérifiez par vous même et vous verrez bien ...
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@ tir critique à tikritt
+1 / +1 Quand on écrit ou qu’on recopie le mot « ignare » il est préférable de ne pas mettre d’accent circonflexe sur le a.... Question d’esthétique... et de cohérence...
Patrick Adam
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@ Patrick Adam
Je vous remercie de votre réponse et de votre attention.
A défaut d’être dans la diplomatie, vos propos ont le mérite de la clarté. Voilà quelque chose qu’on ne peut pas vous reprocher.
Je vous rejoins au moins sur un point - sinon plus - c’est la lassitude à se faire traiter de raciste quand on évoque un problème avec l’islamisme. Et je fais bien la différence entre islamisme et islam. La liberté d’expression dont je suis un ardent défenseur inclue pour moi la liberté de croire et de pratiquer la religion de son choix ; pas celle d’imposer aux autres sa vision du monde. Nous sommes d’accord là-dessus.
Par ailleurs, je pense qu’il y a un juste milieu entre l’insulte d’un côté et le rond de jambe de l’autre. Encore une fois, j’ai été tenté plus d’une fois d’être grossier face à des propos simplistes ou agressifs. Il me semble pourtant qu’il vaut mieux l’éviter, les personnes les plus grossières sur Agoravox étant généralement celles qui ne disposent d’aucun argument.
Ce n’est visiblement pas votre cas. Je trouve donc dommage, sachant que vous avez une argumentation nourrie à l’appui de positions que je trouve le plus souvent valides, de déraper dans l’insulte. Voilà c’est tout. Je m’arrête là avant de prendre un mollard !
Regardez le cas Wrisya : ses positions sont fort bien défendues, d’autant plus que le propos reste clean face à des interlocuteurs très agressifs, voire insultants. Dans ce cas de figure, c’est le « grossier » de service qui semble à court d’argument.
Et je vous rassure Patrick, vu l’énergie que vous mettez à communiquer, même sans aucune injure, personne n’aura l’impression que vous faites des courbettes à qui que ce soit.
Très cordialement...
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« Les positions de Wrisya sont bien-défendues, surtout par ceux (dont PA et Marsu) qui injurient, à longueurs de commentaires, toute personne qui voudrait modérer leurs propos racistes »
J’ignore comment tu peux mentir de manière aussi effrontée : Je remarque que tu passes ton temps à vomir sur les autres, sans jamais rien « citer ». Mais je t’en prie : tu dis qu’ils défendent mes posts, c’est que tu ne comprends rien à rien pauvre homme : tu devrais lire mes posts échangés avec Marsu si l’honnêteté t’en dit et tu me diras après si ils défendent mon point de vue ? Non, bien sûr : c’est ma personne qu’ils défendent simplement parce que moi, j’ai pas ton âge et j’ai autre chose à faire que de passer mon temps à répondre idiotement à tes mesquineries d’ado vénère.
Tu es d’un pathos...
Tu me fais vraiment pitié Monsieur West, vraiment pitié.
Mais continue à dégobiller sur ma personne, je t’en prie.
Comme le dit Dragoncat, quand on a rien à dire, on insulte et on calomnie les autres. En gros, j’peux même pas t’en vouloir de ton ignorance, ce serait tellement injuste.
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@ Wrysia
Le gland bleu ne mérite pas ta pitié. Il ne mérite que le mépris : c’est un être fondamentalement malfaisant, une racaille pure.
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En fait, je crois sincèrement qu’il est paranoïaque, en dehors du mépris presque obsessionnel qu’il affiche pour des gens dont il ne connaît rien. Faut être atteint d’une sacrée dose d’orgueil pour oser agir de la sorte : aux antipodes même de l’islam.
Je suis persuadée qu’il ne connaît rien à l’islam, mais vraiment rien du tout : rien qu’à voir son attitude c’est flagrant. Mais ça m’embête plus : je me marre.
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@ Wrysia
C’est évident que le gland bleu ne connaît rien à l’islam et qu’il n’y a pas un atome d’aucune spiritualité dans son cerveau malade. Il n’a qu’un vague et ridicule tropisme orientaliste déconnecté du réel. Il ne especte rien ni personne. C’est une racaille, un vandale, un taggeur. Il mérite une épuration éthique massive.
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C’est un grand bonheur de revoir votre tête de con sur Agoravox cher Demian !!!
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je n’ai pas de drapeau et ne désire pas en avoir,je suis née avec une idole en moins et je ne veut pas en adopter une. ce qui me permet de critiquer comme je veux et qui je veux. D’ailleurs, je vous appelle à me rejoindre padam ; ça vous permettra de vous sentir moins outragé quand on touche à l’honneur de la france. et si vous voulez critiquer de façon constructive les pays arabes, je vous encourage à le faire comme nous le faisons nous même, mais de manière moins hargneuse. vos propos sont du mépris et non des arguments.
les régimes arabes pour moitié corrompus (mais les démocraties le sont aussi) sont forcément critiquables et croyez moi vous n’avez aucun mérite de les critiquer. nous le faisons assez tout seuls. lisez les journaux arabes et vous en serez convaincu. vous agissez comme les penseurs qui pensent en vitesse rapide et nous servent des idées recues en guise de raisonnement, je crois que cela ne demande aucune aptitude particulière sinon celle du verbe et de l’insulte faciles.
mais vous faites une erreur grossière, très lourde. vos thèses qui semblent empreintes d’un paternalisme, vos dénigrements systématiques et névralgiques, vos jugements péremptoires ne vous permettent que d’appuyer votre thèse, désormais connue comme fétide et rance.
personne ne peux rester neutre quand vous tirez vers le bas tous les fils que vous initiez ou que vous polluez avec votre sens du nauséabond.
pour le reste tous vos écrits sur le maroc ou le monde arabe sont dignes du texte « intégriste ». peut être avez vous été atteint de ce syndrome malgré vous ?
imaginez tous ceux que vous prenez constamment à partie sur tous les fils et qui sont perdus avec vous dans une confrontation scriptuaire de leus traditions, dans un débat sans fin ou l’insulte à leur égard devient la règle, que voulez-vous qu’ils fassent d’autre sinon de vous retourner l’insulte. il faut éviter ce piège à cons. il suffit de trouver les mots capables de contribuer à la solution du probleme à traiter. vous êtes, permettez-moi de le redire, tres loin du compte. si vous ne voulez être d’accord qu’avec bulgroz, kesed et cochon, c’est votre problème, mais alors dans ce cas là, vous mettez cartes sur tables et ne vous offusquez plus quand on vous traite de raciste...
@ dragon
votre exemple entre islam et islamisme ne résiste évidemment pas la lecture des posts, la plus enfantine d’ailleurs, des posts de padam.
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@(IP:xxx.x6.215.93) le 19 octobre 2006 à 11H18,
Voilà une contribution claire, nette et précise. Bravo !
Je suis curieux de connaître la réponse de MONSIEUR Patrick ADAM !
David
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En tout cas je déguste des cigares au miel délicieux ce matin, comme quoi ces métèques ne sont pas incapables en tout.
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@ Dragoncat
Je vous remercie pour ce post bien de bon sens. Bien sûr, nous ne pouvons tous agir de la même façon. J’apprécie beaucoup les échanges que j’ai régulièrement avec Wrysia ou Ka et bien d’autres, pourtant nous avons des points de vue très différents sur bon nombre de sujets.
Mais faut-il vous rappeler comment j’ai été amené à dire à cet intervenant que je lui « cracherai à la gueule ». En deux mots, je suis venu sur ce fil donner mon point de vue (argumenté) sur un sujet qui m’intéresse et auquel j’ai été souvent confronté. Je l’ai fait en toute civilité. Là-dessus, les intégristes de service me sont tombés dessus pour me sommer d’étayer mes propos. Je l’ai fait, sans avoir recours à aucune agressivité. Qu’ai-je eu en de la part de (IP:xxx.x03.51.18) le 18 octobre 2006 à 00H14 : @PA « Et votre boy, et votre bonne, vous les payez combien ? » J’estime ces propos insultants, voire diffamatoire. C’est à cet individu au comportement ignoble que j’ai répondu que je lui cracherai volontiers à la gueule. Et je ne retire rien à ce que j’ai dit.
M. David Adel a voulu ce mêler à cet échange, c’est son problème, pas le mien. Il traite mes textes de torchons. C’est son droit. Permettez que ce soit le mien de le traiter lui-même et le poireau bleu qui lui sert de mentor de serpillière et d’autres noms d’oiseaux ou de mammifères, tant que mon bestiaire sera assez fourni. Quand on prétend donner des leçons de morale comme ce monsieur, on s’arrange pour accorder ses dires à ses principes.
Je ne cherche pas sur ce forum à convertir qui ce soit. Chacun est libre de juger son environnement comme il l’entende et d’en faire part, s’il le juge utile. Tous ceux qui viendront à moi en me traitant de « raciste » seront reçu de la même façon : c’est-à-dire qu’à l’insulte, je répondrai par une autre insulte, généralement en rapport avec les propos ou avec la posture de ces individus malfaisants.
Vous l’avez vous-même remarqué, les propos d’Aïcha, de milan, du visiteur indigène et de quelques intervenants bourrés d’insultes sont de purs appels à la haine. Bulgroz en avait fait une compil. Je n’ai aucune envie de revenir là-dessus mais j’ai fait mes premiers pas sur Agora en février en étant couvert d’injures par des ignares, voire des abrutis. Depuis j’ai adopté une attitude des plus simples, comme je vous le disais sur le message précédent : il y a les gens que j’estime intéressants et j’engage volontiers toute conversation avec eux, et il y a les bêtes que je préfère tenir le plus loin possible. Entre les deux, il y a quelques électrons libres comme citadelle et quelques autres qui, eux-mêmes, ne savent pas bien où se situer et mon attitude varie envers eux en fonction de leur tendance du moment.
Bien à vous et espérons que nous pourrons revenir aux propos de l’auteur. La plupart des fils sont pollués par des intervenants qui ont plus un besoin d’exister que de s’exprimer. Normal, ils n’ont en général rien à dire.
Bien à vous. Patrick Adam
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Patrick, et moi ?
Ton bobo, tu ne parles pas de ton bobo.
Qu’est-ce que tu penses de ton bobobo ?
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@ wrysia
Je crois qu’il ne faut plus s’indigner des vomissures du légume bleu. Quand on pense qu’il ne vit désormais que nous nous insulter. il se lève le matin très tôt et il reste accroché toute la journée à son clavier avec ce seul objectif. C’est donc que nous avons pris une grande importance dans sa vie. Moi, je fais comme s’il n’existait pas, car, en fait, il n’existe pas. Il vit en phagocytant les autres, c’est un bernard-l’ermite crapuleux. Il faut croire que la rédaction doit trouver un quelconque intérêt à avoir un bouffon non rémunéré.
Je comprends que tant de salissures et de haine t’indisposent. Quand on n’a pas été élevé dans la boue, ça blesse toujours. Mais ce qui m’inquiète le plus, c’est de voir le nombre d’intervenants qui ne fonctionnent que de façon primaire. Les plus débiles sont ceux qui finissent leur propos par un lamentable : « à bon entendeur »...
Et je me dis en survolant leur vomissures : mais comment peut-on être aussi nul, et avoir envie d’étaler cette nullité. C’est exactement ce qui se passe à la télé poubelle ou dans les jeux débiles qui font le « prime time », donc les émissions censées réunir les familles. Plus ils sont cons, et plus ils sont grande gueule.
Bien à toi. Et bon ramadan. Patrick Adam
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tu t’en fiches hein, de ton bobo, c’est ça ?
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@ Dragoncat
Effectivement, votre prise de position va vous valoir une bonne volée de « bois vert ».
Mais Marsu a raison : attendre quelque chose de cohérent du poireau bleu, c’est comme demander à un criquet d’allumer un réchaud et de s’y faire griller afin de soulager les pauvres malheureux qui luttent contre la déforestation.
Bien à vous. Patrick Adam
Bien à vous. patrick Adam
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