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Commentaire de gdm

sur Il faut plus de libéralisme


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gdm gdm 20 novembre 2008 14:29

@quen_tin

Nous ne sommes pas d’accord sur la valeur des animaux sauvages. J’affirme qu’il existe de nombreux personnes qui considèrent que ces animaux ont beaucoup de valeur et qui sont disposés à financer une fondation afin qu’elle les préservent. Vous m’objectez votre affirmation, à savoir que les animaux sauvages n’auraient "aucune valeur". Votre affirmation est inexacte car vous ne pouvez valablement pas dire aux gens ce qui a de la valeur pour eux. Or des gens pensent que ces animaux sauvages ont de la valeur à leurs yeux. Vous ne pouvez pas valablement dire le contraire.

Vous affirmez ensuite que "la diversité biologique est un patrimoine commun à l’humanité". Vous ne pourrez pas donner une définition juridique cohérente de l’expression "patrimoine de l’humanité". C’est de la poésie. La propriété ne peut se définir que pour un individu, par pour l’humanité. De plus le concept de "diversité biologique" n’est pas un concept susceptible de représenter une propriété, un "patrimoine". La diversité biologique fait partie de l’évolution des espèces. Chaque jour des espèces apparaissent. Chaque jour des espèces disparaissent.

Les raisons pour les quelles vous dites que la discussion est, pour vous, "close" sur "la dégradation par le capitalisme" est étrange. En effet, dans ces espaces sauvages, il n’existe pas de capital, pas de capitalisme. Il existe seulement des braconniers qui volent impunément le droit de propriété des propriétaires des terrains. Or le capitalisme est fondé sur le respect absolu du droit de propriété, sur le respect absolu du contrat, donc de l’accord d’autrui. Le "capitalisme" n’est donc pour rien dans une quelconque dégradation.

Je n’ai pas dit que l’échange profiterait "autant" aux riches qu’aux pauvres. J’ai écrit une vingtaine de lignes pour expliquer, qu’après un échange, l’acheteur voyait sa richesse qui augmentait du montant de la "plus-value" de l’acheteur, et que le vendeur voyait sa richesse qui augmente de la "plus-value du vendeur". Il n’y a pas de raison pour que des deux plus value soit la même. J’ai ajouté que le montant de cette accroissement de richesse provenait, non pas du fait de la richesse ou pauvreté des deux co-échangeurs, mais de la pente de la courbe de l’offre et de la pente de la courbe de la demande.

Vous affirmez que le plus "gros" aurait un avantage dans une négociation de prix. Ce n’est pas exact. Le prix est le résultat de l’offre et de la demande bien au delà de la négociation entre les deux co-échangeurs. C’est a dire que le "gros", comme vous dites, a des concurrents auquel le "petit" pourrait aussi vendre. Vous ne parlez pas de la concurrence. Or c’est le fondement de la négociation. Quel est le choix de chaque négociateur ? la question ne se pose pas du tout en terme de "gros" ou "pas gros".

Votre deuxième point ignore, autant que le premier, toute idée de concurrence, de marché, d’offre et de demande. Vos conclusions hâtives sur savoir a priori qui s’enrichirait plus que l’autre sont contestables.

Ce qui vous semble être une "idée toute simple" est tout simplement inexacte. Je suis d’accord qu’un taux d’intérêt rapporte d’autant plus que le capital est plus élevé. Mais je n’en tire pas les mêmes conclusions que vous. Au 19e siècle, Marx avait soutenu cette thèse de l’appauvrissement des pauvres dans un pays. Il avait constaté son erreur car il observait bien que les pauvres s’enrichissaient proportionnellement plus vite que les riches. D’autres économistes avaient rapidement réfuté sa théorie. Marx avait donc du revoir sa théorie, qu’il savait fausse à l’échelle d’un pays. Alors, Marx a étendu sa théorie de la paupérisation au monde entier, en soutenant que les pauvres d’un pays s’enrichissaient au détriment des pauvres d’autres pays.


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