@Léon,
Vous dites que mon commentaire sur le cout du TGV serait "absurde". Vous pouvez le contester, mais vous ne pouvez pas sérieusement le qualifier d’absurde. En effet, je rapelle que le TGV est une grande aventure industrielle et que, comme tout entreprise industrielle, il est légitime de chercher a mesurer les richesses crées en observant la comptabilité.
Une entreprise produit de la richesse pour ses clients, pour ses salariés, pour ses fournisseurs, et s’il en reste pour ses actionnaires. Le TGV est une entreprise qui est de meme nature que toute autre entreprise industrielle. Vous semblez me dire que la comptabilité de l’entreprise serait insuffisante pour mesurer la richesse produite par l’ "entreprise TGV".
La comptabilité est le seul moyen qui est à la disposition de l’entreprise pour savoir si le solde des richesses qu’elle crée est positif ou négatif. Lorsque les prix de vente des billets ne proviennent que peu du marché, la pertinence d’une comptabilité est douteuse pour mesurer les richesses produites.
Vous pourriez appliquer votre critique de ma remarque sur la richesse crée par le TGV a toutes les entreprises. L’entreprise qui produit des chaises serait alors sous votre meme critique d’impossibilité d’évaluer les richesses créées sous le prétexte d’externalité positives et négatives.
Votre critique conduit donc, selon moi, à prétendre impossible toute évaluation des richesses créées par l’action humaine. Ce qui serait absurde.