@quen_tin
Vous dites "Ils ont envoyé un nouveau lobbyiste libéral…". Ainsi, vous semblez croire à une sorte de théorie du complot d’une organisation libérale qui paierait un mercenaire en "service commandé". Je vous invite à vous renseigner sur les budgets des associations défendant l’idéologie libérale. Vous découvririez alors leur grande indigence.
Vous pourrez aussi vous renseigner sur les budgets dont bénéficient des organismes et lobbies qui défendent des idées non libérales. Vous découvrirez alors que les budgets des lobbies anti-libérales ont des budgets énormes, et le plus souvent subventionnés par l’Etat français.
Quelques rares organisations françaises, plutôt de tendance libérales, disposent d’un petit budget leur permettant d’avoir qq salariés. A ma connaissance, aucune n’emploie plus de 5 à 10 salariés. Et je doute qu’il en existe plus d’une dizaine.
Certains imaginent que leurs adversaires seraient soient ignorants ou de mauvaise foi. Je vous invite à résister à cette tentation intellectuelle paresseuse, et qui se traduit invariablement par un insulte faite à l’autre.
Vous avez une acception extensive, et inutile, et même impropre, du mot "externalité". Chaque client retire un avantage d’un produit ou d’un service qu’il achète. Les clients ne bénéficie pas gratuitement du TGV.
Vous utilisez "externalités négatives" pour désigner les expropriations qu’avaient subies les anciens propriétaires des terrains du fait de l’action de l’Etat français. Là encore, l’agent économique causant la nuisance est bien identifié. De la même manière, vous utilisez inutilement le mot "externalités" pour les nuisances sonores imposées au riverains des lignes de train par un seul agent économique bien identifié, lequel est l’Etat français qui impose ce TGV.
Toute vente de produit donne un avantage au client qui l’achète. Une entreprise cliente produira ensuite des services meilleurs à ses propres clients. Et ainsi de suite pour les clients des clients. Analyser cette suite de productions successives par le mécanisme de l’ "externalité" est contestable.
Vous revenez sur la transplantation d’organes humains. Savez vous que l’interdiction de la vente d’organes humains provoque en France directement le décès de 250 malades ? Dans d’autres pays civilisés, la vente d’organes est autorisée. L’éthique du comité d’éthique chargé par l’Etat français de mettre au point une déontologie, est contradictoire.
Encore une fois, vous n’êtes pas fondé a traiter de "crapule" celui qui accepte une rémunération pour donner son rein. Et vous êtes encore moins fondé à qualifier de "crapule" celui qui se donner son point de vue sur cette question. Mais, il est légitime que qualifier de criminel ceux qui interdisent la vente d’organes. Le professeur Lemennicier soutient cette thèse brillamment. Je vous invite à lire son article sur ce sujet.
Vous semblez qualifier de "crapule" celui qui soutient qu’une libéralisation de vendre des armes en France permettrait aux citoyens français d’être mieux protégé. Mais alors, vous qualifieriez aussi de "crapule" la moitié des américains. Remplacer le débat par une insulte ne me semble pas nécessaire. Un propos excessif est souvent insignifiant.
Vous tentez de tourner en dérision la thèse que le libéral ne viole, par définition, aucun droit de propriété. Malheureusement, votre exemple du "vivant" est bien mal choisi. En effet, ce droit du "vivant" est une décision des Etats. Ce droit du "vivant" est défini techniquement et juridiquement par l’Etat. Ce droit ne provient pas du libéralisme, mais du droit positif de l’Etat. Vous vous trompez donc d’adversaire.
La question du "Droit du vivant" est un débat sur le droit des brevets. C’est un débat sur la nature du droit de propriété intellectuel, lequel débat est difficile. La dérision n’est pas de mise. Votre remarque montre que vous ignorez les opinions des penseurs libéraux sur cette question. Depuis deux siècles de débats sur cette question juridique, une grande partie des penseurs libéraux ont été opposés au concept même du droit des brevets.
Vous parlez ensuite d’un contrat "déséquilibré". Ce concept de "contrat déséquilibré" est vide de sens. Aucun système juridique cohérent ne peut se fonder sur cette bizarre notion. Le vice de consentement peut exister dans un contrat. Il existe des cas où le consentement n’existe pas. Un contrat, c’est un accord, c’est d’abord un consentement. Sans consentement, le contrat est alors nul, il n’existe pas, il n’a jamais existé. C’est à un Tribunal de décider s’il existe ou non un vice de consentement dans tel contrat.
Lorsqu’il n’existe aucun vice de consentement, aucun tiers ne peut nier, qu’au moment de cet accord, les deux parties étaient d’accord. C’est à dire que les deux parties voyaient l’avantage qu’elles retiraient du contrat, et de son exécution. L’article 1134 du Code Civil a raison de disposer qu’un contrat est une "loi" entre les parties. Et un tribunal doit alors respecter cette loi du contrat qui existe entre les partis au contrat. Votre concept de "contrat déséquilibré" est, à juste titre, ignoré par les lois des pays civilisés.