Ah ! Toujours cette polémique !
Si vous analysez bien ce que dit Luc Montagnier, en particulier dans la seconde video, il parle de l’émission d’ondes électromagnétiques particulières par des solutions provenant de cultures virales filtrées grâce à des céramiques - je suppose - possédant des pores de diamètre bien plus petits que ceux des virus et des rétrovirus. Il ne s’agit en tous cas pas d’analyser des solutions de substanaces diluées et agitées. C’est donc très différent de ce que Benvéniste a appelé "Mémoire de l’eau".
Mais où diable avez-vous appris qu’il n’y avait rien d’autre que ces fameux virus dans une telle culture. Les composés chimiques simples de la taille de 1, voire 0,3 nm y pullulent, et passent sans problème ces pores.
Mais alors, direz-vous, d’où proviennent ces émissions d’ondes de basse fréquence ? Tout d’abord, si émission il y a, cela signifie qu’il y a des structures possédant des niveaux d’énergie quantifiés qui sont excitées dans l’expérience que Luc Montagnier a mise en oeuvre. Ensuite, ces niveaux d’énergie doivent être très ressérés.
On voit par exemple en résonance paramagnétique électronique qu’une molécule paramagnétique de spin électronique égal à 1/2 placé dans un champ magnétique de H Tesla, verra chacun de ses niveaux électroniques séparés en deux niveaux (splitting) très proches, entre lesquels pourra s’effectuer une transition dont la fréquence vaut environ :
nu = g*muB*H/h, où g est le facteur de Landé de l’électron (environ 2), muB le magnéton de Bohr (environ 9*10^-24), h la constante de Planck (environ 6*10^-34), ce qui donne nu égale environ 3*10^10*H
Pour détecter ces fréquences, on a mis au point des appareils qui créent des champs magnétiques très puissants, ce qui permet de détecter des fréquences pas trop basses. J’aimerais bien savoir quelles sont les fréquences détectées par Luc Montagnier, et les comparer avec celles qu’une molécule paramagnétique telle que NO pourrait émettre dans un champ aussi faible que le champ magnétique terrestre (environ 10^-5 Tesla). Ce seraient des fréquences de l’ordre de 10^5 Hz pour les plus faibles, soit 100 kHz (ce sont les grandes ondes radio).
Pourquoi est-ce que je parle de NO, le monoxyde d’azote ? Eh bien parce qu’on sait maintenant que les infections ne se font pas sans libération accrue de ce gaz par les cellules du système immunitaire. Mais d’autre composés paramagnétiques peuvent intervenir, dont le plus important, l’oxygène.
Bon, je parle un peu dans le vide, parce que je n’ai pas de données expérimentales. Mais, pour vérifier les assertions de Luc Montagnier, il faudra bien faire de la spectro.