Jean-Paul,
La réponse est oui. Ceci dit, le français est également une des rares langues à avoir une aire d’influence assez large, encore langue officielle de la Poste je crois, langue co-officielle des JO, apprise de nombreux locuteurs de pays non officiellement francophones.
Si certains défenseurs de la langue française souhaitent effectivement « simplement » redorer son blason en France et lui redonner du poids face à l’anglais dans l’UE, c’est leur droit, le tout est qu’au niveau européen cela se fasse de façon plus transparente, en discutant sérieusement de la question des langues et de la compréhension entre Européens, plutôt que de se voir imposer l’anglais hypocritement jusqu’au point de non retour où il sera officialisé…
J’en ai parlé souvent, mais cet article ne traite pas de la place de l’anglais, mais plutôt d’une façon générale et dans divers pays de la difficulté structurelle que représente le plurilinguisme d’un territoire, qu’il s’agisse de langues officielles du pays ou de langues régionales plus ou moins reconnues – car finalement les problèmes sont voisins.
Imaginons un peu que le français remplace partout l ’anglais dans le monde, les lobbys anglophones nous diraient-ils toujours que cette évolution est naturelle ?