Le rapport, c’est votre féminisme (à vous et à Marianne). Et vous le savez parfaitement.
Vous êtes prêt à assimiler l’indépendance totale revendiquée pour les femmes par des hommes à la réaction, à une société majoritairemnt masculine dans ses représentations et ses hiérarchies, mais vous ne voyez aucun lien entre votre vasectomie et comment vous faites vos enfants (procréation et éducation) ? Hypocrite !
J’avais oublié, pour étayer l’imposition d’une conviction dont je parlais dans mon précédent commentaire, il y a cette citation « En effet, la contraception a été un combat de haute lutte afin que les femmes puissent revendiquer leur corps et la liberté d’en disposer et il est heureux qu’à ce jour, en France, cette réalité demeure d’actualité même si la vigilance doit s’imposer à toutes et à tous. » Mais non, bien sûr, il n’y a pas de cheval de bataille. La vasectomie n’est pas un cheval et le féminisme n’est pas la bataille à mener. Quelle mauvaise foi.
Vous vous inquiètez des conséquences sanitaire de la prise d’hormones sur le long terme ou de la chirurgie pour votre femme, à juste titre selon mon humble avis, mais vous, il ne faudrait pas vous préserver ? Et même banaliser la vasectomie à Noël ? Les femmes qui sont inseminées, pillulées, qui subissent des césariennes, des péridurales, des stimulations ovariennes, etc. sont prises dans les mailles d’une usine à gaz techniciste. Et il faudrait les rejoindre ? Les en tirer, plutôt !
Mon idéal de la sexualité signifie qu’il faudra abandonner un partie du kama sutra pour le réaliser ? Ça me parait très honnète. Le plaisir sexuel n’est pas l’horizon indépassable de l’humanité.