Bonjour la fronde économique.
Intéressante ta remarque, il en est souvent ainsi, il faut un début à toute chose et cela ne peut pas venir de ceux qui gardent la tête courbé sur leur labeur dans le seul but d’en retirer une ressource. Ils ne sont pas a blâmer car leur intérêt est en permanence attiré vers leur seul comportement émotionnel qui sont obligatoirement limité par nos perceptions sensorielles dans leur espace alors que les sujet que tu évoques sont le fruit d’un apprentissage et d’une analyse « intellectuelle » qui fait accepter des concepts que nos sens ne mesurent pas. Il faut donc pour qu’ils s’inscrivent dans notre mémoire pratiquer la méthode pavlovienne, et cela prend du temps surtout quand l’on ne dispose pas des moyens médiatiques pour le faire.
Actuellement même les grands groupes pollueurs font la réclame de l’écologie tout en exportant leurs activités polluantes dans les pays au capitalisme émergeant, c’est comme la grande distribution qui affiche une vitrine compatissante et participative pour l’écologie, mais vend en grande partis des produits fabriqués par les pays d’Asies ou affiche leur lutte contre la vie chère et prennent des marges allant jusqu’à 80% sur des produits courants, et se jouent des consommateurs par des remises « fidélisantes » poussant à la consommations. Comme tu le dis il y a loin de la parole aux actes.
Les sociétés évoluent par des cycles qui ne sont liés qu’à la perception consciente ou non d’une modification environnementale. L’information en est devenu un facteur déterminant, c’est d’ailleurs pour cela qu’elle a suscité toutes les luttes pour sa maitrises, et que ces possesseurs étouffent toutes idées émergentes représentant une remise en cause de leur puissance.
Aujourd’hui il demeure difficile de cacher longtemps les méfaits de notre organisation productrice. Mais de Dumont et de son verre d’eau claire à aujourd’hui les dégâts sont irrémédiables, et toutes les mesures que prendront les occidentaux seront dérisoires s’ils ne parviennent pas à convaincre les pays d’Asies des méfaits d’un « libéralisme capitalistique », car eux considèrent qu’ils n’ont pas de raisons de renoncer à une « modernité » qui nous a largement bénéficié.
Je ne crois pas que seule la démocratie d’entreprise suffise, l’idée est intéressante mais pas nouvelle, l’autogestion en était une émanation et aujourd’hui les salariés disposent dans les entreprises de plus de 50 du comité d’entreprise qui est un double de l’employeur sans pouvoir autre que celui de consultation sur les questions économiques, sauf que les salariés n’en attendent qu’une activité ludique dans la plus part du temps, ou ne s’y intéressent que lorsqu’on les met à la porte, donc trop tard.
Notre seule solution est de mettre en place une décroissance sélective avec une forte croissance du monde de la recherche et de la santé et se convaincre qu’il est moins couteux de rémunérer des hommes pour aller apprendre en université toute leur vie comme un « travail » plutôt que de les pousser à se distraire dans les temples de la consommation qui nous tue aussi.
C’est un tout autre état d’esprit que de comprendre que le travail (au sens marxiste) de tout le monde n’est pas nécessaire, et même polluant si l’on n’effectue pas une sélection des productions, chose que ne sais pas faire notre système émotionnel s’il n’est pas touché par le risque de ce qui est nocif, alors qu’il est soumis en permanence au désir marchand.
C’est cet écart que tu constates entre la perception émotionnelle et la réflexion « intellectuelle ». Il faut que la conception intellectuelle arrive à la perception sensorielle (pas aussi simple que la caricature que j’en donne). Le constat entre Dumont et aujourd’hui c’est cela, mais il se réalisera complètement que quand les populations du bord de mer aurons les pieds dans l’eau, ou comme dans les agglomérations quand on limite la circulation des véhicules l’été.
Aujourd’hui nous allons dans le mur, ce n’est pas pour autant que nous cessons de nous divertir avec insouciance. Ce ne fut jamais les masses qui firent bouger le monde, et ce n’est pas d’elles que naitra un quelconque projet de société, elles viennent seulement en appoint a un moment donné ou se mobilise ré activement sur des sujets émotionnels comme par exemple la fronde des jeunes en Grèce.
L’on ne peut pas dire que les possesseurs du pouvoir, qui sont les mêmes que les possesseurs économiques qui sont les mêmes que les possesseurs de l’information aient facilité la prise de conscience par les populations des méfaits de notre type de production. D’ailleurs il suffit d’entendre les appels à la relance par la consommation et à la croissance capitalistique pour s’en convaincre. La crise financière nous met dans la merde mais au moins elle limite la consommation de biens polluants. Peut être que cette crise nous conduira à la transition, que je ne vois pas poindre pour l’instant ne serait ce que dans nos comportement de consommateurs même si nous restreignons nos dépenses par inquiétude.
Cordialement.
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