@JPL
Les deux passages que vous relevez dans l’article sont, en effet, importants. Votre ton ironique gêne les échanges d’arguments. En effet, vous écrivez parfois ce que je pense, alors que c’est le contraire de ce que vous pensez. Les échanges d’arguments directs seraient plus positifs.
Vous dites que le gouvernement US ne redistribuerait pas aux pauvres. C’est inexact. C’est même le contraire. La redistribution totale de l’Etat USA est, en pourcentage du PIB, supérieure à la redistribution faite par l’Etat français. Les critères redistributifs sont différents en France et aux USA. Mais aux USA, comme en France, plus l’Etat arrose d’aides et de subventions, plus la misère s’accroît dans le domaine ou il intervient. Ce paradoxe est magnifiquement compris et expliqué, dans son principe par l’économiste François Guillaumat.
Oui, les prétendues "charges patronales" font partie du salaire de l’employé, au même titre que les "charges salariales". Si l’employeur remettait les charges patronales et les charges salariales au smicard, son salaire doublerait. L’arithmétique élémentaire le démontre.
Ensuite, l’employé pourrait choisir la compagnie d’assurance pour son assurance-santé, et sa compagnie d’assurance pour son assurance-viellesse. L’Etat interdit au salarié de pouvoir réfléchir à un choix. Par l’exemple des autres pays européens, l’Etat français sait fort bien que l’employé français trouve une assurance santé moins chère et remboursant mieux. Et que le salarié français trouverait une assurance-viellesse plus avantageuse.
Mais les syndicats qui gère les caisses "sociales". Les syndicalistes sont affectés à des postes de cadres dans ces "organismes sociaux. Il est donc logique que les syndicats ne protestent pas contre cette amputation de la moitié du pouvoir d’achat du smicard et autres employés.