Bonjour Aude Guignard,
l’étude que vous mentionnez paraît pertinente et, si les chiffres indiqués décrivent une situation réelle, ils sont préoccupants, assurément.
Mais, à en prendre connaissance aujourd’hui, je me pose deux questions :
1) Est-ce nouveau, ou celà a-t-il toujours existé ?
2) Pourquoi soulève-t-on maintenant le problème et pourquoi le Figaro a-t-il choisi précisément cette période pour sortir son reportage ?
Celà aurait-il un rapport avec les évènements économiques actuels et les risques d’explosions sociales, et nous inciterait-on à porter ailleurs notre attention ?
Quoiqu’il en soit, très rapidement, si je me fonde sur le chiffre de trois millions six cent mille victimes que vous mentionnez, celà laisserait croire qu’il existerait à peu près autant d’agresseurs sexuels dans ce pays.
Si je croise celà avec l’autre article d’aujourd’hui sur Avox qui traite du même sujet, et qui appelle à développer encore le pénal en la matière, j’en conclus donc que l’effort de construction de prisons supplémentaires par notre gouvernement est méritoire et justifié !
Et devant le tableau que dessinent vos chiffres, ne serait-il pas pertinent de mettre systématiquement toutes les parents de ce pays sous surveillance, voire d’interdire peu à peu toute vie en famille ?
L’élevage et l’éducation de nos enfants pourraient-être tellement mieux exercés par une structure d’Etat dédiée, industrielle, et composée de professionnels, plutôt que laissés à des milieux familiaux malsains, opaques, et tellement dangereux .
Et d’ailleurs, pourquoi une structure d’Etat ? Le multinationales privées nous offriraient des potentiels encore plus immenses...
Bon sang, mais c’est bien sûr ! La voilà, la solution à la crise...
Thierry