Errat’homme : signifie en bas latin que l’erreur est humaine. Dans mon précédent courrier, j’ai émis une opinion en ignorant que le procès de Nicolas Sarkosy sur le non respect de la présomption d’innocence avait été reporté à la demande des avocats d’Yvan Colonna pour la bonne et simple raison qu"Yvan Colonna ne pouvait aujourd’hui se trouver à deux endroits au même moment. Ce don d’ubiquité, Yvan Colonna ne l’avait pas plus le soir de l’assasinat du préfet Érignac.
La confiance en la justice a tellement souffert du procès en cours et l’impact de la grosse grossse grosse bourde de Nicolas Sarkosy à propos de la présomption d’innocence de l’accusée ne peut être balayé du revers de la main. Pour ces raisons, le président du procès aurait du aménager l’horaire du procès afin que le procès de Nicolas Sarkosy ne soit pas remis au mois de juin. Cette décision lui revenait. Comme toutes ses décisions vont toujours dans le même sens et que les décisions qui influent sur ce procès se prennent toujours derrière des rideaux opaques, la confiance du public s’étiole de jour en jour. Quand on veut faire la lumière, on pose des questions, pas des rideaux. Un justice digne de ce nom aurait eu des questions très pertinentes à poser et à se poser sur la charge de Nicolas Sarkosy contre Yvan Colonna. Comme la justice refuse poser ces questions, nous nous posons des questions par rapport à la justice.