Bonjour,
@mcm
Vous dites
"De captivantes études ont été faites, qui démontre clairement des différences innées puisque étudiées sur des enfants en très bas âge.
Ces études démontrent entre autre un homme plus "matheux" et "monotache" et une femme plus "littéraire" et "multitache", allant même jusqu’à établir une nette différence dans les zones de cortex sollicitées. Malheureusement l’égalitarisme forcené de notre époque, occulte ces études et prône une égalité chimérique."
Hum ! je serais fort curieuse de lire les études en question et d’apprendre comment, chez un enfant en très bas âge (quel est cet âge, d’ailleurs : avant 6 mois ou plus tard ?), on évalue un "potentiel" littéraire ou mathématique...
D’autres études, tout aussi sérieuses et captivantes, amènent à penser différemment. Dans un ouvrage intitulé "Hommes, femmes, avons-nous le même cerveau ?"*, Catherine Vidal, neurobiologiste et directrice de recherche à l’Institut Pasteur, pose franchement la question :
"Le cerveau a-t-il un sexe ? Nos identités d’hommes et de femmes seraient-elles figées dès la naissance ? Entre idées reçues et fausses évidences, les partisans du déterminisme biologique n’ont que l’embarras du choix. C’est pourtant oublier que le cerveau n’est pas un organe comme les autres - il est le siège de la pensée - et faire l’impasse sur les connaissances les plus récentes sur son fonctionnement. Or, les recherches en cours tendent à montrer que nos aptitudes et nos personnalités sont loin d’être figées dans le cerveau. Grâce à ses formidables propriétés de « plasticité », celui-ci fabrique sans cesse des nouveaux circuits de neurones en fonction de l’apprentissage et de l’expérience vécue. Garçons et filles, éduqués différemment, peuvent montrer des divergences de fonctionnement cérébral, mais cela ne signifie pas que ces différences sont présentes dans le cerveau depuis la naissance !"
*livre paru en 2007, éditeur Le Pommier - (existe en Poche)
A suivre...