Journée internationale DES femmes contre la journée de LA femme
Alors que depuis 1977 l’ONU a décrété le 8 mars de chaque année Journée internationale DES femmes, les médias s’obstinent à parler de la Journée de LA femme. Ce glissement sémantique est le reflet de la dégradation de la condition des femmes, en particulier en France.
A propos de la Journée internationale des femmes, j’ai lu et entendu surtout parler de la "Journée de LA femme".
Ce glissement sémantique du pluriel au singulier n’est pas innocent. Dans la langue française, lorsqu’il s’agit de désigner une réalité, on utilise le pluriel pour souligner la diversité. Quand il s’agit de désigner un concept, on utilise le singulier.
Toutes celles et ceux qui ramènent "LES femmes" dans toute leur diversité et leur complexité à "LA femme" cherchent inconsciemment à s’abriter derrière la sécurité du modèle, de l’image, de l’abstraction, de la représentation, tout ceci pour se voiler la face.
Conceptualiser conduit aussi à adopter plus facilement des stratégies de contrôle et de domination.
Dans notre société, réduire LES femmes à LA femme est une réduction business. Il est plus facile d’entraîner dans la consommation LA femme que LES femmes. Mais c’est aussi et surtout une position politique.
LA femme, elle est douce, blonde, grande, mince et jeune. Elle consomme des fringues, des cosmétiques, des produits light et les voyages sur mesure. LA femme est libérée et n’a pas besoin de lutter pour se faire une place au soleil. LA femme n’est pas féministe. LA femme n’est pas victime de discriminations d’un autre âge. LA femme ne fait pas partie de celles qui se font violer toutes les deux heures en France. LA femme n’est pas payée 20 % de moins qu’un homme pour le même travail. LA femme n’est pas majoritaire dans le travail à temps partiel ni dans le chômage. LA femme n’avorte jamais. LA femme, tenez, on l’adore.
LA femme ne pète pas mais elle pue sous les bras, ça on le sait depuis longtemps, mais elle pue aussi du minou, c’est plus récent. On a conçu pour elle des désodorisants spéciaux dans les tons roses. LA femme peut tout se faire refaire mais dans son dos on la traite de siliconée tandis qu’en face on lui fait des courbettes pour la persuader de remplir les poches des chirurgiens (pour la plupart des mâles-qui-adorent-LA-femme) esthétiques.
LA femme, elle est prête à tout pour se faire plaisir en vidant son porte-monnaie au profit des vendeurs de soupe. Prête à se tartiner la gueule de caviar, à ingurgiter toutes sortes de gélules aux vertus miraculeuses, à se bétonner l’estomac de coupe-faims, à avaler des liquides chocolatés infâmes mais hyperprotéinés, à se briser les chevilles en portant des chaussures instables mais tellement élégantes et sexy, à mourir de faim pour ressembler aux images de leurs magazines favoris. C’est fou ce que LA femme s’éclate dans les botox parties et les cliniques chics.
LA femme, on la voit partout sur les écrans en train de se caresser les seins et les cuisses au dessus d’un numéro surtaxé. LES femmes que je connais doivent être anormales qui préfèrent se faire caresser ou caresser l’autre.
Dans l’histoire proche, nous avons vu ce que donnait la réduction de la multitude à l’unique et à quelles fins le singulier a été utilisé. Quand on commence à parler DU juif, DU noir, DE L’arabe, DU paysan, DE L’ouvrier, le terrain devient glissant.
LES femmes, elles, ce sont des emmerdeuses, des castratrices, des incompétentes, des ignorantes, des naïves. Elles sont grosses et moches. Et quand elles sont des ménagères de plus de 50 ans, elles n’intéressent personne, même pas le city épicier du coin car elles font des régimes forcés à cause de la minceur de leur pension de retraite (carrière ou travail à temps partiel = pension partielle). De plus, elles sont ménopausées et ça, c’est franchement répugnant. Imaginez leurs vagins secs et ratatinés pour y fourrer une bite ramollie qui a déjà du mal à réagir au viagra !
Et puis LES femmes, quelles chieuses avec leurs réalités et leurs exemples concrets. Des empêcheuses de bâtir des plans sur la comète, de peaufiner des théories révolutionnaires une ligne de coke sous le nez, de regarder des matchs de foot une canette de bière à la main en tapant des pieds à chaque but. Des purges contre les désirs de parcourir le vaste monde et de rêver à un monde sinon meilleur, du moins plus facile.
LES femmes, ce sont ces harpies qui voudraient qu’on participe aux tâches ménagères au lieu de les aider comme on l’a toujours fait.
LES femmes réussissent bien dans leurs études, sont plus diplômées que les hommes tandis que LA femme a l’intelligence silencieuse. Elle ne moufte pas mais elle est si dévouée !
LA femmes, on en parle dans tous les débats télévisés. LES femmes, on les voit rarement sur les écrans quand il s’agit d’aborder des questions sérieuses.
Et puis LA femme, on n’en a qu’une sur les bras, celle qui bat toutes LES femmes à plate couture. C’est bon ça, Coco, pour le repos du guerrier qui sommeille en chaque mâle, le business et la politique !
378 réactions à cet article
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Très juste, et agréable
On comprend mieux le fondement de la "critique" d’un certain féminisme par Elisabeth Badinter : quand on est présidente du conseil de surveillance et actionnaire de référence de Publicis, les limites sont très vites atteintes ...-
Merci del Toro.
Puis-avoir votre numéro de téléphone ))))))))))) -
Ma femme va pas vouloir
Bisous quand même ! -
Pigripi :
Je fais l’homme "difficile"
(vous voyez, même linguistiquement y a pas de case pour l’équivalent masculin de "femme facile" ) -
@del toro
Je fais l’homme "difficile"
(vous voyez, même linguistiquement y a pas de case pour l’équivalent masculin de "femme facile"
Mais si, monsieur : un homme facile se dit "don juan" ou "séducteur " ))) ou bien homme viril, homme qui a le sang chaud, homme qui aime les femmes, bon vivant, épicurien, HOMME vrai, homme à tempérament, homme rassurant, poli sieur de femmes, etc.
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Quel tapage médiatique Les femmes de qualité, discrètes et subtiles, n’ont aucun besoin de se vendre en s’affichant sur les toits
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Merde, les femmes ! taisez-vous quoi ! une femme de qualité est une femme DISCRÈTE… enfin…
(j’avais vu que John Lloyds racontait n’importe quoi par ailleurs, et là, il tombe le masque. d’ailleurs, le sexisme est un excellent révélateur de la "qualité" cachée des humains !)
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Gül 7 mars 2009 12:24Ou autrement traduit très simplement par :
Sois belle et tais-toi !!!!
Colre, bonjour, tu m’as grillée la politesse là ! -
héhé, comment faire sortir les complexées de leur trou
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Gül 7 mars 2009 12:32Ou comment faire sortir les cons pas plexés du leur
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Je crois que John Llyods - notre Paco Rayban à nous - dirait la même chose avec des extraterrestres ou des Djins
Sacré Frog Watcher -
Ce qui nous sépare Toro, c’est que pour m’en taper une, j’ai pas besoin de faire la carpette. Le tapis s’exhibe en public, un délice, ne change rien.
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mcm 7 mars 2009 13:23Vous en taper une ??? C’est horrible ce que vous dites !
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Ben quoi ? Faut bien appeler un chat un chat (pas osé le mettre au féminin)
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mcm 7 mars 2009 13:40M’enfin, on se tape un gueuleton, un galichet, un film, bref des choses mais on ne se tape pas des êtres vivants !
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Gül 7 mars 2009 13:45Aaaaah ! Ouais ! Quand mêêêême !
On a un specimen là !!!! -
Le mot est bien choisi, Italia.
Notre ami, Paco Rayban, Docteur es grenouilles à 70ºc et adpete de la relation Kleenex , peut voir mieux que nous tous la réalité des "choses", grâce à l’une de ses qualités : le Tapetum lucidum.
(coucou à Cosmic : tu vois ! je donne des liens, c’est pour être moins sibyllin ) -
italiasempre 7 mars 2009 14:08Excellent Del Toro
Oui, il y a ce petit côté ricordati che devi morire un peu sinistre et qui fait froid dans le dos. -
Gül 7 mars 2009 14:15@ del Toro,
John : Un reptilien parmi les humains ??? -
Italia
... sauf que les asticots, eux, ils n’ont pas de prétentions
Mais je crois qu’on va se marrer longtemps avec Lloyds, notre poète agité du fornix -
@ Gül
John : Un reptilien parmi les humains ? ? ?
Non, juste un extra-lucidum chez qui le coprs calleux est alimenté par le corps caverneux
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italiasempre 7 mars 2009 14:26C’est pas bien grave alors...s’il s’agite que des trois centimètres la situation reste sous côntrole
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"John : Un reptilien parmi les humains"
Gul, qui ignore les bienfaits de l’animalité. C’est sûr que, à conjoint choisi dans une manif féministe, l’égal de la femme ne peut donner que ce qu’il a. Quel dommage d’ignorer à quel point les sous-sols de parking peuvent être des endroits sublimes. -
John, un peu de fair-play, quand même ! La fin du monde est proche ...
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italiasempre 7 mars 2009 14:42Freud en tomberait à la renverse.
Tant de matière chez un seul homme... -
"Tant de matière chez un seul homme"
Joli jeu de mot que je prends pour un compliment. La nature a effectivement créée une profonde asymétrie entre l’homme et la femme, et je prédis toutes les difficultés aux féministes qui tenteront d’égaliser cette matière. -
italiasempre 7 mars 2009 15:00Oh oui
Et on a parfaitement compris que côté prédiction le reste du monde n’a qu’à bien se tenir -
Gül 7 mars 2009 15:02Profonde ! C’es le mot !
Mon animalité se porte très bien cher John...
Grrrrrrrrrrrrr... -
"Grrrrrrrrrrrrr..."
Ha ben quand même. Tous ces tympans froissés à cause d’un "se taper", j’ai cru me retrouver cehz les ursulines. Juste le féminisme de vitrine alors, ça me rassure. Bon allez, on a bien rigolé, désolé à l’auteur(e) pour cet interlude, A+
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Juste le féminisme de vitrine alors, ça me rassure…
Sacré John ! Eh oui, quand je disais que les misogynes ne pouvaient pas s’empêcher les lapsus révélateurs ! Tout est dit : ça me rassure…
Le féminisme n’inquiète que les hommes faussement virils qui compensent… Les hommes vraiment virils, ils se marrent bien avec les féministes…
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@Boris
Il faut bien que les dames se la jouent prudes et offusquée avant la fête à la femelle, il n’y a que la carpette de service pour se laisser ballader par la parade.
@La psy
Lapsus ? Il m’avait pourtant semblé la jouer sans gants, mais puisqu’il y a doute, on peut toujours clarifier : tringler lève-t-il l’ambiguité ?
"Les hommes vraiment virils, ils se marrent bien avec les féministes"
Ben quoi ? on se marre pas ? -
"tringler" ? à qui vous parlez là ? car si c’est à moi, je parlais juste de votre besoin d’être rassuré, pov’ biquet, rien d’autre… Pour le reste, je ne m’adressais pas à vous mais aux hommes vraiment virils. Y a erreur.
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Il faut bien que les dames se la jouent prudes et offusquée avant la fête à la femelle ...
C’est ça : "non veut dire oui". Belle vision pornographique de la relation homme ... femelle. C’est "logique" que notre phallocrate démembré vienne après traiter à peu près tout le monde de "puritains" et de "coincés" quand ça colle pas avec sa vision de la "femelle" enchantée.
C’est un peu normal, finalement : le cerveau de John -Fornix - Lloyds est bien caverneux.
¡ Pero no pasa nada ! Maintenant on sait qu’on a un spéci-semen ...
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Gül 7 mars 2009 19:41Olé ! No ! No pasaràn !!!
Et en attendant de tringler, quel rideau de fumée !!!!
Jean-claude Duss, ça vous dit quelque chose ??? -
Non, non, ne nous confions pas à ces fions.
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Ben moi, capitaine, je trouvais ça très drôle. Le rituel du cirage de pompes dans le mauvais sens, et la meute hystérique aux aguets déboule. Belle démonstration que la grande affaire reste finalement enfermée dans un ridicule stimulus de convenances sociales, et ce qui devrait tenir de la chevauchée sauvage ne tient dans les faits que de la courbette de basse-cours.
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C’est connu : il y a une conspiration de femmes et d’efféminés sur la planète entière ! La "race" des beaufs à moumoute sur le torse est en danger !
Purée, du véritable esprit de corps ... caverneux. -
italiasempre 7 mars 2009 20:11Excellente série de commentaires bien testostéronés, Loyds.
Le repos du guerrier ce soir, sans doute.
Et demain aussi. -
Il faut pas qu’il oublie de faire un don à la banque. La Terre a besoin de gens brillants comme lui ...
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Gül 7 mars 2009 20:18Dites-moi, John....
Vous avez des peaux de bêtes tannées avec amour que vous revêtez lors de vos chevauchées pour qu’elles soient sauvages ?
Avec votre gourdin bien sûr comme tout bon rustre qui se respecte.
Même pas un petit "cocorico", j’avais pourtant humé le fumet du petit coq...C’est étrange ! -
Connaissez-vous l’origine du mot hystérie ? Un sujet bien intéressant illustrant très bien le fait que la médecine était au départ une affaire d’hommes et pratiquée essentiellement par des hommes, et que la compréhension des maladies était conditionnée par les normes sociales de l’époque.
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Gül 7 mars 2009 20:33Joliment vu, Annie !
On peut alors dire "aliéné" dans le vocabulaire moderne, en référence au film avec Sigourney Weaver, et un machin qui se ballade partout !!! Non, je plaisante ! -
Ne le provoquez pas Italia, il va s’essouffler.
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@Cptain
je suis loin d’être sûr que les barrières judéo-chrétiennes aient vraiment disparus, notamment et surtout chez les athées, où elles n’ont rien fait d’autre que de se métamorphoser en une sorte de bienséance moralisante, la preuve cette discussion. Le féminisme ne me gêne pas, il y a suffisemment de femmes, qui, sachant rester elles-mêmes, défendent sans même y penser la féminité, bien plus efficacement que des armées de chiennes de garde avec leurs pancartes. En revanche le féminisme syndical, celui de cet article, est un bel exemple des barrières dans vous parlez.
@Gul
Vous manquez visiblement d’expérience, la sauvagerie se pratique en périmètre restreint, et la bête est vivante (au risque de choquer MCM, désolé )
@Annie
Pourquoi avoir associé l’hystérie et le féminin, ce que je me suis bien gardé de faire ? Un préjugé qui n’existe que dans votre tête. -
Parce qu’hystérie est dérivée du mot hysteria qui en grec veut dire utérus.
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"Parce qu’hystérie est dérivée du mot hysteria qui en grec veut dire utérus."
Mais ma pauvre dame vous faîtes une délirante bouillabaisse entre une origine sémantique qui a plus de 20 siècles et une pratique médicale qui, à l’époque, était fondée sur les théories humorales, et possédait une base métaphysique complètement disparue après le XVIII° siècle. On on projette son féminisme sur les mots, je crois que là, oui, ça devient pathologique. -
Ne m’appelez pas "ma pauvre dame", n’insultez pas la bouillabaisse, et expliquez-moi comment Freud a pu traiter de l’hystérie si elle n’a pas dépassé le 18 siècle.
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Gül 7 mars 2009 22:03John,
Je manque d’expérience....Heu....Non, rien....
Je n’ai fait que reprendre vos propos, dignes d’un western, pour jouer un peu avec les mots...
Vous avez l’humour sélectif ?
Périmètre restreint ?...Parlez pour vous !
Vivante ? ...Parlez-moi donc ! -
Gül 7 mars 2009 22:06Bonsoir mon cher Cap’tain
Cela fait bien 2 semaines que je ne vous l’ai dit, il me semble ?
Je vous adore !!! -
Je crois que l’hystérie de Freud a été précédé par une théorie de la migration de l’utérus. En quelque sorte, la femme possédée avait son utérus qui remontait vers la tête. D’où des traitements basés sur des fumigations, pour faire redescendre l’utérus, et les fameux sels qui étaient respirés lors des évanouissements, pour faire reculer l’utérus.
Ma source, est, de mémoire un peu lointaine, un livre dont le titre était peut-être possession, hystérie, et double personnalité, quelque chose dans ce goût là. -
Gül 7 mars 2009 22:11Mais oui ! Péripate !
C’est bien pour cela que je parlais d’"alien-ée"...
Il était en effet supposé par les égyptiens, si je ne m’abuse, que l’utérus se balladait dans le corps et que c’était là, la cause de l’hystérie... -
L’hystérie est toujours répertoriée dans les nosographies. Et les hommes aussi sont susceptibles d’être hystériques.
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Bonsoir Péripate, oui, on imaginait que l’utérus, par ses mouvements dans le corps, provoquait les spasmes des hystériques. A noter, et special John Lloyds, l’hystérie masculine existe aussi. Elle se manifeste notamment par une propension à surviriliser le discours
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Non, beaucoup plus récent. Les "sels" ont servis jusquà la fin du 18eme au moins.
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C’est Hippocrate qui a décrit les symptômes de l’hystérie (pathologie réelle se manifestant par un fort égocentrisme, une mise en scène des émotions, des rapports sociaux basés sur la séduction, un besoin effréné de reconnaissance, chez les femmes).
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A ma connaissance à l’instar du 1er Mai , le 8 Mars a été une journée de revendication de femmes dans le cadre de leur travail.
Une part essentielle de l’émancipation féminine passe par la possibilité de subvenir seule à ses besoins.
Il y a quelque dévoiement de ce jour et, que l’on parle de "la" femme ou "des" femmes, on oublie que si l’on parvenait à résorber la discrimination dont elle font l’objet au travail , on résorberait probablement toutes les autres discriminations du milieu professionnel.
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=52520
On oublie également qu’en améliorant pour les femmes les conditions physiques du travail, on a amélioré la santé de leurs collègues masculins comme sur les chaines de montage automobile par exemple ;
Bref, parler de la généralité de la condition féminine , c’est aussi occulter dans cette condition ce qu’il y a d’absolument universel : "La femme est l’avenir de l’homme" et à ce titre le 8 Mars ne devrait tout simplement pas exister.
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Gül 7 mars 2009 22:48@ Péripate,
Un ptit tour sur wiki, et effectivement, à l’instar de ce que dit Cosmic, hippocrate l’avait acquis des égyptiens...
Quant aux sels, oui bien sûr, qu’ils ont été utilisés jusque tard !
D’ailleurs, moi-même...Naaaaan... -
@Annie
Apprendre à lire. J’ai dit que c’est la métaphysique issue des anciens qui a disparue de la médecine au XVIII°, et non l’hystérie, qui d’ailleurs a plus profondément été étudiée par Charcot que par Freud.
@Captain
Les archaïsmes religieux dureront encore des siècles, voire peut-être toujours. Qu’il faille les combattre, dans le sens des dégradations qu’ils imposent (et pas seulement à femme), c’est évident. En occident, le problème est tout autre. Le progrès social est une nécessité, toutefois il doit être fondé sur des principes de prédispositions naturelles, et non des principes aveugles. Qu’une femme soit pilote de chasse, si elle a les compétences, banzaï, et si elles sont meilleures que les mecs, qu’elles remplacent tous les mecs au sein de l’armée de l’air. Jusque là je signe
Mais de grâce qu’on n’impose pas, au nom d’une parité, au nom d’une discrimination positive sexiste, au nom d’un quota, ou au nom de je ne sais quel délire, pour coller de la meuf là où un mec ferait mieux l’affaire (et inversement), pour entendre ensuite la meuf geindre au nom de la discrimination. Parce qu’au strict principe de la parité, les belles ne devront pas oublier d’aller dans les tranchées à la prochaine guerre.
Cette quête de l’égalité est parfaitement légitime dans un strict cadre de compétence. Le problème est que le processus est largement dévoyé dans une optique de rapport de force. La femme a gagné des droits en matière de divorce, par exemple, et c’est très bien, car l’ancienne législation était un archaïsme. Mais que voit-on ? Des droits parentaux scandaleusement favorable à la femme, un droit de visite aux gamins qui ne fait même pas 15% du temps pour le mec, un droit de garde qui échoit systématiquement à la femme en cas de litige.
Une quête légitime qui s’est transformée en un véritable rapport de force pour des changements législatifs discutables et arbitraires. Résultat ? Une cellule familiale totalement détériorée, explosée, à la dérive, une perte de repères généralisée, des mômes qui ne savent plus où ils en sont, par rapport à la génération précédente, où les familles étaient bien plus solides. Des relations hommes/femmes basées sur la suspicion, sur la prudence, sur l’éphémère. Si c’est ça le progrès, c’est sans moi, je reste à distance, je croque la pomme sans m’engager, et que la pomme reste où elle est. -
Gül 7 mars 2009 22:57Bon...Ca y est !!! Les moinssages commencent....
Y compris quand on énonce des vérités...
Comme c’est intéressant et utile !
Bref.... -
Gül 7 mars 2009 23:12@ John,
Et bien , enfin ! Un commentaire un peu plus élaboré....
Je suis assez en accord avec vos propos concernant une discrimination "positive", (je déteste cette expression !), que vous dites sexiste. Votre expression aurait sans doute été enrichie et lpus juste en vous abstenant d’utiliser les termes : "meuf", "geindre", et même "belles" !
Ceci étant dit, nous sommes d’accord sur le fond.
En ce qui concerne les droits de parentalité, disons de "présence parentale", il me semble qu’ils sont effectivement plus souvent à l’avantage de la mère.
Mais ne serait-ce pas cette capacité à donner des postes bêtement administratifs à horaires fixes et à salaire bas (donc non extensibles : Et les horaires, et les salaires), qui laisseraient peut-être plus de temps, et très largement, aux femmes, de s’occuper de leurs enfants, plutôt qu’aux hommes, qui finissent, les pauvres, à des heures indues... ?
Plus sérieusement, je crois qu’il s’agit là d’un concept qui s’étend au droit des enfants et surtout à leur avis...On sort donc en partie du cadre de cet article, non ? -
Gül 7 mars 2009 23:15Ho ! J’oubliais !
J’espère que vous avez une excellente couverture sociale avec mutuelle, et un bon dentiste ?
Ainsi vous pourrez continuer à croquer la pomme sans vous engager encore longtemps...
Si tel n’est pas le cas...réfléchissez ! -
"On sort donc en partie du cadre de cet article, non ? "
Non. Le féminisme syndical, que symbolise cette espèce de journée, est cette dérive dont je parlais. Une décadence de meufs, désolé de vous déplaire, que je distingue des femmes, dieu merci il en reste encore beaucoup, qui n’ont besoin de rien d’autre que leurs prédispositions naturelles pour être irremplaçables.
Pour ce qui est de croquer, enfin quand même, vous devriez savoir que ça ne s’use pas -
Gül 7 mars 2009 23:45Ho ! Mais pourquoi des pilules bleues alors ???
Je ne suis pas "pour" un féminisme syndical. Celui-ci me dérange énormément (même s’il fait beaucoup pour la cause des femmes qui souffrent), pour tout un tas de raisons qu’il serait trop long d’expliquer ici-même.
J’aime simplement, dans la vie courante, cet égrad que les hommes veulent bien accorder aux femmes, et qu’elles apprécient incontestablement.
Je n’aime donc pas les termes "meufs", (que je trouve laid !), ni "se taper", ni "tringler", parce que cela sous-entend que vous le faites tout seul et seulement pour vous, dans le mépris total de votre partenaire....Ce que j’estime tout à fait, déplorable...
Il me semble donc, qu’avant de fomenter des intrigues dans les sous-sols de parkings sous formes de chevauchées sauvages pour croquer la pomme...,encore faut-il avoir, certes un bon dentier entouré de belles lèvres, mais également un don de générosité qui ne fera de votre extase qu’un feu d’artifice encore plus lumineux...
Et c’est moi qui n’ai pas d’expérience ????
Cher John, je sens que j’ai des milliers de choses à vous apprendre...
Bien cordialement ! -
"parce que cela sous-entend que vous le faites tout seul et seulement pour vous, dans le mépris total de votre partenaire"
Ce n’est pas qu’un sous-entendu, c’est pratiqué, revendiqué et assumé. Ne pas distribuer de perles aux pourceaux ... des résidus chrétiens qui me restent, certainement Dans un monde où il n’y a plus d’amour, ou un amour interessé, c’est l’auge qui doit remplacer la fontaine de jouvence.
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Gül 8 mars 2009 00:12En ce cas, et si éventuellement vous parlez sérieusement (ce que je n’espère pas pour vous !), vous êtes alors dans une situaation désespérée à l’aulne de l’Apocalypse que vous supputez...
Et après, le renouveau, ce sera comment ?
Non, mais sincèrement, quel plaisir pourriez-vous retirer d’une telle relation ? Et alors, quel serait l’intérêt du sous-sol du parking, ou de l’animalité ????
Je suis perplexe !!!! Lard ou cochon ? -
Je pense que vous m’avez mal compris. Ce n’est pas lard ou cochon, c’est perle ou cochon. 2 catégories, chacune avec son dû, extase d’un côté, décharge de l’autre. L’amour est bien le seul domaine où tout compromis est fatal.
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Gül 8 mars 2009 01:28Mais il n’est pas question de compromis !!! C’est tristoune...
Chacun son rythme !
Il est question de partage, de plaisir et de satisfaction partagée....
Enfin, c’est comme cela que je l’entends (hum !) ! -
par Le péripate 							 														 (IP:xxx.x53.173.212) le 7 mars 2009 à 22H09 							 							
															 Je crois que l’hystérie de Freud a été précédé par une théorie de la migration de l’utérus.
Rappelons que Uterus et Hystérie ont la même étymologie et que l’invention de l’hystérie est l’oeuvre du célèbre philosophe Grec Platon.
Il a en effet décrit la migration de l’utérus vers le cerveau de la femme, cause de ses maux physiques et mentaux ainsi que de son cerveau débile.
Il y a eu aussi le grand Charcot qui mettait en scène les femmes qu’il soupçonnait d’hystérie, de manière à démontrer à ses collègues et étudiants que les femmes étaient incontrolables. En réalité, les misérables trouvaient sur l’estrade de l’amphi un moyen d’être l’objet de tous les regards et donnaient aux éminences tout ce qu’elles attendaient pour leur argent. Quand on vous dit de faire le clown à la TV, vous le faites parce que vous savez qu’on vous regardera, que vous serez un moment le centre du monde et qu’il en restera peut-être quelque chose. A la Pitié ou à Sainte Anne, c’était pareil.
Je pense que Freud était un peu moins débile que les autres car il avait un réel souci de comprendre et, surtout parce qu’il était bien entouré. En effet, faute d’observations cliniques, il travaillait sur les romans de Zweig, Shnitzler, Roth et d’autres, des auteurs qui avaient cherché à comprendre la psychologie féminine et avaient très soigneusement élaboré leurs personnages.
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Regardez la bande annonce au-dessus de l’article :
"Elles vous dites toutes YES " ! Online !
Belle récupération, par Avox interposé !-
@Zen
Qui croit encore à la philanthropie d’Agoravox ?
Il faut bien la payer cette plate forme où nous nous ébattons pensant débattre -
"Elles vous disent" bien sûr...
Grosse fatigue !... -
Il y avait aussi le cas d’une pub assez crasse en France :
"Je n’en paie qu’une".
C’était un mec (agé, je crois) avec deux filles sur ses jambes.
Il s’agissait d’une "place" de je ne sais plus quoi d’ailleurs ... Je ne me suis pas attardé.
Publicitaires à la con, va !
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C’est une libre adaptation de l’opéra Con comme une bite.
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QUELQUES MANIFESTATIONS ET EVENEMENTS AUTOUR DU 8 MARS
La Mairie de Paris fait sa journée sur le thème de la création :
TOUT LE PROGRAMME A PARIS
http://www.paris.fr/portail/accueil/Portal.lut?page_id=7701&document_type_id= 4&document_id=17337&portlet_id=17805
Vendredi 6 Mars : Appel de Ni putes ni soumises
18h00
MOBILISATION DEVANT LE MINISTERE DE L’IMMIGRATION, DE L’INTEGRATION,
DE L’IDENTITE NATIONALE, ET DU DEVELOPPEMENT SOLIDAIRE
101 rue de Grenelle – 75007 PARIS (Metro Solferino)
Soutien à Hanane, tabassée et expulsée
Contre le viol et le brûlage des femmmes en République démocratique du CONGO
Manifestation samedi 7 mars :
À l’occasion de la Journée internationale des femmes (le 8 mars), des féministes seront en nombre dans la rue, à l’appel du Collectif national pour les droits des femmes pour une manifestation qui se déroulera le SAMEDI 7 MARS, à partir de 14h, entre la Bourse et Saint-Augustin.
Symboliquement, le cortège part du Planning familial, gravement menacé par la baisse annoncée de 42% des subventions de l’État. Des négociations étant en cours, il importe que nous réclamions en nombre le maintien des droits de toutes et tous à l’information (prévue par la loi) sur la sexualité, la contraception et l’avortement.
Pour ces droits et bien d’autres qui sont aussi en danger, car les droits des femmes sont encore plus précaires que les droits en général, contre les violences sexistes, en solidarité avec des femmes du monde entier ! Ensemble, marchons pour les droits des femmes ! Les détails sur le site Sisyphe.
Avec Encore Féministes, la Meute contre la pub sexiste et les Chiennes de garde, venez nombreux-ses nous rejoindre, il y a de belles banderoles pleines de sens à porter ;o)
De nombreuses animations sont organisées autour du 8 mars dans toutes les régions. Sur Paris le thème est "Les femmes jouent la carte de la création", les détails à voir sur le site de la ville.
(PS. l’astuce minceur est bien entendu une exclusivité de ce blog ;o)
Libellés : droits des femmes, femmes artistesQuel thème cette année ?
L’Organisation des Nations Unies (ONU), qui a officialisée cette journée en 1977, définit chaque année une thématique différente pour la Journée Internationale des Femmes et publie depuis peu un site dédié. Mais il n’est pas toujours aisé d’y trouver l’info car c’est touffu et complexe.
Liste des conférences et événements aux Nations Unies
Site dédié : http://www.un.org/french/events/wom...
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Commission européenne
Concours de dessin pour les 8 à 10 ans (clôture mai 2009)
http://ec.europa.eu/europeaid/what/gender
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6 mars 2009 à Paris
Rencontres CFTC sur les services à la personne
http://www.cftc-paris.com/international/journee-internationale-des-femmes-le-...
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Samedi 7 mars à Bobigny
http://www.bobigny.fr/jsp/site/Portal.jsp?portlet_id=658&document_id=2675
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Dimanche 8 mars, Musée Dapper à Paris
Entrée exceptionnellement gratuite à l’exposition
http://www.dapper.com.fr/exposition-en-cours.php
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A partir du 9 mars à Paris
L’Unesco organise débats, concerts et expositions
http://portal.unesco.org/fr/ev.php-URL_ID=44589&URL_DO=DO_PRINTPAGE&URL_SECTI...
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Le 12 mars à Tourcoing
Femmes actives et pourtant invisibles
Université Lille3-IUT Tourcoing
http//www.iut.univ-lille3.fr/plugins/fckeditor/userfiles/file/Programme.pdf
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Manifestations dans toute la France
http://www.journeedelafemme.com/France-JDF-2009.htm
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Contactez les associations locales !Pensez surtout à contacter les associations de femmes, proches de chez vous, ainsi que votre municipalité (ou celle de la grande ville la plus proche). Cela n’est peut-être pas assez médiatisé, mais elles organisent certainement quelque chose !
Comment les trouver ?
voici un annuaire de liens : http://www.femininmasculin.org
annuaire (imprimé et... payant !) des associations de femmes en France : http://www.annuaire-au-feminin.net
voir aussi ces nombreux liens utiles : http://www.sosfemmes.com/ressources...1. Le Service des droits des femmes et de l’égalité (SDFE) dépend du secteur Solidarité du Ministère des affaires sociales, du travail et de la solidarité, du gouvernement français. Ceci dit, ça change d’intitulé à chaque nouveau gouvernement...
2. On utilise plutôt le pluriel, car il existe une multitude de femmes. La "Journée Internationale DES Femmes" a été officialisée par les Nations Unies en 1977.
Source : http://8mars.online.fr/article.php3?id_article=190
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Université de Montréal
http://www.nouvelles.umontreal.ca/campus/activites-speciales-et-invites/journ...
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Eh bien, il faut descendre bien bas pour enfin prendre connaissances des vrais problèmes !!
Au lieu de brailler sur un point grammatical et nous servir un article qui ne sert à rien, pourquoi n’avez-vous pas écrit sur la régression des droits acquis il y a plus de trente ans et qui partent aujourd’hui en lambeaux ??
Les femmes en France sont en danger, bien plus grand que vos propos geignards sur LA femme.
Elles subissent des influences qui font reculer leurs droits, et pire, les nouvelles générations ont de nouveau cette sale mentalité comme quoi elles sont inférieures aux hommes.
A votre clavier !! -
C’est vrai que pour L’Homme / Les hommes, l’écart n’est plus tout à fait le même (socialement et linguistiquement, je veux dire).
Reste plus qu’a jurer devant Dieu et les hommes-
Il est normal qu’un Homme prefere une Femme mignonne, qui a un peut d’argent et qui est docile, prete a obeir a tous desirs sexuels. Il est aussi tout a fait Normal que la Plupart des Femmes preferent les hommes qui ont enormement d’argent car sa represente le pouvoir et les femmes sont attiré par ce genre d’hommes la.
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@pallas
Mon cher, vous avez vraiment de drôles de fréquentations que perso je ne regarderais même pas. Je vous suggère de changer de milieu ) -
mcm 7 mars 2009 12:15Pigripi,
J’ai eu 1 peu de mal à suivre la subtilité entre singulier et pluriel, mais à la relecture je pense capter que le singulier représenterait l’idéal masculin et le pluriel la réalité féminine (?).
Qu’importe, ce que j’en pense rejoint l’avis de Cosmic Dancer, c’est à dire qu’au lieu de viser une chimérique égalité, il serait plus judicieux d’étudier les différences. De captivantes études ont été faites, qui démontre clairement des différences innées puisque étudiées sur des enfants en très bas âge.
Ces études démontrent entre autre un homme plus "matheux" et "monotache" et une femme plus "littéraire" et "multitache", allant même jusqu’à établir une nette différence dans les zones de cortex sollicitées. Malheureusement l’égalitarisme forcené de notre époque, occulte ces études et prône une égalité chimérique.
Il en va de même concernant les études ethniques, sans doute par peur de la discrimination, mais plus sûrement par volonté de nivellement par le bas. Concevoir la différence ce n’est pas la haïr mais bien au contraire la comprendre et l’aimer.
Ainsi je suis sexiste et raciste en ce sens que je ne peux que constater de profondes différences tant entre les sexes que les ethnies, mais ni macho ni xénophobe en ce sens que j’aime ces différences et souhaiterait les voir respectées, ce qui ne peut se faire par un "iso-traitement" d’êtres différents.
C’est d’ailleurs sidérant que souvent les mêmes personnes qui déplorent une perte de diversité dans le règne animal et végétal, prônent un nivellement égalitariste pour les êtres humains !-
Salut MCM,
Ces études démontrent entre autre un homme plus "matheux" et "monotache" et une femme plus "littéraire" et "multitache", allant même jusqu’à établir une nette différence dans les zones de cortex sollicitées.
C’est absolument faux. Les dernières études (en sciences sociales et en sciences cognitives) montrent au contraire la précoce inculcation de schèmes sexués, socialement normés.
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@ Mcm
J’ai eu 1 peu de mal à suivre la subtilité entre singulier et pluriel, mais à la relecture je pense capter que le singulier représenterait l’idéal masculin et le pluriel la réalité féminine ( ?).
Si on transpose sur le plan théologique, ça donnerait Dieu / les dieux, perçu par des monothéistes convaincus.
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mcm 7 mars 2009 13:13Salut Del Toro,
Je comprends bien ta remarque mais on va encore retomber sur l’histoire de l’oeuf et la poule, est-ce une différenciation innée ou acquise, l’un n’empêchant pas l’autre !
Je vais tâcher de remettre la main sur ces études, et te les communiquer, en tout cas j’ai été quant à moi extrêmement intéressé par cet hymne à la différence. Pour dédramatiser prenons l’exemple de deux légumes : la carotte et le navet, puis je dire qu’ils sont égaux ? En quoi constater une différence serait induire une inégalité de valeur ?
Vraiment je pense que cet égalitarisme forcené est une dangereuse déviance, une censure inepte. Si il convient de sévir contre un con qui déclarerait la femme inférieure ou supérieure à l’homme, il serait malvenu de censurer les travaux qui étudient ces différences quand même visibles à l’oeil nu.
Un autre exemple, prenons deux UC dont l’électronique est différente, dire que l’une a de meilleure performances vidéo et l’autre de meilleurs calcul en virgule flottante n’est pas formuler un a priori de valeur, mais plutôt constater des différences qui destine une machine à un usage et l’autre à un autre usage. -
l egalitarisme n est pas une ineptie mcm
mais aspirer a aligner absolument le masculin sur le feminin est en effet une erreur.
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Si je peux choisir, je préfèrerais être une carotte.
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Vu l’expression "les carottes sont cuites", je vais les choisir crues mes carottes.
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mcm 7 mars 2009 13:45Tout dépend pour quel usage ! Dans un couscous navets et carottes sont indispensables, au ciné les navets sont indésirables, cuites les carottes sont un mauvais signe.
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Gül 7 mars 2009 13:50@ MCM
"Si il convient de sévir contre un con..."
Attention au sens des mots. ! -
attention aux lapins annie. ce matin ils semblent boulimiques
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Bonjour,
@mcm
Vous dites
"De captivantes études ont été faites, qui démontre clairement des différences innées puisque étudiées sur des enfants en très bas âge.
Ces études démontrent entre autre un homme plus "matheux" et "monotache" et une femme plus "littéraire" et "multitache", allant même jusqu’à établir une nette différence dans les zones de cortex sollicitées. Malheureusement l’égalitarisme forcené de notre époque, occulte ces études et prône une égalité chimérique."
Hum ! je serais fort curieuse de lire les études en question et d’apprendre comment, chez un enfant en très bas âge (quel est cet âge, d’ailleurs : avant 6 mois ou plus tard ?), on évalue un "potentiel" littéraire ou mathématique...
D’autres études, tout aussi sérieuses et captivantes, amènent à penser différemment. Dans un ouvrage intitulé "Hommes, femmes, avons-nous le même cerveau ?"*, Catherine Vidal, neurobiologiste et directrice de recherche à l’Institut Pasteur, pose franchement la question :
"Le cerveau a-t-il un sexe ? Nos identités d’hommes et de femmes seraient-elles figées dès la naissance ? Entre idées reçues et fausses évidences, les partisans du déterminisme biologique n’ont que l’embarras du choix. C’est pourtant oublier que le cerveau n’est pas un organe comme les autres - il est le siège de la pensée - et faire l’impasse sur les connaissances les plus récentes sur son fonctionnement. Or, les recherches en cours tendent à montrer que nos aptitudes et nos personnalités sont loin d’être figées dans le cerveau. Grâce à ses formidables propriétés de « plasticité », celui-ci fabrique sans cesse des nouveaux circuits de neurones en fonction de l’apprentissage et de l’expérience vécue. Garçons et filles, éduqués différemment, peuvent montrer des divergences de fonctionnement cérébral, mais cela ne signifie pas que ces différences sont présentes dans le cerveau depuis la naissance !"
*livre paru en 2007, éditeur Le Pommier - (existe en Poche)
A suivre...
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mcm 7 mars 2009 14:25SophieA,
Je cherche ces études, dès que j’aurais mis la main dessus, je publierais les liens.
En voici déjà un :
http://www.journaldunet.com/science/biologie/dossiers/06/0605-hommes-femmes/physique-psycho.shtml -
mcm 7 mars 2009 14:36D’ailleurs il me vient une idée intéressante, dans le règne animal, les canidés ou les primates par exemple, l’inné est bien le facteur dominant de la différenciation, l’éducation étant égale quelle que soit le sexe, pourtant les différences innées s’expriment cependant très nettement.
Pourquoi l’espèce humaine n’obéirait elle pas à ces règles ?
Les différences endocriniennes ont des effets indubitables sur le comportement, comment réduire à rien ces effets, si ce n’est par un dogme inepte ? -
mcm 7 mars 2009 14:45 -
mcm , tu crois qu’une gorille ne sait pas lire une carte routière ??!!
Alors, c’est que c’est inné… -
Merci ! C’est trop drôle... cet article fournit la thèse et l’antithèse puisqu’il cite également Catherine Vidal...
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mcm 7 mars 2009 16:30Je crois qu’il est péremptoire de dire que tout est aquis, ou que tout est inné, la science nous fournira des éléments de réponses affinés.
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@Archibald
Non seulement les lionnes n’habillent pas leurs filles en rose et leurs fils en bleu mais dans le règne animal, les plus décorées sont souvent les mâles.
en ce moment je vois voler les col-verts : les femelles sont brunes, assez ternes et les mâles rutilent de leurs feux mordorés, leurs plumes scintillantes dégradant la lumière en arc en ciel.
Par contre, ces canardes sont polyandres puisqu’elles sont toujours entourées de 3 mâles. Un exemple à suivre ?
))))) -
@mcm
De captivantes études ont été faites, qui démontre clairement des différences innées puisque étudiées sur des enfants en très bas âge.
La psychanalyse nous enseigne que la vie d’un enfant commence dans le discours et le désir de ses parents. Alors, si on croit à cette science, force est de penser que l’inné et l’acquis sont inextricablement mêlés et que vouloir les séparer peut conduire à des théories séduisantes mais surtout utilisées afin de justifier une économie politique fortement influencée par la victoire du fort (le mâle, le jeune) sur la faible (la femelle, la vieille).
Mes observations et coups de gueule sont fondées sur des réalités qui montrent qu’en ce qui concerne les femmes victimes de discriminations, l’essentialisme est un excellent justificatif. -
@mcm
De captivantes études ont été faites, qui démontre clairement des différences innées puisque étudiées sur des enfants en très bas âge.
La psychanalyse nous enseigne que la vie d’un enfant commence dans le discours et le désir de ses parents. Alors, si on croit à cette science, force est de penser que l’inné et l’acquis sont inextricablement mêlés et que vouloir les séparer peut conduire à des théories séduisantes mais surtout utilisées afin de justifier une économie politique fortement influencée par la victoire du fort (le mâle, le jeune) sur la faible (la femelle, la vieille).
Mes observations et coups de gueule sont fondées sur des réalités qui montrent qu’en ce qui concerne les femmes victimes de discriminations, l’essentialisme est un excellent justificatif. -
@Archibald
Vous êtes un cochon, celui qui sommeille en tout homme, très éveillé, le vôtre ))))))))) -
@gaiaol
mais aspirer a aligner absolument le masculin sur le feminin est en effet une erreur.
Qui a dit ça ?
pas moi en tous cas
Et je ne me pose même pas la question
Je veux simplement faire ce que je veux, quand je veux, comme je veux, avec qui je veux sans qu’on puisse me dire : "Ah, sexe 2 ? désolé, vous y avez pas droit !" -
Conseillère prud’homale je constate l’exactitude des propos de mcm , les femmes sont dîtes par "essence" inférieure professionnellement aux hommes ... parcequ’elle sont enceinte ... mères de famille et qu’on ne peut être totalement disponible dans ces conditions ... c’est d’ailleurs l’objet d’un de ces extraordinaires commentaires qui accompagne ma très modeste contribution à la journée du 8 Mars
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=52520
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mcm 8 mars 2009 10:03Carnac,
Vraiment je ne comprends pas pourquoi vous déformez à un tel point mes propos, allant même jusqu’à prétendre que j’ai émis une théorie de supériorité de l’homme sur la femme !
Etes vous sûre que c’est bien de moi que vous parlez ? Si oui dites moi comment vous arrivez à me faire dire l’exacte inverse de mes propos ! -
pigri,
le post qui t a fait reagir ne t etait pas adressé
sur tes revendications,encore d accord sur le principe
sauf qu ici, et meem si l accouchement a ete douloureux,cela fait plutot longtemps que l emergence de ce genre de desirs est satisfait par qui veut, non ? -
Tout ce rahut pour un pluriel ou un singulier.
Juste pour rire, pigripi, comment reconnaissez-vous LES femmes ? Non, non, pas d’idéal-type (on devrait dire type idéel, mais passons), sinon on retombe dans LA femme honnie. Seule solution, ne plus parler des femmes mais des humains. Mince, problème à nouveau, comment peut-on prétendre ériger UN humain, ça n’existe pas, diluons tout ça dans LA faune, humains et bêtes, tous égaux sans idéal répressif. Re-mince, alors LE vivant, vu les conneries que nous faisons nous ne valons pas plus que les légumes dont on ne saurait se distinguer par quelques abstractions fumeuse et dangereuse. Re-re-mince, ... Comment voir LES femmes sans avoir d’idée sur LA femme ? Comment constater la diversité sans notion de l’unité
Ou alors, vous pigripi, avez cru que CETTE femme était forcément la caricature stupide que vous en donnez et que j’ai découvert par vous (mais peut-être vis-je dans une autre planète selon vos critères) alors que d’autres comprennent tout autre chose par LA femme que CELLE que vous décrivez. Certains y voient CET être qui porte la vie, aux formes rondement généreuse, d’autres y voient CET être moderne au possible, se définissant elle-même et n’ayant au plus qu’une base biologique à refaçonner, voire seulement une projection culturelle à remodeler, en bonne féministe culturaliste. Il faut vraiment avoir un métérialisme crasseux pour y voir CETTE personne puant sous les bras et plus récemment du minou.
« Agoravox (...) cette plate forme où nous nous ébattons pensant débattre ». Et en plus vous faîtes ces conneries consciemment. Plutôt que de chercher UNE base commune de discussion à partir de laquelle chacun pourrait intégrer le discours de l’autre et en faire une synthèse dépassant les limites des deux points de vue, vous préférez l’affrontement sourd et aveugle, assumé comme tel plus encore. C’est consternant.
Quant au discours féministe que vous avez ajouté sur les chieuses empêchant de boire une bière en regardant bruyamment un match de foot (caricature comparable à votre femme puant des aisselles), je lui répond qu’après la domination culturelle vient la domination politique, pourquoi les femmes qui savent monter de puissant groupes de préssion avec leurs lois sur la parité, loi anti-discriminations de toutes sortes, etc. ne sont capables que de produire des Ségolène Royal et des Martine Aubry dans un PS en ruine, des surdiplômées quand l’école s’effondre et que les experts apparaissent de plus en plus nuls, des sexuellement libérées quand l’asexualité ne cesse de gagner du terrain. Il est où le bonheur du règne féminin ? Elles sont où les femmes libérées prenant le destin commun avec leur supérieur sens du concret ?
Finalement votre intervention, c’est juste un communautarisme où la pensée individuelle est fondue dans l’idéologie collective féministe pour laquelle on mord, en toute absurdité s’il le faut.
Même des féministes voient la femme mince, et je ne parle pas des magazines féminins. L’âge des féministes enragées sans soutien-gorge et aux seins qui tombent est révolu. Rattrapez votre retard.-
par nihalem (IP:xxx.x43.217.90) le 7 mars 2009 à 12H22
Vous préférez qu’on vous tienne par LA couille ou par LES couilles ?
Allez, Nihalem, vous n’allez pas en faire un "rahut" !
-
@Pigripi,
Vous allez réussir à les faire sortir du trou les uns après les autres. Quel exploit !-
Mouais, un texte pour femmes, quoi.
La journée femmes.
Catherine M.-
antyreac 7 mars 2009 13:52Il n’est pas rare d’entendre les féminstes dire à propos des hommes
ils sont laches , pervers ,sexistes , racistes ,homophobes
alors mesdames ( les féministes ) pourquoi voulez vous être leurs égaux dans tous les domaines ?-
@ Reac,
Vouloir l’égalité n’implique pas vouloir être semblable.
Merci d’avoir décliné votre autoportrait en quelques mots, on s’y croirait. -
Bonjour
En cette journée internationale de "la" femme et j’insiste sur le singulier car c’est une façon de mettre à l’honneur celle qui a le plus fait pour l’égalité des sexes en France : Rachida Dati !
En effet elle a démontré que l’on pouvait avoir un sale caractère, être enceinte jusqu’aux yeux d’un père inconnu et, cerise sur le gâteau, être totalement incompétante et néanmoins accéder à un poste de responsabilité !
C’est un message à toute les féministes qui se plaignent qu’il faut qu’elles en fassent dix fois plus que les hommes pour arriver, ben non, c’est pas la peine de vous fatiguer !
Après un tel exploit les hommes n’ont qu’à bien se tenir !
Radix-
antyreac 7 mars 2009 14:12Il y aura d’autres femmes aux postes de responsabilités et elles y réussiront pas de crainte.
On décortique ici pas la femme mais plutôt le support mortifère qu’ utilise certaines idéologues sectaires -
Vous oubliez qu’elle montre que les femmes qui ont des césariennes et qui se "paient" une semaine ou plus d’hospitalisation sont de fieffées menteuses et de sacrées douillettes.
Elle a aussi montré qu’une femme, ben, elle n’a pas besoin de congés maternité ni parental.
Grâce à Rachida SuperWoman, mesdames, vous allez devoir bosser jusqu’à l’accouchement et vous remettre à bosser pratiquement le lendemain. -
Neris,
Il est évident que vous savez de quoi vous parlez. -
Oui, je sais de quoi je parle.
On ne se remet pas d’une césarienne comme Madame Dati veut le faire croire. Ceci est une injure pour toutes celles qui ont subi cette douloureuse opération.
Mes propos étaient ironiques. Désolée si vous ne l’avez pas compris. -
Désolée, je me suis fait piégée par vos propos. J’espère que vous ne m’en voudrez pas.
-
Non pas du tout.
Je n’ai pas de mot assez fort pour dire ce que je pense de l’attitude de cette femme.
J’en suis même à penser que toute cette histoire est de pure invention.
-
Je fatigue ce soir, j’ai lu "voulez" au lieu de "voudrez" et donc la réponse allait avec le premier verbe.
-
Bonjour,
Parle-t-on des droits de l’homme ou du droit des hommes ? Je crois qu’il s’agit là d’un problême de grammaire et qui donne lieu au ton exarcerbé de votre article. Personnellement, de droit de la femme ou des femmes, cela ne me dérange pas. Je veux dire par là que les deux mots évoquent la même catégorie de personnes.
En français, l’article défini singulier, le, la, les, est utilisé pour exprimer un pluriel, une catégorie. Par exemple on dira "chez le cheval, le chien, l’adolescent, la célibataire", etc. Le phénomène n’existe pas en anglais où l’article est souvent inexistant pour exprimer le pluriel. Ex. women, men, etc.
Je crois que la confusion vient du passage d’une langue à l’autre.
Maintenant, soit dit en passant, accusez-moi d’être homme, je m’en fous complètement. Il y a plus de 50% des humains sur terre qui sont des femmes, à un tel nombre appartient le droit que confère toute majorité.
Cordialement.-
Correction "l’article défini singulier, le, la" et non les. Le singulier désignant une catégorie, etc. Désolé.
-
@ antyreac,
Votre théoritie par l’absurde est ..............
Enfin, la vérité sur la création de l’homme !
Un jour, au jardin d’Éden, Ève s’adressa ainsi à Dieu :
- Seigneur, j’ai un problème....
- Lequel ?
- Seigneur, je sais que vous m’avez créée et que vous m’avez donné ce
magnifique jardin et tous ces merveilleux animaux et ce grand bouffon
de serpent mais je ne suis pas heureuse.
- Qu’est-ce qui t’arrive ?
- Seigneur, je suis seule, et j’en ai ras le bol des pommes.
- J’ai une solution. Je vais créer un homme pour toi.
- Qu’est-ce qu’un homme, Seigneur ?
- Une créature imparfaite, avec plusieurs défauts. Il mentira, trichera, sera vaniteux et s’auréolera de gloire ; il t’en fera voir de toutes les couleurs. Mais. il sera plus grand que toi, plus fort, plus rapide et il aimera chasser et tuer. Il aura l’air ridicule quand il sera excité, mais puisque tu t’es plainte, je le créerai en sorte qu’il satisfasse tes besoins physiques. Il sera un peu niais et s’amusera à des choses inutiles comme se battre et jouer au ballon. Il ne sera pas trop brillant, aussi aura-t-il besoin de tes conseils pour bien orienter sa pensée.
- Superbe ! dit Ève, avec un haussement de sourcils ironique. Où est le piège, Seigneur ?
- Tu peux l’avoir à une condition.
- Quelle est-elle, Seigneur ?
- Comme je te l’ai dit, il sera fier, arrogant et vaniteux. Alors tu devras lui laisser croire que je l’ai créé en premier. Mais rappelle-toi, ce sera notre petit secret, en secret entre nous, entre femmes...
Pour du plus sérieux sur le DROIT DES FEMMES. life-in-the-dead.over-blog.com/
-
antyreac 7 mars 2009 14:24Intéressant
Mais tu ne m’avais toujours pas répondu si tues prêt à ta crucifier pour tes idées
Je te préviens quand même il paraît que çà fait très mal
Même si tu arrives à réaliser cet exploit il n’est pas sûr qu’une nouvelle religion NAITERA
Pour les religions on préfère les constructeurs que sont les hommes
-
@maharahd
Mignonne, votre histoire
Savez-vous qu’il existe un livre traduit de l’américain qui s’intitule, je crois "Quand Dieu était femme" ?
Connaissez-vous également la légende de Lilith, d’après la Kabbale qui raconte que D. a créé l’homme et la femme à son image et qu’ils étaient donc parfaitement égaux. Mais Adam chercha rapidement à soumettre Lilith en lui imposant la position du missionnaire.
Lilith implora Dieu qui ne la défendit pas. Alors, elle s’enfuit au bord d’un lac où vivaient des démons et se lança dans des partouzes effrénées engendrant des tas de petits démons. Devant ce désordre inacceptable D. missionna trois anges Senoy, Sansenoy et Senagof (je crois ...) pour implorer Lilith de retourner auprès d’Adam qui pleurnichait de se retrouver seul. Lilith refusa mais accepta une transaction. Elle resterait auprès de ses démons mais ne visiterait plus Adam la nuit pour l’inciter à faire des cartes de géographie sur ses draps s’il déposait des herbes tressées devant sa porte. Elle ne menacerait plus la vie de ses enfants s’ils portaient une amulette avec les noms des trois anges. Et c’est ainsi que Lilith continua à prendre son pied dans la débauche et que D., pour consoler Adam, fabriqua une femme à sa disposition, à partir d’une de ses côtes car il n’avait plus de glaise initiale avec laquelle il avait fabriqué le monde.
Dans certains pays de la Méditerannée et à travers les âges ont existé des amulettes anti Lilith de même que les succubes et les incubes seraient des émanations de Lilith et, dans le Talmud, beaucoup de contes sont dédiés à la manière de se protéger contre les méfaits de la démone .... -
Les trois anges envoyés par D. auprès de Lilith : Senoy, Sansenoy et Semangelof ...
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@Pigripi,
Oui, je connais ce mythe je vous joint des extraits d’un texte traduit de l’anglais .
A côté du panthéon principal s’active une foule de démons, le plus souvent sans attributions bien définies, qui ne nous sont connus que par leurs incantations. Ils sont souvent considérés comme des esprits du vent et de l’orage.
Le démon mâle Lilû, héritier du Lil sumérien, est un esprit de licence et de lascivité, séduisant les femmes durant leur sommeil. Lilitû, ou Ardat Lili (servante de Lilû), joue vis-à-vis des hommes le même rôle funeste. C’est une vierge inassouvie, ravisseuse nocturne, qui attaque les hommes mariés et leur foyer.
La nature plurielle de ces démons préfigure la descendance plurielle de Lilith, ainsi que sa multitude de nom.
La démone sumérienne Lamme est très proche de Lilith en de nombreux points. Lamme (akkadien Lamashtu), fille de An, a 7 noms, plus de nombreux titres. Elle apparaît dans les textes les plus anciens de la première dynastie babylonienne, et gagna l’Assyrie.
La Lilith juive et chrétienne
Lilith n’est mentionnée qu’une seule fois dans l’Ancien Testament, en Isaïe 34, 14. Les traducteurs de la bible de Jérusalem rajouteront une référence à son nom au texte original dans Job 18, 15.
Lilith est parfois traduit en Lamia. Elle est considérée par les érudits comme une créature nocturne, souvent représentée par un chat-huant, dont les cris symbolisent la désolation des contrées maudites.
Dans les traditions populaires, Lilith met en péril les femmes en couches dont elle dévore les enfants. Elle y est un esprit nocturne et volant.
Lilith est citée à maintes reprises dans le Talmud et le Zohar.
Dans le Testament de Salomon, elle erre la nuit rendant visite aux femmes en couches et s’efforçant d’étrangler leur enfant nouveau-né. Dans ce livre se trouve aussi l’histoire de la rencontre entre le prophète Elijah et Lilith.
Lilith est aussi la profanatrice de la semence humaine. La semence que répand à terre la masturbation féconde Lilith et lui engendre des fils. Elle provoque les hommes à des pratiques sexuelles illicites. Le Zohar contient des incantations pour éloigner Lilith du lit conjugal.
Lilith passe pour être l’une des quatre mères de démons, avec Agrat, Mahalath et Naamah. Elle règne sur Rome, les trois autres ayant reçu Salamanque, l’Égypte et Damas.
Ni le Nouveau Testament ni la tradition chrétienne ne parlent expressément de Lilith, mais on sent sa présence dans des allusions. (Par exemple le démon de Midi dont parle le Psaume 91). Les prostitués du "Jugement de Salomon" dans le Livre des Rois seraient, pour beaucoup de kabbalistes modernes, ainsi que suggéré dans le Zohar, Lilith et Agrat.
La Genèse parle de deux créations de l’homme.
D’abord Dieu créé l’homme et la femme à son image : "Dieu créa l’homme à son image. A l’image de Dieu Il le créa. Homme et Femme il les créa."
Plus tard dans le récit, il est dit que Dieu modèle l’homme avec de la glaise et qu’il lui insuffla la vie. Plus loin encore, la femme est faite à partir d’une cote d’Adam.
Les rabbis ont avancé maintes explications pour expliquer cette contradiction. L’une d’entre elle dit que Adam aurait été créé initialement androgyne, et cet être bisexué aurait été séparé en homme et en femme.
L’Alphabet de ben Sirah introduit la légende de Lilith comme première femme d’Adam. Cette légende doit être beaucoup plus ancienne que cette transcription par écrit.
Lilith rencontra plus tard Samaël, maître des anges déchus. Il s’accorde avec elle sur l’égalité des sexes, et s’installe avec elle dans la Géhenne. Elle vouera une haine mortelle à Ève. Une tradition tardive l’identifie au serpent tentateur.
Elle demeurera la dame des douleurs, son esprit de vengeance fait planer sa menace sur les bonheurs licite. La multitude démoniaque des descendants qu’elle engendrera avec Samaël peuple la terre. Sa présence et sa puissance effraient et séduisent.
Lilith la maudite remplira dans le monde des ténèbres une fonction homologue mais négative de celle que remplira la Shekhina , la Divine Présence , dans le monde de la Sainteté.
Une tradition juive rapporte qu’après la mort d’Abel, Adam cessa de connaître sa femme. Il aurait été fréquemment visité durant son sommeil par des esprits féminins, ce qui a engendré des nuées d’esprits et de démons dotés de pouvoirs particuliers. Il ne sont pas tous maléfiques, comme le montre la légende de Rabbi Hanina.
Parentes gréco-latines
Gallû, sous le nom de Gélô, en compagnie de Lilith et Lamme, elle-même appelée Lamia, vont hanter les mythes grecs.
Cousinage européen
Tout au long du moyen age, la démonologie chrétienne a connu des Gilou, Gellou, etc.
La légende de Gerbert d’Aurillac, pape Sylvestre II (999, 1003) : étant jeune, il croisa une jeune fille très belle qui en échange de sa confiance lui promis son corps, ses connaissances magiques et sa richesses. Il accepta, et devint rapidement archevêque de Reims, puis de Ravenne, et enfin Pape. A sa mort il confessa ses pêchés.
Au XVI siècle en Europe centrale, on éveillait les enfants au berceau qui souriaient dans leur sommeil : on craignait qu’ils ne jouent avec Lilith et que celle-ci, les ayant ainsi séduits, ne les emporte avec elle.
Les puits, avec leur connotation si profondément féminine, sont les habitations privilégiées des serpents, des dragons, des basilics et des vouivres qui, le plus souvent, incarnent des forces maléfiques.
Les vouivres, liées à la vipère, sont des habitantes de puits. Ce sont les descendantes directes des Gorgones. Elles dévorent les enfants, et ont une unique pierre précieuse (diamant) au milieu du front à la place d’yeux qui leur sert aussi à fasciner ses proies.
Mélusine
Récit de Mélusine dans la Chronique de Mélusine de Jean d’Arras, au XIV siècle :
Le roi Elinas d’Albany a perdu sa femme. Il est attiré au bord d’une fontaine par le chant de la fée Pressina, dont il tombe amoureux. Il l’épouse à la condition qu’il ne lui rendra pas visite à l’époque des ses couches. Bientôt Pressina donne naissance à trois filles, Mélusine, Mélior et Palatine. La joie de la nouvelle fait oublier au roi l’interdit et il rentre dans la chambre de sa femme. Elle se saisit des enfants et s’enfuie sur l’île de Céphalonie. Elle raconte à ses filles comment, sans la perfidie de leur père, elles auraient pu être heureuses. Elles décident alors de se venger : elle réussissent à l’enfermer. Mais Pressina est courroucée et punit Mélusine de son initiative en transformant en serpent le bas de son corps depuis la taille. Ce maléfice serait actif chaque samedi, et elle ne pourrait être mariée que si son mari accepte de ne jamais chercher à la voir ce jour là.
Mélusine s’en va en France. Elle arrive dans la forêt de Coulombiers en Poitou où les fées de la région la choisissent comme reine. A la Fontaine des Fées elle rencontre le chevalier Raimondin, qu’elle épousera sous les conditions prévues. Elle utilisera sa magie pour lui apporter fortune et puissance, et bâtira un château à Lusignan. Cependant tous ses enfants ou ses réalisations présentent toujours quelques difformités ou défauts. Le doute s’installe dans l’esprit du père, qui finit par chercher à la voir un samedi. Il la verra sous son apparence monstrueuse, mais tente de garder le secret. Mais ce secret finira par être révélé et Mélusine s’en va en volant. Elle apparaîtra, tant que son château restera debout, peu avant la mort de chaque sire de Lusignan.
Aïcha Qondicha
Aïcha Quendicha (Kendicha), aussi nommée populairement Lalla Aïcha, Aïcha soudaniyya, Aïcha l’gnaouia, qu’au moins une personne dans chaque famille aurait rencontrée, est décrite comme une femme fascinante mais aussi terrifiante. Vêtue de somptueuses toilettes, elle peut cependant cacher des seins pendants et des pieds de chamelle (ou de chèvre, ou de mule). Inlassable séductrice, malheur à celui qui couchera avec elle sans avoir découvert son identité ou s’être protégé en plantant un couteau dans la terre, elle détourne quantité d’hommes qui sont ainsi voués au célibat ou, s’ils sont mariés, voient leur vie conjugale frappée par la mésentente, l’impuissance, la maladie, la stérilité etc.
Aïcha Quendicha est une figure complexe qui condense non seulement les fantasmes masculins projetés mais aussi les fantasmes féminins ; de la mère phallique et castratrice sous l’angle de la sorcière à la maîtresse idéale sous celui de la beauté fatale, celle dans laquelle on se perd, elle peut aussi représenter la rivale invisible. Son époux "officiel", le djinn Hamou Qiyu, peut paraître un peu effacé malgré ses affinités avec les abattoirs, le sang et les bouchers.
A l’origine personnage historique (elle aurait mené une résistance contre des colonisateurs portugais), elle est devenue un des djinn les plus importants du Maroc en s’appropriant les attributs de la déesse de l’amour Astarté, qui était vénérée par les Cananéens, les Hébreux et les Phéniciens.
Elle est très crainte, bien que parfois elle puisse apporter protection.
Lilith est un avatar temporel, spatial et culturel d’une figure mythique peut-être universelle, et en tout cas antérieure. Lilith et tous les autres avatars forment un éclatement culturel de cette figure primitive imaginaire plus riche et plus essentielle encore.
Comme Lilith, la civilisation technique se révèle simultanément séductrice et terrifiante, prolifique et stérile. Dans le même temps qu’enseignant la parole, elle engendre la violence.
La haute technologie engendre l’urbanisation et la désertification des campagnes, forme de stérilité. L’urbanisation délirante engendre ségrégation sociale, elle même source de frustration et d’angoisses.
Source : www.systerofnight.net/religion/index.html
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Je n’ai reconnu aucune femme dans les portraits proposés, aucune femme vraie et réelle.
Peut-être parce que je n’ai rencontré que des individu(e)s, qu’il n’existe en fait que des individus, et pas les femmes, et encore moins la femme.
A partir du moment où on conçoit des collectifs même encore un peu divers, le passage au collectif singulier finit par s’imposer. La faute est dans le premier pas.
Il n’y aura bientôt plus assez de jours dans l’année pour les journées de ceux-ci ou de ceux-là.-
Bonjour,
Il est assez fascinant de constater que la journée du 8 mars n’a pas la même portée ni même le même engouement en France qu’à l’étranger. Dans les pays de l’Est, cette fête est attendue avec ferveur et gare aux goujats qui oublieraient de la célébrer ! A l’Ouest, c’est presque dans une réelle indiférence, voire défiance qu’elle se déroule.
La raison tiendrait à une forme de radicalisation des revendications à l’ouest, par des mouvances communautaristes peu nombreuses mais très actives, ce qui à pour effet d’effaroucher plus d’emporter l’adhésion.
Cordialement-
@ Yannick,
Les fêtes sont souvent transformées en pont et autres mini week-end. En revanche, la condition de la femme en Pologne (pour ne donner qu’un exemple) bénéficie du vent qui souffle de l’Ouest.
C’est normal que cela donne des ailes à celles et ceux qui ne supportent plus de vivre comme au 19e siècle. Alors qu’en Europe de l’Ouest ... oui, c’est l’indifférence et l’essoufflement relatif.
Ça ne tient qu’aux militants et aux militantes (j’ai inversé l’ordre exprès).
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@yannick et del Toro
Merci en évoquant les pays de l’Est et la Pologne en particulier de me donner une occasion d’évoquer le cas d’Alicya Tysiac :
Rappelons que la Pologne est un des 5 pays de l’Union européenne qui refuse aux femmes le droit d’avorter pour obéir au Vatican et je ne parle pas bien sûr du droit à la contraception, de l’homosexualité, du divorce, etc. tout ce qui fâche le Pape ...
Alicya souhaitait avorter pour des raisons médicales, exception prévue par la loi polonaise mais ce droit lui fut refusé, elle fut dénoncée comme "tueuse d’enfant" et insultée publiquement dans la presse catholique.
Ci-dessous, extrait d’un appel en sa faveur l :
...
Le Vatican mène depuis 30 ans un combat visant la liquidation de tous les droits acquis par les femmes depuis les luttes des années 70 en particulier du droit à disposer de son corps. Ainsi, une vaste offensive idéologique a cours en Europe et dans le monde dont le sexisme un ressort important. En faisant un trait d’union entre la Shoah et l’IVG et en présentant les femmes luttant pour le droit à l’IVG comme des tueuses d’enfants, l’Eglise polonaise crée un climat de haine visant à culpabiliser, terroriser et faire taire les partisans de la laïcisation de la société avant de s’attaquer à la reconversion de « l’Europe occidentale athée et décadente ». L’offensive idéologique a déjà abouti à l’interdiction de l’IVG en Pologne, elle est en passe de gagner en Lituanie, en Slovaquie et menace maintenant l’Italie.Si les laïques veulent stopper cette offensive, ils doivent utiliser toutes les possibilités de contre-attaque. Le procès en diffamation d’Alicja Tysiac contre le magazine « Gosc Niedzielny » constitue une possibilité de faire entendre la voix des laïques européens en Pologne et de montrer à l’institution vaticane que nous ne nous laisserons pas enlever nos libertés et que nous lutterons dans toute l’Europe pour le droit des individus à disposer d’eux-mêmes.
......
Ce procès est le premier procès des laïques européens contre la diffamation d’une femme, attaquée en tant que femme et féministe par les fondamentalistes catholiques : nous devons le gagner ensemble !
Monika Karbowska
Initiative Féministe Européenne France
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antyreac 7 mars 2009 14:49Dans le pays de l’Est on célébre la femme et pas autre chose (çà gâche la fête)
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mcm 7 mars 2009 15:00Capitaine, vous avez oublié "marie couche toi là" !
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Impossible pour cause de thé, ah,ahah..............
Non je ne crois pas aux balivernes des religions , de toutes les religions d’ailleurs, par contre je crois que l’homme n’a pas besoin de Dieux pour montrer dans ses faits et gestes son humanité.
Les religions ne sont que des sectes qui ont tous besoin d’un gourou .
Un gourou pour quoi faire captain ? -
pour se taper les plus convoitées des femmes -
Toi fou ad tu dois aimer le vendredi !
N’est-il pas ? 					 -
Cap’n, vous en avez oublié une : Marie-Navoile. Et puis on m’a dit que vous aviez repris la mer. Et même qu’avant d’embarquer vous aviez touché un bon de cretonne (contrepèterie).
Bien à vous,
Jason -
" LA femme ne pète pas mais elle pue sous les bras, ça on le sait depuis longtemps, mais elle pue aussi du minou, c’est plus récent "
J’aime beaucoup votre ton monolectique et dénué de toute vulgarité. Il est important que la femme s’active pour assurer sa défense car, il en est beaucoup plus qui se vautrent dans la fange et participent activement à la propre dégradation de son image. http://www.alterinfo.net/LES-EXCESSIFS-EXTREMISMES-_a9640.html . Puis-je soumettre ce texte à votre critique ?
J’ai appris hier, dans un autre sujet sur Avx, que pour séduire, la femme fait mieux de glisser derrière son oreile un peu de sa secrétion vaginale, répandant ainsi de ses féromones qui scotchent l’homme dès que celui-ci l’embrasse... Une journée pour les femmes, c’est trois cent soixante quatre pour les hommes...elle est loin l’égalité. Pardonnez moi, mais le meilleur hommage rendu à la femme aujourd’hui, est le texte sur Eva Joly, petite par la taille, mais Ô combien grande par le courage. Bruni n’est qu’un porte-manteaux et Dati, qu’un per-roquet à coté...
Bien à vous, L.S.
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Chaque année, le même débat... et chaque année, les mêmes arguments, ou presque...
Il y a 4 ou 5 ans, sur un forum auquel je participais, le "8 mars, journée internationale de la femme" fut bien évidemment l’occasion de quelques joutes. J’y avais écrit ceci :L’article 1er de la « Déclaration universelle des droits de l’homme », adoptée à Paris le 10 décembre 1948, stipule que Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et ils doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.
Certes, il y a encore aujourd’hui bien des raisons de se battre, afin de faire reconnaître des droits qui, à des degrés divers et souvent plus que moins, sont maintes fois bafoués, dans quelque pays que l’on se trouve. Pourtant je me demande si ce type de « journée » n’a pas d’effets pervers, attribuant à toute femme un statut de victime, avéré ou potentiel. Or, les femmes ne sont ni meilleures ni pires que les hommes, ni plus ni moins formidables, mais certainement pas plus innocentes. Le discours de « victime » dont certaines mères sont porteuses (souvent inconsciemment) restera gravé chez l’enfant (fille ou garçon) et se répercutera donc dans sa vie future.
Chacun d’entre nous est un être unique, homme ou femme, l’un avec un sexe d’homme, l’autre avec un sexe de femme. Contrairement à ce que certaines publications à fort grand tirage ont voulu nous faire croire depuis quelques années, l’homme ne vient pas plus de Mars que la femme ne vient de Vénus. Nonobstant les capacités physiques qui nous distinguent les uns des autres, comme elles distinguent aussi certains hommes ou certaines femmes de leurs frères ou soeurs, nous avons seulement été insidieusement « programmés » pour que cela puisse être dit, discours facile pour expliquer nos mésententes, nos silences, nos interrogations mutuelles… et excuser notre incompréhension somme toute « naturelle ». En fait, un cerveau se sculpte, se façonne ; malléable, il est « programmé pour apprendre », comme le dit François Jacob. Tout dépend donc de ce qu’on lui donne à apprendre… et nous y avons tous une large responsabilité, comme parent et comme citoyen !
Et, en tant que femme, mère et citoyenne, une journée de réflexion sur le devenir dudit être humain m’apparaît aujourd’hui plus nécessaire qu’une « journée internationale de la femme »…
Il y a du pain sur la planche...
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@SophiaA,
La journée des femmes des Nations Unies n’a pas été établie en pensant particulièrement aux femmes Françaises ou occidentales, mais pour attirer l’attention sur le sort des millions de femmes qui subissent de plein front les inégalités. On pourrait parler des taux de mortalité maternelle, mais aussi rappeler que les femmes instruites, à savoir des femmes qui ont été scolarisées ce qui est loin d’être la norme dans de nombreux pays, sont plus susceptibles de maîtriser leurs fonctions reproductrices et de choisir d’avoir moins d’enfants. Leurs enfants auront plus de chance d’être en bonne santé. Dans certains pays, les femmes n’ont pas droit à l’héritage de leurs parents, ou n’ont pas de droits fonciers, elles n’ont pas le droit de divorcer etc... Je crois que de rappeler les chiffres ne serait-ce qu’une fois par an est une bonne chose, discuter des moyens de faire évoluer la question en est une autre. Je ne pense pas que cette journée ait un effet pervers, parce que nous avons la chance de vivre dans un pays où la loi théoriquement garantit l’égalité de traitement aux femmes, et nous disposons des armes juridiques pour nous défendre. Ce qui n’est pas le cas de ces femmes. -
@Annie
Vous évoquez le taux de mortalité maternelle mais on peut y ajouter l’effrayant taux de mortalité des petites filles qui sont moins bien nourris que leurs frères parce que considérés comme une charge inutile qui non seulement quittera sa famille mais qu’il faudra doter, une incapble qui ne saura pas -contre toute évidence- assumer la charge de ses parents âgés. Les petites filles dont on préfère avorter avant la naissance quand on peut bénéficier d’une échographie comme en chine, celles qu’on tue à la naissance comme en Inde, etc.
Les petites filles qu’on marie de force à des hommes beaucoup plus âgés, petites filles qui meurent en couche entre 9 et 15 ans car les risques de mortalité périnatale pour la mère et l’enfant sont plus élevés quand les mères sont jeunes.
Les petites filles qu’on mettra au travail plus tôt, sacrifiant leur éducation et ne leur donnant pas la chance, comme vous le mentionnez, de s’instruire pour mieux gérer leur santé, leur sexualité et leurs droits. -
Non je n’ai pas mentionné tout cela parce que la liste serait trop longue. Et vous avez eu aussi raison d’évoquer le viol comme arme de guerre.
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En réponse à Annie et à Pigripi :
"La création d’une « Journée internationale des femmes » a été proposée pour la première fois en 1910, lors de la 2eConférence internationale des femmes socialistes, par Clara Zetkin, et s’inscrivait alors dans une perspective révolutionnaire. Dès 1911, des manifestations sont organisées en Autriche-Hongrie, au Danemark, en Suisse, en Allemagne, puis les années suivantes en France, aux Pays-Bas, en Russie et en Suède.
La date n’est tout d’abord pas fixe, et ce n’est qu’à partir de 1917, avec la grève des ouvrières de Saint-Pétersbourg, que la tradition du 8 mars se met définitivement en place. Après 1945, la Journée internationale de la femme devient une tradition dans le monde entier."
La « Journée internationale de la femme » est maintenant reconnue officiellement par les Nations unies en 1977, et en France en 1982."
Source : Wikipédia
Ce que vous dites est juste, bien sûr (ne me faites pas dire ce que je n’ai ni dit ni pensé), je crois cependant que l’histoire de la jeune Yéménite Nojoud Ali qui, à l’âge de 10 ans, s’est battue seule, même contre ses parents, est exemplaire, et fera certainement bien davantage pour la cause des femmes que certaines de nos actions, qu’elles soient inspirées ou non par des sentiments louables. Je pense aussi à nombre de femmes qui, en Afrique ou ailleurs, se démènent, loin des tambours médiatiques, pour éduquer leurs filles, leurs soeurs, leurs amies... et convaincre leurs pères, frères et compagnons du bien-fondé de leur combat...
Amicalement
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@SophieA
La « Journée internationale de la femme » est maintenant reconnue officiellement par les Nations unies en 1977, et en France en 1982."
Vous citez Wikipedia qui, par définition n’est pas fiable. Allez sur le site des Nations unies où il n’est pas question de la journée internationale DE LA femme mais de la journée internationale DES femmes !
D’autre part, je n’ai rien inventé. A l’époque de l’activité du Mouvement de liberation DES femmes en France, à partir de 1969, il a été longuement débattu du singulier et du pluriel pour désigner les luttes féministes et l’unanimité s’est faite sur le pluriel, comme je l’ai expliqué dans mon billet.
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Nous sommes tranquille sur une chose. Ce n’est pas demain la veille que l’on va nous affliger de la journée mondiale pour l’homme.
Les supermarchés de la bonne conscience
http://echofrance36.wordpress.com/2008/10/26/les-supermarches-de-la-bonne-conscience/
La disparue de Budapest
http://echofrance37.wordpress.com/2009/01/29/la-disparue-de-budapest/
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@ l’auteure,
Merci pour ce texte qui ne manquera pas de faire sourire les gars les moins obtus ou ceux qui savent se moquer d’eux-mêmes, notamment à l’énumération de certains qualificatifs que nous avons tous employés un jour ou l’autre entre copains.
Merci aussi aux mâles 100% pur jus qui, après s’être bien défoulés sur les trois derniers articles concernant les homos, fondent sur celui-ci à couilles rabattues avec des arguments éculés et des blagues carambar à deux balles. Merci à (anty)Réac d’avoir rappelé leurs qualités : lâches, pervers, sexistes, racistes, homophobes… Ça permet de poser clairement les défauts que l’on n’est plus obligé de revendiquer pour être un homme, sans pour autant être une carpette ou un uraniste.
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