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Commentaire de Muadib

sur Reykjavik-Sur-Tamise et Reykjavik-sur-Léman


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Muadib 9 mars 2009 13:47

Je ne trouve pas cela "normal", relisez mon post :

"Tout cela me semble extrêmement précipité et dont les conséquences sont mal évalués."

Ce type de décision ne permet pas de redonner confiance aux différents acteurs, ce type de décision a des impacts à moyen terme largement ignorés et ce type de décision ne me semble pas répondre au problème que rencontre la partie "crédit" de la crise actuelle.

Je vois mal comment vous avez pu en déduire, de mon post, que je trouvais "normal" que l’on fasse fonctionner actuellement la planche à billet.

Concernant l’économie, les bases au R-U tout comme dans les pays développés sont solides. Il s’agit d’une économie tournée vers les services en grande partie. Ce qui est totalement différent d’une économie basée totalement sur la finance et la City.
Aussi, je réitère ma remarque : Réduire l’économie du R-U à la City de Londres n’a pas de sens.

Tout comme prédire sa future explosion apocalyptique dans les flammes de l’enfer financier.

En ces temps de crise de confiance, ce type d’article montre d’autant plus le côté émotionnel de tout ce bocson. D’une bulle du crédit, on passe à une crise sur l’économie réel en grande partie dû au manque de confiance résultant du manque d’information.

ll suffit de voir le yoyo des actions bancaires qui n’est justifié que par l’incertitude qui plane sur leurs actifs, incertitude généré par l’ignorance de la valeur véritable de ces dits actifs.
Et, ironiquement, plus on panique, plus la valeur de ces dits actifs diminue...plus on panique,plus on....Haaaa.

D’où ma remarque sur vos prédictions apocalyptiques.
Si une grande partie des analystes vous suit, il n’y a nulle doute qu’elle se réalisera.

Mais si, enfin, on retrouve un tant soi peu de raison...Alors on s’attardera sur les causes premières de la crise qui se situe, encore et toujours, dans la formation d’une bulle accentuée par la spéculation.
Et on pourra alors, peut-être, enfin remettre en cause un pan entier des mathématiques financières qui n’ont aucun but de "couverture" et de "répartition des risques".
Et on pourra alors, peut-être, enfin remettre sur le devant de la scène des autorités de contrôle réellement capable d’influencer les décisions financières.
Et on pourra alors, peut-être, enfin donner plus d’importance à la gestion de risque et moins au management.

Mais cela, tout le monde s’en fout. Car écrire un article "Sur la gestion du risque face au management", c’est beaucoup moins glamour que "Etat d’Urgence aux Etats-Unis pour 2010, des cercueils déjà commandé par la FEMA."


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