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Commentaire de Marianne

sur Le « Nouveau parti anticapitaliste » ou le retour vers un passé qui ne passe pas


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Marianne Marianne 10 mars 2009 19:58

 

Bonsoir,

« ... si les esprits n’ont pas encore admis la possibilité d’un changement de système, sinon de civilisation, j’ai la conviction que l’éventualité de ce changement n’est désormais plus rejetée », explique Le Yeti sur son blog et dans un forum de Rue89 dans une chronique intitulée : "Comme un frémissement des mentalités"

Comme toi Le Yéti, je sens ce frémissement, cette prise de conscience diffuse mais naissante que le monde marche sur la tête et que les puissants nous ont conduit dans l’impasse.

Comment ? En nous faisant croire au sirènes de l’individualisme, du chacun pour soi, à leurs chimères de publicité sur papier glacé, à leur sacro-sainte entreprise privée présentée à longueur d’antennes, de sondages, comme la panacée pour organiser et faire avancer la société, comme seul moteur possible du progrès humain…

Nous savons bien que seule leur rapacité, leur avidité les poussent à ainsi conditionner les masses pour les rendre dociles et les modeler à leur image.

Alors oui, nous sommes de plus en plus nombreux à ouvrir les yeux sur les réalités de ce système économique dévastateur pour la communauté humaine. Nous ne venons pas tous de la même famille politique, nous ne sommes pas tous de la même tendance, nous ne croyons pas tous au même dieu ou nous n’y croyons pas du tout. Mais ce qui nous unit est notre condition et notre espoir qu’un autre monde est possible.

Si la conscience qui grandit trouve la voie de l’Unité populaire, du débat et de l’écoute entre ses différentes composantes, si elle entrevoit la possibilité d’un changement politique en France et en Europe pour lui donner l’espoir qui lui manque peut-être encore, alors oui, peut-être, un processus pourrait éclore.

Un processus qui ne serait pas seulement un changement de mentalités mais un changement fondamental des règles qui régissent les rapports économiques des humains, où l’eau serait accessible à tous, mais aussi l’éducation et la santé. Une société qui en feraient des droits fondamentaux, inaliénables.

C’est pourquoi, la question des services publics, de leur défense partout dans le monde est à mon avis une des questions majeures du prochain scrutin européen du 7 juin.

La question des salaires et celle d’un service public bancaire (nationalisations des banques) aussi.


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