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Accueil du site > Actualités > Politique > Le « Nouveau parti anticapitaliste » ou le retour vers un passé qui ne (...)

Le « Nouveau parti anticapitaliste » ou le retour vers un passé qui ne passe pas

Ce si sympathique Monsieur Besancenot ! Il est tellement convaincant dans sa dénonciation des dérives du système, que les Français le considèrent comme le meilleur opposant de Nicolas Sarkozy et qu’il est devenu le chouchou des médias. Et son Nouveau parti anticapitaliste (NPA), né sur les ruines de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) devrait faire un très bon score (autour de 10 % selon les sondages) lors des élections européennes, une partie des déçus du PS risquant encore de grossir ses rangs. C’est d’ailleurs aujourd’hui qu’il présente ses candidats pour ces élections qui seront son baptême du feu.

Mais que propose exactement Olivier Besancenot pour remédier aux injustices du monde dans lequel nous vivons ? Car s’il excelle dans la critique (tâche aisée par les temps qui courent), il se montre infiniment plus discret sur les solutions qu’il préconise s’il arrive au pouvoir. Et les médias se montrent peu curieux d’en savoir plus, comme si l’écume des déclarations du si sympathique facteur de Neuilly leur suffisait.

Ne reculant devant aucun sacrifice, je me suis donc plongé dans la lecture des « Principes fondateurs du NPA ». C’est, disons le tout net, un retour vers le passé, un passé sanglant fait de dictature et de guerre. Leur lecture est tout bonnement effarante : on se croirait revenu en 1917, une dose d’écologie et de féminisme en plus. La société que propose le NPA est tout bonnement le retour au bon vieux communisme, celui-là même qui s’est effondré en 1989. Certes, on nous promet que, cette fois-ci, on ne refera pas les mêmes « erreurs » : « rien à voir avec la Chine ou l’ex-URSS », prend la précaution de proclamer le NPA au cas où certains en douteraient à la lecture des « principes fondateurs ». Mais ce que refusent de voir les tenants de ce néocommunisme, c’est que leurs « principes fondateurs » mènent tout droit à la dictature et non à la société sans classe dont ils rêvent. Qu’importe, entend-on, ils ne parviendront jamais au pouvoir et donc on se fiche bien de ce qu’ils proposent. Là aussi, pourtant, l’histoire montre qu’on a toujours eu tort de ne pas s’intéresser aux textes fondateurs des partis radicaux qui ont toujours été mis en application par leurs auteurs lorsque, par un accident de l’histoire, ils sont parvenus au pouvoir. Donc, avant de voter pour le si sympathique Monsieur Besancenot, plongeons-nous dans son programme.

Lenin D’abord, puisque c’est l’objet de ce blog, l’Europe. Après tout, c’est en combattant le traité constitutionnel européen au nom d’une « autre Europe » que Besancenot a percé dans les sondages. Or, elle est quasiment absente des « principes fondateurs ». Ceux-ci proclament simplement que le NPA mettra immédiatement « fin » — j’imagine qu’il veut dire que la France les quitterait et non qu’il les atomisera — aux institutions internationales « qui jouent un rôle croissant contre les intérêts des salariés et des peuples : Banque centrale européenne, Organisation de coopération et de développement économique, Fonds monétaire international, Banque Mondiale, Organisation mondiale du commerce, OTAN ». Par quoi serait donc remplacée l’Union européenne ? Par un miracle digne de la multiplication des pains, « toute victoire anticapitaliste en France ou dans un pays voisin aurait immédiatement vocation à s’étendre en Europe et plus largement dans le monde ». Si on suit bien, pour le NPA, nos partenaires succomberaient immédiatement aux charmes du NPA triomphant en France, créant des NPA chez eux (puisqu’un tel parti n’existe quasiment nulle part), leur donnant la victoire à travers toute l’Europe afin qu’aucune compromission avec le capitalisme ne soit possible. Car le NPA reconnaît que le socialisme ne pourra « pas être construit en restant à l’intérieur des frontières hexagonales ». Faut-il comprendre qu’à défaut d’une contagion rapide dans toute l’Europe, le NPA jettera l’éponge ? Ce sera donc la victoire totale en Europe ou rien ? Curieux. Quoi qu’il en soit, c’est tout pour l’Europe.

Alors, plongeons-nous dans cette société idéale que va mettre en place le NPA et qui charmera le reste de l’Europe. Le NPA est un parti révolutionnaire ce qui veut dire qu’il n’est pas démocratique même s’il affirme le contraire. Car la démocratie suppose le compromis ce que refuse le NPA. Il le dit sans ambages : « nous resterons fidèles à ce pour quoi nous luttons et ne participerons à aucune coalition contradictoire avec ce combat  ». Il vient d’ailleurs de refuser le « front de gauche » avec le PC et les amis de Mélenchon. Donc ce sera la révolution, même si elle doit être menée par une minorité : « une domination de classe ne peut pas être éliminée par voie de réformes. (…) En 1789, la domination de la classe privilégiée de l’Ancien Régime n’a pas été abolie par des réformes. Il a fallu une révolution pour l’éliminer. Il faudra une révolution sociale pour abattre le capitalisme ». Et la Révolution sera forcément violente : « En finir avec le système capitaliste, suppose à la fois un bras de fer de longue durée, la force du nombre et une rupture avec l’État et les institutions dont il s’est doté, avec les institutions européennes et mondiales au service des classes dominantes ».

Donc, il faut « en finir avec l’exploitation, donc avec la propriété privée des principaux moyens de 1917petrograd_milice production, d’échange et de communication, qui en constitue la base. Le système financier, les services essentiels à la vie, les grandes entreprises devront passer sous le contrôle des salariés et de la population ». Par la population, cela veut dire par l’État, évidemment. Et dans une société de services comme la nôtre, cette nationalisation ira forcément très loin puisque le secteur secondaire n’est plus dominant comme au début du siècle dernier. Bien sûr, les licenciements seront alors interdits, la « compétitivité » n’étant plus une valeur dans un monde gagné à la révolution du NPA. À moins que constatant l’absence de contagion, le NPA ne décide de fermer les frontières, créant une nouvelle Corée du Nord en Europe afin de protéger sa révolution et ses entreprises non compétitives.

De toute façon, l’État NPA sera totalitaire puisqu’il s’agit de faire le bien du peuple. La liberté de pensée n’a qu’à bien se tenir : «  une critique radicale du système capitaliste, sérieuse et cohérente, ne peut se faire sans critique radicale de la culture, de l’art et des médias puisqu’ils sont les verrous de l’idéologie dominante et, par conséquent, un obstacle important à l’émancipation de toutes et tous. La société libérée du capitalisme garantira l’accès de tous les individus à ces productions et mettra fin à leur marchandisation. La réappropriation démocratique de la culture, de l’art, des médias est un enjeu de premier ordre  ».

L’État de droit, reflet de l’ordre bourgeois, sera lui aussi mis à bas. Les choses ne sont évidemment pas dites aussi clairement, mais c’est la conséquence logique de ce genre d’affirmation : « l’appropriation sociale du produit du travail » se fera « par l’expropriation sans indemnisation des grands groupes capitalistes ». Or, le Conseil constitutionnel exige une telle indemnisation (le PS en 1982 s’en souvient). On imagine donc que ledit Conseil sera supprimé et les juges mis au pas.

Cela vous rappelle quelque chose ? Rassurez-vous : « attention, rien à voir avec la Chine ou l’ex-URSS : nous voulons avancer vers l’auto-organisation et l’autogestion démocratiques de la société, et cela implique les plus larges libertés d’organisation et d’expression politiques, syndicales et associatives (…) Le socialisme, c’est bien le règne de la démocratie la plus réelle et la plus étendue ». Oui, mais que faire si les bourgeois ne veulent pas se laisser déposséder, si les juges donnent tort à l’État, si la rue se retourne contre le NPA, si le NPA perd ensuite les élections, un instrument de la domination bourgeoise ?

Après cette lecture édifiante, que personne ne vienne dire qu’il ne savait pas ce qu’il faisait en votant pour ce parti. Voter pour le NPA, ce n’est pas « protester », « ancrer le PS » à gauche et autres billevesées. C’est voter pour un parti autoproclamé révolutionnaire et profondément antidémocratique et antieuropéen. Voter pour un communisme qui a montré ce dont il était capable au siècle dernier.

N.B. : La "résolution élections européennes 2009" est une resucée de ce programme révolutionnaire,)erreurs factuelles en plus (style "le Parlement européen n’ayant quasiment pas de pouvoir de décision"). 


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298 réactions à cet article    


  • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 10 mars 2009 12:14

    à l’auteur

    Le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) peut-il faire mieux que le Parti Capitaliste Français (PCF) ? 		 	 	 	 http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=52555



    • antyreac 10 mars 2009 22:43

      Sans aucun doute car il fera pire


    • Reinette Reinette 11 mars 2009 11:22



      JOURNALISTE DOCILE

      QUAND LIBÉ S’OFFRE À L’ÉPOUSE DU CHEF DE L’ÉTAT



      LE SAMEDI 21 JUIN 2008, le quotidien Libération a consacré six pages (dont la une) à l’épouse du chef de l’État français. Il ne s’agit bien sûr pas d’une « opération de communication au profit » de l’épouse du chef de l’État français, comme le craignait la Société civile des personnels de Libération (qui voit le mal partout), mais d’une « idée journalistique et intéressante » – comme l’explique sans rire Laurent Joffrin (qui ose absolument tout).

      De fait : Libération fait ce jour-là, auprès de l’épouse du chef de l’État français, une lourde moisson de scoops interplanétaires. Elle serait ainsi : « Épidermiquement de gauche ». Ça veut dire qu’elle est, politiquement, un peu nunuche : de gauche, parce qu’il faut bien vivre, mais sans réfléchir. Elle-même, d’ailleurs, le confesse bien volontiers : elle est, pour le coup, « ignorante ». Mais à bien y regarder, cette sympathique simplicité lui permet de justifier, posément, l’injustifiable. (Tu vas voir, c’est assez gonflé.)

      Invitée à donner son avis sur une photo qui montre, justement, une famille de sanspapiers, (Noirs, il va de soi.) elle trémole, d’abord : « J’aimerais qu’on les traite de façon humaine ». Puis elle réfléchit un peu, dominant son épiderme gauchiste. Et elle ajoute : « En même temps, je comprends que sur un problème aussi énorme, on soit obligé de généraliser ». Je suppose que tu as compris le double message ? Un : les sans-papiers sont un (gigantesque) « problème » – ainsi que l’a maintes et maintes fois proclamé (crânement) le chef de l’État français. Deux : si on se laisse aveugler par trop de sentimentalisme, on a pour eux de la sympathie, mais dès qu’on y pense un peu sérieusement, on réalise que le régime est bien « obligé » de « généraliser » la solution de ce « problème » – par la reconduction massive des clandos émouvants.

      C’est pas difficile à comprendre, et d’ailleurs, elle te le répète, pour le cas où tu n’aurais pas bien saisi : elle « pense que c’est tragique d’être reconduit à la frontière lorsqu’on cherche une terre d’asile », mais, tout de suite après, elle « pense », également, « que c’est extrêmement complexe de légiférer sur l’immigration ». (N’en déplaise aux tristes sots qui pensent que non, ça ne doit pas être si « complexe » puisque le chef de l’État français, depuis quelques années, ne fait pratiquement que ça.)

      Du coup, l’épouse du chef de l’État français peut glisser qu’elle « aime beaucoup » Brice Hortefeux, « en tant que personne », mais que, « en tant que ministre », elle « ne le jugera pas ». Naturellement, il y a, là encore, sous l’apparence de la désinvolture, un message éminemment politique : Brice Hortefeux est deux. Brice est carrément sympa. Hortefeux planifie cependant une chasse inédite contre un gibier humain dont la seule faute est de n’être pas né au bon endroit. Mais on ne va pas le juger pour si peu (surtout quand on est ignorante).

      Quand Libération s’offre à l’épouse du chef de l’État français ? C’est du travail de pro. Et même : de propagande.

      Libééé, bééé, bééé


    • donino30 donino30 14 mars 2009 13:07

      "Le Parti Capitaliste français ayant des propositions claires et applicables, une philosophie nouvelle et des projets concrets bien élaborés"

      Franchement j’ai dû relire trois fois pour bien m’assurer que ce n’était pas du 4ème degré, mais apparemment non... Quelle bonne poilade smiley


    • denis84 10 mars 2009 12:18

      Tout est dans la communication et l’image de nos jours

      Je pense que les "vrais" partisants du programme du NPA,,ne doivent pas représenter plus de 25%,au mieux,de son électorat prévu aux européennes
      Les autres ne sont que tres peu ou pas du tout au courant

      Pensez vous que si sarkozy avait expliqué clairement pour qui il roulait et quels étaient ses buts réels il aurait eu 53% des suffrages exprimésà la présidentielle ?

      La différence avec Besancenot,c’est que lui ne risque pas (à priori.....) d’etre elu 


      • Voltaire Voltaire 10 mars 2009 12:44

        On devrait toujours lire le projet de société du parti pour lequel on vote. Hélas, ce n’est pas chose courante... Mais le vote en faveur des extrêmes est rarement un vote d’adhésion, plutôt un vote deprotestation. Le NPA remplace assez bien le syndicalisme revandicateur : protester et demander l’impossible pour avoir un peu. Le seul problème est que le syndicalisme n’a bien que cette fonction sociale, tandis qu’un parti politique a pour objectif la prise du pouvoir pour appliquer son projet (en théorie bien sûr, nous avons en France de nombreux partis dont le seul objectif est d’assurer une rente à ses élus).


        • Reinette Reinette 11 mars 2009 11:26


          On devrait toujours lire le blog de l’auteur avant de lire son article.


        • sisyphe sisyphe 10 mars 2009 13:00

          Amalgames, fausses interprétations, abus de sens, sont l’apanage de cette pseudo "analyse" des statuts du NPA, déjà opérée par "l’auteur", avant même d’en avoir pris connaissance. 

          Ce n’est pas encore cette fois-ci qu’on sera réellement éclairé sur le programme du NPA : autant y jeter soi-même un oeil, et éviter ainsi d’être contaminé par les petits propagandistes. 

          Ainsi, quand "l’auteur" parle du programme au sujet de l’Europe, il cite : " le NPA mettra immédiatement « fin » — j’imagine qu’il veut dire que la France les quitterait et non qu’il les atomisera — aux institutions internationales « qui jouent un rôle croissant contre les intérêts des salariés et des peuples : Banque centrale européenne, Organisation de coopération et de développement économique, Fonds monétaire international, Banque Mondiale, Organisation mondiale du commerce, OTAN », et en conclut que la France quitterait donc l’Union Européenne, sans que ce soit jamais mentionné dans le texte (que je sache, la BCE, l’OCDE, le FMI, la Bansue Mondiale, l’OMC, l’OTAN ne représentent pas les institutions européennes, non ? ) : interprétation donc abusive, et totalement partisane. 

          Tout le reste est à l’avenant ; jugé avant d’être mal lu. 

          Par ailleurs, quelques extraits du texte (du NPA) contiennent des évidences ; telle que : " une domination de classe ne peut pas être éliminée par voie de réformes. (…) En 1789, la domination de la classe privilégiée de l’Ancien Régime n’a pas été abolie par des réformes. Il a fallu une révolution pour l’éliminer. Il faudra une révolution sociale pour abattre le capitalisme ».

          Et l’auteur de faire une nouvelle interprétation abusive :
          "Et la Révolution sera forcément violente", en citant  : « En finir avec le système capitaliste, suppose à la fois un bras de fer de longue durée, la force du nombre et une rupture avec l’État et les institutions dont il s’est doté, avec les institutions européennes et mondiales au service des classes dominantes ».

          Il est d’ailleurs symptomatique que l’auteur semble beaucoup plus craindre cette "violence" (une rupture avec les institutions européennes et mondiales au service des classses dominantes, ne signifie en aucun cas un bain de sang ; cf tous les pays : Equateur, Venezuela, etc.. qui ont rompu avec ces institutions, sans aucune violence), que celle, exercée, jour après jour, instant après instant, par le système mondialisé, aux 9/10èmes de la population mondiale : édifiant !

          Allez, article de contre-propagande, sans le moindre intérêt : au suivant ... 


          • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 10 mars 2009 13:16

            "une domination de classe ne peut pas être éliminée par voie de réformes"

            SI ! ! !

            Le Parti Capitaliste Français (PCF) et l’Allocation Universelle ! http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=51707




          • Kalki Kalki 10 mars 2009 13:33

            C’est marrant vue de l’extérieur les combats de partie,
            il font tout pour se diviser ceux qui se dise oeuvrer pour tous, mais accepte finalement de plier et de suivre leur troupeau.

            Un troupeau qui pourrait avoir les memes buts.


          • Axior 10 mars 2009 16:33

            Une institution est bonne et on la garde, ou elle est mauvaise et on la remplace.

            Je voudrais bien que l’auteur de l’article nous explique clairement ce qu’il trouve bon dans :

            - La Banque centrale européenne
            - Le Fonds monétaire international
            - La Banque Mondiale
            - L’Organisation mondiale du commerce
            - L’OTAN
            - La propriété privée des principaux moyens de production, d’échange et de communication
            - Les licenciements
            - La marchandisation de la culture, de l’art et des médias
            - La domination des grands groupes capitalistes 
            Et qu’il nous donne des exemples concrets de démocratie participative totalitaire.

            S’il arrive à me convaincre sur ces points, alors je veux bien voter pour son Sarkozy ou sa Royale.


          • Emile Red Emile Red 10 mars 2009 16:54

            Bien, il trouve toutes ces organisations très bonnes, ce sont les garants de son petit confort personnel au mépris de millions d’humains qui triment dans la misère pour ses vacances, son portable, son PC et son 4x4...


          • Reinette Reinette 10 mars 2009 19:12

            Sisyphe

            votre commentaire est excellent.


          • Marianne Marianne 10 mars 2009 19:13

            J’ai le sentiment que cet auteur agite un épouvantail pour cacher l’unité populaire en train de grossir, ici :
            http://www.frontdegauche.eu/


          • Reinette Reinette 10 mars 2009 19:23

            Marianne,

            ENFIN, la gauche décomplexée !

            (blague à part, la gauche, à gauche des Pseudo Sotsots, pas encore vraiment l’union ? trop de chefs peut-être ? et MGB devrait laisser la place aux jeunes !


          • Marianne Marianne 10 mars 2009 19:31

            A droite, ils ne manquent pas de chefs, ni de patrons, ça ne les empêche pas d’être unis pour s’engraisser sur notre dos !


          • Alexandre 10 mars 2009 22:01

             Serge Halimi a écrit dans "Les nouveaux chiens de garde" que seul un archéologue pouvait comprendre pourquoi le Nouvel Observateur était considéré comme un journal de gauche.

             A lire cet article on se rend compte que cette remarque s’applique encore mieux à Libération.


          • Jordi Grau J. GRAU 10 mars 2009 13:02

            Bonjour.

            Il faut évidemment être très prudent à l’égard de tout parti politique, qu’il soit révolutionnaire ou non. Je tiens d’ailleurs à préciser que je n’appartiens à aucun parti. Mais l’analyse de M. Quatremer ne me satisfait pas entièrement. . D’abord, il me semble faire parfois un procès d’intention au NPA. Par exemple, il écrit :

            Donc, il faut « en finir avec l’exploitation, donc avec la propriété privée des principaux moyens de production, d’échange et de communication, qui en constitue la base. Le système financier, les services essentiels à la vie, les grandes entreprises devront passer sous le contrôle des salariés et de la population ». Par la population, cela veut dire par l’État, évidemment. Et dans une société de services comme la nôtre, cette nationalisation ira forcément très loin puisque le secteur secondaire n’est plus dominant comme au début du siècle dernier.

            La lecture que fait M. Quatremer du programme du NPA est réductrice, puisqu’il ne parle que de nationalisations, alors que le NPA parle aussi et d’abord de faire passer les grandes entreprises "sous le contrôle des salariés". Entre l’étatisation et la propriété privée des moyens de production, il est toute une gamme d’appropriation sociale des entreprises...

            Autre exemple :

            De toute façon, l’État NPA sera totalitaire puisqu’il s’agit de faire le bien du peuple. La liberté de pensée n’a qu’à bien se tenir : «  une critique radicale du système capitaliste, sérieuse et cohérente, ne peut se faire sans critique radicale de la culture, de l’art et des médias puisqu’ils sont les verrous de l’idéologie dominante et, par conséquent, un obstacle important à l’émancipation de toutes et tous. La société libérée du capitalisme garantira l’accès de tous les individus à ces productions et mettra fin à leur marchandisation. La réappropriation démocratique de la culture, de l’art, des médias est un enjeu de premier ordre ».

            Là où le programme du NPA parle de "réappropriation démocratique", M. Quatremer parle de totalitarisme. Peut-être a-t-il raison. On sait bien que les politiciens (révolutionnaires ou non, encore une fois) disent souvent le contraire de ce qu’ils ont en tête. Il n’empêche que la lecture de M. Quatremer est une interprétation fort contestable. Vouloir changer radicalement l’économie des média et des biens culturels n’est pas forcément vouloir un recul des libertés. Force est de constater que le système actuel n’est que très partiellement démocratique. Un exemple mille fois cité mais significatif : la manière dont la plupart des media (y compris France Culture) a fait une propagande massive pour le traité constitutionnel européen en 2005. On a bien vu à cette occasion à quel point les journalistes influents (chroniqueurs, rédacteurs en chef...) étaient déconnectés de la population et tentaient de la manipuler grossièrement.

            Dernière remarque : il est facile de ridiculiser des idées inhabituelles, cela ne veut pas dire qu’elles sont totalement sottes. Exemple :

            Par quoi serait donc remplacée l’Union européenne ? Par un miracle digne de la multiplication des pains, « toute victoire anticapitaliste en France ou dans un pays voisin aurait immédiatement vocation à s’étendre en Europe et plus largement dans le monde ».

            L’analyse du NPA est peut-être un peu naïve, mais elle n’a rien à voir avec la croyance en la multiplication des pains. Si je l’ai bien comprise, elle part d’un constat sur lequel M. Quatremer lui-même semble d’accord : à moins de transformer la France en une nouvelle Corée du Nord, il est impossible d’y produire un changement durable sans modifier profondément les institutions et la politique européennes. C’est pourquoi le NPA espère - peut-être à tort - une contagion des idées révolutionnaires. Or, il n’est pas ridicule d’espérer une telle contagion. Les exemples historiques abondent : 1848, 1917, 1968... Face une crise grave - comme celle que nous vivons actuellement - il suffit souvent qu’une révolution ou un grand mouvement social survienne dans un pays pour susciter de l’espoir et de la combativité dans d’autres pays. Maintenant, que de tels bouleversements aboutissent nécessairement à un progrès social et démocratique, rien n’est moins sûr ! Mais cela est un autre problème...


            • JahRaph JahRaph 10 mars 2009 13:04

              Le NPA se définissant comme ANTI capitalisme, a raté le coche. Tout aurait été différent s’il avait appelé son parti le :

              Nouveau Parti Alter-capitaliste.

              Là, on aurait pu discuter, essayer de trouver de nouvelles solutions aux incohérences de notre système actuel. C’est dommage, parceque ce garçon (Besancenot) fait souvent de bonnes analyses des failles de notre systèmes, et en plus il passe bien à la télé........


              • Voltaire Voltaire 10 mars 2009 13:40

                Je partage tout à fait votre avis. Le terme "anti" procède bien sûr de la culture révolutionnaire de la LCR, mais projette une image de confrontation plutôt que d’alternance, d’où mon analyse précédente sur l’aspect revendicatif "syndicaliste" de ce parti, plutôt que politique, pour l’électeur.
                Politiquement, je pense qu’il s’agit là d’une erreur, d’autant que l’altermondialisme notamment avait sans doute besoin d’une théorisation et d’une traduction politique.


              • Elisa 10 mars 2009 14:06

                Le terme alter-capitaliste me paraît être fort ambigu.

                Soit il désigne une alternative au capitalisme et la différence entre anti-capitaliste et alter-capitaliste relève d’une distinction plus rhétorique que fondamentale : si on vise un autre système cela veut dire que l’on combat le précédent.

                Soit il s’agit d’un autre capitalisme et là on change de camp et de projet.



              • Zalka Zalka 10 mars 2009 15:22

                Le terme "anti-capitaliste" est très significatifs. Ils ne se définissent pas sur la base d’une idéologie, mais uniquement sur le fait d’être contre une idéologie. Cette "rupture" est probablement une des clés de leur succès. En ne mettant pas en avant leur trotskysme, ils ne ferment pas la porte à ceux qui douteraient de leur thèses, mais accueuillent à bras ouvert énormément de gens qui en ont juste marre des dérives du système actuel.


              • Traroth Traroth 11 mars 2009 01:53

                Espérons-le, effectivement. Parce qu’avec Sarkozy, c’est fini de rire, par contre...


              • mylena mylena 10 mars 2009 13:04

                Merci à Jean Quatremer de rappeler l’invraisemblable programme qui se cache derrière la bonne bouille du soi-disant facteur de Neuilly, en réalité professionnel de la politique prêt à nous renvoyer dans une société totalitaire morte depuis moins de 20 ans en Europe. L’imposture Besancenot, l’homme sans solutions, c’est le danger pour les libertés...


                • A. Nonyme Trash Titi 10 mars 2009 14:48

                  Parkway, pour penser, faut d’abord réfléchir.
                  Allez, un petit effort : vous vous sentez habitant de la Corée du Nord ? On vous empêche de penser ? La liberté n’existe pas dans notre pays ?... Allez en Chine et essayer de créer et de vous exprimer sur un blog, pour voir.
                  C’est sûr, avec cet état d’esprit on peut trouver Besancenot formidable...


                • Kalki Kalki 10 mars 2009 14:54

                  C’est un peu a coté de la plaque mesdames messieur.

                  C’est pas moi c’est lui.

                  Ouai mais c’est lui le plus méchant, vous n’avez qu’a voir ou il habite.

                  Il y a beaucoup de forme de tyrannie, de totalitarisme, de non répartition , de non démocratie,

                  qu’elles soient non violente physiquemnt ou pas,
                  qu’elles soient non violement psychologiquement ou pas.


                • Emile Red Emile Red 10 mars 2009 15:02

                  Trash, vous pouvez affirmer que Coupat n’est pas en prison pour délit d’opinion ? Comme le sont d’autres Français aujourd’hui ?

                  Oui en France on a le droit de penser mais comme on nous l’insuffle.


                • Zalka Zalka 10 mars 2009 15:25

                  @Parkway : il faudra nous expliquer comment vous arriver à exprimer librement une opinion négative sur le système UMPS sarkozien alors que celui-ci est censé vérouiller toute forme de liberté.

                  Personnellement, je me méfie plus des personnes qui reprennent une expression populiste de Le Pen, même pour "argumenter" en faveur de l’extrème opposé à Le Pen.


                • Marianne Marianne 10 mars 2009 19:58

                   

                  Bonsoir,

                  « ... si les esprits n’ont pas encore admis la possibilité d’un changement de système, sinon de civilisation, j’ai la conviction que l’éventualité de ce changement n’est désormais plus rejetée », explique Le Yeti sur son blog et dans un forum de Rue89 dans une chronique intitulée : "Comme un frémissement des mentalités"

                  Comme toi Le Yéti, je sens ce frémissement, cette prise de conscience diffuse mais naissante que le monde marche sur la tête et que les puissants nous ont conduit dans l’impasse.

                  Comment ? En nous faisant croire au sirènes de l’individualisme, du chacun pour soi, à leurs chimères de publicité sur papier glacé, à leur sacro-sainte entreprise privée présentée à longueur d’antennes, de sondages, comme la panacée pour organiser et faire avancer la société, comme seul moteur possible du progrès humain…

                  Nous savons bien que seule leur rapacité, leur avidité les poussent à ainsi conditionner les masses pour les rendre dociles et les modeler à leur image.

                  Alors oui, nous sommes de plus en plus nombreux à ouvrir les yeux sur les réalités de ce système économique dévastateur pour la communauté humaine. Nous ne venons pas tous de la même famille politique, nous ne sommes pas tous de la même tendance, nous ne croyons pas tous au même dieu ou nous n’y croyons pas du tout. Mais ce qui nous unit est notre condition et notre espoir qu’un autre monde est possible.

                  Si la conscience qui grandit trouve la voie de l’Unité populaire, du débat et de l’écoute entre ses différentes composantes, si elle entrevoit la possibilité d’un changement politique en France et en Europe pour lui donner l’espoir qui lui manque peut-être encore, alors oui, peut-être, un processus pourrait éclore.

                  Un processus qui ne serait pas seulement un changement de mentalités mais un changement fondamental des règles qui régissent les rapports économiques des humains, où l’eau serait accessible à tous, mais aussi l’éducation et la santé. Une société qui en feraient des droits fondamentaux, inaliénables.

                  C’est pourquoi, la question des services publics, de leur défense partout dans le monde est à mon avis une des questions majeures du prochain scrutin européen du 7 juin.

                  La question des salaires et celle d’un service public bancaire (nationalisations des banques) aussi.


                • Kalki Kalki 10 mars 2009 20:13

                  @ mariane

                  Est ce que c’est soit Collectivisme soit individualisme ?


                • santis santis 11 mars 2009 00:06

                  mylena a raison : c’est impensable qu’on revient au bolchevisme au 21éme siècle. Ce serait une nouvelle dictature ! (j’ai du mal à imaginer besancenot avec sa petite voix se la jouer à la stalin :)) )


                • xbrossard 13 mars 2009 11:41

                  @zalka

                  le système est beaucoup plus subtil maintenant, vous fonctionnez toujours avec vos vieux schémas de pensée (dictature et état totalitaire) ;
                  il vous laisse dire tout ce que vous voulez ("la démocratie c’est cause toujours", copyright Coluche) en se foutant de votre avis, et quand vous en avez marre d’être pris pour un con et que vous finissez dans la violence (mettez n’importe qui dans une cage, fusses t’elle virtuelle, et ça termine toujours comme ça) il vous tape dessus en vous disant que c’est mal ce que vous avez fait...

                  dans un jeu aussi déséquilibré, celui qui dicte les règles doit s’attendre un jour où l’autre à ce que l’autre finisse par réagir violemment si sa vie devient invivable..

                  plus le temps passe, et je trouve que votre photo est bien trouvé : un esprit primaire, incapable de la moindre subtilité, prêt à en découdre avec ceux qui réagissent (voir les films de chuck Norris, assez consternant...)


                • Sinbuck Sinbuck 10 mars 2009 13:24

                  Très bien, alors continuons dans cette voie du mercantilisme qui oeuvre pour les seuls profits égoïstes...
                  Le système capitaliste est truqué, par l’existence même des paradis fiscaux qui ne permettent pas de comptabiliser l’argent qui y rentre... Avec ses grandes entreprises mondialisées qui se ramifient dans des centaines de filliales, comment croire à la finalité positive de ce système de fait et de contrôle des flux monaitaires ?



                  • YMB 11 mars 2009 10:45

                    C’est vrai que le système proposé par Besancenot est la seule et l’unique sortie du capitalisme possible... Ce que vous faite est un faux dilemme (http://fr.wikipedia.org/wiki/Faux_dilemme), rhétorique typiquement sarkozienne (la honte). J. Quatremer a même dit que Besancenot excellait dans la critique du système capitaliste ; il est donc problable qu’il le rejoigne sur pas mal de points.


                  • Sinbuck Sinbuck 11 mars 2009 21:54

                    Ce n’est pas une question de rhétorique, c’est une question de bon sens ! Le système mondial, et principalement le contrôle des flux finaciers doit changer. C’est un état de fait.

                    Sinbuck.


                  • Kalki Kalki 10 mars 2009 13:43

                    Je suis plutot d’accord avec l’auteur meme si il doit partir avec des apprioris sur le "communisme" et l’extrème gauche.

                    Je vais vous dire le truc : Besancenot est écouté pourquoi ? Parcequ’il critique, parceque les informations qu’il dispense sont donc "interressante" pour ceux qui l’écoute. C’est un fait psychologique que je peux étayer si il faut.

                    Et ce qui est dérangeant avec Besancenot c’est qu’il ne fait que critiquer, alors oui on l’écoute, et son image entre dans les psyché et il gagne en popularité.

                    Quand on arrive à s’arretter sur les idées on remarque que le système qu’ils (le npa) veulentt mettre en place est peut être arriéré sur certain point ( les meme que niaient le communisme bolchévique, liberté individuel, de pensé, d’exprimer d’autres idées, de travailler, )

                    Il veulent a la fois un systeme auto régulé, enfin démocratique, mais qui CONTROLE finalement ( et ce controle sera fait par qui ? cela revient au meme une certaine élite au nom du tous du bien commun, de la vision anticapitaliste , tout ce que vous voulez, et cela meme si UTOPIQUEMENT il serait prévue que les "Législateurs"/Constructeur du systeme auront à s’effacer par la suite ...).

                    « attention, rien à voir avec la Chine ou l’ex-URSS : nous voulons avancer vers l’auto-organisation et l’autogestion démocratiques de la société, et cela implique les plus larges libertés d’organisation et d’expression politiques, syndicales et associatives (…) Le socialisme, c’est bien le règne de la démocratie la plus réelle et la plus étendue »

                    C’est encore la démocratie de haut en bas.

                    Au lieu de la démocratie de bas en haut.


                    • Kalki Kalki 10 mars 2009 14:57

                      Quand on parle de fond , du fondement politique ca moinse ...

                      On préfère les idéaux, les avenir radieux et juste pour tous.

                      Seraient ils juste pour tous, on a le droit de demander ?

                      Tellement de question sans réponses, pour ceux qui choisissent des partie.
                      On choisit souvent (toujours ?) un partie pour de mauvaise raison ?


                    • Emile Red Emile Red 10 mars 2009 15:04

                      Un PARTI n’est pas une poule, sans oeuf ( E) il vit mieux...


                    • Kalki Kalki 10 mars 2009 15:21

                      super un autre moyen de ne pas répondre aux questions que tout le monde se pose.


                    • wesson wesson 10 mars 2009 13:54

                      Bonjour l’auteur,

                      ah ça effectivement, un parti de gauche qui prone des idées de gauche, c’est pas une chose à laquelle vous êtes habitués à Libération.

                      Et on comprends votre gène, vous qui êtes un ardent zélateur du traité européen de Lisbonne (retoqué puis imposé de force à l’aide de sa réécriture en version incompréhensible, et au prix d’un cas d’école de déni de démocratie). Vous qui n’avez cessé de défendre ces traités européens ultralibéraux (tout en souhaitant une once de social dedans, pour faire gauche tendance libé), dont on mesure maintenant dans quelle impasse ils nous auraient plongés.

                      Monsieur Quatremer, vous faites partie de ces seconds couteaux médiatiques qui, afin de devenir premier, n’ont jamais cessé de faire l’apologie d’un système qui maintenant part en totale décapilotade.

                      Il faudrait donc avoir une sérieuse résistance à l’intelligence pour considérer avec une quelquonque once de sérieux tout propos que vous puissiez émettre sur un futur souhaitable en matière de politique.

                      Mais en vous supposant même une certaine virginité dans vos analyses, il suffit pour vous décrédibiliser de lire simplement les premières lignes de votre pensum. Je vous grasse :

                      "C’est, disons le tout net, un retour vers le passé, un passé sanglant fait de dictature et de guerre. Leur lecture est tout bonnement effarante : on se croirait revenu en 1917, une dose d’écologie et de féminisme en plus. La société que propose le NPA est tout bonnement le retour au bon vieux communisme, celui-là même qui s’est effondré en 1989."

                      On est de suite sidéré par la modération de votre propos. Vous auriez en effet pu suggérer que en plus, ils comptent bouffer les nourrissons.

                      puis on continue tout en souplesse :

                      "Mais ce que refusent de voir les tenants de ce néocommunisme, c’est que leurs « principes fondateurs » mènent tout droit à la dictature et non à la société sans classe dont ils rêvent."

                      Et voilà, NPA = Dictature, CQFD. On mesurera, par opposition la volonté farouche de nos gouvernements occidentaux à vouloir la démocratie partout. C’est bien connu, le capitaliste est partageur ! Au passage, c’est plus des cocos pur et dur mais des sémillants néocommunistes. 

                      "À moins que constatant l’absence de contagion, le NPA ne décide de fermer les frontières, créant une nouvelle Corée du Nord en Europe afin de protéger sa révolution et ses entreprises non compétitives."

                      Enfin, vous y arrivez : Tel que le débat est ficelé chez vous, les journalistes du mass média, à chaque alternative différente à l’état actuel de l’Europe et ce vers quoi on nous dirige de force, on se fait immédiatement accuser de vouloir instaurer un régime de type corée du nord.

                      A partir de quoi, votre opinion parait tellement caricaturale que poursuivre plus avant la lecture de votre pensum ne me parait plus d’aucun intérêt. Je me suis déjà assez infligé de cette affligeante lecture.

                      Un conseil, réservez vos contributions pour votre journal, il en aura bien besoin pour justifier l’impôt de près de 900 millions d’€ qui vient d’être octroyé à la presse couchée dans laquelle vous vous complaisez.




                      • Leekid 10 mars 2009 16:05

                        Merci pour votre commentaire Wesson, je vois que vous connaissez assez bien la diatribe du sieur Quatremer qui a l’habitude de cataloguer ultra-gaucho-totalitaro-communiste toutes les idées qui ne vont pas dans le sens de "sa chère" europe libérale qu’il défend bec et ongles sur son blog (Les coulisses de Bruxelles). Effectivement ce billet est risible et nous ressert les clichés habituels des tenants du libéralisme. En gros, si vous êtes contre le modèle européen tel qu’il se construit, c’est que vous voulez comme modèle la Corée du Nord. Faudrait peut-être changer de disque. Ca lasse à force...
                        Aux autres : peu de chances que Jean Quatremer réponde ici, mais vous pouvez réagir sous le même article présent sur son blog .


                      • Jean Quatremer Jean Quatremer 10 mars 2009 22:28

                        Oh, comme cela suinte sa haine du journaliste. On n’aime pas la liberté de la presse au NPA ? On n’aime pas les gens qui ne pensent pas comme vous ? On est des ennemis du peuple ? Un pays sans presse, ce serait tellement mieux. A mon avis, vous avez des tas d’amis à droite.


                      • Christoff_M Christoff_M 10 mars 2009 14:01

                         le meilleur adversaire pour discrédiiter les partis de gauche et faire en sorte que Sarkozy passe les doigts dans le nez !!

                        Au fait qui finance ce parti révolutionnaire à la com sibien huilée et polissée...


                        • Traroth Traroth 10 mars 2009 14:03

                          "Le NPA est un parti révolutionnaire ce qui veut dire qu’il n’est pas démocratique" : Vous pouvez faire une phrase qui transpose la même idée concernant la Révolution française ? Elle n’était donc pas démocratique, elle non plus ?


                          • Kalki Kalki 10 mars 2009 14:34

                            non elle n’était pas démocratique, et elle n’était pas ’communiste’ trotskiste

                            La liberté individuel ont avancé, au moin en théorie,et la veritable démocratie n’est jamais apparu. Je ne sais pas si c’est ce que désire le NPA , pouvez vous le me le dire en le prouvant ?


                          • Traroth Traroth 10 mars 2009 14:37

                            Je ne peux que vous renvoyez vers les statuts du NPA. Vous verrez ce que ce parti préconise bien mieux que si je vous l’explique.


                          • denis84 10 mars 2009 15:21

                            La révolution française n’était absolument pas démocratique,et surtout pas la prise de pouvoir par le peuple

                            C’est juste le remplacement de la noblesse "de droit divin" par la bougeoisie de "l’argent roi" (celle qui nous a mené ans le mur contre lequel nous nous fracassons actuellement)


                          • Traroth Traroth 10 mars 2009 15:55

                            Dans ce cas, ce que propose le NPA n’est pas plus antidémocratique que le système actuel...


                          • Kalki Kalki 10 mars 2009 16:02

                            Dans ce cas ce n’est pas une avancée.

                            Et pourtant cela va nécessiter des énergie, et créé des envie de "contre"contre" révolution.


                          • Traroth Traroth 10 mars 2009 16:05

                            "Dans ce cas ce n’est pas une avancée" : Si c n’est pas plus antidémocratique que ce qui existe actuellement, ce n’est pas une avancée ? On n’a pas la même idée du progrès...


                          • Kalki Kalki 10 mars 2009 16:51

                            Dans le domaine de la démocratie, du pouvoir et son partage ( une forme de liberté prisée) ce n’est pas une avancé.

                            Albert Camus (Carnets). Liberté implique responsabilité. C’est là pourquoi la plupart des hommes la redoutent.


                          • Traroth Traroth 10 mars 2009 17:43

                            Ca reste à démontrer. Ce n’est pas parce que quelque chose n’est pas pire qu’elle ne peut pas être meilleure. smiley


                          • Kalki Kalki 10 mars 2009 19:13

                            Croyez vous qu’il vont donner le pouvoir au peuple ?

                            Croyez vous que ce sera une autre démocratie , ou une démocratie direct ?

                            Je demande des preuves, car apparément

                            C’est notre société avec une vision syndicale, protectionniste, etat de droit sauveur, et un peu trop extrémiste.

                            Je redit la même chose : vouloir remplacer le capitalisme (ou le pouvoir est argent, mais ou il n’est pas impossible d’en avoir et d’entreprendre, l’espoir fait vivre) par un controle d’une autre élite (le peuple ne fait pas partie de l’élite) sur les "gros moyens de production" ( et pas que sur les productions répondant aux "besoins vitaux", eaux electricité santé ..., l’idéologie veut faire vivre)

                            C’est pas vraiment une avancé.


                          • Traroth Traroth 10 mars 2009 20:04

                            Je suis d’accord. Remplacer une élite par une autre, ça n’avance à rien. Mon raisonnement est le suivant : les autres partis ne propose que le statu quo. Le NPA, il y a un doute. Il peut en sortir du positif, alors que les autres, il est clair que non, c’est couru.


                          • Kalki Kalki 10 mars 2009 20:23

                            La voie de sortie n’est peut etre (surement) pas dans la politique pour changer la politique.

                            Il y a meme un peu l’idéologie du docteur pyromane. C’est un lieu étroit entre les dirigeants et le peuple, ou les syn


                            Les dirigeants ont besoins de problemes ( qui a se qu’on en créé pour eux) pour pouvoir les regler.
                            Les dirigeants ont besoins qu’on soit malade pour qu’on nous soigne.
                            Les dirigeants ont besoins qu’on ai besoin d’être sauvé pour qu’ils ait leur place de sauveur.
                            Les syndicaliste sont pret a "faire des probleme" pour exister, et garantir leur pouvoir syndicaliste (la rithmique des greves des transports).

                            A t’on besoin des politiques ?


                            Albert Camus (Carnets). Liberté implique responsabilité. C’est là pourquoi la plupart des hommes la redoutent.

                            Le peuple ne veut pas prendre ses RESPONSABILITES , dans la vie, dans le politique jusqu’a présent.

                            ET POURTANT ca me parait etre la meilleur alternative.



                          • paul muadhib 10 mars 2009 14:03

                            il y a eu les tribus avec le chef, le sorcier , les guerriers et les autres qui travaillent, puis la tribu a grandie, avec toujours le chef, le sorcier/cure, les guerriers et ceux qui travaillent, les tribus se sont multipliees avec l augmentation des humains, et enfin nous sommes une tres grande tribu avec les chefs, les gourous/cure/presentateurs tele, les guerriers et ceux qui travaillent.
                            des que j entend...democratie..liberte..elections, privatisation des moyens de production etc etc..je me mefie.l auteur a peur ..il n a pas tort..mais je pense qu il n a pas vu d ou venait le danger !!! smiley


                            • Pelletier Jean Pelletier Jean 10 mars 2009 14:07
                              @Monsieur Jean Quatremer,

                              Merci de veiller ainsi sur la "pensée" et d’exercer votre métier de guetteur, nous en avons bien besoin dans une société qui "file à toute vitesse" et se construit de bric à brac, avec et contre des idées toute faites.

                              Voilà vous avez parfaitement expliqué la donne du NPA et de son leadeur Besancenot tout sympathique qu’il puisse paraitre.

                              Espérons que cette analyse sera suffisamment diffusée en direction en particulier des déçus du parti socialiste et que chacun saura faire usage du droit qui lui revient en démocratie de « peser » mûrement son geste avant de déposer un bulletin dans l’urne.
                              Bien à vous.
                               
                              Jean Pelletier
                              http://jeanpelletier.blogspot.com/

                              • Emile Red Emile Red 10 mars 2009 14:29

                                Pour vous bien sûr les décus du PS sont automatiquement des déçus de la gauche, donc il faut qu’ils votent bien, pour la droite par exemple, et si peser murement son geste était d’envoyer ce système décadent en l’air et faire autre chose, y avez vous murement réfléchi ?


                              • Traroth Traroth 10 mars 2009 14:08

                                "Il vient d’ailleurs de refuser le « front de gauche » avec le PC et les amis de Mélenchon. Donc ce sera la révolution" : Où est la relation logique entre les deux phrases ? Ce que vous dites est absurde. Le NPA présente des candidats à une élection, qu’est ce qui vous permet d’affirmer qu’une révolution est planifiée ?


                                • Traroth Traroth 10 mars 2009 23:26

                                  Puisqu’il faut vous mettre les points sur les i : l’utilisation de la conjonction "donc" indique une relation de cause à conséquence. Si vous en trouvez une entre les deux propositions de ma citation, je vous offre un kilo de sucre. smiley


                                • Traroth Traroth 11 mars 2009 02:33

                                  Et, non. C’est pas dans l’article. L’article se contente d’affirmer : Le NPA, ils font qu’à vouloir faire la révolution. Mais rien qui permet d’affirmer qu’ils sont en train de stocker des armes pour faire un coup de main nuitamment sur l’Elysée. J’ai quand même un peu du mal à imaginer Besancenot en train de se bastonner avec les mecs du GIGN, personnellement... smiley

                                  Vous voyez le tableau ? Olivier qui débarque, un pétard à la main, dans la cour de l’Elysée. Sur un vélo de la Poste, tant qu’à faire, allons-y gaiement... Ou un béret et un cigare, à la Che Guevara ? Franchement, ça ressemblera plus à "Bienvenue chez les ch’tis" qu’à "Les chiens de guerre", à mon avis...

                                  J’arrête là, c’est complètement con, cette histoire ! Si vous voulez vous faire des films débiles, c’est votre droit, mais personne n’est obligé d’y croire !


                                • Frabri 10 mars 2009 14:15

                                  "le capitalisme c’est l’exploitation de l’homme par l’homme, le communisme c’est le contraire". Coluche

                                  La chine qui est a la fois capitaliste et communiste en est une bonne illustration.

                                  On attend avec impatience une alternative au capitalisme et au communisme, c’est sur qu’elle viendra pas du facteur des beaux quartiers.


                                  • Traroth Traroth 10 mars 2009 14:44

                                    "La chine qui est a la fois capitaliste et communiste en est une bonne illustration" : C’est impossible. Il y a contradiction dans les termes. Il y a forcément au moins une des deux choses qu’elle ne fait que prétendre être.


                                  • A. Nonyme Trash Titi 10 mars 2009 14:54

                                    La Chine est politiquement communiste et économiquement capitaliste, c’est clair ! D’ailleurs une minorité de la population (et des barons du parti) détient la majorité des richesses : c’est bien ce que vous dénoncez à longueur de temps il me semble....


                                  • Emile Red Emile Red 10 mars 2009 15:09

                                    La Chine est autant communiste que vous l’estimez populaire, c’est dire combien elle est communiste.

                                    Pour qu’elle soit communiste il faudrait que la phase "socialiste" soit terminée, et elle n’en prend pas le route ayant choisi un chemin de traverse.


                                  • Traroth Traroth 10 mars 2009 15:09

                                    Ah bon, c’est clair ? Expliquez-nous un peu ce que veut dire "politiquement communiste" si on est "économiquement capitaliste", alors. Je suis très intéressé... smiley


                                  • Frabri 10 mars 2009 15:10

                                    "Il y a contradiction dans les termes". En théorie, mais pas en pratique. Le Parti Communiste Français et le Parti Socialiste s’accomodent trés bien au capitalisme.


                                  • faxtronic faxtronic 10 mars 2009 15:34

                                    Chine :

                                    Ultra capitaliste economiquement, c est a dire : pas de syndicat (interdit), economie prive, privatisation a outrance, l argent est roi.

                                    Mais :


                                    - Etat policier et repressif

                                    - Parti unique, pas de democratie

                                    - PC au pouvoir partout. Pour etre un capitaliste, il faut prealablement s incrire au PC. Et il y a pas de gueux au PC, c est un rotary club le PC chinois

                                    Voila


                                  • A. Nonyme Trash Titi 10 mars 2009 15:44

                                    @Traroth

                                    La parti verrouille la vie politique (citez moi un parti d’opposition chinois), l’information, les libertés, etc... Mais il s’accomode très bien des grands patrons chinois (pour peu qu’ils aient leur carte du parti), touchent de larges dividendes de ces mêmes entreprises, ne se soucient guère des conditions de travail des ouvriers (qui, comme c’est bizarre, n’émargent pas au conseil d’administration et ne sont pas pour parti propriétaire de leur société), ni de la santé de ceux qui consomment les produits fabriqués là-bas, d’ailleurs. En récupérant Hong-Kong, la Chine a surtout récupéré la tête de pont qui manquait à son essor capitaliste. Pour vous donner un exemple plus clair encore : pourquoi croyez vous que toutes les grandes marques de luxe investissent en Chine (pas pour produire, hein, pour vendre). Croyez-vous que les communistes chinois sont devenus tout d’un coup consommateurs de Porsche, même si elle est rouge ? Il s’agit tout simplement de satisfaire aux désirs des nouveaux millionnaires chinois qui ne se sont pas forgés une fortune sur des bases collectivistes.


                                  • A. Nonyme Trash Titi 10 mars 2009 15:45

                                    @ Faxtronic

                                    Merci d’être plus clair et factuel que moi. Je n’énerve toujours un peu quand on se refuse à voir l’évidence ! smiley


                                  • Traroth Traroth 10 mars 2009 15:50

                                    @Trash titi : Ce que vous expliquez, c’est le fonctionnement d’un régime à parti unique. Ca a existé dans beaucoup d’autres régimes que ceux qui se réclamaient du marxisme. Expliquez-moi à quel endroit ce régime est préconisé par Marx, et on en reparle, hein ! smiley


                                  • Traroth Traroth 10 mars 2009 15:56

                                    @Frabri : Je vous laisse tirer les conclusions vous même en ce qui concerne le PS et le PCF...


                                  • A. Nonyme Trash Titi 10 mars 2009 16:30

                                    Le Marxisme n’a jamais été réellement appliqué à la lettre. Au mieux, il a été dévoyé et adapté. Pour le reste, si vous ne voulez pas comprendre, après 3 posts successifs de 3 personnes différentes mais dont la teneur des propos se rejoint, je crains que votre cas ne soit désespéré.

                                    Ou alors dites moi en quoi la Chine n’est pas communiste, et pas capitaliste non plus. Dans ce sens, ce sera peut-être plus simple, mais j’en doute...

                                     smiley


                                  • Traroth Traroth 10 mars 2009 16:40

                                    En l’occurence, le régime chinois, ce n’est pas un "marxisme dévoyé", c’est un régime totalitaire qui utilise une réthorique marxiste, mais ne fait même plus semblant de vouloir mettre les principes marxistes en pratique.


                                  • A. Nonyme Trash Titi 10 mars 2009 16:54

                                    Ok pour la côté totalitaire. So what ? Réfutez-vous l’idée que l’économie chinoise est capitaliste ?


                                  • Emile Red Emile Red 10 mars 2009 17:03

                                    L’économie est capitaliste et le système n’a rien à voir avec le communisme, c’est un centralisme populaire ( enfin qu’ils disent ) mais certainement pas comuniste ni même socialiste.

                                    Une dictature est une dictature, elle se suffit à elle même dans sa philosophie, aucun besoin d’y accoler une idéologie si ce n’est pour la façade.


                                  • Traroth Traroth 10 mars 2009 17:08

                                    @Trash titi : Pas du tout. J’abonde même dans votre sens.


                                  • Traroth Traroth 10 mars 2009 17:09

                                    La Chine, comme de nombreux autres pays, le Chili à l’époque de Pinochet, par exemple, est un exemple de combinaison de libéralisme économique et de totalitarisme.


                                  • spartacus 10 mars 2009 17:16

                                    Ca me rappelle une phrase de De Gaulle lors d’une de ses allocutions télévisées.

                                    Il y disait : "Ni communisme, ni capitalisme... La participation". Peut-être était-ce au moments des évènements de Mai 68 ?

                                    En fait tout simplement le partage, et la juste répartition entre les revenus du capital et ceux du travail.

                                    Est-ce que cela a été mis une seule fois en application en Europe ?


                                  • A. Nonyme Trash Titi 10 mars 2009 18:11

                                    Chouette, on est d’accord sur une chose ! Après, pour rejoindre Mimile Red, j’avoue que j’en suis resté à l’appellation communiste et au petit livre rouge, bien que je trouve que l’antagonisme communisme/capitalisme soit assez plaisant à appliquer à ce pays. Mais au-delà du totalitarisme avéré et du nom du parti, c’est vrai qu’il devient assez difficile de donner un caractère politique à l’action de l’état.
                                    Quelque part, les dirigeants chinois me font penser à des colonels, l’uniforme en moins...


                                  • Traroth Traroth 10 mars 2009 18:24

                                    Je pense que dans leur quête du meilleur système possible, les Chinois ne sont pas loin d’avoir créé le pire : un régime totalitaire, liberticide, et en même temps, de la pauvreté et de l’exploitation économique. On est bien loin de l’idéal marxiste. Si les dirigeants chinois s’en réclament encore, c’est juste pour maintenir la stabilité politique du pays. Leurs propres avantages, en d’autres termes.


                                  • faxtronic faxtronic 11 mars 2009 10:34

                                    Il n y a aucun exemple dans le monde et l histoire d un regime communiste non totalitaire, cela indique qui communiste implique totalitarisme. Evidement l inverse est faux, il y aussi des totalitarisme non communiste. Mais pou moi, un totalitarisme qui se dit communiste est l exemple meme du communisme, car communisme implique totalitarisme.


                                  • Traroth Traroth 11 mars 2009 11:33

                                    Donc, si on se dit communiste, on l’est automatiquement. A condition d’être totalitaire. Et si je suis que je suis un esquimau, j’en suis automatiquement un. A condition d’avoir des chaussures bleues. smiley

                                    Les seules choses que vous expliquez, c’est votre absence de logique et vos préjugés.


                                  • Emile Red Emile Red 10 mars 2009 14:20

                                    M. Quatremer (étrange je n’en connais qu’une en Belgique) veux nous noyer de frites et de moules, et en parlant de moule il suffit de lire son CV pour comprendre un peu mieux le personnage et son discours.

                                    Issu du même sérail que sa sainteté chanoine de Latran, écrivain bobo de la presse vassalisée, défenseur impétrant de l’Europe bulldozer, il aurait été impensable que notre écrivaillon se positionne en adepte d’un courant de gauche progressiste, a fortiori anticapitaliste.

                                    Les vieilles méthodes pour asséner les vieux poncifes, tout dans ce torchon sent le moisi, jusqu’à stigmatiser l’écologie ou le féminisme et prendre fait et cause pour les organisations internationales dont la majeure partie des peuples du monde se méfie à juste titre pour la responsabilités qu’elles ont dans la misère galopante.


                                    • Emmanuel Goldstein Emmanuel Goldstein 10 mars 2009 14:56

                                      Plussoiement marqué de votre post, M. Red. 


                                    • Jordi Grau J. GRAU 10 mars 2009 15:56

                                      On a de bonnes raisons d’être très critique, voire très en colère contre l’article de Quatremer. Mais c’est pour le moins malhabile (et un peu bête) de l’attaquer sur sa nationalité. Les Belges ne se réduisent pas aux moules-frites, pas plus qu’à M. Quatremer, d’ailleurs.... et heureusement. La révolution internationale est mal partie si on commence à taper sur ses voisins les plus proches. Et puis vous oubliez que l’Internationale Pâtissière a été fondée par un autre Belge, Noël Godin, dont l’héroïsme tartignole sauve la Belgique du déshonneur que lui infligent chaque jour les élucubrations de M. Quatremer.


                                    • Emile Red Emile Red 10 mars 2009 16:09

                                      Ce n’était qu’un trait d’humour pour situer ce citoyen.
                                      D"origine Brugeoise et Anversoise moi-même, j’aurai mauvaise gràce et crasse à stigmatiser la Belgique dont j’adore le sens du sourire et de la dérision qui font deuxdubitablement défaut au sieur multimaritime.

                                      Je défend le droit aux frites, aux moules, aux gauffres et par dessus tout à la gueuze dont le peuple mondial est graduellement privé. J’en appelle à Jeff de Bruges et à Noël Godin notre poèle ( poil ? ) à gratter international pour faire de la tarte à la crème l’enfer des tête de noeud philistins et borgnes.

                                      Gloup, gloup, gloup...


                                    • Traroth Traroth 10 mars 2009 14:21

                                      Quelque chose de plus fondamental : le NPA est-il un parti révolutionnaire, au sens qu’il prône l’insurrection armée comme moyen d’arriver au changement qu’il préconise ? Ca n’a rien d’aussi évident que vous le dites.

                                      Une lecture rapide des statuts du NPA et de la page "Qui sommes-nous ?" de son site web permet effectivement de voir que le mot "révolution" ou ses dérivés sont utilisés. Je vais énumérer les différentes occurences :

                                      Dans les statuts :

                                      • "Ce qui rend nécessaire une centralisation des activités du parti, c’est que le capitalisme dispose d’un cadre centralisé d’où s’organise sa domination : l’État, les puissances économiques et financières. L’enjeu est bien un changement de pouvoir et une rupture révolutionnaire avec l’ordre établi"

                                      • "La force que nous voulons construire doit se vivre comme une intelligence collective du monde que nous voulons révolutionner"
                                      • "Un site, qui constitue, à l’heure de la révolution internet, un aspect central du dispositif" (un peu hors-sujet, je pense)
                                      Sur la page "Qui sommes nous ?" :
                                      • "Un parti qui défende un projet de transformation révolutionnaire de la société, pour une rupture radicale avec ce système dont nous n’avons rien à attendre"
                                      Si on en croit Wiktionary, une révolution est à la fois un "renversement brusque d’un régime politique par la force" et un "changement qui arrive dans les choses du monde, dans les opinions, etc". Les textes du NPA utilisent-ils ce terme dans sa première acception, comme vous le présupposez dans votre article, ce qui pourrait en faire un parti anti-démocratique ou en tout cas illégal ? C’est très discutable, je pense. Chacun jugera au vue des citations ci-dessus !

                                       


                                      • Hieronymus Hieronymus 10 mars 2009 14:27

                                        @ l’auteur
                                        article courageux
                                        je vous suis entierement ds la denonciation des utopies a la Besancenot
                                        avec ses promesses de lendemain qui chantent, c’est en fait un retour terrifiant vers un systeme totalitaire
                                        mais en France les gens aiment le reve et ont pour habitude de tout attendre de l’Etat
                                        d’ou le succes des utopistes (pres de 10% de vote pour un parti totalitaire cas unique en Europe)
                                        lien vers une conference-expose commentant les raisons des attaches des Francais au trotskisme ;
                                        http://www.canalacademie.com/Trotsky-les-Trotskistes-et-la.html
                                        mais votre article va se faire etriller et je vais me faire moinsser
                                        cordialement


                                        • Traroth Traroth 10 mars 2009 14:41

                                          Essayer d’améliorer les choses, c’est un retour vers un système totalitaire ? Mais ce n’est rien d’autre qu’un appel à la résignation, ça ! smiley

                                          On peut contester les motivations de Besancenot, son programme, son parti, ok. Mais dénoncer le principe même de recherche du mieux, c’est affreux ! Vous vous rendez compte de ce que vous dites ? Ou pensez-vous que notre société soit tellement parfaite qu’il n’y a rien à changer ?


                                        • Emile Red Emile Red 10 mars 2009 14:44

                                          " c’est en fait un retour terrifiant vers un systeme totalitaire "

                                          De qui parlez vous ? Des gens de gauche ?

                                          Ou bien de ceux qui enferment des citoyens qui se baladent, qui punissent les gens qui pensent, qui enferment des gosses dans des geôles moyennageuses, qui s’entourent de centaines de sbires, qui s’acoquinent avec la finance, qui précarisent le peuple en surenrichissant les riches, qui octroient des passe droit aux amis, qui condamnent avant d’avoir juger, qui veulent tout contrôler, qui veulent tout contrôler ? 

                                          Alors entre totalitarisme rampant et fantasme pétochard, on voit où sont les valeurs républicaines et qui les défend.


                                        • Reinette Reinette 10 mars 2009 15:07

                                          à Emile Red,

                                          As-tu été sur le blog de l’auteur, c’est édifiant !

                                          Libéééé, le journal des moutons.


                                        • Emile Red Emile Red 10 mars 2009 15:19

                                          Oui Reinette, l’exemple lamentable de la décadence intellectuelle béate, 50 ans après, de l’existence d’une Europe unie, qu’importe la teneur de cette union soit elle.

                                          Pathétique...



                                        • Julius Julius 10 mars 2009 14:59
                                          Le problème est que les gens ne connaissent pas l’histoire des pays communistes. Si ils osent faire des études, ils constatent que :
                                          1) Avant la "révolution", la plupart des partis communistes ont été officiellement démocratique. Ils ont proposé que des réformes "social". Nationalisation de "l’industrie clé" (les banques, les armes, ...), la réforme agraire (collectivisation n’a jamais été mentionné avant la révolution ),...
                                          2) La "révolution" n’a pas toujours été violent. Le changement s’est produit souvent "par les urnes", de manière légale.
                                          3) Même après la révolution, certains pays communistes ont franchement essayé de mettre en oeuvre leur vision sans la dictature.
                                          4) Mais cela n’a jamais fonctionné ! Les communistes ne peuvent pas mises en oeuvre des réformes sans violence. Les gens n’ont jamais accepté. Il ya eu une courte période de l’enthousiasme, qui a été renforcée par le fait que les communistes pourraient redistribuer les richesses volées. Cela n’a pas duré très longtemps. Peu de temps après, le déclin économique a commencé.
                                          5) Les communistes ne peuvent pas accepter que leur modèle ne fonctionne pas. Ils ont donc essayé de le faire fonctionner par la force. Si non avant, maintenant la dictature a décollé. Massive nationalisation (etatisation), la collectivisation, la censure, les prisons politiques (car il ya de plus en plus mécontents), la clôture électrique sur la frontière (parce que de plus en plus de gens veulent quitter),...
                                          6) La violence ne peut pas arrêter le déclin. Dans de nombreux cas, la violence a aggravé la situation économique.
                                          7) Après de nombreuses années, certains communistes ont eu une idée, peut-être que le communisme ne fonctionne pas parce qu’il est violent. Ils ont essayé de mettre en œuvre le communisme sans violence ( "socialisme à visage humain", "perestrojka ",...). Cela a échoué lors de mises en œuvre dans un pays (l’Allemagne de l’Est 53, l’Hongrie 56, la Tchécoslovaquie 68, la Pologne 81). Les "frères" ont aidé à chaque fois.
                                          8) Tout ce a été arrêté en 1989 grâce à la coïncidence de plusieurs facteurs :
                                          ... Le "socialisme nonviolant" a été présenté dans le plus puissant pays socialiste - URSS - par M. Gorbatchev.
                                          ... Le déclin économique a atteint la profondeur sans précédent.
                                          ... Les gouvernements de la plupart des pays socialistes ont été complètement idiot. Cela est une conséquence de la sélection naturelle dans le socialisme. Cette sélection récompense le conformisme et pas l’efficacité.
                                          ... URSS a été épuisé par la guerre d’Afghanistan, ni prêts ni capables d’intervenir.
                                          ... L’économique d’URSS a été détruit en raison de son proper développement et en raison de la baisse du prix du petrol.
                                          ... R. Reagan, M.Thacher et K.Woltyla ont compris que le communisme n’est pas une fatalité. Ils ont fait clair que un pays communiste peut à nouveau devenir démocratique.
                                          Et ce fut la fin du communisme. Allons-nous redémarrer la machine ?

                                          • Traroth Traroth 10 mars 2009 15:39

                                            @julius :

                                            "Avant la "révolution", la plupart des partis communistes ont été officiellement démocratique" : La Russie tsariste ? La Chine du Guomindong ? Le royaume de Pologne ? L’Allemagne nazie (RDA) ? Cuba sous Batista ? Le royaume de Hongrie ? N’importe quoi... smiley

                                            "3) Même après la révolution, certains pays communistes ont franchement essayé de mettre en oeuvre leur vision sans la dictature.
                                            4) Mais cela n’a jamais fonctionné ! Les communistes ne peuvent pas mises en oeuvre des réformes sans violence. Les gens n’ont jamais accepté. Il ya eu une courte période de l’enthousiasme, qui a été renforcée par le fait que les communistes pourraient redistribuer les richesses volées. Cela n’a pas duré très longtemps. Peu de temps après, le déclin économique a commencé" : Vous prétendez que les pays satellites de l’URSS décidaient eux-même de la politique économique à appliquer ? Faudra dire ça aux gens qui ont vécu le printemps de Prague ou l’insurrection de Budapest. Ce qui est frappant, c’est qu’à l’époque, les gens comme vous disaient exactement l’inverse !
                                            "5)
                                            Les communistes ne peuvent pas accepter que leur modèle ne fonctionne pas" : On en reparlera quand vous l’aurez démontré sans perpétuellement vous contredire. Cela dit, dans la vie, il ya ceux qui disent que quelque chose ne marche pas et ceux qui cherchent ce qu’il faut changer pour que ça marche...
                                            "
                                            7) Après de nombreuses années, certains communistes ont eu une idée, peut-être que le communisme ne fonctionne pas parce qu’il est violent. Ils ont essayé de mettre en œuvre le communisme sans violence ( "socialisme à visage humain", "perestrojka ",...). Cela a échoué lors de mises en œuvre dans un pays (l’Allemagne de l’Est 53, l’Hongrie 56, la Tchécoslovaquie 68, la Pologne 81). Les "frères" ont aidé à chaque fois" : Ah bon ? Donc les différents pays n’étaient pas indépendants, alors ? Je croyais que "certains pays communistes ont franchement essayé de mettre en oeuvre leur vision sans la dictature" ? Vous vous contredisez...

                                            Et lreste est à l’avenant...


                                          • Julius Julius 10 mars 2009 16:20
                                            > "Avant la« révolution », la plupart des partis communistes ont été officiellement démocratique" : La Russie tsariste ? La Chine du Guomindong ? Le royaume de Pologne ? L’Allemagne nazie (RDA) ? Cuba sous Batista ? Le royaume de Hongrie ? N’importe quoi ...

                                            En Europe Centrale, ils ont rarement été illégale. Bien sûr, à l’exception, pendant la guerre et l’occupation. Ils étaient non seulement officielle, mais ils ont eu bon résultat aux élections. Comme dans la France d’aujourd’hui.

                                            > Vous prétendez que les pays satellites de l’URSS décidaient eux-même de la politique économique à appliquer ?

                                            Certains ont fait économie raisonnablement indépendante. La condition est que l’économie devrait être socialiste, collectiviste. La Roumanie, la Yougoslavie, l’Albanie ont essayé différents modèles. Même dans les colonies russes, il y avait une certaine liberté dans la politique économique. Par exemple : la Pologne n’a jamais effectué la collectivisation massive ; l’Allemagne de l’Est et la Hongrie n’a pas nationalisé quelques petits entreprises (famillialle) , ...

                                            > Faudra dire ça aux gens qui ont vécu le Printemps de Prague ou l’insurrection de Budapest.

                                            Moi, par exemple ? En fait, le Printemps de Prague, ce n’est pas tant sur l’économie, il a été le plus culturelle. La Tchécoslovaquie était encore en relativement bonne forme économique par rapport à ses voisins (il a subi très peu au cours de la guerre).

                                            > Ce qui est frappant, c’est qu’à l’époque, les gens comme vous disaient exactement l’inverse !

                                            L’économie a certainement été contrôlé par la Russie. Mais la mise en œuvre locale a souvent été laissé à la gouvernement communiste.

                                            > Cela dit, dans la vie, il ya ceux qui disent que quelque chose ne marche pas et ceux qui cherchent ce qu’il faut changer pour que ça marche ...

                                            Les communistes ont essayé de changer beaucoup de choses, ... Ils ont fait beaucoup de réformes ... Le problème est qu’ils n’ont jamais changé leur dogme collectiviste.

                                            > Donc les différents pays n’étaient pas indépendants, alors ? Je croyais que "certains pays communistes ont franchement essayé de mettre en oeuvre leur vision sans la dictature" ? Vous vous contredisez ...

                                            Il n’y a pas de contradiction. Alors que la Russie a permis certains liberté dans la politique économique (à la condition que l’obligation externes ont été satisfaits, la Russie devrait recevoir sa contribution), ils ont permis que très peu de liberté dans le système politique. Donc, ils n’ont pas permis de changer la violence du système. À ce moment-là, ils ont très bien compris, qui supprime la violence va détruire le système. Vous ne devez également pas oublier les autres pays, indépendants de la Russie - la Chine, le Cambodge, Vietname, Cuba, Yougoslavie, Albanie, la Somalie, ... Ils ont tous essayé différentes façons de communisme. Le seul point commun est que tous ont échoué.

                                          • Julius Julius 10 mars 2009 16:35

                                            Pour rendre une longue histoire courte : nombreux partis communistes dans l’histoire ont un programme qui est très semblable au programme du NPA. Après la victoire (violente ou non), ils ont toujours mis en œuvre la dictature. Et ils n’ont pas toujours été dominée par la Russie, plusieurs étaient très indépendants.

                                            Il existe de nombreux types de communisme. Ils ont tous terminé dans un seul résultat - déclin et mort.


                                          • Traroth Traroth 10 mars 2009 16:45

                                            De nombreux types de communisme ? Ah oui ? Mis en pratique ? Vous allez en étonner plus d’un, là !


                                          • Gazi BORAT 10 mars 2009 16:45

                                            @ JULIUS

                                            D’ailleurs, depuis peu, un rideau de fer enferme le Brésil tombé aux mains du trotskyste Lulla..

                                            gAZi bORAt


                                          • Traroth Traroth 10 mars 2009 16:46

                                            D’autre part, je tiens à rappeler que l’idéologie du pillage et de l’exploitation qu’est le libéralisme ne tient debout que grâce à la violence. Et lui, ce n’est pas un quelconque dévoyement, mais son fonctionnement normal.


                                          • Julius Julius 10 mars 2009 16:53

                                            Russie, Europe Centrale, Roumanie, Yougoslavie, Albanie, Chine, Mongolie, Vietnam, Cambodge, Laos, Corée du Nord, Cuba, Somalie, Ethiopie, Zimbabwe, ... Tous ont expérimenté le communisme ... Quelqu’un d’autre veut essayer ?


                                          • Emile Red Emile Red 10 mars 2009 16:58

                                            Combien ont pu mener leur révolution sans intervention occidentale ?


                                          • Traroth Traroth 10 mars 2009 17:46

                                            Quoi qu’ils aient essayé, il est sûr que ça, personne ne veut l’essayer !


                                          • Kalki Kalki 10 mars 2009 20:41

                                            Combien ont pu faire des avancé social sans l’aide ( ou meme l’aide ’des idées’) suite a la révolution de 1917.


                                            Pour ne citer que lui, le FP, front populaire.

                                            ( le contexte était diffèrent)


                                          • Reinette Reinette 10 mars 2009 15:02

                                            L’auteur, Jean QUATREMER, FAN DE FILLON ?

                                            trouvé ça sur son blog :

                                            Or, François Fillon pourrait bien être ce candidat miracle, capable d’éviter à l’Union un second mandat de l’ancien Premier ministre portugais. L’actuel premier ministre néerlandais, Jan Peter Balkenende, a aussi été évoqué, mais son nom fait bailler d’ennui.



                                            En ce concerne le présent article  :

                                            ... Besancenot ! Il est tellement convaincant dans sa dénonciation des dérives du système, que les Français le considèrent comme le meilleur opposant de Nicolas Sarkozy et qu’il est devenu le chouchou des médias.

                                            chouchou de quels médias ???


                                            Ne reculant devant aucun sacrifice, je me suis donc plongé dans la lecture des « Principes fondateurs du NPA ».

                                            Je pensais que la lecture des programmes des politiques diverses et variés faisaient partie du boulot d’un journaliste (surtout si son papier parle dudit politique). Il est vrai qu’il est plus plaisant de lire le menu du Fouquet"s.

                                            (Allez, je lis la suite, ne reculant devant aucun sacrifice...)


                                            • superesistant superesistant 10 mars 2009 15:09

                                              c’est un peu facile de tailler le facteur et son idéologie vu le gouvernement en place en ce moment...

                                              il a sans doute une vision un peu idéaliste d’une société dépourvue de capitalisme, mais le monde que me propose sarko et sa clique ne m’interresse pas plus que çà !

                                              et pour vouloir tailler le facteur de si prêt, faut aussi voir la poutre plantée dans l’oeil du ducce de l’élysée...

                                              donc article partisant ( et oui ma pov lucette vous êtes partisant aussi... ) et totalement subjectif
                                              merci au revoir !

                                              signé : le Polit bureau vu qu’à mon humble avis toute personne qui critique cette vision de pensée sera traité de bolchevico trostko anarcho pétiniste sur le retour....

                                              il vous en prit !


                                              • Kalki Kalki 10 mars 2009 15:27

                                                "
                                                et pour vouloir tailler le facteur de si prêt, faut aussi voir la poutre plantée dans l’oeil du ducce de l’élysée... "

                                                Aussitot que le peuple trouve que son maitre ne vas pas il veut en changer.

                                                Le roi est mort, vive le roi.
                                                Le peuple en réélira un sur le champs.

                                                On pourrait pas essayer de sortir de ce cycle spirale infernale, par la démocratie ?



                                              • Traroth Traroth 10 mars 2009 15:40

                                                Bizarre que le mot "idéaliste" soit pratiquement devenu une insulte. Je suis idéaliste et je dois dire que j’en tire une certaine fierté. De tous temps, ce sont les idéalistes qui ont fait avancer les choses. 


                                              • Emile Red Emile Red 10 mars 2009 15:42

                                                La démocratie telle qu’on l’apprend au citoyen implique que celui-ci donne son aval à toute décision prise par les représentants professionnels qu’il s’est choisis par vote.
                                                La remise en cause des élections truquées par l’argent et les médias c’est la remise en cause du système et donc de la démocratie telle qu’on la connait. La démocratie a fait son temps passons à autre chose.

                                                Et d’ailleurs avons nous besoin de représentants professionnels qui choisissent à notre place ou avons nous assez de juge arbitre pour décider nous même de notre devenir ? Des représentants, soit, mais issus du peuple, bénévoles et seulement porte parole de ce pourquoi ils sont mandatés. Là est la vraie démocratie.


                                              • Kalki Kalki 10 mars 2009 15:46

                                                On peut etre idéaliste en étant réaliste, et en apprenant de l’histoire, et sans etre niais.

                                                Doit on laisser se faire une autre révolution pour un autre changement de pouvoir ?

                                                Un basculement politique, n’atteignant pas encore cette fois ci la démocratie.

                                                Une bascule tendant vers un ’extrème’, qui attirera une autre Révolution ? Etc ... etc... et ca continue.


                                              • Traroth Traroth 10 mars 2009 16:12

                                                Le problème, c’est que tout le monde n’est pas d’accord sur les objectifs que doit poursuivre la politique. Discutez avec un libéral, et vous remarquerez que faire en sorte que tout le monde ait de quoi manger et que plus personne ne meurt de maladie n’est pas du tout un objectif qui l’intéresse. Il n’en a rien à foutre. Après, bien sûr, ça devient difficile de se mettre d’accord sur le chemin à suivre...


                                              • Traroth Traroth 10 mars 2009 16:21

                                                J’ai un exemple en tête, mais je n’arrive plus à retrouver l’article en question. Je disais sur le forum d’un autre article tout le mal que je pensais du libéralisme, et un autre commentateur m’a répondu en citant l’Australie comme exemple de réussite d’une économie libérale. Je cherche quelques statistiques, et effectivement, le taux de croissance était elevé, les déficits au plus bas, mais par ailleurs, la pauvreté avait exposé. La réponse du type à mon objection ? Un truc comme "ah ben oui, si tu t’arrête à ce genre de détail... Qu’est ce que vous avez toujours avec la pauvreté, à gôôôche !". J’étais effaré. Je me suis vraiment demandé ce qu’était le progrès dans son esprit. La croissance et les faibles déficits peuvent être des moyens mais ne sont certainement pas des buts. La lutte contre la pauvreté, elle, est un but en soi. Enrichir la classe dirigeante est également un but en soi, mais il est rarement revendiqué et pas très partagé par ceux qui ne font pas partie des privilégiés. C’était le but que le type sous-entendait, bien entendu, mais soit ça lui paraissait tellement évident qu’il ne pensait pas avoir à le revendiquer, soit il évitait de le faire pour éviter d’être attaqué sur le sujet...


                                              • Emile Red Emile Red 10 mars 2009 16:22

                                                Nous faisons une révolution par millénaire, la terre une par jour, et sans les hommes elle se porterait à merveille....


                                              • Traroth Traroth 10 mars 2009 16:23

                                                explosé, pas exposé...


                                              • Thoth 10 mars 2009 15:19

                                                A quand l’ouverture des prochains goulags en France ? Tiens, par exemple sur le plateau du Larzac... smiley


                                                • karlos karlos 10 mars 2009 19:03

                                                  en attente pour sarko et sa clique !


                                                • LE CHAT LE CHAT 10 mars 2009 15:35

                                                  la simple vue de lénine me fait gerber ! et dire que ce tyran a encore des fans !http://citoyen-expert.blogspot.com/2008/01/g-freche-projette-dacheter-une-statue.html Le ptit facteur ne propose rien d’autre que la dictature du prolétariat remise au goût du jour ! ce forum serait l’une des nombreuses premières victimes , la liberté d’expression étant intolérable pour les fascistes rouges !


                                                  • Traroth Traroth 10 mars 2009 15:41

                                                    "Le ptit facteur ne propose rien d’autre que la dictature du prolétariat remise au goût du jour" : Ah bon ? Et sur quoi tu t’appuies pour affirmer une chose pareil ?


                                                  • Emile Red Emile Red 10 mars 2009 15:50

                                                    Lenine n’est guère différent de Robespierre, pourtant on en fait un symbole de liberté, la technique en plus, notre valeureux révolutionnaire aurait réduit la population Française à la portion congrue de ses amis.



                                                  • LE CHAT LE CHAT 10 mars 2009 16:06

                                                    @emile

                                                    Robespierre aurait été supporter de Lens , né à Arras , le sang des sang est or ne l’aurait pas troublé ! smiley


                                                  • Emile Red Emile Red 10 mars 2009 16:30

                                                    Dis donc, corne de diou, tu te sers des écrits d’une "sale anarchiste" pour critiquer le communisme ?

                                                    Et en plus tu plantes paske le communisme ce n’est pas le bolchévisme, les nanars aussi prèchent le communisme.

                                                    Et pis on peut être nanar et aimé les marines et blancs, les couleurs de notre temps...


                                                  • Traroth Traroth 10 mars 2009 18:15

                                                    @LE CHAT : Ce qui serait bien, ça serait que tu synthétises et exprimes tes idées, sans présupposer que tes interlocuteurs ont une heure ou deux à perdre pour lire 15 pages...

                                                    Oui, Besancenot proclame son attachement à des personnes contestables. Personnellement, j’ai décidé très tôt d’être économe de mon admiration et je n’ai jamais donné dans l’élévation sur un piedestal. Cela dit, j’ai du mal à imaginer une seule seconde Besancenot agissant comme cela est reproché à Guevara dans un de tes articles (et que je veux bien croire, au demeurant. Les temps désespérés produisent des gens brutaux. On risque de le vérifier encore dans les prochaines années...). A partir de là, je préfère m’en tenir à son programme politique.

                                                    Je considère les hommes politiques et les partis comme des outils. Quel est l’outil qui actuellement peut nous emmener dans la meilleure direction ? Pour moi, la réponse est évidente. Je vais voter pour Besancenot, parce qu’il est le dernier à vouloir un changement, tout simplement. Et je n’estimerais pas lui devoir quelque chose après avoir voté pour lui, mais au contraire, je serais le premier à lui demander des comptes si d’aventure il trahissait ses engagements.

                                                    Je ne crois pas à la révolution. Non pas parce que je pense que notre système démocratique soit si génial. Je suis bien conscience de ses limites. Mais parce que je pense que les révolutionnaires ne révolutionnent jamais grand-chose, en réalité. On change les têtes, on change éventuellement de paradigme politique, mais le principe d’exploitation perdure. Toutes les révolutions le prouvent : Révolution française, Révolutions russes, Révolution iranienne... Et cette volonté des hommes de profiter les uns des autres, il n’y a que le temps et les idées qui peuvent les changer. Marx avait parfaitement raison quand il parlait de lutte des classes, mais les révolutionnaires qui se réclament de lui se bercent d’illusion quand ils pensent qu’il suffit de prendre le pouvoir par les armes pour changer cela. Les communistes prétendent vouloir en finir avec la lutte des classes, mais si les tentatives d’instauration de régimes communistes démontrent quelque chose, c’est bien qu’on ne peut pas biffer la vénalité et l’égoïsme d’un coup de crayon. Il faut pousser les gens à penser. Et ça, justement, les révolutions ne le permettent pas. Le chemin sera long et il n’y a pas de raccourci. Encore faut-il éviter d’aller dans la direction opposée comme en ce moment...


                                                  • Matéo34 Matéo34 10 mars 2009 19:23

                                                    Le Chat, pour les liens : ils sont puant à souhait...

                                                    Ils sentent tous l’antisémitisme, le racisme et le groupe néo nazi à plein nez  !

                                                    Exemple sur http://terre-de-france.over-blog.com/article-12663777.html : "je parle cette fois-ci du juif Trotsky, responsable de millions de morts lorsque le régime communiste comprenait énormément de juifs dans son appareil de direction, que ce soit au sommet du régime, que dans les petites sphères locales (N’en déplaise aux historiens juifs qui essayent de mettre sur le dos de Staline tous les morts du communisme dans l’ex URSS)."
                                                    Comme lien du blog, rien que pour l’exemple : Non à l’islmanisation de l’Europe, la France Licratisé, Solidraité des Français...

                                                    Comme exemple de démocrtaie, va falloir revoir les bases ! smiley

                                                    Matéo34


                                                  • faxtronic faxtronic 10 mars 2009 15:38

                                                    Je ne vois pas de difference entre le Facteur ou le borgen. Ce sont tous les deux des non-democrates populistes extremistes opposants, qui ne seront jamais au pouvoir car les extremes ne seront jamais au pouvoir. Cf lepen en 2002


                                                    • Emile Red Emile Red 10 mars 2009 15:52

                                                      Encore faut-il se poser la question de savoir si la démocratie est la panacée, chose mise en question et l’univers s’ouvre à bien d’autres choses possibles...


                                                    • Traroth Traroth 10 mars 2009 16:01

                                                      "Ce sont tous les deux des non-democrates" : Concernant Besancenot, ça reste à démontrer. Le reste de votre message est composé de considérations personnelles plus ou moins prophétiques que je m’abstiendrais de commenter...


                                                    • LE CHAT LE CHAT 10 mars 2009 16:13

                                                      @traroth

                                                       certains futurs tyrans ne lèvent le voile qu’une fois élus , adolf Hitler est arrivé au pouvoir par les urnes .....
                                                      qui te garantit que le petit facteur n’est pas un khmer rouge en veille ?


                                                    • Traroth Traroth 10 mars 2009 16:26

                                                      Et si ma tante en avait, on l’appelerait mon oncle ! Ce n’est pas une manière de raisonner, ça. Qui te garantie que demain, tel Pharaon, Sarkozy ne va pas décider de tuer le premier-né de chaque famille ?


                                                    • Traroth Traroth 10 mars 2009 16:33

                                                      Et pour répondre à ta question : rien ne le garantie. Mais si tu t’attends à des garanties en ce bas monde, tu mourras à moins de 2 pas de l’endroit où tu es né. On peut simplement faire au mieux en espérant que les autres feront pareil et que tout se passera bien. Et c’est toujours comme ça.


                                                    • Emile Red Emile Red 10 mars 2009 16:35

                                                      Le Chat, Hitler n’a pas avancé caché, il avait écrit tout ce qu’il ferait, il suffisait au peuple de lire le livre, de plus une fois élu le peintre Viennois l’offrait à chaque couple qui se mariait,


                                                    • Vilain petit canard Vilain petit canard 10 mars 2009 15:41

                                                      Ah le bolchevik avec le couteau entre les dents... Sarkozy avait besoin d’un repoussoir à gauche pour "niquer" le PS, comme Mitterrand avait besoin d’un repoussoir à droite pour "niquer" le RPR. Mitterand avait choisi un vieil opposant complice de la IVe, Le Pen, qui était plus frais que le vieillissant Poujade, Sarkozy, lui, il a choisi son facteur. A paryir de là, pas la peine de détailler le programme de ce pseudo-parti. Besancenot est bolchevique comme Le Pen est nazi : c’est du simili.

                                                      Mais il passe bien à la télé, il a même fait un tabac chez Drucker (qui est justement un copain de pédale de... Sarkozy) ! Comme chacun sait, Vivement Dimanche, c’est l’antichambre de la révolution. Vous vous faites manipuler, comme tous ces bonnes gens de gauche des années 80 qui traquaient le racisme et les païens intégristes du Club de l’Horloge, en nous expliquant que la France allait tomber sous la dictature d’Occident, et qu’on alalit reconstruire les camps de concentration.

                                                      D’ailleurs, "anti", ça veut tout dire : un parti qui se définit par son opposant, alors ça c’est la meilleure. En gros, transposé en politique française, il y a d’une part Sarkozy et d’autre part les anti-Sarkozy, et plus rien au milieu, c’est-à-dire que le combat est gagné d’avance : on ne parle que de celui qui n’est pas "anti". C’est typiquement de la novlangue.


                                                      • Reinette Reinette 10 mars 2009 15:51


                                                        Ne reculant devant aucun sacrifice, L’AUTEUR, donc, s’est plongé dans ça et s’y est noyé et a bu la tasse  :

                                                        extraits (attention âmes sensibles éloignez-vous, éloignez les enfants, les papys, les mamys...)
                                                        TOUS AUX ABRIS !

                                                         
                                                        1 - Le capitalisme met l’humanité et la planète en danger
                                                        La paix est incompatible avec ce système : “ le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage ” (Jean Jaurès).

                                                        2 - Un autre monde est possible : le socialisme du 21e siècle
                                                        Le socialisme n’a évidemment rien à voir avec les politiques capitalistes des formations social-libérales telles que, en France, le parti dit “ socialiste ”. De même, il s’oppose radicalement aux dictatures bureaucratiques qui, de l’ex-URSS à la Chine, en ont usurpé le nom, alors même qu’elles reproduisaient des mécanismes d’exploitation et d’oppression qu’elles prétendaient combattre et favorisaient les pires travers productivistes.

                                                        3 - Nos vies, pas leurs profits
                                                        Ce programme insiste sur l’appropriation sociale du produit du travail par l’expropriation sans indemnisation des grands groupes capitalistes à commencer par ceux du CAC 40, des services et branches essentiels sous le contrôle des salarié-e-s et de la population. Certains domaines doivent être considérés comme des biens publics communs et mondiaux : santé, éducation, eau, énergies, transports, télécommunications, poste, enfance et quatrième âge. Ils doivent être des services publics, gérés et contrôlés par les salarié-e-s et les usager-e-s dans l’unique objectif de satisfaire l’ensemble des besoins sociaux de toutes et de tous, à égalité d’accès et de prestations.
                                                         
                                                        4 - S’organiser, agir, faire de la politique, un parti pour l’émancipation
                                                        Deux tâches complémentaires se combinent : développer les luttes sociales, par la construction coordonnée d’un syndicalisme de classe et de masse, s’opposant ainsi à la collaboration des directions syndicales actuelles qui engendrent la désertion, par la participation aux formes d’organisation du mouvement social ; construire un parti politique pour défendre un programme global d’émancipation.
                                                        Tirant les leçons du passé, nous lutterons contre les processus de bureaucratisation qui sont la plaie des mouvements d’émancipation. Et notre vigilance commencera par s’exercer à l’intérieur du NPA.


                                                        Mais c’est du terrorisme, allez Besancenot, au trou !

                                                        • alcodu 10 mars 2009 15:52

                                                          Ca qui est assez extraordinaire quand on lit le programme du NPA c’est que tout est factuellement faux. Il n’y a pas une seule affirmation qui ne relève pas des imprécations et de la haine. Un vrai discours de facho :
                                                          les organisations les plus étatiques sont désignées comme libérales, il y a confusion (comme d’habitude) entre libéralisme et capitalisme, il y a un mépris total pour l’individu, il y a un complot de la "finance internationale" (suivez mon regard), beurk.

                                                          La grande machine totalitaire est en route Malheureusement le public ne réalise pas du tout pour qui il va voter. La liberté n’est pas acquise, Besancenot et son faire-valoir, Sarkozy devraient nous le rappeler.
                                                          .


                                                          • Traroth Traroth 11 mars 2009 00:04

                                                            Comme quoi ?


                                                          • Traroth Traroth 11 mars 2009 00:06

                                                            "Besancenot et son faire-valoir, Sarkozy" : J’avais raté ça. Enorme ! Merci pour cette franche rigolade ! smiley


                                                          • jkw 10 mars 2009 15:59

                                                            allons, soyons raisonnable...
                                                            une grande majorité de citoyens français lorsqu’ils votent ne regardent jamais les programmes, c’est pour cela qu’ils sont déçus !!

                                                            croyez-vous que Sarkozy aurait été élu s’il avait dévoilé dans le détail ce qu’il est entrain de faire ???

                                                            les programmes restent volontairement flous... ce qui permet par la suite de faire n’importe quoi !
                                                            alors pourquoi faire peur avec le programme de Besancenot ? le communisme vous fait peur ?
                                                            15 ans de Sarkozysme et vous n’aurez plus aucun bien...vous n’aurez donc plus rien à perdre !!


                                                            • Traroth Traroth 10 mars 2009 16:02

                                                              Pas sûr que Sarkozy ait besoin de 15 ans pour arriver à ça...


                                                            • Reinette Reinette 10 mars 2009 16:07


                                                              Ne reculant devant aucun sacrifice, je me suis donc plongé dans la lecture (l’auteur)

                                                              Alors, plongeons-nous dans cette société idéale que va mettre en place le NPA (l’auteur)


                                                              Pertinence Offre Lieu de travail Type de
                                                              contrat
                                                              Date
                                                              d’émission
                                                                           
                                                               
                                                              CHEF PLONGEUR/CHEF  13 - MARIGNANE MIS
                                                              04/02/2009


                                                              • jkw 10 mars 2009 16:11

                                                                « Sir, quand on voit où les bonnes têtes ont mené le pays,

                                                                il ne serait peut être pas inutile d ’ essayer les mauvaises » Mirabeau

                                                                 


                                                                • jkw 10 mars 2009 16:14

                                                                  merci Traroth pour votre optimisme !!!

                                                                  je pense comme vous !!


                                                                  • Traroth Traroth 10 mars 2009 18:36

                                                                    Optimisme tout relatif, il faut bien le dire, du moins à court terme. Je pense que l’oppression arrive et risque laisser une empreinte sur une bonne partie de ma vie. Je ne suis pas loin de penser que l’époque qui vient pourrait bien être la pire de l’Histoire, tellement les dangers sont énormes et dangereux, et je dois bien dire, n’ayant qu’une seule vie, que je me serais bien passé de vivre à cette époque. Mais je me dis aussi que depuis les siècles des Lumières les régimes oppressifs sont toujours les plus brefs, et qu’il faudra bien qu’ils tombent, même si c’est dans 100 ans. C’est pas comme si on avait le choix, hein ? smiley
                                                                    Mais puisque c’est comme ça, autant en prendre son parti, et peut-être les gens de bonne volonté auront-ils l’opportunité de faire bouger les choses. Des périodes chaotiques peuvent sortir des effets positifs. Mais il y aura des victimes, c’est certain. Il y en a déjà, en fait.


                                                                  • Traroth Traroth 10 mars 2009 18:37

                                                                    "énormes et variés" voulais-je écrire, en fait. Pas mal, les dangers dangereux, mouarf ! smiley


                                                                  • Reinette Reinette 10 mars 2009 16:24


                                                                    Ne reculant devant aucun sacrifice, je me suis donc plongé dans la lecture (l’auteur)

                                                                    Alors, plongeons-nous dans cette société idéale que va mettre en place le NPA (l’auteur)


                                                                    PLONGEUR
                                                                    (Code Métier ROME 13211)POUR UN RESTAURANT GASTRONOMIQUE, VOUS SEREZ CHARGE DE LA PLONGE. VOUS INTERVIENDREZ EGALEMENT EN TANT QU’AIDE DE CUISINE.
                                                                    Lieu de travail 30 - LES ANGLES Salaire indicatif HORAIRE 8,71 Euros (57,13 F) Durée hebdomadaire de travail 39H00 HEBDO RESTAURATION TRADITIONNELLE


                                                                    • alcodu 10 mars 2009 16:24

                                                                      Besancenot a annoncé qu’il allait s’inspirer des moyens de "lutte" de Domota en Guadeloupe.


                                                                      Petit rappel sur la Guadeloupe, un bel exemple de manifestation de la violence clientéliste des étatistes.

                                                                      Les fonctionnaires (payés entre 20 et 40% de plus qu’en métropole) en veulent toujours plus. Les groupes de pression ont réussi à arracher plus d’avantages et de privilèges à l’Etat, c’est à dire au détriment des autres. Les bandes armées d’Elie Domota font signer des "accords" par la force et l’intimidation. Les privilèges des békés n’ont pas été remis en cause ni les taxes moyennageuses comme "l’octroi de mer". Aucun courage. Aucune réforme. On arrose avec de l’argent public et on laisse les entreprises disparaître.

                                                                      Besancenot est une conséquence de l’étatisme et de la corruption socialo-gaulliste, il en est aussi la conclusion finale.

                                                                      Soit la société est réformée et les privilèges sont abolis, soit tôt ou tard
                                                                      on aura droit à un Besancenot avec de vrais pouvoirs.
                                                                      .


                                                                      • Emile Red Emile Red 10 mars 2009 16:46

                                                                        Moi je suis pour l’abolition du privilège qu’ont les libéraux de pouvoir ire n’importe quoi, n’importe quand et n’importe où.

                                                                        Les libéraux sont dangereux, ils mènent le monde à sa perte tels des criminels de haut vol ils devraient être embastillés pour ne plus distiller leur propagande délétère. Le libéralisme est une secte qui nourrit les petits nenfant d’espoirs vains et destructeurs, les libéraux sont de dangereux manipulateurs de nenfants. ils sont les ogres contemporains et leur cannibalisme est sans borne.


                                                                      • Avallis Avallis 10 mars 2009 16:56

                                                                        Les libéraux sont dangereux, ils mènent le monde à sa perte tels des criminels de haut vol ils devraient être embastillés pour ne plus distiller leur propagande délétère. Le libéralisme est une secte qui nourrit les petits nenfant d’espoirs vains et destructeurs, les libéraux sont de dangereux manipulateurs de nenfants. ils sont les ogres contemporains et leur cannibalisme est sans borne.

                                                                        Religion et politique sont vraiement deux grosses verrues puantes qui gangrenent l’humanite.
                                                                        Remplacer liberaux/liberal /liberalisme par n’importe quoi aux choix : communistes, artistes, surfers, boudistes, ...


                                                                      • Emile Red Emile Red 10 mars 2009 17:07

                                                                        Je ne fais que pasticher les propos démagogiques du libéral au dessus qui ne sait que promouvoir son idéologie en insultant mon esprit avec ses mensonges, ses rumeurs tendancieuses et sa propagande scandaleuse.


                                                                      • Le péripate Le péripate 10 mars 2009 18:49

                                                                         Bien d’accord avec vous Aldocu. C’est qu’il y a du monde en France sur le créneau de la démagogie fasciste et ultra-étatique. Pour l’instant cette division sectaire les empêchent d’accéder au pouvoir, mais on peut être inquiet. 
                                                                        Je repensais à la dernière "révolution", celle des Kmhers rouges, dont les chefs ont tous été instruit en France, au Parti Communiste, disciples inconscients de Saussure, Lacan, Bettelheim, et quelques autres. 

                                                                        Il y a quelque chose de pourri dans ce pays.

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