Antoine,
Je suis un auditeur assidu de La Première, le matin.
L’enseignante était une invitée entre 07:45 et 08:00. Les questions allaient dans le sens de la recherche d’une réponse à ce que nous vivions à l’époque avec les parents qui passaient des nuits pour inscrire leurs enfants à l’école. De mon temps, on n’a jamais connu cela. On allait à l’école la plus proche. Point. Ce plus proche pouvait être très élastique. L’enseignement au Danemark semblait très différent et efficace dans la théorie du moins. Depuis que le site de la Première a changé, je ne peux remonter au mois d’avril ou mai de l’année passée.
Au sujet de l’école, vu mon âge actuel, je suis ce qu’on peut appeler « de la vieille école ».
Je n’ai pas suivi la raison de la constatation d’aujourd’hui des « écoles poubelles ».
Il y a peut-être beaucoup de raisons qui ont des provenances multiples.
La trop grande complexité des matières à enseigner, l’éducation elle-même qui a été téléguidée des parents vers l’école, les parents qui n’ont plus le temps de passer du temps avec les enfants, trop fatigués après une journée de stress et de trop plein, les enfants que l’on envoie sans contrôle dans leur chambre parce qu’il dérange la sieste bien méritée, la drogue qui ne traine pas loin des classes, le désœuvrement, le manque de sollicitation à la motivation... en fait tout est un jeu de d’une série de dominos.
J’ai fait mon service militaire. Il a sauté. On parle de le réintroduire. Je dirais moi qu’au service militaire avec le recul, je n’ai pas perdu mon temps. Les coups de pied au cul, cela grandit son homme quand il est donné avec le doigté nécessaire. Ce service pourrait très bien, et mieux, être un service civil de bons offices dans le monde.
Quant à contraindre un enfant d’aller à l’école, je dirais pas vraiment. On peut très bien réussir dans la vie en autodidacte. L’instruction n’est pas limitée aux premiers 20 ans de la vie. Ai-je répondu à tout ?