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« La journée de la jupe », une terrible fable sur la folie contrôlée... de l’Éducation nationale

On s’était risqué à lire le film de Jean-Paul Lilienfeld, « La journée de la jupe », au prisme de sa bande annonce (1). On y avait vu une farce sarcastique sur la tentation vénéneuse de répondre par la violence au désordre de l’École. Maintenant qu’on a vu le film, diffusé sur Arte, vendredi 20 mars 2009, l’impression donnée par cette bande annonce est-elle vérifiée ? Non, car la part de farce sarcastique qu’elle met en avant, n’est qu’une composante homéopathique de la fable tragique qu’est ce film sur la folie contrôlée… de l’Éducation nationale.

Un comique burlesque marginal

Sans doute la farce sarcastique demeure-t-elle par l’inversion des rôles habituels et la distorsion trop voyante entre ce qui est et ce qui devrait être. Cette fois, ce sont les élèves incultes qui sont à plat ventre et non plus la professeur, dans une image symbolique de la soumission absolue. Et, qui plus est, c’est une jeune femme qui tient en respect ces jeunes mâles habitués à l’injurier et à l’intimider : le symbole est tout aussi criant. La bande annonce privilégie ces scènes burlesques où la jeune femme met un coup boule - comme au foot, dit-elle - au voyou qui l’agresse en l’envoyant « niquer sa mère la pute », et où un cours peut enfin se dérouler, après une demi-heure de désordre, mais seulement un revolver au poing de la professeur.

Ces scènes burlesques sont en elles-mêmes des métonymies efficaces pour dénoncer par le rire l’état de démoralisation d’une École à la dérive où les incultes dictent leur loi de la jungle, l’autorité légitime est bafouée et l’acte d’enseigner, rendu strictement impossible. Replacées dans le contexte de l’ensemble du film, sans doute ne nuisent-elles pas à sa compréhension, mais elles ne sont qu’une partie infime d’une fable dont le contenu tragique suscite non le rire mais l’effroi.

Les symboles des divers personnages

Comme toute fable, la stylisation de l’action et des personnages vise à écarter tout détail anecdotique pour atteindre à la représentation totalisante du symbole. Chaque élément du film est donc choisi pour sa puissance symbolique. La mise hors-contexte donne à l’histoire une portée générale. Du collège, on sait seulement qu’il se trouve dans une banlieue quelconque, à en juger par la forte proportion des ethnies originelles représentées, l’indiscipline des élèves jusqu’à la délinquance, leur langage argotique sommaire et leur intonation.

En face d’eux, on ne trouve que des « professionnels » qui ne sont pas à la hauteur de leur mission : ce sont des incapables, des démagogues ou des démissionnaires.
1- L’incapable est d’abord la professeur Sonia Bergerac, elle-même, jouée par Isabelle Adjani ; elle ne sait manifestement pas conduire une classe : l’entrée en cours est une foire indescriptible ; elle hurle ses appels au silence de façon répétitive et en pure perte ; elle ignore la procédure d’exclusion ponctuelle d’un élève en cas d’infraction aux règles de la classe : elle somme deux élèves, par exemple, de se rendre seuls chez le principal.

2- Parmi ses collègues, on rencontre le démagogue humanitaire qui parle d’un simple malentendu quand, le visage en sang, il vient de se faire casser la gueule, le démagogue calculateur qui se promène avec un Coran dans le sac comme paratonnerre pour calmer la meute musulmane, le démagogue démissionnaire qui, renonçant à la laïcité, reproche à sa collègue Bergerac de ne pas respecter « le contexte » - euphémisme délicat pour désigner le sexisme viscéral des élèves - et de faire dans la provocation en osant se promener en jupe.

3- C’est exactement le point du vue du principal, plus vrai que nature dans son insignifiance, comme la hiérarchie les aime et les coopte, parfait rond-de-cuir irresponsable qui n’a jamais pris les mesures pour faire respecter l’ordre public dont il a la charge, et éviter d’en arriver à cette crise. À sa décharge, il n’est qu’un des « tubes » du vaste système de « vases communicants », comme il dit, que l’Éducation nationale a organisé entre les établissements pour ne pas éradiquer la gangrène de la délinquance, voire pour l’entretenir : les élèves exclus passent de l’un à l’autre au moins jusqu’à 16 ans, âge limite de la scolarité obligatoire. Alors, dit-il, plutôt que de recevoir en échange des voyous qu’il ne connaît pas, il préfère ne pas exclure ceux qu’il connaît bien.

Et puis surtout il ne veut pas, par des exclusions d’élèves, donner à ses supérieurs une mauvaise image du collège qui nuirait à sa carrière. Au plus fort de la prise d’otage, le monsieur ne trouve rien de mieux que de se tirer : est-il symbole plus effrayant de la démission folle de la hiérarchie administrative ? Oui, on le verra plus loin avec la ministre venue elle-même sur place superviser les opérations policières.

Le symbole du révolver


Quant au symbole de la violence qui dévaste ce collège, il prend la forme d’un révolver tombé par hasard d’un sac. Entrer au collège avec une arme est aussi banal qu’y venir avec ses livres et ses cahiers. C’est justement de l’altercation qui s’ensuit pour sa récupération que provient la prise d’otage par la professeur après qu’elle s’en est emparée. Les scènes burlesques qui pimentent la suite, ne sont que de rares poses au début de la tragédie qui s’annonce.

Celle-ci naît d’un constat avec preuves à l’appui de l’incompatibilité de la morale archaïque des élèves présents à l’esprit bloqué, comme un ordinateur peut l’être par un virus, avec la morale de la société de la connaissance que l’École est censée représenter.

À leur décharge, le formalisme stérile du savoir que leur diffuse la professeur de Français avec son prétendu cours sur « Le Bourgeois Gentihomme » de Molière, n’est pas de nature à les convaincre de l’importance du savoir pour leur vie future. Dans leur entourage, ils en ont l’expérience quotidienne, l’inculture n’est pas un handicap : l’argent, « la thune » comme ils disent, ne se mesure pas à la culture, mais à la violence qui est un raccourci plus sûr pour en avoir.

Le symbole du viol collectif

L’École publique laïque n’a pas sa place dans leur « plan de carrière ». Elle constitue même un obstacle, car elle heurte de plein fouet leurs préjugés sexistes, ethnistes et religieux, les uns renforçant les autres. Le mépris de la la femme - devenue l’infâme « meuf » dans leur sabir - est le foyer de pestilence qui infecte toute leur représentation du monde ; ils y tiennent dur comme fer, tirant leur certitude d’une croyance religieuse ancestrale qu’ils placent au-dessus de tout : la femme est « une pute » si elle n’est pas soumise à l’homme.

Plusieurs symboles de ce sexisme radical sont égrenés au cours de la prise d’otages : le refus des mâles de s’asseoir à côté d’une jeune fille, « par respect », osent-ils dire dans une incroyable inversion du sens du mot. Car qu’entendent-ils par ce mot de « respect » ? Une fille en jupe et non couverte de la tête aux pieds est « une pute » ; les mâles ont le droit de coïter à tout va, mais une fille non, sans être « une pute ». Un événement en apporte la démonstration. Il est découvert à l’improviste grâce aux fameux portables-photographiques dont ces malheureux sont tout de même prioritairement équipés : y ont été conservées les images d’un viol collectif auquel ont participé des garçons de la classe. Par SMS, la professeur les dénonce aussitôt à la police comme il se doit, et compromet le caïd de la classe auprès de ses complices en le présentant comme le dénonciateur ; elle veut protéger ainsi la jeune fille qui lui a livré l’information.

Le symbole de la prise d’otages par les souffre-douleurs

Deux autres actes symboliques se succèdent alors. À l’occasion d’un piège tendu par le caïd, la professeur perd le revolver qui change de mains. Il tombe d’abord dans celles d’une élève : elle braque alors ces mâles et en profite pour leur cracher à la figure toute le dégoût depuis longtemps accumulé qu’ils lui inspirent. Puis c’est au tour d’un garçon de s’emparer de l’arme : c’est le plus frêle de tous, on devine qu’il en est le souffre-douleur. Provoqué par l’un de ceux qui le maltraitent habituellement, il l’abat. Le revolver a inversé les rôles : dans la jungle, c’est ainsi, c’est la loi du plus fort qui s’impose. De ce point de vue, juste retour des choses ! Quand les policiers, travestis en journalistes, font irruption, la professeur revendique alors le crime à cor et à cri pour protéger son auteur : elle est à son tour froidement abattue sans sommation ni raison apparente par une arme dissimulée dans une caméra.

Le symbole de l’exécution de Sonia Bergerac

On ne saurait trouver meilleur symbole de la conduite d’une société qui élimine par tous moyens ses membres les plus fragiles, ou maillons faibles, symptômes insoutenables manifestes de sa propre folie pathogène : pour les uns qui ne sont pas conformes à son anormalité qu’elle érige en norme, ce peut être la psychiatrisation. Pour d’autres qui réagissent pourtant, comme Sonia Bergerac, de la seule façon qu’impose la loi de la jungle où on les a enfermés, c’est l’exécution en règle. Sa revendication ne peut être, en effet, entendue, tellement une société folle avec ses dirigeants ne peut que la trouver démente. C’est précisément le jugement émis par la ministre, elle-même en pantalon, quand elle apprend que la professeur demande que soit organisée, chaque année, dans les établissements scolaires «  une journée de la jupe ». Les femmes n’ont-elles pas mis des siècles à pouvoir s’habiller en pantalon ? Il y a cinquante ans, le port du pantalon n’était-il pas encore interdit dans les établissements ?

Le symbole de la jupe est bien choisi pour mesurer l’abîme d’incompréhension entre cette professeur et une administration qui « ne veut pas savoir » que dans ses établissements scolaires des élèves à la morale archaïque en sont à voir une pute dans une femme qui porte une jupe. Des siècles de développement culturel séparent ces élèves et les professeurs qui leur font face : comment peuvent-ils se rencontrer ? C’est impossible. Quant au pouvoir politique et administratif, il ne veut ni ne peut davantage entendre une Sonia Bergerac, dont la conduite à la fois rationnelle et provisoirement irrationnelle le renvoie à sa propre folie où il s’est réfugié confortablement dans une dénégation obstinée de la réalité et qui est précisément la cause directe de l’égarement momentané de la jeune femme.

L’École publique, non plus « entre les murs », mais au pied du mur

On peut trouver ce film désespérant. Mais c’est la réalité qui l’est : l’impasse tragique où s’est fourvoyée l’École en renonçant à sa mission. « La journée de la jupe », en effet, n’offre pas de solution. Ce n’est déjà pas si mal d’être débarrassé de la guimauve démagogique à la sauce du film « Entre les murs ». À défaut de pronostic et de thérapeutique, cette fable livre du moins un diagnostic qui fait voler en éclats les stéréotypes.

1- L’École publique est devant un choix. Elle est aujourd’hui le lieu de collision frontale entre deux morales sociales incompatibles :

- l’une venue du fond des âges postule l’inégalité en droit de la moitié du genre humain, les femmes, au nom d’une loi religieuse qui régirait l’État, et, pour un assouvissement immédiat de ses pulsions, prétend à l’hégémonie en sachant très bien s’emparer des outils technologiques que sa propre logique irrationnelle aurait été bien incapable d’inventer. S’il existe un raccourci en matière technologique, il ne semble pas – hélas ! - que, pour les mentalités, il y en ait un qui permettrait à tout un groupe de rattraper magiquement en quelques années des siècles de retard culturel.

- L’autre morale est celle de la société de la connaissance que devrait personnifier l’École. Elle repose sur l’égalité des hommes et des femmes, la séparation laïque de la religion et de l’État, et la transmission du savoir pour une humanisation toujours plus grande des relations sociales.

2- Mais autorité politique et administration « ne veulent rien voir ni savoir ». Elles nient le désordre tant qu’elles ne sont pas elles-mêmes directement affectées. Mais, lorsque, comme Sonia Bergerac, une professeur leur met le nez sur leur fumier, son exécution gratuite immédiate symbolise la seule défense dont ces autorités soient capables ; sinon il leur faudrait reconnaître leur propre folie, regarder la réalité en face et tenter d’y remédier. C’est rigoureusement impossible, surtout si le désordre du service public est fort utile puisqu’il permet de hâter la privatisation de l’Éducation tant convoitée par le pouvoir ! En fin de compte, pas si folle la guêpe ! Elle sait contrôler sa folie.

Il est , en outre, un signe qui ne trompe pas. Le ministre-inspecteur général Darcos, on s’en souvient, avait salué en mai 2008 le film « Entre les murs » et sa palme cannoise comme un hommage à « tous les enseignants de France » ! Sauf erreur, « L’année de la jupe » ne lui a pas inspiré la même folie. C’est bien la preuve de la pertinence de ce film. Paul Villach

(1) Paul Villach, « "L’année de la jupe" avec Isabelle Adjani, ou la tentation vénéneuse de répondre par la violence au désordre de l’École », AGORAVOX, 17 mars 2009.


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153 réactions à cet article    


  • Paul Villach Paul Villach 23 mars 2009 12:23

    @ Chanteclerc

    Il me semble que ce film "L’année de la jupe" montre ce que je nomme "la folie contrôlée de l’Éducation nationale" qui ne peut engendrer que des tragédies :
    1- les personnels confrontés à la réalité quotidienne de l’École ne peuvent compter sur aucun appui, s’ils veulent s’y opposer : au besoin on les psychiatrise ou on les met à l’écart ; une administration-voyou n’a aucun scrupule.
    2- ils peuvent même être pris au besoin comme boucs émissaires.
    3- Une issue est de céder à la démagogie.
    4- La débâcle s’inscrit dans le projet de privatisation du service public qu’il faut rendre répulsif. Paul Villach
     


  • french_car 23 mars 2009 17:58

    Décidément notre Trissotin de l’EN n’a qu’un mot à la bouche : privatisation, privatisation, privatisation ...


  • geo63 23 mars 2009 11:25

    @ Paul Villach : j’aime beaucoup vos articles écrits dans un français précis et de grande qualité.
    J’ai vu comme vous ’l’année de la jupe" sur Arte. Vous dites "ces scènes burlesques sont en elles-mêmes des métonymies efficaces pour dénoncer par le rire l’état de démoralisation d’une Ecole à la dérive...", ma femme (ancienne enseignante de lycée) et moi-même n’avons pas ri un seul instant. Je comprends votre propos, mais il s’agit d’un drame qui hélas...pourrait bien se produire.
    Quoi qu’il en soit je partage globalement votre analyse du film et son "décryptage". Mais, on reçoit un coup de poing à l’estomac, avec une superbe Isabelle Adjani et des jeunes qui connaissent tellement bien leur rôle.
    Cordialement.


    • Alexeï 23 mars 2009 18:55

      @ geo63

      D’accord avc votre remarque : ils connaissent tellement bien leur rôle que l’on oeut se demander s’il s’agit d’un rôle de composition ou plus précisément d’un reportage.


    • Paul Villach Paul Villach 24 mars 2009 10:22

      @ farkanscheltabres

      J’ai bien peur que votre sombre pronostic se réalise. Mais où êtes-vous, si ce n’est pas indiscret ?


    • Cardinal Cardinal 23 mars 2009 11:40

      Ce coup de poing produit par le film, ceux qui sont conscients du problème de l’immigration depuis des années ne le reçoivent pas aussi durement. Ne nous leurrons pas, c’est uniquement la question de l’immigration qui est en cause dans toutes les oeuvres filmiques actuelles qui causent de l’éduc-nat’.

      http://frenchcarcan.com/2009/02/11/bhl-les-musulmans-les-chinois-et-les-autres/


      • hirondelle4 23 mars 2009 12:04

        pas tout à fait d’accord avec vous ; le problème, ce n’est pas l’immigration, c’est l’Islam, et sa non intégration dans la laïcité ; à coups de boutoirs répétés, cantine, horaires différenciés, refus de certains cours, sexisme, racisme, violence, tout arrive ; il est curieux de constater que les enfants des immigrés qui ont la cinquantaine maintenant ne se sont jamais conduits ainsi ; ce sont leurs propres enfants, nés ici, qui alimentent cette violence quotidienne, et la démission de l’administration, mais surtout des politiques qui régissent cette administration font le reste. Savez vous que la fonction publique autorise des jours de congés supplémentaires aux fonctionnaires qui ne sont pas de confession catholique ? l’année dernière, les juifs ont eu 5 jours , les musulmans 4 jours, les orthodoxes 3, les boudhistes 1, en plus des congés accordés aux autres fonctionnaires ! ce n’est pas la foi des gens qui est en jeu, c’est le traitement différencié par la république dite laîque, qui pose problème ! que l’on ne s’oppose pas à une prise de congés, je comprends, mais que l’on casse l’égalité républicaine, ça ne va pas !!! question posée au directeur de ma structure ... et seule réponse donnée : ah la la, on est en terrain miné !!! Indigne !!!!
        film choc, certes, film utile, peut-être, magistrale Isabelle, on en pouvait choisir meilleure actrice, ni actrice mieux à sa place !! j’attends la réaction de Darcos, qui s’était extasié sur la palme d’or à Cannes, nullissime !!!
        bonne journée


      • Gazi BORAT 23 mars 2009 12:48

        @ HIRONDELLE

        Quelque chose m’échappe dans votre commentaire :

         

        • Pourquoi les enseignants ne se déclarent-ils pas systématiquement de la religion qui permet d’accéder au plus grand nombre de congés payés ?

         

        • Autre chose : comment, en France, peut-on déclarer officiellement son appartenance confessionnelle lorsque l’on est enseignant ?
        gAZi bORAt

      • Gazi BORAT 23 mars 2009 13:21

        @ Hirondelle

        Face à votre mutisme, je suis allé chercher par moi même et ai trouvé cette circulaire récente :


        indiquant les fêtes pouvant être prises encompte pour les confessions autres que catholiques et protestantes.

        Ainsi, pour un agent de l’Education Nationale désirant se reposer quelque peu d’un travail que la fiction jouée par Mme Adjani nous montre comme particulièrement éprouvant, aura intérêt à se déclarer de la confession la plus généreuse en festivités et à apostasier en cours d’années pour une autre.

        Je vous laisse opérer le calcul de la combinaison la plus efficace.

        Un excellent travail pratique pour un cours de mathématiques !

        gAZi bORAt

      • hirondelle4 23 mars 2009 14:06

        j’ai du m’absenter un moment.
        cette circulaire "congés" ne concerne pas que les enseignants, elle concerne tous les fonctionnaires.
        et tous les fonctionnaires que je connais n’hésitent pas à déclarer leur appartenance confessionnelle, du moment qu’elle leur permet d’avoir des jours de congés en plus !!!
        quand on ne voit pas plus loin que son intérêt immédiat .........................

        quand j’essaie de m’opposer à cette circulaire, je suis taxée d’antisémite, ou d’islamophobe, que voulez vous que j’y fasse !!! je ne vais pas me battre pour ces gens ... ils verront bien .....


      • 5A3N5D 23 mars 2009 16:01

        @ Hirondelle4, 

        "tous les fonctionnaires que je connais n’hésitent pas à déclarer leur appartenance confessionnelle, du moment qu’elle leur permet d’avoir des jours de congés en plus !!!"
         
        Lorsque l’on sait que la majorité des enseignants des établissements publics se réclament de l’athéisme,
        votre argumentation tombe à l’eau, ou plus exactement dans le cloaque des attaques gratuites contre les fonctionnaires. 


      • hirondelle4 23 mars 2009 17:26

        pardon, il faut que je rectifie mon propos, j’ai été maladroite, mais pas mal intentionnée.
        je ne suis pas enseignante, mais je suis fonctionnaire.
        je suis par ailleurs déléguée syndicale ;
        Je voulais dire que dans l’administration dans laquelle je travaille, les fonctionnaires que je connais qui ne sont pas catholiques ou protestants, mais ont une autre confession, n’hésitent pas à le signaler à l’administration pour avoir des congés en plus.
        quand je leur dis, en tant que déléguée syndicale, qu’ils indiquent ainsi à leur patron à quelle confession ils appartiennent, que cela risque de rester dans leur dossier, que c’est un fichage, ils s’en moquent : l’idée des jours de congés passe avant la conscience du fichage, de la laïcité, et la réponse qui m’arrive est que j’ai bien Noël : mais eux, ils l’ont aussi ... en plus !!!
        nous ne nous comprenons pas, je ne remets pas en cause leur foi, mais l’intrusion publique dans leurs croyances ...
        ou alors, il faut que toutes les fêtes religieuses, de tout le monde, soient fériées !!! pourquoi pas, après tout.
        j’espère être plus claire ainsi. merci de votre remarque pertinente


      • jakback jakback 23 mars 2009 18:31

        @hirondelle,
        vos posts confirme qu’une frange non négligeable de fonctionnaires pensent en priorités intérêts personnels avant intérêts communs. 
        Leurs consciences citoyennes, se monnaient a vil prix, quelques jours de congés supplémentaires, c’est pathétique, de bassesse morale, sans doute les mêmes qui fustigent les " riches ", ceux qui gagnent plus qu’eux !!


      • Olga Olga 23 mars 2009 18:39

        hirondelle,
        ou alors, il faut que toutes les fêtes religieuses, de tout le monde, soient fériées !!! pourquoi pas, après tout. " 
        Il risque d’y avoir une envolée du nombre des religions... La religion Jedi par exemple pourrait être propice à glaner quelques jours fériés supplémentaires : un jour férié par date de naissance de chaque chevalier Jedi présent dans la double trilogie (l’hexalogie donc), par exemple. smiley 


      • Yohan Yohan 23 mars 2009 19:21

        Et pourquoi pas une journée fériée pour les Athées, tant qu’on y est -))


      • hirondelle4 23 mars 2009 21:15

        lire le passionnant : "le roi, le sage et le bouffon".
        bonsoir


      • Gazi BORAT 23 mars 2009 11:56

        @ l’auteur :

        Lorsque vous écrivez :

        • "Chaque élément du film est donc choisi pour sa puissance symbolique"

        et développez ensuite.. cela m’interroge. Car, où se situe la limite entre l’utilisation de "symbole" censés "concentrer" une certaine réalité et la réduction de celle ci à une pure caricature ?

        Car la caricature, difficile apparemment d’en sortir.. Lorsque, plus loin, vous écrivez :
        • "tirant leur certitude d’une croyance religieuse ancestrale qu’ils placent au-dessus de tout : la femme est « une pute » si elle n’est pas soumise à l’homme"
        On reste encore dans la caricature.

        Celle qui voudrait que ces "jeunes mâles" soient tous guidés par une pensée religieuse spécifique.. et non pas par la "cuture du porno" qui, elle, est universelle, donne un rôle bien particulier et très limité à la Femme... et s’accorde très bien, à la fois avec la laïcité, mais aussi avec les doctrines libérales..

        gAZi bORat

        • Paul Villach Paul Villach 23 mars 2009 12:09

          @ gazi Borat

          Je ne vais pas vous refaire une analyse des textes de ces religions qui font de la femme un être soumis à l’homme avec toutes les variantes qu’on peut trouver. La source pornographique, je la trouve d’abord là ! Paul Villach


        • hirondelle4 23 mars 2009 12:10

          "culture ancestrale " = frustration permanente = fantasmes permanents = choc entre frustration /fantasmes et pornographie ; ajoutés au manque criant de culture et d’intelligence = femme et pornographie = femme disponible = tout est permis = toutes consentantes = toutes des putes !!!!

          entendu hier dans le métro : je vais l’enc.... , bien profond !!! y a que ça qui la fait jouir !!! (sic)

          l’école, les transports en commun, les terrains de foot : hauts lieux de la sous-culture !!! rajoutez y le sommet de l’état qui donne l’exemple : "casse toi pov’con" et on a tout de la société déclinante !!!!


        • Gazi BORAT 23 mars 2009 12:26

          @ Paul Villach

          Le problème est que, au niveau des influences, les adolescents ont tout de même bien plus de chance d’être conditionné dans leur rapport à l’autre par la pornographie accessible sur le Net oui même ailleurs que par la lecture de textes religieux bien rébarbatifs quand on a quinze, seize, ou dix-sept ans !

          Tout ramener au religieux colle parfaitement avec la théorie du "Choc des Civilisation".. impliquer dans ces questions de société l’image de la Femme donnée par le Super-marché du Sexe Tarifé dérange plus la pensée libérale..

          Jusqu’à quand ce renvoi systématique au religieux masquera-t-il la "Question Sociale" ?

          gAZi bORAt


        • Paul Villach Paul Villach 23 mars 2009 12:49

          @ G. Borat
          Les religions monothéistes rivalisent de mépris envers la femme. Nul est besoin de lire les textes pour celui qui n’a qu’une foi de charbonnier : il vit dans l’imprégnation reçu de son milieu
          La pornographie est d’abord religieuse, ne vous en déplaise. Voyez l’affaire de la fillette de Recife. Paul Villach


        • hirondelle4 23 mars 2009 14:03

          je vais chercher ce qu’est cette histoire de la fillette de récife.
          mais je suis d’accord avec vous sur la position des religions par rapport aux femmes : vierge ou putain, marie ou marie-madeleine ... c’est pareil.
          Merci pour cet article, et merci au metteur en scène et aux acteurs du film.

          et en ce qui concerne la casse du service public, on peut aussi aller chercher du côté de la santé, ce n’est pas triste non plus.

          bonne journée


        • Paul Villach Paul Villach 23 mars 2009 15:12

          @ Archibald

          "mais je ne crois pas que l’Evêque de Recife tenait la chandelle quand l’ignoble beau-père violait la fillette en question"

          Si vous m’accordez une once d’intelligence, comprenez ce que j’ai voulu dire. Je me suis déjà expliqué sur le sujet dans deux articles. L’Église catholique, c’est-à-dire ses plus hauts représentants, en particulier les évêques français, n’ont pas eu un mot clair sur ce que signifiait porter assistance à cette fillette de 9 ans violée.

          En revanche, ils ont redoublé de clarté sur l’interdiction de l’IVG qu’ils n’ont pas cessé de rappeler. C’était bien le moment !
          1- J’ai appelé ce leurre le sous-malentendu qui consiste à laisser sous-entendre une ambiguïté volontaire pour que chacun interprète une parole à sa façon. C’est honteux.
          2- Ces mêmes prélats se sont répandus simultanément en paroles de compassion et de miséricorde : cette stratégie est une variante du marketing de la peur, leur fonds de commerce. Le principe est bête comme chou :

          - Un acte est qualifié arbitrairement de faute ;

          - celui qui le commet est culpabilisé ;

          - Et on apporte sa compassion à celui qui l’a commis. Rien n’est plus vulnérable qu’un individu culpabilisé.

          Dans l’affaire de la fillette de 9 ans, le crime ne concernait que le violeur. La mère et les médecins non seulement n’ont commis aucune faute, mais ils ont porté secours à une enfant en danger.

          Voyez la dernière condamnation en date de l’IVG thérapeutique par Benoît XIV. C’est honteux !!!

          On voit bien qu’au coeur de ces stratégies, le mépris de la femme est le moteur. "L’avortement est plus grave que le viol", a dit l’éminent prélat ! Cette morale archaïque est incompatble avec la morale de la société de la connaissance qui se développe. Paul Villach


        • Jojo 23 mars 2009 18:01

          Farkan, Adama ou qui que vous soyez
          Je confirme, Le Corangile selon Al jojo danslayreur Verset satanique 66.6 ou 6.66 je ne me souviens plus, est très clair :
          Moi votre dieu vous le dit, je suis infaillible certes, mais j’ai fait une ch’tite erreur, j’ai créé les infidèles, c’était un jour où j’avais la tête ailleurs, mais bon ce qui est fait est fait.
          Donc si vous voulez votre harem privatif demain, les jardins à l’anglaise etc, il va falloir vous bouger le popotin et m’effacer cette erreur fissa. Commencez par les européens, ensuite on verra pour les inuits et les hawaïens.

          Comment ça apocryphe ? Bon d’accord puisque vous semblez être un(e) grand(e) spécialiste de : « absolument incompatible avec les faits comme avec l’étude des textes sacrés islamiques », alors à vous l’honneur, c’est bien beau de lancer des slogans incendiaires encore faut-il être capable d’en établir le bien fondé… Alors que donnent vos … études 


          Ah au fait, à propos d’étude approfondie des atrocités musulmanes, je ne saurais trop vous suggérer de jeter un oeil voire les deux, sur les liens donnés par Zen et Tsé-Tsé ce matin... Des monstres ces sarrasins mal dégrossis
          http://www.haaretz.com/hasen/spages/1072466.html
          http://www.petite-republique.com/soutenir-tsahal-en-portant-des-t-shirt-avec-des-bebes-palestiniens-morts/
          http://contreinfo.info/article.php3?id_article=495


        • Gazi BORAT 23 mars 2009 18:12

          @ FARK...

          Lorsque pour l’Islam, d’après ses textes sacrés, la France et l’Europe sont les symboles du pêché

          Ah bon ?

          Tout dépend de ce que vous appeler "textes sacrés".

          Les prêches des imams radicaux representent tout autant l’Islam que les discours de Netanyahou le judaïsme ou les fanfaronnades de Nicolas Sarkozy le gaullisme.

          Le "Choc des Civilisations" doctrine d’origine états-unienne destinée à fabriquer un axe du mal après la chute du Pacte de Varsovie convient parfaitement aux deux extrèmes : l’islamisme politique comme le fondamentalisme protestant américain.

          C’est une invention récente qui n’a que pour but, d’un côté, de justifier un état de guerre de permanent et de l’autre, de maintenir une paranoïa propice au recrutement.

          gAZi bORAt


        • Paul Villach Paul Villach 23 mars 2009 18:13

          @ Archibald

          "un refus de l’avortement comme moyen contraceptif qui serait selon vous le must du progrès apporté par la « morale de la Société de la connaissance qui se développe »… "

          Vous déformez mes propos, Archibald. Je vous renvoie, si vous le permettez, à mes deux articles sur le sujet. Je ne peux reprendre ici mon argumentation, ce serait trop long et, ici, hors-sujet. Paul Villach


        • french_car 23 mars 2009 18:22

           L’évêque de Recife est si je ne me trompe le lointain successeur de Dom Helder Camara à qui il ne fait pas honneur mais mêler cette terrible histoire à la déliquescence de l’enseignement public me parait relever d’un amalgame plus que douteux.


        • Arunah Arunah 24 mars 2009 04:25

          @Paul Villach

          "Les religions monothéistes rivalisent de mépris envers les femmes".
          Ne soyez pas injuste, Monsieur !
          L’hindouisme est aussi dans le peloton de tête des religions qui ont pour dogme le mépris des femmes !

          Pour en revenir au flm, un revolver, c’est peut-être excessif, mais quid d’un bon fouet-à-chevaux ? 


        • french_car 24 mars 2009 07:37

          Mais non ce brave Dalaï Lama représentant les religions polythéistes est u féministe de choc smiley


        • Gazi BORAT 24 mars 2009 08:00

          @ farkan..

          Votre obsession est du même niveau que celle des antisémites qui voient du "complot juif" partout..

          Vous avez trouvé un sens à votre existence, grand bien vous fasse !

          gAZi bORAt


        • Mouche-zélée 24 mars 2009 12:20

          Farkan-eistein

          Et après ça nous allons voir Yohan débarquer et dire : "Je suis écoeuré de voir autant de gens qui se disent citoyens déverser tant de haine sur les articles"

          Alors vos conneries vous les gardez, TOUTES les religions profèrent des anathémes j’ai le talmud si vous voulez, ce n’est pas triste .

          Les guerres de religion Chrétiennes qui ont envahi l’Amérique et tué des millions d’Amérindiens puis qui les ont parqués dans des réserves comme à Gaza ça ne vous dit rien ?
          L’inquisition ça ne vous dit rien ?
          Les croisades pour aller coloniser les "sauvages impies" ça ne vous dit rien ?

          Il y a toujours quelqu’un pour venir coller la religion sur tous les sujets, puis après on s’étonne que je débarque...
          Vous êtes aussi noire dans la réalité que la reine d’Angleterre est Chinoise, ha ha ha


          Gazi a raison votre obsession est irrécupérable et vous niez la liberté de culte et la tolérance entre les peuples et religions bien loin de vos convictions personnelles .
          Comment condamner les extrémistes avec des gens qui mettent tout le monde dans le même panier comme vous.

          Allon-y carrément pour suivre vos propos : On rase TOUS les lieux de culte de la carte de France et on interdit toute religion .


          Sarkozy ne vous dérange pas ?
          Pourtant question religion il en a dit et écrit un sacré paquet, pour aller bouffer avec le CRIF en pleine opération plob durci il ne s’est pas privé ...
          Si ça c’est pas du communautarisme religieux ....


        • french_car 24 mars 2009 14:22

           Ils se suivent et ne se ressemblent pas, résultat pitoyable des 2 derniers pontificats.


        • hirondelle4 24 mars 2009 15:09

          excellente idée : raser tous les lieux de cultes, et les remplacer par des théâtres, des bibliothèques, des auditoriums, des opéras, des lieux d’éveil de l’intelligence !!!!!!!!!!!!!! je vous promets d’être une fidèle sans failles .......................


        • Yohan Yohan 23 mars 2009 12:34

          Bien vu Paul Villach. Je partage votre analyse


          • worf worf 23 mars 2009 12:45

            si je ne me trompe pas, j’avais entendu parlé d’une expérience scolaire en Crête où l’ont invité un parent à assister à une journée de cours de leurs enfants et chacun à leur tour.
            Le parent pouvait ainsi se rendre compte d’une journée de cours.
            La présence d’un adulte sur les bancs apportait à la classe et aux cours une autre approche, je me demande ce que cela à donné réellement et si l’opération s’est reproduite.


            • Lucie Vivien 23 mars 2009 13:05

              Excellent film, qui porte avant tout, à mon avis, sur la situation des femmes et des filles dans la société musulmane mais pas uniquement.

              Un moment, Sonia Bergerac explique à l’ensemble de ses élèves que l’éducation est leur seule chance et qu’il faut absolument en profiter mais elle ne semble pas réussir à les convaincre car eux, ils subissent l’école comme une contrainte et c’est tout. Je me demande si la solution ne serait pas de rabaisser l’âge de la scolarité obligatoire à .... mettons 12 ans, et de présenter l’éducation comme une chance et un choix et non plus comme une obligation. Je connais pas mal de jeunes de plus de 16 ans qui sont sortis sans diplôme du système éducatif et qui, après 6 mois ou un an, parfois plus, de congé sabbatique, décident d’eux-mêmes de reprendre une formation et alors, quand ils commencent cette formation, ils ne sont plus là pour faire les malins mais pour réussir !


              • cathy30 cathy30 23 mars 2009 13:05

                Bravo m. villach pour cette passionnante analyse.


                • CAMBRONNE CAMBRONNE 23 mars 2009 13:56

                  Bonjour Paul

                  Une fois de plus une bonne analyse de l’éduc nat et de notre société .

                  Une vérité s’impose à qui veut bien parler sans se cacher derrière son petit doigt : Nos régles de vie en commun sont le fruit d’une longue maturation . Une base judeo chrétienne additionnée de principes révolutionnaires dont les droits de l’homme (et de la femme qui est un homme au sens premier du terme homo .)

                  La dessus vous faites débarquer des gens d’afrique du nord mais surtout d’afrique sub saharienne qui doivent à leur tour faire un long cheminement . Ce sont ces élèves là en majorité qui posent problème ; Je ne connais pas la solution mais si déja on admettait que ces jeunes gens ne représentent pas l’ensemble de la jeunesse française on gagnerait du temps pour trouver des solutions .

                  Une solution : admettre que le communaurarisme a éja gagné la bataille en france et qu’à populations différentes il faut des méthodes différentes .

                  Un peu de provoc : Dans l’armée , on ne commandait pas à des tirailleurs sénégalais ou algériens comme à des haut garonnais .

                  Aux etats unis dans les quartiers noirs ce sont les noirs qui font la police, l’éducation , la médecine et tout et tout .

                  Voila les quelques réflexions qui vont me valoir de disparaitre rapidement . Je ne suis pas sur de leur bien fondé mais après tout pourquoi pas ?

                  Bien à vous mon cher Paul et vive la république quand même .


                  • Gazi BORAT 23 mars 2009 14:05

                    @ Cambronne

                    Bonjour,

                    Je n’ai pas d’avis sur cette question et me méfie du communautarisme à l’anglo saxonne. Les solutions que vous préconisez portent le risque de la création de véritables ghettos.

                    Le Royaume Uni ne me semble pas un très bon exemple dans ceux que l’on pourrait chercher alentour.

                    Par contre en Allemagne, je serais curieux d’avoir une évaluation de ces pratiques. Les land ont une certaine latitude et certains ses sont lancés dans l’expérimentation de solutions visant à la prise en compte du multi culturalisme.

                    Cela fonctionne-t-il ?

                    GazI BoraT


                  • CAMBRONNE CAMBRONNE 23 mars 2009 14:11

                    SALUT GAZI

                    Vous avez raison d’être méfiant vis à vis du communautarisme . Ce n’est pas ma tasse de thé contrairemen,t à ce que mes propos pourraient faire croire .

                    Cependant nous ne pouvons plus continuer à faire semblant de croire que des gens de culture aussi diffrente de la notre que les Africains par exemple doivent être abordés selon nos bons vieux principes républicains sans adaptation .

                    Fraternité


                  • Gazi BORAT 23 mars 2009 15:02

                    @ CAMBRONNE

                    J’avais répondu rapidement et oublié quelque chose, concernant votre exemple militaire.

                    Vous évoquiez les régiments coloniaux, au recrutement homogène et aussi, même si vous ne l’avez pas spécifiquement précisé dans les "adaptations" selon vous nécessaires, l’exemple du "petit nègre", français simplifié à l’usage des recrues africaines et, en dépit de son aspect primitif très élaboré et permettant un apprentissage rapide. (pas de verbe conjugués, utilisation de la périphrase "y en a", etc..)

                    Ce type d’unités ne fonctionnaient pas sur un principe de brassage..

                    Mais quid de la Légion Etrangère ? Elle parvient tout de même à intégrer une multitude de cultures en son sein... et nul ne doute de l’efficacité du résultat !

                    gAZi bORAt


                  • CAMBRONNE CAMBRONNE 23 mars 2009 15:25

                    GAZI

                    Très vrai votre exemple de la Légion . Vous savez que j’y fus et à mes débuts en tant qu’instructeur .
                    Le commandement dans sa grande sagesse évite qu’une nationalité soit par trop dominante . Exception de la période d’après guerre où les "boulons" (Allemands) étaient ultra majoritaires . Les populations du tiers monde sont en nombre très faible à la Légion . Ce qui fait que le fossé culturel n’existe pas . On y parle le français même simplifié .

                    Pour apporter un peu de contradiction et nuancer le brassage dont la Légion est fière , après guerre il valait mieux être allemand car les autres ne rigolaient pas beaucoup . Les sous offs allemands affichaient leur mépris pour les autres nationalités , parlaient allemand malgré le réglement interne .
                    Ils savaient bien mourrir et on leur pardonnait beaucoup !

                    Le premier régiment étranger de cavalerie créé à Sousse en 1921 était russe blanc à 80% et là non plus ce n’était pas drole pour les autres .

                    Moralité on peut brasser les cultures à conditions d’éqilibrer , c’est comme la cuisine : Cf le paté d’alouettes .
                    Mélanger un cheval et une alouette . Voir les collèges de banlieue .

                    Amitiés


                  • Gazi BORAT 23 mars 2009 15:43

                    @ CAMBRONNE

                    Je pense qu’il y a des choses intéressantes dans le fonctionnement de la Légion, notamment, pendant la période d’instruction les binômes "francophone-non francophone" constitués avec les nouvelles recrues.

                    De plus, je vais peut-être passer pour réactionnaire, mais j’ai toujours pensé que la suppression du Service National fut une énorme erreur.

                    Si celui-ci déplaisait à nombre d’étudiants qui, généralement, avaient peu de difficultés à se faire réformer, dans les milieux populaires, même ceux issus de l’immigration, il avait tout de même une certaine aura, surtout pour des jeunes plutôt portés sur le machisme.

                    Je me souviens, dans une banlieue du sud de la France, d’un jeune qui était un petit caïd et qui se pavanait ensuite, mais avec un air nettement plus sérieux, avec son uniforme de la Marine. Beaucoup se retrouvaient cadrés à ce moment là et l’Armée, curieusement, leur offrait l’image d’un monde plus égalitaires et aux règles du jeu plus claires.

                    L’uniforme pour tous et la hiérarchie des individus visibles du premier coup d’oeil (les galons). Ceux ci accessibles à tous, au moins jusqu’au grade de sergent.

                    Par contre, un enseignement sous encadrement militaire me semble absurde si déconnecté de la fonction "Défense". Il n’apparaitra que comme un univers de brimades. Présenté comme une sorte de "prépa", il gardera le côté attrayant d’une profession que peut-être certains rejoindront.

                    Mais bon, Chirac ayant définitivement l’armée républicaine de conscription, difficile d’y revenir..

                    gAZi bORAt


                  • Paul Villach Paul Villach 23 mars 2009 17:51

                    @ Cambronne

                    Juste une réserve ! Je ne crois pas que la comparaison avec le système miitaire soit pertinent. Il existe dans ce cas un engagement personnel de l’individu qui n’existe pas dans l’école obligatoire et ça change tout. Et j’imagine que s’il ne file pas tout doux, c’est la porte !

                    Les élèves sont contraints de venir à l’École et ne peuvent en sortir avant 16 ans : ils y viennent à reculons avec leur bardas mythologique sur le dos auquel ils tiennent par-dessus tout. Paul Villach


                  • french_car 23 mars 2009 18:31

                    Gazi vous me décevez. Le service militaire était surtout l’école de la paresse et du mensonge, de l’absence de solidarité et de l’arbitraire.
                    Je me souviens d’adjudants-chefs qui "pissaient sur la gueule" d’ajudants et se retrouvaient fort marris quelques années plus tard quand la hiérarchie s’inversait. 
                    J’a i observé le mépris des petits gradés envers des appelés beaucoup plus instruits qu’eux, frustrés par l’absence de perspective de carrière etc etc ... Je dois ajouter que je ne l’ai pas subi, mon niveau d’étude m’ayant permis de me positionner confortablement en tant qu’observateur.


                  • Gazi BORAT 23 mars 2009 18:46

                    @ french-car

                    Je maintiens : j’ai un bon souvenir de cette période.

                    Nombre de jeunes issus de familles destructurées ont pu bénéficier d’une telle institution, la première fois qu’un univers cadré se présentait à eux.

                    Pour certains, c’est la prison qui remplit cet office : règles claires, horaires fixes, hiérarchie..

                    Je comprend que, selon votre situation sur l’échiquier social, cette période puisse avoir été vécue comme une perte de temps, pour d’autres, ce fut une occasion unique de rencontrer des personnes issues d’autres milieux que le leur.

                    Note personnelle : j’ai quitté l’école à quinze ans... et j’ai passé mon bac à l’armée..

                    gAZi bORAt


                  • french_car 23 mars 2009 18:50

                     Gazi je comprends bien que c’était une chance pour vous mais vous n’êtes pas n’importe qui smiley


                  • Yohan Yohan 23 mars 2009 19:33

                    Chirac aurait peut être du réfléchir avant de supprimer le service national qui aurait fait grand bien à certains, en étant retoiletté 


                  • srobyl srobyl 23 mars 2009 14:26

                    Merci pour cet excellent article, Paul Villach.
                    Je retrouve l’accent que vous mettez toujours sur ce monstre qu’est devenu l’Education Nationale. Si on pouvait le classifier, on le mettrait sans nul doute dans les Reptiles : lent à réagir, froid et sans c... Si l’Armée est la grande muette, l’EN est la grande menteuse (elle s’est d’abord à elle - même) qui a été jusqu’à renoncer aux buts qu’elle s’était fixés. Je dirais que le monde de l’enseignement, profs et administrateurs, dans sa majorité (dont je fis partie) et toutes catégories confondues,a cru voir son son salut dans la soumission, dans un silence poli face aux diverses décisions pourtant jugées scabreuses dans l’intimité des salles de profs. Loin de les sauver, cette attitude de s’accomoder de tout est en train de les perdre. Les semailles ont duré longtemps, mais la récolte- déjà bien entamée- sera prometteuse ! Et c’ela s’inscrit sans doute, comme vous le soulignez, dans le plan de "solution finale" de l’Ecole Publique.


                    • Céphale Céphale 23 mars 2009 14:38

                      Ce fim est un chef d’oeuvre comparable aux plus belles tragédies grecques.


                      • Gazi BORAT 23 mars 2009 16:23

                        @ COLRE

                        C’est ce que disait aussi Colre il y a peu.. mais c’est tout de même exagéré, non ?

                        Dans le même ordre d’idées, ce serait comme comparer Diam’s à Maria Callas..

                        gAZi bORAt


                      • Yohan Yohan 23 mars 2009 19:35

                        C’est aussi l’avis de Colre


                      • docdory docdory 23 mars 2009 15:06

                         Cher Paul Villach

                        Je souscris entièrement à votre analyse . Si j’ai le temps , je finirais un article en préparation sur cet excellent film . 
                         Une question se pose : Vous dites : " le formalisme stérile du savoir que leur diffuse la professeur de Français avec son prétendu cours sur « Le Bourgeois Gentihomme » de Molière, n’est pas de nature à les convaincre de l’importance du savoir pour leur vie future . " Mais ce cours sur le Bourgeois Gentilhomme et son formalisme ne fait-il pas partie du programme officiel de l’éducation nationale ? Un problème se pose à ce moment . Soit l’on considère que l’école est la même pour tous ( principe du collège unique ) et se pose la question : peut-on encore étudier Molière au collège , sachant que pour dix à vingt pour cent de la population collégienne , Molière restera incompréhensible , soit l’on renonce au mythe du collège unique , et à ce moment on rétablit ce qui existait lorsque j’étais enfant : il y avait les " C.E.S " ( collèges d’enseignement secondaires ) qui étaient un prélude au lycée, pour les élèves qui " suivaient " , et les " C.E.G " et " C.E.T. " ( collèges d’enseignement général / technique ) dans lesquelles se retrouvaient ceux qui étaient incapables de suivre au collège " normal " ,mais pouvaient apprendre des notions pratiques, et qui étaient un prélude à l’apprentissage ou au lycée technique .
                         A noter que le collège unique est, même actuellement , partiellement un mythe . On a très fortement insisté pour que mes enfants , à l’école primaire , prennent l’’option " allemand première langue " . Les élèves moins bons étaient mis dans les classes beaucoup plus nombreuses " d’anglais première langue " . 
                        Arrivés au collège , les " allemands première langue " se retrouvent dans des classes homogènes d’assez bon niveau et sans perturbateurs .
                         Un des passages importants du film est la pulvérisation par Sonia Bertignac du mot " respect " , dont l’actuelle utilisation généralisée , abusive et hors de propos devient insupportable , au point qu’on aimerait presque le voir rayé de la langue française . Ce mot est l’un des mots préférés des maffieux en tout genre ( on imagine Marlon Brando alias Don Corleone demander à son protégé : " on t’a manqué de respect ? ..." ) . Au fond , la classe décrite dans ce film est noyautée par un petit groupe d’adolescents dont le comportement est tout simplement celui de maffiosi ! 


                        • Gazi BORAT 23 mars 2009 15:25

                          @ docdory

                          Pour une fois, je vous rejoins..

                          J’avais eu l’occasion déja d’évoquer cette situation explosive dans certaines classes qui n’existait pas du temps des filières techniques et des classes de "transition". Les élèves qui bien souvent "perturbent", autrefois y auraient été dirigés voire même, auraient quitté le ssystème dès quatorze ans pour aller en pré-apprentissage.

                          Mais aujourd’hui, plus guère de tissus industriels ni de postes de manoeuvres non qualifiés... alors on garde le plus longtemps possible ces jeunes dans le système scolaire pour éviter de les voir encombrer les guichets de "Pôle Emploi".. quitte ensuite à les ballader ensuite en stage en tous genres : "Mobilisation autour d’un projet", "préqualifications", "qualifications" sur des parcours pouvant aller jusqu’à trois ans..

                          Une (petite) partie aura mûri et aura rattrapé ses dernières années de scolarité gâchée.. les autres rejoindront le "noyau dur du chômage"..

                          gAZi bORAt


                        • Paul Villach Paul Villach 23 mars 2009 15:41

                          @ Docdory

                          Cher Docdory, vous écrivez :
                          "Une question se pose : Vous dites : " le formalisme stérile du savoir que leur diffuse la professeur de Français avec son prétendu cours sur « Le Bourgeois Gentihomme » de Molière, n’est pas de nature à les convaincre de l’importance du savoir pour leur vie future . " Mais ce cours sur le Bourgeois Gentilhomme et son formalisme ne fait-il pas partie du programme officiel de l’éducation nationale ? Un problème se pose à ce moment . Soit l’on considère que l’école est la même pour tous ( principe du collège unique ) et se pose la question : peut-on encore étudier Molière au collège , sachant que pour dix à vingt pour cent de la population collégienne , Molière restera incompréhensible"

                          L’autre question qui se pose en dehors du respect des règles minimales de vie en société dans un établissement scolaire, est le contenu de ce qu’on y enseigne.

                          En Français, c’est dramatique. Le traitement de texte moderniste ( un mixte de divers courants linguistiques à la mode) a remplacé dans les années 80/90 le traitement de texte traditionnaliste (transposition laïque de l’exégèse et de la glose du très ancien traitement texte religieux) et imposé un formalisme scolastique qui fait que les élèves ne savent même pas ce qu’est une information.

                          Je crois que les classiques sont au contraire très précieux, mais demandent à être revisités et reconsidérés dans la société dite de l’information où nous sommes. Montaigne, Pascal, Molière, La Fontaine, Fontenelle, Voltaire, Diderot, Beaumarchais, Balzac, Hugo, Flaubert, Maupassant, etc. ont réfléchi avant nous sur ce qu’est une information, même s’ils n’emploient pas le mot.

                          Je crois qu’il est possible de montrer comme ils nous font gagner du temps par la réflexion qu’ils ont menée et les illustrations qu’ils en ont données.
                          Mais pour cela, il faut sortir des fadaises du traditionnaliste "Lagarde et Michard" apprenant à se prosterner devant l’argument d’autorité des poètes qui ont remplacé les prophètes, et du formalisme scolastique qui apprend à parler pour ne rien dire et à classer les discours selon leur forme en se moquant de leur fiabilité, comme si un mycologue pouvait classer les champignons à la forme de leur chapeau et de leur pied sans se préoccuper de savoir d’abord s’ils sont comestibles, hallucinogènes ou toxiques et mortels. Paul Villach


                        • srobyl srobyl 23 mars 2009 15:42

                          Cher Docdory,
                          Je me permets si vous le voulez bien une petite rectification : les "CEG" que vous citez n’étaient pas exclusivement réservés aux élèves "incapables de suivre des études". Héritiers des "Cours Complémentaires", ils recevaient un public issu de classes moyennes, voire défavorisées, mais repéré comme capable, précisément, de suivre des études secondaires. Il y avait certes de fameux cancres (qui n’étaient d’ailleurs pas forcément des imbéciles), mais pour avoir fréquenté moi-même un petit établissement de ce genre ayant subi les appellations successives de Cours Complémentaire, CEG,(dans les années 50 où n’entrait pas en 6ème qui veut) puis plus tard CES, et enfin Collège, je m’autorise à rectifier votre vision un peu trop simpliste des choses. Parmi mes copains d’école, nombreux sont ceux qui ont suivi des études post-bac, dans tous les domaines. Parmi les "cancres" avérés qui ont fréquenté cet établissement, on trouve des médecins des agrégés, des chercheurs. Ou alors vous faites allusion à la filière royale qui conduit aux hautes fonctions de chef de l’Etat, poste qui comme chacun sait, exige de solides connaissances en lettres  ?  smiley


                        • srobyl srobyl 23 mars 2009 15:56

                          @ gazi Borat
                          Les classes dites de transition étaient des classes,au début, où les élèves se trouvaient assez bien :programme allégé, rythme et méthodes différents...Hélas ensuite, elles sont devenues des classes servant surtout à débarrasser le cursus "normal" d’éléments indésirables, pas seulement ceux qui manquaient de capacités, mais aussi les élèves perturbateurs et/ou non motivés. Cette façon de concevoir les choses est détestable. Celà s’appelle de la ségrégation. On les a supprimées, (et c’est tant mieux car de toute façon c’étaient des voies de garages), malheureusement sans rien créer de valable à la place. Il existe des filières technologiques, mais là encore on s’en est trop souvent servi comme moyen d’éviction de la filière générale. Cerrtains profs qui se disent "de gauche" ont une pensée élitiste, à droite toute...


                        • Gazi BORAT 23 mars 2009 16:27

                          @ Srobyl

                          D’accord avec vous sur la dérive des "classes de transition".

                          Mais n’oublions pas qu’à cette époque, pour celui qui savait attendre l’âge autorisé pour sortir du système, il y avait encore le quasi-pelin emploi... et des places à l’usine qui l’attendait.

                          Quand aux autres, ils finissaient "loubards" (terme bien oublié aujourd’hui.. la violence dans les banlieues ne date pas d’hier !)

                          gAZi bORAt


                        • srobyl srobyl 23 mars 2009 17:16

                          En effet, d’accord avec vous. Je ne sais pas vous, mais quand nous étions en troisième, vers 1960, les parents ne se faisaient pas trop de souci pour "caser" quelque part ceux qui décrochaient ( la voie de l’apprentissage débouchait sur de l’emploi quasi-certain) Aujourd’hui....


                        • french_car 23 mars 2009 18:41

                          La question est plus complexe que simplement binaire. On ne peut décemment pas orienter un élève vers une filière dès l’age de 14 ans c’est une condamnation bien trop hâtive.
                          Le problème est de "digérer" les matières auxquelles on est tout simplement allergique. Savez-vous que la plupart des très bons élèves de filière "L" (littéraire, précédemment "A" ou même "bac philo" pour les anciens) ont au moins un redoublement à leur actif ? Savez-vous que beaucoup d’élèves de 1ere S (ex "C" ou "math elem") ne supportent plus de se taper Balzac ou Colomba ?
                          Loin d’être un supporter de Darcos, il y avait pourtant quelque-chose d’intéressant dans sa réforme, la refonte des années de lycée sous forme d’unités de valeurs que l’on choisirait dans un cursus comme en fac. Cela demandait des moyens beaucoup trop important pour ce que le gouvernement accorde à l’EN mais il y avait là source de motivation pour les élèves.


                        • Yohan Yohan 23 mars 2009 19:36

                          @ Gazi
                          pas mieux. 


                        • docdory docdory 23 mars 2009 21:52

                           @ Srobyl 

                          Mea maxima culpa : tout cela est assez ancien pour moi , j’étais au collège il y a environ 35 à 40 ans , à l’époque , des bruits courraient dans les cours de récréation après les conseils de classe selon lesquels untel qui ne travaillait pas assez " allait se retrouver au CET " . Effectivement , les C.E.S ont peut être succédé aux C.E.G. , au lieu de coexister . 


                        • Valparaiso JJSS1979 23 mars 2009 15:10

                          Dans les établissements difficiles que j’ai fréquenté, c’était en effet un grand classique : fille en jupe = salope. C’était et c’est toujours consternant la bétise de ces gamins. Et parfois les gamines n’étaient gère mieux. L’une d’elle s’était laissée filmer sous plusieurs angles en train de faire une fellation à son copain. Elle était algérienne et un jour les flics sont venus la chercher pour eviter qu’elle se fasse descendre par ses frères. La video avait circulé de portable en portable et était déjà arrivée dans les lycées situés à 200km à la ronde. Elle est pas belle la vie ?
                          Merci pour cet article Mr Villach.


                          • Gazi BORAT 23 mars 2009 15:46

                            @ JJSS

                            Voir plus haut ce que j’écrivais sur l’influence de la "Culture du Porno".

                            Au fait, à quand une journée du porte-jarretelles ?

                            gAZi bORAt


                          • Paul Villach Paul Villach 23 mars 2009 17:46

                            @ Gazi Borat

                            N’inversons pas les données du problème. Le porno n’est pas la cause du mépris sidéral de la femme ; tout au plus peut-il, dans certains cas, en être un effet.

                            On ne se remets pas en une, deux, ou même trois générations d’une culture multiséculaire du mépris de la femme, enseigné avec constance par les religions du livre.

                            Il faut ouvrir les yeux ! Cette morale archaïque entre désormais en collision frontale avec la morale de la société de la connaissance telle que je l’ai évoquée à plusieurs reprises.
                            1- Ou cette morale archaïque l’emporte et on retourne aux cavernes ;
                            2- ou elle est progressivement abandonnée et ce sera une chance pour l’humanité dans ces deux composantes, femmes et hommes. Paul Villach


                          • Gazi BORAT 23 mars 2009 18:19

                            @ PAUL vILLACH

                            Il n’y a malheureusement pas que les corpus de superstitions archaïques qui entrent en collision avec cette morale de la Connaissance.

                            L’exemple venu d’en haut, avec un dirigeant qui parle apparemment délibérément un français déplorable (je ne l’ai jamais entendu utiliser correctement la forme négative : il omet systématiquement le "ne"), n’hésiyte pas à se donner en spectacle ("vas-y descend de là"), sans oublier son maintenant fameux "Cass’toi Pov’con", ne fait guère pour inciter à l’excellence.

                            Sans oublier son inculture crasse.

                            Le jeune pas très futé y verra un "boss des riches" bien né et plus malin que ses congénères.. mais certainement pas quelqu’un arrivé à sa place par l’ascèse des études et du travail..

                            gAZi bORAt


                          • Paul Villach Paul Villach 23 mars 2009 18:41

                            @ Gazi Borat

                            J’en conviens volontiers ! Avec cette réserve près : l’autorité d’un président qui se conduit mal n’est rien au regard d’une religion qui imprègne un milieu social de génération en génération depuis des siècles. Paul Villach


                          • french_car 23 mars 2009 18:44

                             Redoublant au lycée, titulaire d’un bac "B" obtenu avec mention passable - lequel correspond d’ailleurs à la filière ES qu’il vomit désormais - ayant suivi quelques cours de droit et obtenu son certificat d’aptitude à la porfession d’avocat à 27 ans on ne peut certes pas que son ascension soit dû à l’excellence de sa scolarité.


                          • Gazi BORAT 23 mars 2009 15:58

                            @ Léon
                            Sur le fonctionnement des films de "vengeance" :

                            Très répandus dans le cinéma d’exploitation, permet de montrer à deux reprises des séries de scènes de violence, sans que le public n’y trouve rien à redire.Celui ci a ainsi sa dose et se trouvera déculpabilisé d’avoir éprouvé du plaisir en visionnant des scènes que son système moral tendrait à réprouver.

                            Première partie : la violence est exercée par le Méchant.

                            Seconde partie : le Bon légitimement choqué par la violence précédemment exercée par le méchant, sera ainsi légitimé (Oeil pour oeil, dent pour dent) de celle qu’il lui infligera en retour.

                            Des films parfois d’un niveau supérieur à la série B, n’hésitent pas à recourir à la facilité du procédé, tel :"Le vieux fusil" .Si l’on retire les nombreux "flash backs", son scenario tient en une seule phrase..

                            Ce n’est pas à l’honneur du réalisateur.

                            gAZi bORAt


                          • Paul Villach Paul Villach 23 mars 2009 18:00

                            @ Léon

                            Voyez que j’ai rectifié mon point de vue ! Donc vous n’hallucinez plus !
                            Vous en pincez pour le démagogique "Entre les murs" qui permet de continuer la démolition en douceur de l’École. C’est votre droit !

                            Je préfère "L’année de la jupe" qui met l’École au pied du mur ! Mais il faudrait avoir le courage pour passer aux actes et mettre un terme à cette démolition. Qui sait si à force de se rendre compte de ce qu’est devenue l’École, ce courage ne va pas finir par venir ! Nécessité fait loi, ne vous en déplaise ! Paul Villach


                          • docdory docdory 23 mars 2009 18:08

                             @ Léon

                             Je pense que la leçon du film n’est pas la contemplation jouissive de la vengeance , mais le constat de la nécessité d’appliquer fermement et avec cohérence le réglement dans les écoles .
                            Il n’ y a pas d’éducation sans violence . Il n’est nullement naturel pour des enfants de rester six heures par jour à apprendre quelque chose . Il faut donc exercer sur eux une série de contraintes qui sont une forme de violence codifiée : se lever tôt ,alors qu’on voudrait se lever tard , arriver à l’heure , se taire lorsque l’on est pas invité à parler , avoir des mauvaises notes si on travail mal , avoir des devoirs supplémentaires , heures de colle , avertissements , exclusion temporaire ou définitive si on sème le désordre . La laïcité , qui consiste aussi à demander aux élèves de mettre leurs idées religieuses ( ou plutôt celles de leurs parents ) au vestiaire tant qu’ils sont dans l’enceinte de l’école est aussi une forme de violence nécessaire . ( cf cet élève qui refuse d’enlever son bonnet dans le film : " c’est contraire à ma religion " dit-il )
                             C’est l’institution scolaire , en principe soutenue par les parents d’élèves , qui doit avoir le monopole de cette violence codifiée , nécessaire pour que les enfants acquièrent de l’instruction . C’est à l’enfant de respecter son prof , et non le contraire . Le prof doit avoir vis à vis de l’enfant une autorité ferme , bienveillante quand c’est possible , et juste : le mot respect est déplacé en ce qui le concerne .
                             Le film démontre de façon éclatante que , lorsque la violence codifiée nécessaire à l’ instruction publique n’est pas appliquée de façon cohérente , il y a survenue automatique d’une forme de violence bien pire , élèves contre élèves et élèves contre profs . Aux parents , profs , directeurs , recteurs etc ... de veiller à cette cohérence sans faille de la violence codifiée , et de ne pas se contester mutuellement .


                          • docdory docdory 23 mars 2009 18:34

                             @ Léon 

                            Je pense que le film n’assimile pas l’enseignement du français à l’enseignement de Molière . Il se trouve que Sonia Bergerac devait faire un cours sur Molière , c’est donc celui-là qu’elle a fait .


                          • docdory docdory 23 mars 2009 19:11

                             @ Léon 

                            Je trouve au contraire que le film démontre bien l’incohérence de tous les acteurs de l’éducation nationale dans ce collège : le proviseur critique sa prof parce qu’elle se met en jupe ( qui n’a d’ailleurs rien de provocant ) , le proviseur ne fait pas exclure les perturbateurs de peur d’avoir une mauvaise note , et n’avait rien fait quant la prof s’était fait vandaliser sa voiture ( un vrai gamin celui-là ! ) . Les collègues de Sonia Bergerac la débinent complètement : l’un d’entre eux la traite d’islamophobe et l’autre ( le prototype même du collabo ) déclare qu’elle n’est pas pédagogue et qu’elle devrait faire comme lui , discuter du coran en cours , au mépris de toute laïcité ! La mère de l’élève qui a ramené le revolver à l’école le défend contre toute évidence etc ...
                            Pour affronter une pareille meute , une équipe éducative doit être parfaitement soudée et cohérente !


                          • Paul Villach Paul Villach 23 mars 2009 19:24

                            @ Léon

                            Vous ne pouvez vous empêcher de glisser dans vos observations de prétendus diagnostics psychiatrisants fielleux  ! Curieux ! Il y a de l’inspecteur rentré chez vous ! Je ne m’aventurerai pas cependant à essayer de savoir pourquoi. Je ne suis pas psychiatre.

                            Détrompez-vous ! Je n’envie ni Marin-Bégaudeau ni Sonia Bergerac. Pourquoi ? Je ne me suis jamais trouvé dans la situation où ils se sont laissés enliser. Pourquoi ?

                            1- Il suffit pour cela d’appliquer des règles simples de respect mutuel, pas au sens du mot "respect" employé par les voyous du film, non ! Au sens de reconnaissance des droits et devoirs de chacun. Tout manquement est signalé et, en cas de renouvellement, sanctionné ! C’est bête comme chou !

                            2- L’appareil administratif ne suit pas, essaie d’utiliser ces voyous contre vous pour démolir votre cours ? Vous employez les grands moyens : refus de recevoir ces voyous en cours sans excuses et engagement écrits de respecter les règles, jusqu’à la fin de l’année au besoin ! Ou vous suspendez votre cours ! Il suffit de savoir tenir ! Votre note administrative est baissée ? Vous vous en tamponnez ! "La hors-classe" avec un peu plus de pognon vous est refusée par le recteur, car ce genre d’individu frappe toujours au porte-feuille ? Vous levez les épaules de commisération pour cette administration-voyou qui casse le service public et ceux qui le défendent !
                            Il ne faut pas craindre d’aller au conflit ! Ne pas y aller, c’est se préparer l’enfer comme Bégaudeau et Bergerac !

                            3- Vos "chers collègues" vous reprochent de vous décharger du problème sur "le bureau de la vie scolaire" ? Normal ! Les courtisans sont comme ça ! Vous n’en tenez pas compte.

                            4- La seule limite que vous pouvez rencontrer, je l’avoue, c’est quand une administration-voyou use de falsifications pour vous mettre sur le dos des fautes de service inexistantes. Car une administration-voyou est prête à tout ! Il faut alors aviser sur la marche à suivre.

                            5- Mais ne doutez pas un instant que mes élèves m’étaient reconnaissants des conditions de travail que je leur garantissais. La preuve ? Je les ai emmenés 15 ans durant sur les sites archéologiques de Campanie, puis à Venise. Ils en sont revenus chaque fois éblouis. Vous connaissez Pompéi, Herculanum, Paestum, le sommet du Vésuve, Capri, les musées de Boscoreale et de Naples, Cumes ? Je vous raconterai un jour ! Après je vous parlerai de Venise ! Vous imaginez ce que cela signifie en termes de qualité de relations professeur/élèves, de vivre chaque fois huit jours ensemble, à l’hôtel, aux restaurants en car et en bateau ? Sans oublier, à l’aller et au retour, Pise, Rome et Orvieto.
                            Cela fait des jaloux, je le reconnais ! Qu’importe ! Vous êtes là pour enseigner et éduquer ou pour faire de la garderie et vous laisser humilier ?
                            C’est ce type de relation conviviale, respectueuse et heureuse qu’une administration-voyou ne supporte pas et s’emploie à détruire ! Vous la contrariez dans sa besogne de démolition du service public d’Éducation, qui risquerait sinon de continuer à être attractif. Paul Villach


                          • Yohan Yohan 23 mars 2009 19:42

                            "Pour affronter une pareille meute , une équipe éducative doit être parfaitement soudée et cohérente !"
                            Très bien vu Doctory
                            Si c’était le cas, on résoudrait pas loin de 50 % du problème


                          • Paul Villach Paul Villach 24 mars 2009 09:35

                            @ Léon

                            Excellente votre réponse !
                            Le voyage - non pas épisodique, non pas la colonie de vacances de gamins en folie qui discrédite le monde enseignant auprès des prestataires de service qui souvent ne veulent pas le recevoir avec raison (transports, hôtels et restaurants), mais inscrit dans un projet de longue durée - , a une signification que vous ne voulez pas voir et qui vous gêne.

                            Normal ! Dans un système égalitariste où la promotion se fait à la faveur, rien n’est mieux partagé que la jalousie du voisin. Votre réaction est on ne peut plus conforme à ce milieu pervers.

                            Les comparaisons, c’est vrai, sont dures à soutenir, quand à la faveur des recrutements divers, les incapables pour fréquenter ceux qui le sont moins, ne supportent pas qu’ils leur renvoient l’image de leur incompétence : le prétendu défenseur du service public est blessé de voir les mêmes visages d’élèves, sortis épanouis de la classe voisine, se fermer au seuil de la sienne. 
                            Heureusement que la courtisanerie et la distribution de faveurs sont des baumes efficaces pour rétablir l’ordre et donner aux incompétents mais courtisans la place d’honneur qui leur revient. Paul Villach


                          • Paul Villach Paul Villach 24 mars 2009 09:44

                            @ Docdory

                            Cher Docdory,
                            Léon, comme vous pouvez le voir, ne semble pas avoir appris à lire une fable dans son École.

                            Il bute dans le film "La journée de la jupe" sur ce qu’il nomme des invraisemblances, des caricatures. La particularité d’une fable, il l’ignore sans doute, est la stylisation pour atteindre à la signification du symbole.

                            Il ne doit donc pas trop apprécier les "Fables" de La Fontaine, que personnellement j’adore. Je l’entends d’ici, à l’image de sa critique du film, pester contre ce renard qui parle au corbeau. Mais c’est caricatural ! A-t-on jamais vu un renard parler à un corbeau ? Et puis a-t-on vu un corbeau tenir dans son bec un fromage ? Non mais quelle invraisemblance ! La morale de cette fable est complètement farfelue !

                            Je serais même amusé de savoir quelle morale il tire de "La Cigale et la Fourmi", dont vous savez, cher Docdory, qu’elle n’est pas explicitée par La Fontaine alors qu’Ésope à qui il l’emprunte, lui en fournissait une.

                            On la capacité de compréhension qu’on peut ! Paul Villach


                          • Paul Villach Paul Villach 24 mars 2009 15:21

                            @ Léon

                            J’ai bien compris. Il n’y a pire sourd que celui ne veut pas entendre. Vous pratiquez la stratégie de l’Éducation nationale qu’analyse cette fable, une folie contrôlée. Puisqu’il n’y a pas de problème ou du moins puisqu’on l’escamote, il est inutile de chercher des solutions. C’est un grand classique de la technique administrative. Paul Villach



                          • Paul Villach Paul Villach 25 mars 2009 09:30

                            @ Léon

                            Excellente question !
                            1- Parce que, pendant longtemps, on ne veut pas croire ce que l’on voit ; on l’impute à une exception, à un défaut de perspective. Il faut du temps pour que s’accumulent les faits et que, comme des cailloux du Petit Poucet, ils finissent par indiquer une direction.
                            2- Et puis, quand vous aimez enseigner, que vous appréciez la relation d’estime réciproque que vous entretenez avec vos élèves et leurs parents, vous croyez naïvement pouvoir convaincre, corriger les conduites insensées que vous observez.
                            C’est cette croyance qui est proprement insensée face à une administration-voyou qui a intégré le désordre de l’École dans le projet politique de privatisation du service public. Paul Villach


                          • L'enfoiré L’enfoiré 23 mars 2009 16:18

                            Cher Paul,

                            A lire le chapeau de ton article, je vois pourquoi tu ne t’inquiètes pas de ne pas retrouver ton article de départ.

                            Ce film demandait en effet une analyse très fine de la situation, par où elle venait, par où elle était arrivée et par où on risquerait d’aller si rien ne changeait.

                            On me dit souvent mes articles sont longs et même trop. Voilà la raison, c’est rares qu’ils viennent sur un coup de tête. Ils attendent leur moment et cela peut venir bien longtemps après.

                            Mais venons-en au tien bien structuré en chapitres comme je les aime.

                            La rire, la jubilation qu’on peut ressentir en voyant une sorte de vengeance de l’autorité.

                            Le symbole. Oui, tout dans notre vie actuelle n’est que symboles. J’ai même fait un ou deux articles sur le sujet.

                            Oui, elle a pété les plombs. Oui, on ne sait pas comment ajuster le problème de savoir comment y remédier. C’est flagrant. On ne se pose même pas la question du pourquoi s’est arrivé à l’extérieur. Les sources du mal sont bien plus profonde et il ne faut pas remué la m...

                            La tragédie est entourée d’un avant et d’un après.

                            Le futur et le pourquoi sont pourtant clair. Etudier, donc investir parfois à fond perdu d’efforts.

                            La jupe est un symbole de la rupture avec le féminisme à outrance, réactif sans en comprendre les conséquences suite à mai 68.

                            Enormément de choses à dire au sujet de ce film. Réalité de l’ignorance de voir.

                            Ce qui m’avait frappé c’est la manière de prendre l’affaire par le préfet et par la Ministre de l’Education.

                            La réaction apeurée des parents est caractéristique. Défendre l’indéfendable. Le mouton à la maison.

                            Pourquoi ? Simple, l’éducation est transmise, abdiquée aux enseignants alors qu’ils ne sont là que pour instruire.

                            Cela dit la video de l’interview d’Adjani valait le déplacement aussi. Celui-là, je ne l’avais pas vu.

                            « Entre les murs » non plus d’ailleurs.  smiley


                            • Paul Villach Paul Villach 23 mars 2009 18:07

                              @ L’Enfoiré

                              Cher L’Enfoiré, encore merci de m’avoir informé de l’existence de ce film. Tu vois que tu n’as pas investi à perte !
                              Remarquable film !
                              J’attends la déclaration enflammée du ministre-inspecteur général Darcos pour y voir un bel hommage aux enseignants de France ! Elle tarde à venir et je crains qu’elle vienne pas ! Paul Villach


                            • french_car 24 mars 2009 16:05

                              L’administration des établissements prétend justement éduquer et non instruire - voyez d’ailleurs le E de CPE !


                            • morice morice 23 mars 2009 16:22

                               faudra que je songe un jour de faire de mes 8 années avec un branque complet et alcoolique comme dirlo un scénario... quant à mes collègues, autant rappeler la meilleure de tous, qui apprenait des pays qui n’existaient plus ou ignorait les nouveaux en faisant tous ses cours en 1980 avec un bouquin de 1949... j’ai croisé le surréalisme tous les jours, là...


                              • Gazi BORAT 23 mars 2009 16:35

                                @ Morice

                                Dans les collèges privés "pauvres", c’est pas triste non plus !

                                J’y ai travaillé une année comme Maitre Aux’ en travail manuel, pardon, Education Manuelle et Technologique.

                                Il y avait une professeure de Mathématiques qui avait pour seule compétence d’être... l’épouse d’un professeur de Mathématiques.

                                Je me souviens aussi de Conseils de classe surréalistes, où la directrice nous rappelait, juste au moment d’aborder le cas d’un cancre véritable, que les parents du chérubins, membres actifs d’une Association de Parents d’Eleves de l’Ecole Libre, avaient offert récemment au collège le téléviseur utilisé en salle de Documentation Interne.

                                Et tout un chacun de s’extasier sur l’amorce de progrès remarquées ce dernier trimestre chez le cher petit !

                                gAZi bORAt


                              • Emile Mourey Emile Mourey 23 mars 2009 17:22

                                En 1976, mon épouse était enseignante dans un collège. Les problèmes existaient déja et il n’était pas besoin de sortir de polytechnique pour deviner ce qu’aujourd’hui, on est bien obligé de constater. Un élève drogué ? pas question pour le chef d’établissement, depuis décoré, de reconnaître le fait. C’était toujours la faute du professeur qui manquait de fermeté.

                                L’éducation nationale est une catastrophe et de plus en plus de parents ont recours à des cours privés.


                                • L'enfoiré L’enfoiré 23 mars 2009 18:59

                                  Emile bonjour,

                                   J’ai quitté les études dans une fournée précédente fin des années 60, début 70.
                                   Je peux dire qu’il y avait moins de problèmes qu’aujourd’hui.
                                   Le respect, on savait ce que le mot veut dire. On n’était pas des anges de coeur et quand une porte vers plus de "liberté" pour l’un et moins pour l’autre, était ouverte, on la prenait.
                                   Maintenant, on ne se pose plus la question, on la prend et c’est l’autre qui ne parvient plus à mettre son pied dans la porte pour la garder fermée.
                                   Imagé ma manière de le dire ? Certainement, c’est voulu pour ne pas brusquer les "âmes sensibles".
                                   Mon prof de latin, fallait pas la lui faire. Mon prof d’allemand, c’était tout le contraire. Bizarre, je suis nul en allemand et pourtant je le regrette.
                                    smiley


                                • frédéric lyon 23 mars 2009 18:13

                                  La vérité sort de son puit !

                                  1) L’antisémitisme est un produit d’importation qui nous provient en droite ligne d’Afrique du Nord. Ceux qui n’en sont pas convaincus n’ont qu’à aller se promener à Bobigny avec une kippa sur la tête.

                                  2) La faillite de l’Education Nationale ne peut plus être cachée. Elle ne peut plus assurer sa mission sur des portions entières du territoire. Cette faillite est dû au fait que le système d’Education n’a jamais été prévu pour accueillir les populations qu’il reçoit aujourd’hui sur ces portions de territoire, qui sont devenus des territoires étrangers. 

                                  L’Education Nationale continue d’assurer son office sans problème partout où elle peut encore accueillir les populations d’élèves qui sont capables de recevoir son enseignement. Il n’y a aucun problème à Henri IV, à Jeanson de Sailly, à Molière et à Edgar Quinet, ni au Lycée Hoche à Versailles, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle on ne s’est pas rendu compte assez tôt de ce qui se passait en Seine-Saint-Denis, un pays où on ne mettra jamais les pieds.

                                  Alors ? A quoi celà nous a-t-il servi de laisser s’introduire chez nous les problèmes de l’Afrique et du Proche Orient ? Cela a-t-il contribué à les résoudre ? Avons nous pensé que ces problèmes n’existaient pas, ou qu’ils tombaient par hasard sur la tête de tous ces pauvres gens ?

                                  Il est vrai qu’ils n’arrêtent pas de prétendre que c’est nous qui sommes responsables de leurs malheur et il se trouve chez nous assez de niais et de jobards, qui n’ont jamais foutu les pieds ni en Afrique ni au Moyen-Orient, pour le croire.

                                  En un sens ce qui se passe aujourd’hui est la sanction de cette niaiserie et de cette jobardise. Il n’y a rien de gratuit sous le soleil.

                                  L’Education Privée accueille aujourd’hui un petit tiers des élèves. Mais si l’Education privée obtenait les autorisations de construire de nouvelles classes dont elle aurait besoin pour répondre à toutes les demandes d’inscription, autorisations qu’on se garde bien de lui donner, alors l’Education Privée accueillerait rapidement les deux tiers de la population écolière et étudiante du Pays. Les Etablissements Publics deviendraient rapidement des poubelles.

                                  Autant dire dès aujourd’hui, si l’on veut être lucide, que le système Public de l’Education va sauter, un jour ou l’autre, sous la pression des parents d’élèves. Personne ne peut plus le sauver.

                                  On voit que l’heure n’est plus au projet de la gauche de nationaliser l’Enseignement Privé, comme le voulait Mitterrand il y a quelques années. A l’époque ce projet avait mobilisé deux ou trois millions de manifestants dans les rues, aujourd’hui un projet semblable provoquerait des émeutes !!

                                  La roue a tourné et l’heure approche où il faudra chercher les véritables responsables de ces désastres.

                                  Car enfin, qui a laissé entrer ces gens et pour quelle raison ?

                                  Qui pouvait penser que notre pays était une une maison sans porte ni fenêtre, dans laquelle n’importe qui pouvait s’installer à volonté sans demander l’avis des occupants ? 

                                  N’y a-t-il pas là comme une sorte d’escroquerie commise au détriment des citoyens de notre République ?

                                  N’y a-t-il pas aujourd’hui un dol subit par lesdits citoyens, un préjudice qui demande réparation ?

                                  Quel homme politique va oser aujourd’hui demander au contribuable du pognon pour éduquer contre leur gré des populations dont personne ne sait ce qu’elle font là ? 


                                  • Gazi BORAT 23 mars 2009 18:21

                                    @ Frédéric Lyon

                                    Vous vous êtes trompé de fil.

                                    L’article sur Arthur, c’est à côté !

                                    gAZi bORAt


                                  • french_car 23 mars 2009 18:46

                                    Gazi, la littérature de Frédéric Lyon vous faire rire ?


                                  • Schweitzer 23 mars 2009 18:49


                                    il faudra chercher les véritables responsables de ces désastres.


                                    Allez directement à la source, de toute façon, en remontant de fil en aiguille, vous arriverez tout pareillement aux Lumières, alors gagnez donc du temps  !


                                  • Gazi BORAT 24 mars 2009 08:04

                                    @ french car

                                    J’y suis maintenant habitué.. mais elle moins drôle qu’avant, je le reconnais. Surtout l’époque où il n’avait pas encore découvert le correcteur automatique d’orthographe.

                                    Par moment, c’en était presque de la poésie !

                                    gAZi bORAt


                                  • Antoine Diederick 24 mars 2009 11:44

                                    "Autant dire dès aujourd’hui, si l’on veut être lucide, que le système Public de l’Education va sauter, un jour ou l’autre, sous la pression des parents d’élèves. Personne ne peut plus le sauver."

                                    ben cela ne va pas être loin de cela, finalement en Belgique on commence à douter de la mixité sociale à l’école alors qu’elle était bien mieux acceptée il y a 20 ans....et que tout un chacun doute de la réussite des bienfaits de cette mixité sociale....

                                    (historique en Belgique, pacte scolaire, ecole libre et ecole publique subsidiée par l’Etat ensuite par les régions, transfert des compétences)


                                  • Gazi BORAT 23 mars 2009 18:35

                                    @ jonas :

                                    Vous délirez complêtement.

                                    Un commentateur s’est délecté, à la fin du fil de samedi sur le même sujet, à détailler les origines de nombre de people.

                                    Il s’agit de Frédéric Lyon.

                                    Si c’est ce que vous appelez un "inconditionnel de l’Immigration"...



                                    gAZi bORAt


                                  • Gazi BORAT 23 mars 2009 18:38

                                    ...alors, je suis PAPE !

                                    gAZi bORAt


                                  • L'enfoiré L’enfoiré 23 mars 2009 19:49

                                    Jonas,

                                     Comme on dit chez nous ; "quoi ce que c’est que ce langage-là". Ik begrijk helemaal niets.
                                     Les nazis sont à bord ? 
                                     Mais Zorro est arrivé, je suppose.  smiley
                                     On s’est trompé d’histoire d’amour, ça c’est un premier réflex.
                                     Je l’avais écrit ailleurs, ça fume et ça continue ça sent le roussi, mais les pompiers sont là.
                                     Les lances en batterie, on tire sans regarder où sont les objectifs à éteindre.
                                     Réajustons, réajustons, il en restera toujours quelque chose, sinon, y aura plus rien.  smiley


                                  • JONAS JONAS 23 mars 2009 20:35

                                    Alors, vous devriez faire sauter la capsule que vous avez sur la tête, comme lui !

                                    Vous savez lorsqu’une théière est pleine, on met le couvercle et ont ne peut plus rien verser dedans ! C’est votre cas et celui du Pape.  smiley

                                    Comme lui, vous détenez la vérité universelle.

                                    Vous pouvez me traiter de délirant de fasciste, etc.

                                    Vous ne démontrez rien, ne prouvez rien, vous jetez des anathèmes comme le Pape !  smiley

                                    J’attends avec impatience et je ne suis certainement pas le seul, que vous proposiez des solutions, que vous exprimiez une opinion.

                                    Soit vous êtes trop fainéant pour le faire, soit vous n’avez pas de solution.

                                    Bonsoir.

                                     


                                  • Gazi BORAT 24 mars 2009 07:34

                                    @ JONAS

                                    Votre discours est incohérent.. On y trouve pêle mêle des allusions à la Résistance, des propos xénophobes, le rejet de la démocratie et, de plus, des contre-sens absolus (votre interprétations du "fichage ethnique de Frédéric Lyon).

                                    Votre système cognitif est dans l’incapacité totale de traiter un discours quelque peu cohérent.

                                    Je m’abstiendrai donc de vous proposer la moindre "solution" et me contenterai d’anathèmes.

                                    C’est un langage qui vous est plus accessible.

                                    gAZi bORAt


                                  • Schweitzer 23 mars 2009 18:46

                                    Il est indignement facile de parler de « folie de l’Education nationale » pour éviter l’inadmissible constat.
                                     
                                    Ce à quoi nous assistons, c’est à l’effondrement des idéaux de la Gueuse. Qu’il soit provoqué par ces allogènes qu’elle chouchoute au nom des immortels principes de la philosophie des Lumières et des valeurs de la République, est la revanche de ceux qui, dans la foulée de Burke, de Joseph de Maistre, de Louis de Bonald, voient clair depuis plus de deux siècles.
                                     
                                    Messieurs les « progressistes », voici enfin l’inexorable facture, démerdez-vous avec !



                                    • Paul Villach Paul Villach 23 mars 2009 19:31

                                      @ Scheiwtzer

                                      Retournez à vos études poussiéreuses de réactionnaires nostalgiques d’Ancien Régime, de Bonald et de Maistre ! Nous sommes au 21ème siècle ! Voyez si un descendant du trône qui vient de se marier devant Mme Dati n’aurait pas une parole de consolation à votre égard. Paul Villach


                                    • L'enfoiré L’enfoiré 23 mars 2009 19:57

                                      Paul,

                                       Nous ne sommes pas mieux placé avec l’enseignement. Notre ministre de l’éducation s’est souvent fourvoyé.
                                       Je me souviens, l’année passée, il y a eu une enseignante danoise, invitée un matin et interviewée.
                                       Je crois qu’il y a eu beaucoup de bouche ouverte à l’écoute. Faut pas rêver mais tout de même analyser.
                                       La séquence n’est plus disponible. Dommage.
                                       


                                    • Schweitzer 23 mars 2009 20:14


                                      Retournez à vos études poussiéreuses de réactionnaires nostalgiques d’Ancien Régime, de Bonald et de Maistre ! Nous sommes au 21ème siècle ! Voyez si un descendant du trône qui vient de se marier devant Mme Dati n’aurait pas une parole de consolation à votre égard.


                                      Qu’est-ce que vous nous racontez ? Le problème, votre problème, c’est que l’homme se gouvernant selon sa raison des petits marquis, n’existe pas plus que l’Homme Nouveau des communistes.

                                      A partir de là, c’est tout votre système qui s’effondre, l’universalisme républicain, l’égalitarisme, le droits-de-l’hommisme, toutes vos triviales fumisteries, quoi !

                                      Mais l’effondrement ne ramènera ni le roi ni la religion : de l’autre côté du mur, il y a le néant ! C’est tout l’intérêt de la situation...

                                      Nous sommes au 21ème siècle !

                                      Ouais, justement ! Vous n’avez pas vu le film, avec Adjani ? Plus XXIe siècle que ça, tu meurs !

                                      P.S. - Je vois que vous ne vous ne mesurez pas combien Bonald et Maistre ont vu venir le désastre. Il aura fallu cinquante ans de paix, d’angélisme et d’immigration "exotique" pour que les conditions soient réunies...



                                    • Cardinal Cardinal 24 mars 2009 00:26

                                      Un Orléans mariant une fille mère algérienne... C’est vraiment le prototype de la noblesse de fin de race en effet !!!

                                      http://frenchcarcan.com/2009/02/13/intoxicated-borloo/


                                    • Cardinal Cardinal 24 mars 2009 00:28

                                      A moins qu’il ne s’agisse d’un Bourbon ? Qu’importe ! Je ne lis pas Point de Vue..


                                    • Antoine Diederick 24 mars 2009 11:25

                                      A L’Enfoiré : "Et la question est, pourquoi en arrivons-nous à avoir des écoles poubelles ?"

                                      Faut-il créer des écoles disciplinaires ? Nous avons bien un ou deux grands-parents qui turbulents ont été mis dans des écoles dures ....

                                      tiens, j’ai bien un grand-oncle qui avait mis "à l’école des cadets de l’armé" a 6 ans....bon il l’avait jamais digéré, mais cela a mourrit son intelligence ...avec des coups de pieds au cul.
                                       smiley

                                      Bon, c’était l’ancien temps....


                                    • Antoine Diederick 24 mars 2009 11:32

                                      Enfoiré , c’est quoi cette histoire d’enseignante danoise ?


                                    • Antoine Diederick 24 mars 2009 11:36

                                      ne parle-t-on pas en Belgique de rétablir le service militaire ou quelque chose d’approchant dans l’optique favorable de suppléer et d’intégrer.... ?


                                    • Antoine Diederick 24 mars 2009 11:52

                                      Le gouvernement violet Verhofstadt II avait déjà développé un plan en mai 2006, après le meurtre de Joe Van Holsbeeck. Il prévoyait qu’un millier de jeunes sans emploi de 18 à 25 ans puissent, sur base volontaire, prester un service auprès de l’armée. Ce plan n’a jamais pris sa vitesse de croisière.


                                    • Antoine Diederick 24 mars 2009 11:57

                                      "Si un élève est perdu pour l’école, il ne peut à lui tout seul perdre l’école, toute l’école"

                                      Cela veut dire, qu’il y a des jeunes dont la place n’est plus à l’école à partir d’un certain moment, surtout si le relais parental n’existe pas, il doivent choisir une autre voie ou bien il faut le contraindre, en quelques sorte ?


                                    • L'enfoiré L’enfoiré 24 mars 2009 12:58

                                      Antoine,
                                       

                                      Je suis un auditeur assidu de La Première, le matin.

                                      L’enseignante était une invitée entre 07:45 et 08:00. Les questions allaient dans le sens de la recherche d’une réponse à ce que nous vivions à l’époque avec les parents qui passaient des nuits pour inscrire leurs enfants à l’école. De mon temps, on n’a jamais connu cela. On allait à l’école la plus proche. Point. Ce plus proche pouvait être très élastique. L’enseignement au Danemark semblait très différent et efficace dans la théorie du moins. Depuis que le site de la Première a changé, je ne peux remonter au mois d’avril ou mai de l’année passée.

                                      Au sujet de l’école, vu mon âge actuel, je suis ce qu’on peut appeler « de la vieille école ».

                                      Je n’ai pas suivi la raison de la constatation d’aujourd’hui des « écoles poubelles ».

                                      Il y a peut-être beaucoup de raisons qui ont des provenances multiples.

                                      La trop grande complexité des matières à enseigner, l’éducation elle-même qui a été téléguidée des parents vers l’école, les parents qui n’ont plus le temps de passer du temps avec les enfants, trop fatigués après une journée de stress et de trop plein, les enfants que l’on envoie sans contrôle dans leur chambre parce qu’il dérange la sieste bien méritée, la drogue qui ne traine pas loin des classes, le désœuvrement, le manque de sollicitation à la motivation... en fait tout est un jeu de d’une série de dominos.

                                      J’ai fait mon service militaire. Il a sauté. On parle de le réintroduire. Je dirais moi qu’au service militaire avec le recul, je n’ai pas perdu mon temps. Les coups de pied au cul, cela grandit son homme quand il est donné avec le doigté nécessaire. Ce service pourrait très bien, et mieux, être un service civil de bons offices dans le monde.
                                       

                                      Quant à contraindre un enfant d’aller à l’école, je dirais pas vraiment. On peut très bien réussir dans la vie en autodidacte. L’instruction n’est pas limitée aux premiers 20 ans de la vie. Ai-je répondu à tout ? smiley

                                       

                                       


                                    • french_car 24 mars 2009 15:59

                                       Diederick vous avez lu le bouquin ?


                                    • Antoine Diederick 24 mars 2009 19:49

                                      a French car,

                                      ni vu le film, ni lu le livre....par contre le grand oncle dont je parle plus haut, est devenu un super universitaire et a fait une belle carrière (je sais c’est bourgeois de dire cela)

                                      mais en phase avec vous, la contrainte ne fait pas toujours et mme pas souvent recette, mais il en faut aussi...


                                    • Alexeï 23 mars 2009 18:51

                                      @ l’auteur

                                      Remarquable article de fond sur le désastre programmé de l’Éducation Nationale où l’on reconnaît :
                                      - la conduite écoeurante des chers collègues, du l’humaniste béat au démagogue calculateur ;
                                      - du chef d’établssement incompétent et lâche.

                                      Il m’a été donné il y a dix ans de connaître un individu qui est sa copie conforme (sauf que ce n’était pas un film)
                                      - un prof d’EPS qui avait demandé à un élève de ranger ses affaires s’est fait traiter d’enculé : l’affaire s’est envenimée au point que la famille du voyou est venue sur le stade casser la gueule au prof, qui n’a dû ainsi que les autres élèves son salut qu’à l’arrivée du gardien du collège puis de la police qu’il avait eu la présence d’esprit d’appeler. Le principal est resté dans son bureau barricadé, prétextant qu’il attendait un fax du rectorat.
                                      - ce même principal incompéent et lâche a été promus et s’est vu offrir un poste important à Aix-en-Provence où il a contribué à achever de démollir le collège. Le jour de son départ à la retraite (un 8 décembre, le trimestre n’étant même pas fini) l’Inspecteur de Vie Scolaire l’appelle et lui fait remarquer que son établissement est le seul de l’Académie d’Aix-Marseille à ne pas avoir fourni à l’Inspection Académique de note de vie scolaire. Il a répondu à l’Inspecteur : « Démerdez-vous comme vous pouvez, je pars à la retraite aujourd’hui, je ne suis plus concerné ». Ce minable l’a-til été une seule fois dans sa carrière ?


                                      • french_car 24 mars 2009 07:42

                                        Le jour où vous trouverez un prof d’EPS ayant un minimum de psychologie voire de pédagogie faites-nous signe.


                                      • Alexeï 24 mars 2009 11:01

                                        Les bons restent profs, ceux qui ne supportent plus la confrontation avec le sélèves chefs d’établissement. Ils sont d’autant plus aveuglément soumis à leur hiérarchie qu’ils leur doivent tout.


                                      • fredR31 23 mars 2009 19:24

                                        Bonjour,

                                        "4- La débâcle s’inscrit dans le projet de privatisation du service public qu’il faut rendre répulsif."

                                        Qu’est ce qu’il faut rendre répulsif ?
                                        le "projet de privatisation du service public " ?
                                        ou bien le "service public " ?

                                        Cordialement


                                        • Paul Villach Paul Villach 23 mars 2009 19:37

                                          @ Fredr31

                                          Croyez-vous qu’il y ait une ambiguïté volontaire de ma part ? Paul Villach


                                        • JONAS JONAS 23 mars 2009 21:45

                                          @ Paul Villach :

                                          L’ambiguïté mon frère, y vient de la zupe ou du pantatlon ! Oh ! Par-don, du pantalon.  smiley

                                          Comment t’y veux qu’on s’y retrouve, les cathos, y interdisent l’y pentalon, les Musulmans la zupe !  smiley

                                          Y faut mettre ly chape pour touty les meufs !  smiley

                                          Y com ça ! Plus d’histoire, t’y sais même pas la couleur dy dessous…. !  smiley

                                          Y sont tous fous l’y Gaulois ! Dipuis qui ont coupé la barbe !  smiley

                                          Bon courage….


                                        • JONAS JONAS 23 mars 2009 22:02

                                          "4- La débâcle s’inscrit dans le projet de privatisation du service public qu’il faut rendre répulsif."

                                          Ououou, ça s’y pas vrai ! La débâcle c’est la mer qui monte, qui monte ! Et l’y crise est pour que mer pas monter !

                                          T’as ly chiatique tu bougs plus ! T’y au lit, économies inergy, icinomies d’y bouffe, iconomie d’y loisirs, iconomies ! Plus d’y crise, si mon Frère ly dibâcle revenir !  smiley

                                          Si nous barbes ôter com ly Gaulois ! Nous barboter et noyer.  smiley


                                        • Gazi BORAT 24 mars 2009 08:07

                                          @ JONAS


                                          J’ai peur de comprendre..

                                          Votre graphie absurde du Français serait une imitation de ce que vous percevez comme étant l’accent des ressortissants d’Afrique du Nord ?

                                          Consternant !

                                          Et à peu près aussi drôle que les imitations d’accent yiddish autrefois sur les ondes de Radio Paris !

                                          gAZi bORAt


                                        • Jojo 23 mars 2009 20:19

                                          Un peu plus en rondeurs, mais rigoureusement la même coiffure c’est bien elle...
                                          http://www.chess-theory.com/images5/20801_camille_claudel.jpg


                                          • Gazi BORAT 24 mars 2009 08:09

                                            @ jojo

                                            Très joli portrait !

                                            gAZi bORAt


                                          • JONAS JONAS 23 mars 2009 21:31

                                            L’enfoiré :

                                            Coucou ! Coucous courroux coucous !

                                            Merci pour ton bol d’air !  smiley

                                            " on tire sans regarder où sont les objectifs à éteindre ".

                                            La mer va se substituer à nos lances, " Lancelot en somme ! ".

                                            C’est une histoire à la " Jupepiter ", une histoire " sempiternelle ".

                                            Ben, je crois que j’ai pété les plombs, comme la prof !  smiley

                                            Ty vois où ça conduit l’y folie contrôlée… ! Pas de morale, le râle tout court.

                                            La lance ! Ben avec du savon, y peut faire des bulles, comme le Pape, my faut pas mettre l’y préservatif ! Sinon, l’explose !  smiley

                                            Faut aussi sy méfier de l’instinct, il est menteur et tout y dépend de l’heure, d’où l’instinctheur ! Y en a mouss et à poudre, cela, y intéressent ly douaniers… ?

                                            Pourquoi tu tousses enfoiré ?

                                            Bon les calottes fondent, les glaciers pleurent, la terre ralentie, l’eau monte gardons la tête froide ! Ou j’ai mis ce putain de Zodiac….. !

                                            Bon, les copains d’abord et abord, vite ! ! ! L’enfoiré ! Magnes-toi !  smiley

                                            OUF ! Oui, je sais, je sais, c’est un mot d’outre mer…

                                            Bon c’est pour quand la zournée sans zupes ! ! !  smiley

                                            Tiens, Digne z’hautes z’Alpes, on aborde les potes ! ! !

                                            Ouais ! A bientôt…. !

                                             


                                            • L'enfoiré L’enfoiré 24 mars 2009 10:58

                                              Jonas,

                                               Un bol d’air, tu cherches ?
                                               En voilà deux, mais fais gaffe, tu pourrais suffoquer.
                                              "Europe irisée"
                                              "Europe entre rêve et réalite"
                                               maintenant, si tu veux aller voir en première mon dernier, tu pourras le trouver ci dessous.  smiley


                                            • souklaye 23 mars 2009 22:19

                                              Nous sommes dans l’ère des dix commandements où la glorification fanatique précède la condamnation sacrificielle avant de tout oublier et de recommencer.

                                              Toute problématique trouve une raison et une finalité dès qu’un visage ou un logo correspond au portrait robot que se forge l’opinion publique, peu importe les faits ou les hypothétiques récidives.

                                              Nul besoin d’imaginer des complots téléguidés par des puissances invisibles pour procéder aux jugements éternels et aux pardons administratifs.

                                               

                                              La suite ici : http://souklaye.wordpress.com/2009/03/23/bloc-note-bouc-emissaire-et-alibi-plausible/


                                              • Reinette Reinette 23 mars 2009 23:41


                                                Réponse au discours de Nicolas Sarkozy sur l’école

                                                Réponse au discours de Nicolas Sarkozy sur l’école. Propos tenus à Marseille le 3 septembre 2006

                                                • Reinette Reinette 23 mars 2009 23:46


                                                  Sarkozy terrasse la violence à l’école - Journal d’école

                                                  Le journal de Lubin sur l’école et sur le monde. L’école vient de loin, elle peut mener loin. A condition d’en sortir

                                                  • john val john 24 mars 2009 01:34

                                                    L’école est malade parce que les élites refusent l’égalité des chances aux gosses du peuple. A Henri 4 on n’étudie pas les textes de diams. A Henri 4 personne ne vous blamera si votre moyenne est de 4. Les exigences au rabais et toute la démagogie qui va avec fabriquent imanquablement du prolo tout en mettant à l’abri de la compétition les jeunes issus de la classe déjà dominante.


                                                    • french_car 24 mars 2009 07:20

                                                      Parce-que pour vous quand on est issu des classes populaires on est forcément inculte et fan de la Star Ac’ ?
                                                      Quel est le sens de votre propos ?


                                                    • john val john 24 mars 2009 11:35

                                                      Dans les bahuts fréquentés par les enfants qui ne sont pas ceux des élites, les profs n’ont pas les moyens de leurs ambitions : apprendre demande tôt ou tard du travail, de l’effort, de la persévérance, de la discipline mais leur autorité est sapée par une hiérarchie politique lâche/cynique/libertaire qui a mis au rencart l’école qui donne les mêmes chances à TOUS en contrepartie du respect des règles qui valent pour tous. L’école est le lieu et le moment d’une compétition intellectuelle. Laisser les gosses d’immigrés arabes et africains déjà regroupés ensemble suivre leur pente c’est les traiter avec le même mépris que leurs parents lorsque, colonisés, ils servaient les européens et n’avaient pas besoin d’accéder à Molière pour y parvenir.



                                                    • french_car 24 mars 2009 14:56

                                                      On est bien d’accord : la solution passe par la mixité sociale et précisément pas par des établissements élitistes comme H4 ou Louis le Grand.


                                                    • JONAS JONAS 24 mars 2009 10:36

                                                      @ Gazi BORAT :

                                                      " Fou avoir préféré, que che vous dis : Tous en Pologne, sport difer tout l’été ! Colossal fussillade ! Fou fussillé tous les matins, pas savoir chi fussi charché à blanc ! Fou contant trafaillé après ! "

                                                      Vous êtes un collaborateur Monsieur !

                                                      Je me méfie particulièrement des personnes qui ne comprennent pas l’humour ! Même si parfois, celui-ci est un peu lourd !

                                                      " Être léger, c’est démasquer les hypocrites, c’est confondre les méchants ! " (Extrait de " l’Esprit " de Sacha GUITRY).

                                                      Vous ne vous offusqueriez pas que je me moque de l’accent Corses ou Méridional ou Allemand ! Mais, surtout qu’on ne touche pas à vos protégés… !

                                                      Vous jouez sur ce fil, le rôle d’un Chamberlain (Houston Chamberlain (1855-1927), écrivain anglais naturalisé allemand, inspirateur des théories racistes d’Hitler. ...). Vous n’aimez pas l’Arbre, mais, vous en appréciez les fruits ! Sinon, ça fait longtemps que vous auriez traversé la Méditerranée, du Nord ver le Sud.  smiley

                                                      Comme mes ancêtres, j’ai servi mon pays ! Mes armes ! Des lances à incendies…Une devise " Courage et Dévouement ".

                                                      Par mais écrits, je fais de la Résistance comme mon feu père, Résistance facile pour l’instant…. !

                                                      Vous êtes un triste Sire Gazi BORAT !  smiley

                                                      (BORA : Vent violent venant du Nord de l’Adriatique…Albanie).
                                                       

                                                       

                                                      Vous critiquez tous azimuts la société Occidentale !


                                                      • Antoine Diederick 24 mars 2009 11:19

                                                        Jonas, nous sommes tous des colaborateurs sur ce site, à l’origine et dans le dessein des promoteurs de ce site Agoravox , l’idée est "le partage collaboratif" quand c’est possible....


                                                      • JONAS JONAS 24 mars 2009 11:46

                                                        Antoine Diederick :

                                                        " Jonas, nous sommes tous des colaborateurs sur ce site, à l’origine et dans le dessein des promoteurs de ce site Agoravox , l’idée est "le partage collaboratif" quand c’est possible.... "

                                                        C’est quoi le partage collaboratif !

                                                        Collaboratif !

                                                        Je vais leur proposer une définition :

                                                        Collaboratif ; Émettre des idées ou une propagande propre à détruire un pays sans violence physique.

                                                        En somme, je suis un Macrophage indésirable, qui phagocyte vos idées et votre propagande ? !

                                                        Je dirais plus modestement, que je me considère plutôt comme un Don Quichotte, qui se bat contre des moulins à vent !

                                                        Je vous dirais avec humour : Vous devriez fermer les parenthèses sur ce Site ! Il y a trop de courants d’air !  smiley

                                                        Bon appétit aux " collaboratifs "… !

                                                        Ouaf ! Les Académiciens vont avoir du travail… !


                                                      • Antoine Diederick 24 mars 2009 12:03

                                                        " En somme, je suis un Macrophage indésirable, qui phagocyte vos idées et votre propagande ? ! "


                                                        Du tout, mais je voudrais attirer votre attention sur la qualité des débats sur Avox, tous volontaires et que votre impétuosité d’aspirant assortie d’un blason provincial fait penser à la charge d’une brigade légère, mais très légére....


                                                      • L'enfoiré L’enfoiré 24 mars 2009 16:11

                                                        Jonas,

                                                         des définitions bien persos, je vois.
                                                         Wikipedia dit
                                                         Quant à jouer le Don Quichote, j’ai déjà répondu. Je ne répepette pas comme dirait un humoriste bien connu.  smiley


                                                      • JONAS JONAS 24 mars 2009 10:49

                                                        Peut-être que ce genre de plaisanteries, va finir par ne plus être apprécier par vos lecteurs et supérieurs hiérarchiques…. !

                                                         smiley


                                                      • Gazi BORAT 24 mars 2009 11:06

                                                        Au secours !

                                                        gAZi bORAt


                                                      • Antoine Diederick 24 mars 2009 11:30

                                                        Quand tous les jours un prof est harcelé par ses élèves, que faire, sinon exclure ou remedier.... ?


                                                        • french_car 24 mars 2009 14:50

                                                          Et à l’inverse Diederick ?


                                                        • Antoine Diederick 24 mars 2009 19:33

                                                          a French car....bonne question smiley

                                                          ya aussi des profs "mauvais coucheurs", des empaffés de l’autorité à tout va, des tortionnaires patentés et diplômés mais ce n’est pas la majorité....nous avons tous le souvenirs d’au moins un "sadique" féroce et sanguinaire...nous avons survécus

                                                          en ce moment , je me souviens bien d’un d’entre ceux là ! Euh, 2 au moins..... smiley


                                                        • maxim maxim 24 mars 2009 12:28

                                                          là sur la photo ,c’est l’heure du cours de technologie ,le thème : la peinture au pistolet !  smiley


                                                          • JONAS JONAS 24 mars 2009 14:02

                                                            Excellent ! ! !  smiley


                                                          • maxim maxim 24 mars 2009 13:23

                                                            il a l’air assez moderne ce PA ,ça rappelle un peu le Llama Gabilondo qui fabriquait de belles armes nickelées ou superbement finies avec des ciselures ,dorures et aciers bleuis !


                                                          • Gazi BORAT 24 mars 2009 13:33

                                                            @ Maxim

                                                            Sur la photographie, on dirait vaguement un Beretta 92.

                                                            http://www.waffennoser.ch/img/beretta_92_fs.jpg

                                                            Organes de visée un peu sommaire mais très confortable, lorsque l’on s’est habitué à la course de la détente..

                                                            gAZi bORat


                                                          • maxim maxim 24 mars 2009 13:38

                                                            effectivement ,on peut penser au Beretta ......bonne arme également ,surtout l’ancien modèle Brigadier ..


                                                          • JONAS JONAS 24 mars 2009 14:14

                                                            Oui, mais, je préfère le " Python " 9 mm, moins précis et moins rapide, Coefficient de stoping 90 kg en sortie de canon !

                                                            Même dans le bras ou la main, celui qui reçoit la balle est paralysé pendant 2 ou 3 minutes.

                                                            Une question d’adresse, il ne faut pas louper son tir au premier coup… !  smiley


                                                          • Paul Villach Paul Villach 24 mars 2009 14:33

                                                            @ Pluto

                                                            Cette discussion d’expert sur la qualification de l’arme est très intéressante. Il reste que nous sommes devant une fable et qu’importe l’arme pourvu que la violence soit symbolisée !

                                                            Pour une lecture d’anecdotes, voir Walt Dysney avec ses charmants personnages de Mickey à Pluto. Paul Villach


                                                          • JONAS JONAS 24 mars 2009 17:12

                                                            Paul Villach :

                                                            Mes excuses, je ne suis pas à l’origine de cet interlude… !  smiley

                                                             

                                                             


                                                          • Gazi BORAT 24 mars 2009 18:35

                                                            @ L’AUTEUR

                                                            Hormis ces questions techniques, le détail du modèle utilisé peut être, lui aussi involontairement porteur de sens.

                                                            Si mon identification de l’arme est correcte, c’est le modéle utilisé récemment par Tim Kretschmer pour abattre 9 collégiens et trois enseignantes à Wenningen.

                                                            gAZi bORAt


                                                          • Paul Villach Paul Villach 24 mars 2009 19:03

                                                            @ G. Borat

                                                            Cette précision anecdotique a-t-elle une quelconque influence sur la lecture de la fable ? 

                                                            Je ne vois pas que le type de révolver ou de pistolet change quoi que ce soit à sa signification, sauf à faire diversion sur les responsabilités d’une administration qui pour la première fois est montrée du doigt par un film... dont on a appris qu’aucun producteur ne voulait le monter. Très intéressant !

                                                            La censure fait rage dans le milieu. 
                                                            Le pauvre film "Entre les murs" qu’il a couvert d’honneurs, lui plaisait davantage ? Comme on le comprend ! Paul Villach

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