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« La journée de la jupe », une terrible fable sur la folie contrôlée... de l’Éducation nationale

On s’était risqué à lire le film de Jean-Paul Lilienfeld, « La journée de la jupe », au prisme de sa bande annonce (1). On y avait vu une farce sarcastique sur la tentation vénéneuse de répondre par la violence au désordre de l’École. Maintenant qu’on a vu le film, diffusé sur Arte, vendredi 20 mars 2009, l’impression donnée par cette bande annonce est-elle vérifiée ? Non, car la part de farce sarcastique qu’elle met en avant, n’est qu’une composante homéopathique de la fable tragique qu’est ce film sur la folie contrôlée… de l’Éducation nationale.

Un comique burlesque marginal

Sans doute la farce sarcastique demeure-t-elle par l’inversion des rôles habituels et la distorsion trop voyante entre ce qui est et ce qui devrait être. Cette fois, ce sont les élèves incultes qui sont à plat ventre et non plus la professeur, dans une image symbolique de la soumission absolue. Et, qui plus est, c’est une jeune femme qui tient en respect ces jeunes mâles habitués à l’injurier et à l’intimider : le symbole est tout aussi criant. La bande annonce privilégie ces scènes burlesques où la jeune femme met un coup boule - comme au foot, dit-elle - au voyou qui l’agresse en l’envoyant « niquer sa mère la pute », et où un cours peut enfin se dérouler, après une demi-heure de désordre, mais seulement un revolver au poing de la professeur.

Ces scènes burlesques sont en elles-mêmes des métonymies efficaces pour dénoncer par le rire l’état de démoralisation d’une École à la dérive où les incultes dictent leur loi de la jungle, l’autorité légitime est bafouée et l’acte d’enseigner, rendu strictement impossible. Replacées dans le contexte de l’ensemble du film, sans doute ne nuisent-elles pas à sa compréhension, mais elles ne sont qu’une partie infime d’une fable dont le contenu tragique suscite non le rire mais l’effroi.

Les symboles des divers personnages

Comme toute fable, la stylisation de l’action et des personnages vise à écarter tout détail anecdotique pour atteindre à la représentation totalisante du symbole. Chaque élément du film est donc choisi pour sa puissance symbolique. La mise hors-contexte donne à l’histoire une portée générale. Du collège, on sait seulement qu’il se trouve dans une banlieue quelconque, à en juger par la forte proportion des ethnies originelles représentées, l’indiscipline des élèves jusqu’à la délinquance, leur langage argotique sommaire et leur intonation.

En face d’eux, on ne trouve que des « professionnels » qui ne sont pas à la hauteur de leur mission : ce sont des incapables, des démagogues ou des démissionnaires.
1- L’incapable est d’abord la professeur Sonia Bergerac, elle-même, jouée par Isabelle Adjani ; elle ne sait manifestement pas conduire une classe : l’entrée en cours est une foire indescriptible ; elle hurle ses appels au silence de façon répétitive et en pure perte ; elle ignore la procédure d’exclusion ponctuelle d’un élève en cas d’infraction aux règles de la classe : elle somme deux élèves, par exemple, de se rendre seuls chez le principal.

2- Parmi ses collègues, on rencontre le démagogue humanitaire qui parle d’un simple malentendu quand, le visage en sang, il vient de se faire casser la gueule, le démagogue calculateur qui se promène avec un Coran dans le sac comme paratonnerre pour calmer la meute musulmane, le démagogue démissionnaire qui, renonçant à la laïcité, reproche à sa collègue Bergerac de ne pas respecter « le contexte » - euphémisme délicat pour désigner le sexisme viscéral des élèves - et de faire dans la provocation en osant se promener en jupe.

3- C’est exactement le point du vue du principal, plus vrai que nature dans son insignifiance, comme la hiérarchie les aime et les coopte, parfait rond-de-cuir irresponsable qui n’a jamais pris les mesures pour faire respecter l’ordre public dont il a la charge, et éviter d’en arriver à cette crise. À sa décharge, il n’est qu’un des « tubes » du vaste système de « vases communicants », comme il dit, que l’Éducation nationale a organisé entre les établissements pour ne pas éradiquer la gangrène de la délinquance, voire pour l’entretenir : les élèves exclus passent de l’un à l’autre au moins jusqu’à 16 ans, âge limite de la scolarité obligatoire. Alors, dit-il, plutôt que de recevoir en échange des voyous qu’il ne connaît pas, il préfère ne pas exclure ceux qu’il connaît bien.

Et puis surtout il ne veut pas, par des exclusions d’élèves, donner à ses supérieurs une mauvaise image du collège qui nuirait à sa carrière. Au plus fort de la prise d’otage, le monsieur ne trouve rien de mieux que de se tirer : est-il symbole plus effrayant de la démission folle de la hiérarchie administrative ? Oui, on le verra plus loin avec la ministre venue elle-même sur place superviser les opérations policières.

Le symbole du révolver


Quant au symbole de la violence qui dévaste ce collège, il prend la forme d’un révolver tombé par hasard d’un sac. Entrer au collège avec une arme est aussi banal qu’y venir avec ses livres et ses cahiers. C’est justement de l’altercation qui s’ensuit pour sa récupération que provient la prise d’otage par la professeur après qu’elle s’en est emparée. Les scènes burlesques qui pimentent la suite, ne sont que de rares poses au début de la tragédie qui s’annonce.

Celle-ci naît d’un constat avec preuves à l’appui de l’incompatibilité de la morale archaïque des élèves présents à l’esprit bloqué, comme un ordinateur peut l’être par un virus, avec la morale de la société de la connaissance que l’École est censée représenter.

À leur décharge, le formalisme stérile du savoir que leur diffuse la professeur de Français avec son prétendu cours sur « Le Bourgeois Gentihomme » de Molière, n’est pas de nature à les convaincre de l’importance du savoir pour leur vie future. Dans leur entourage, ils en ont l’expérience quotidienne, l’inculture n’est pas un handicap : l’argent, « la thune » comme ils disent, ne se mesure pas à la culture, mais à la violence qui est un raccourci plus sûr pour en avoir.

Le symbole du viol collectif

L’École publique laïque n’a pas sa place dans leur « plan de carrière ». Elle constitue même un obstacle, car elle heurte de plein fouet leurs préjugés sexistes, ethnistes et religieux, les uns renforçant les autres. Le mépris de la la femme - devenue l’infâme « meuf » dans leur sabir - est le foyer de pestilence qui infecte toute leur représentation du monde ; ils y tiennent dur comme fer, tirant leur certitude d’une croyance religieuse ancestrale qu’ils placent au-dessus de tout : la femme est « une pute » si elle n’est pas soumise à l’homme.

Plusieurs symboles de ce sexisme radical sont égrenés au cours de la prise d’otages : le refus des mâles de s’asseoir à côté d’une jeune fille, « par respect », osent-ils dire dans une incroyable inversion du sens du mot. Car qu’entendent-ils par ce mot de « respect » ? Une fille en jupe et non couverte de la tête aux pieds est « une pute » ; les mâles ont le droit de coïter à tout va, mais une fille non, sans être « une pute ». Un événement en apporte la démonstration. Il est découvert à l’improviste grâce aux fameux portables-photographiques dont ces malheureux sont tout de même prioritairement équipés : y ont été conservées les images d’un viol collectif auquel ont participé des garçons de la classe. Par SMS, la professeur les dénonce aussitôt à la police comme il se doit, et compromet le caïd de la classe auprès de ses complices en le présentant comme le dénonciateur ; elle veut protéger ainsi la jeune fille qui lui a livré l’information.

Le symbole de la prise d’otages par les souffre-douleurs

Deux autres actes symboliques se succèdent alors. À l’occasion d’un piège tendu par le caïd, la professeur perd le revolver qui change de mains. Il tombe d’abord dans celles d’une élève : elle braque alors ces mâles et en profite pour leur cracher à la figure toute le dégoût depuis longtemps accumulé qu’ils lui inspirent. Puis c’est au tour d’un garçon de s’emparer de l’arme : c’est le plus frêle de tous, on devine qu’il en est le souffre-douleur. Provoqué par l’un de ceux qui le maltraitent habituellement, il l’abat. Le revolver a inversé les rôles : dans la jungle, c’est ainsi, c’est la loi du plus fort qui s’impose. De ce point de vue, juste retour des choses ! Quand les policiers, travestis en journalistes, font irruption, la professeur revendique alors le crime à cor et à cri pour protéger son auteur : elle est à son tour froidement abattue sans sommation ni raison apparente par une arme dissimulée dans une caméra.

Le symbole de l’exécution de Sonia Bergerac

On ne saurait trouver meilleur symbole de la conduite d’une société qui élimine par tous moyens ses membres les plus fragiles, ou maillons faibles, symptômes insoutenables manifestes de sa propre folie pathogène : pour les uns qui ne sont pas conformes à son anormalité qu’elle érige en norme, ce peut être la psychiatrisation. Pour d’autres qui réagissent pourtant, comme Sonia Bergerac, de la seule façon qu’impose la loi de la jungle où on les a enfermés, c’est l’exécution en règle. Sa revendication ne peut être, en effet, entendue, tellement une société folle avec ses dirigeants ne peut que la trouver démente. C’est précisément le jugement émis par la ministre, elle-même en pantalon, quand elle apprend que la professeur demande que soit organisée, chaque année, dans les établissements scolaires «  une journée de la jupe ». Les femmes n’ont-elles pas mis des siècles à pouvoir s’habiller en pantalon ? Il y a cinquante ans, le port du pantalon n’était-il pas encore interdit dans les établissements ?

Le symbole de la jupe est bien choisi pour mesurer l’abîme d’incompréhension entre cette professeur et une administration qui « ne veut pas savoir » que dans ses établissements scolaires des élèves à la morale archaïque en sont à voir une pute dans une femme qui porte une jupe. Des siècles de développement culturel séparent ces élèves et les professeurs qui leur font face : comment peuvent-ils se rencontrer ? C’est impossible. Quant au pouvoir politique et administratif, il ne veut ni ne peut davantage entendre une Sonia Bergerac, dont la conduite à la fois rationnelle et provisoirement irrationnelle le renvoie à sa propre folie où il s’est réfugié confortablement dans une dénégation obstinée de la réalité et qui est précisément la cause directe de l’égarement momentané de la jeune femme.

L’École publique, non plus « entre les murs », mais au pied du mur

On peut trouver ce film désespérant. Mais c’est la réalité qui l’est : l’impasse tragique où s’est fourvoyée l’École en renonçant à sa mission. « La journée de la jupe », en effet, n’offre pas de solution. Ce n’est déjà pas si mal d’être débarrassé de la guimauve démagogique à la sauce du film « Entre les murs ». À défaut de pronostic et de thérapeutique, cette fable livre du moins un diagnostic qui fait voler en éclats les stéréotypes.

1- L’École publique est devant un choix. Elle est aujourd’hui le lieu de collision frontale entre deux morales sociales incompatibles :

- l’une venue du fond des âges postule l’inégalité en droit de la moitié du genre humain, les femmes, au nom d’une loi religieuse qui régirait l’État, et, pour un assouvissement immédiat de ses pulsions, prétend à l’hégémonie en sachant très bien s’emparer des outils technologiques que sa propre logique irrationnelle aurait été bien incapable d’inventer. S’il existe un raccourci en matière technologique, il ne semble pas – hélas ! - que, pour les mentalités, il y en ait un qui permettrait à tout un groupe de rattraper magiquement en quelques années des siècles de retard culturel.

- L’autre morale est celle de la société de la connaissance que devrait personnifier l’École. Elle repose sur l’égalité des hommes et des femmes, la séparation laïque de la religion et de l’État, et la transmission du savoir pour une humanisation toujours plus grande des relations sociales.

2- Mais autorité politique et administration « ne veulent rien voir ni savoir ». Elles nient le désordre tant qu’elles ne sont pas elles-mêmes directement affectées. Mais, lorsque, comme Sonia Bergerac, une professeur leur met le nez sur leur fumier, son exécution gratuite immédiate symbolise la seule défense dont ces autorités soient capables ; sinon il leur faudrait reconnaître leur propre folie, regarder la réalité en face et tenter d’y remédier. C’est rigoureusement impossible, surtout si le désordre du service public est fort utile puisqu’il permet de hâter la privatisation de l’Éducation tant convoitée par le pouvoir ! En fin de compte, pas si folle la guêpe ! Elle sait contrôler sa folie.

Il est , en outre, un signe qui ne trompe pas. Le ministre-inspecteur général Darcos, on s’en souvient, avait salué en mai 2008 le film « Entre les murs » et sa palme cannoise comme un hommage à « tous les enseignants de France » ! Sauf erreur, « L’année de la jupe » ne lui a pas inspiré la même folie. C’est bien la preuve de la pertinence de ce film. Paul Villach

(1) Paul Villach, « "L’année de la jupe" avec Isabelle Adjani, ou la tentation vénéneuse de répondre par la violence au désordre de l’École », AGORAVOX, 17 mars 2009.


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153 réactions à cet article    


  • Paul Villach Paul Villach 23 mars 2009 12:23

    @ Chanteclerc

    Il me semble que ce film "L’année de la jupe" montre ce que je nomme "la folie contrôlée de l’Éducation nationale" qui ne peut engendrer que des tragédies :
    1- les personnels confrontés à la réalité quotidienne de l’École ne peuvent compter sur aucun appui, s’ils veulent s’y opposer : au besoin on les psychiatrise ou on les met à l’écart ; une administration-voyou n’a aucun scrupule.
    2- ils peuvent même être pris au besoin comme boucs émissaires.
    3- Une issue est de céder à la démagogie.
    4- La débâcle s’inscrit dans le projet de privatisation du service public qu’il faut rendre répulsif. Paul Villach
     


  • french_car 23 mars 2009 17:58

    Décidément notre Trissotin de l’EN n’a qu’un mot à la bouche : privatisation, privatisation, privatisation ...


  • geo63 23 mars 2009 11:25

    @ Paul Villach : j’aime beaucoup vos articles écrits dans un français précis et de grande qualité.
    J’ai vu comme vous ’l’année de la jupe" sur Arte. Vous dites "ces scènes burlesques sont en elles-mêmes des métonymies efficaces pour dénoncer par le rire l’état de démoralisation d’une Ecole à la dérive...", ma femme (ancienne enseignante de lycée) et moi-même n’avons pas ri un seul instant. Je comprends votre propos, mais il s’agit d’un drame qui hélas...pourrait bien se produire.
    Quoi qu’il en soit je partage globalement votre analyse du film et son "décryptage". Mais, on reçoit un coup de poing à l’estomac, avec une superbe Isabelle Adjani et des jeunes qui connaissent tellement bien leur rôle.
    Cordialement.


    • Alexeï 23 mars 2009 18:55

      @ geo63

      D’accord avc votre remarque : ils connaissent tellement bien leur rôle que l’on oeut se demander s’il s’agit d’un rôle de composition ou plus précisément d’un reportage.


    • Paul Villach Paul Villach 24 mars 2009 10:22

      @ farkanscheltabres

      J’ai bien peur que votre sombre pronostic se réalise. Mais où êtes-vous, si ce n’est pas indiscret ?


    • Cardinal Cardinal 23 mars 2009 11:40

      Ce coup de poing produit par le film, ceux qui sont conscients du problème de l’immigration depuis des années ne le reçoivent pas aussi durement. Ne nous leurrons pas, c’est uniquement la question de l’immigration qui est en cause dans toutes les oeuvres filmiques actuelles qui causent de l’éduc-nat’.

      http://frenchcarcan.com/2009/02/11/bhl-les-musulmans-les-chinois-et-les-autres/

        Lire les 10 réponses ▼ (de hirondelle4, undefined, 5A3N5D, jakback, Olga, Yohan)

      • Gazi BORAT 23 mars 2009 11:56

        @ l’auteur :

        Lorsque vous écrivez :

        • "Chaque élément du film est donc choisi pour sa puissance symbolique"

        et développez ensuite.. cela m’interroge. Car, où se situe la limite entre l’utilisation de "symbole" censés "concentrer" une certaine réalité et la réduction de celle ci à une pure caricature ?

        Car la caricature, difficile apparemment d’en sortir.. Lorsque, plus loin, vous écrivez :
        • "tirant leur certitude d’une croyance religieuse ancestrale qu’ils placent au-dessus de tout : la femme est « une pute » si elle n’est pas soumise à l’homme"
        On reste encore dans la caricature.

        Celle qui voudrait que ces "jeunes mâles" soient tous guidés par une pensée religieuse spécifique.. et non pas par la "cuture du porno" qui, elle, est universelle, donne un rôle bien particulier et très limité à la Femme... et s’accorde très bien, à la fois avec la laïcité, mais aussi avec les doctrines libérales..

        gAZi bORat
          Lire les 16 réponses ▼ (de Paul Villach, hirondelle4, undefined, french_car, Arunah, m)

        • Yohan Yohan 23 mars 2009 12:34

          Bien vu Paul Villach. Je partage votre analyse


          • worf worf 23 mars 2009 12:45

            si je ne me trompe pas, j’avais entendu parlé d’une expérience scolaire en Crête où l’ont invité un parent à assister à une journée de cours de leurs enfants et chacun à leur tour.
            Le parent pouvait ainsi se rendre compte d’une journée de cours.
            La présence d’un adulte sur les bancs apportait à la classe et aux cours une autre approche, je me demande ce que cela à donné réellement et si l’opération s’est reproduite.


            • Lucie Vivien 23 mars 2009 13:05

              Excellent film, qui porte avant tout, à mon avis, sur la situation des femmes et des filles dans la société musulmane mais pas uniquement.

              Un moment, Sonia Bergerac explique à l’ensemble de ses élèves que l’éducation est leur seule chance et qu’il faut absolument en profiter mais elle ne semble pas réussir à les convaincre car eux, ils subissent l’école comme une contrainte et c’est tout. Je me demande si la solution ne serait pas de rabaisser l’âge de la scolarité obligatoire à .... mettons 12 ans, et de présenter l’éducation comme une chance et un choix et non plus comme une obligation. Je connais pas mal de jeunes de plus de 16 ans qui sont sortis sans diplôme du système éducatif et qui, après 6 mois ou un an, parfois plus, de congé sabbatique, décident d’eux-mêmes de reprendre une formation et alors, quand ils commencent cette formation, ils ne sont plus là pour faire les malins mais pour réussir !


              • cathy30 cathy30 23 mars 2009 13:05

                Bravo m. villach pour cette passionnante analyse.


                • CAMBRONNE CAMBRONNE 23 mars 2009 13:56

                  Bonjour Paul

                  Une fois de plus une bonne analyse de l’éduc nat et de notre société .

                  Une vérité s’impose à qui veut bien parler sans se cacher derrière son petit doigt : Nos régles de vie en commun sont le fruit d’une longue maturation . Une base judeo chrétienne additionnée de principes révolutionnaires dont les droits de l’homme (et de la femme qui est un homme au sens premier du terme homo .)

                  La dessus vous faites débarquer des gens d’afrique du nord mais surtout d’afrique sub saharienne qui doivent à leur tour faire un long cheminement . Ce sont ces élèves là en majorité qui posent problème ; Je ne connais pas la solution mais si déja on admettait que ces jeunes gens ne représentent pas l’ensemble de la jeunesse française on gagnerait du temps pour trouver des solutions .

                  Une solution : admettre que le communaurarisme a éja gagné la bataille en france et qu’à populations différentes il faut des méthodes différentes .

                  Un peu de provoc : Dans l’armée , on ne commandait pas à des tirailleurs sénégalais ou algériens comme à des haut garonnais .

                  Aux etats unis dans les quartiers noirs ce sont les noirs qui font la police, l’éducation , la médecine et tout et tout .

                  Voila les quelques réflexions qui vont me valoir de disparaitre rapidement . Je ne suis pas sur de leur bien fondé mais après tout pourquoi pas ?

                  Bien à vous mon cher Paul et vive la république quand même .

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                  • srobyl srobyl 23 mars 2009 14:26

                    Merci pour cet excellent article, Paul Villach.
                    Je retrouve l’accent que vous mettez toujours sur ce monstre qu’est devenu l’Education Nationale. Si on pouvait le classifier, on le mettrait sans nul doute dans les Reptiles : lent à réagir, froid et sans c... Si l’Armée est la grande muette, l’EN est la grande menteuse (elle s’est d’abord à elle - même) qui a été jusqu’à renoncer aux buts qu’elle s’était fixés. Je dirais que le monde de l’enseignement, profs et administrateurs, dans sa majorité (dont je fis partie) et toutes catégories confondues,a cru voir son son salut dans la soumission, dans un silence poli face aux diverses décisions pourtant jugées scabreuses dans l’intimité des salles de profs. Loin de les sauver, cette attitude de s’accomoder de tout est en train de les perdre. Les semailles ont duré longtemps, mais la récolte- déjà bien entamée- sera prometteuse ! Et c’ela s’inscrit sans doute, comme vous le soulignez, dans le plan de "solution finale" de l’Ecole Publique.


                    • Céphale Céphale 23 mars 2009 14:38

                      Ce fim est un chef d’oeuvre comparable aux plus belles tragédies grecques.


                      • Gazi BORAT 23 mars 2009 16:23

                        @ COLRE

                        C’est ce que disait aussi Colre il y a peu.. mais c’est tout de même exagéré, non ?

                        Dans le même ordre d’idées, ce serait comme comparer Diam’s à Maria Callas..

                        gAZi bORAt


                      • Yohan Yohan 23 mars 2009 19:35

                        C’est aussi l’avis de Colre


                      • docdory docdory 23 mars 2009 15:06

                         Cher Paul Villach

                        Je souscris entièrement à votre analyse . Si j’ai le temps , je finirais un article en préparation sur cet excellent film . 
                         Une question se pose : Vous dites : " le formalisme stérile du savoir que leur diffuse la professeur de Français avec son prétendu cours sur « Le Bourgeois Gentihomme » de Molière, n’est pas de nature à les convaincre de l’importance du savoir pour leur vie future . " Mais ce cours sur le Bourgeois Gentilhomme et son formalisme ne fait-il pas partie du programme officiel de l’éducation nationale ? Un problème se pose à ce moment . Soit l’on considère que l’école est la même pour tous ( principe du collège unique ) et se pose la question : peut-on encore étudier Molière au collège , sachant que pour dix à vingt pour cent de la population collégienne , Molière restera incompréhensible , soit l’on renonce au mythe du collège unique , et à ce moment on rétablit ce qui existait lorsque j’étais enfant : il y avait les " C.E.S " ( collèges d’enseignement secondaires ) qui étaient un prélude au lycée, pour les élèves qui " suivaient " , et les " C.E.G " et " C.E.T. " ( collèges d’enseignement général / technique ) dans lesquelles se retrouvaient ceux qui étaient incapables de suivre au collège " normal " ,mais pouvaient apprendre des notions pratiques, et qui étaient un prélude à l’apprentissage ou au lycée technique .
                         A noter que le collège unique est, même actuellement , partiellement un mythe . On a très fortement insisté pour que mes enfants , à l’école primaire , prennent l’’option " allemand première langue " . Les élèves moins bons étaient mis dans les classes beaucoup plus nombreuses " d’anglais première langue " . 
                        Arrivés au collège , les " allemands première langue " se retrouvent dans des classes homogènes d’assez bon niveau et sans perturbateurs .
                         Un des passages importants du film est la pulvérisation par Sonia Bertignac du mot " respect " , dont l’actuelle utilisation généralisée , abusive et hors de propos devient insupportable , au point qu’on aimerait presque le voir rayé de la langue française . Ce mot est l’un des mots préférés des maffieux en tout genre ( on imagine Marlon Brando alias Don Corleone demander à son protégé : " on t’a manqué de respect ? ..." ) . Au fond , la classe décrite dans ce film est noyautée par un petit groupe d’adolescents dont le comportement est tout simplement celui de maffiosi ! 

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                          Lire les 9 réponses ▼ (de undefined, Paul Villach, srobyl, french_car, Yohan, docdory)

                        • Valparaiso JJSS1979 23 mars 2009 15:10

                          Dans les établissements difficiles que j’ai fréquenté, c’était en effet un grand classique : fille en jupe = salope. C’était et c’est toujours consternant la bétise de ces gamins. Et parfois les gamines n’étaient gère mieux. L’une d’elle s’était laissée filmer sous plusieurs angles en train de faire une fellation à son copain. Elle était algérienne et un jour les flics sont venus la chercher pour eviter qu’elle se fasse descendre par ses frères. La video avait circulé de portable en portable et était déjà arrivée dans les lycées situés à 200km à la ronde. Elle est pas belle la vie ?
                          Merci pour cet article Mr Villach.

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                          • L'enfoiré L’enfoiré 23 mars 2009 16:18

                            Cher Paul,

                            A lire le chapeau de ton article, je vois pourquoi tu ne t’inquiètes pas de ne pas retrouver ton article de départ.

                            Ce film demandait en effet une analyse très fine de la situation, par où elle venait, par où elle était arrivée et par où on risquerait d’aller si rien ne changeait.

                            On me dit souvent mes articles sont longs et même trop. Voilà la raison, c’est rares qu’ils viennent sur un coup de tête. Ils attendent leur moment et cela peut venir bien longtemps après.

                            Mais venons-en au tien bien structuré en chapitres comme je les aime.

                            La rire, la jubilation qu’on peut ressentir en voyant une sorte de vengeance de l’autorité.

                            Le symbole. Oui, tout dans notre vie actuelle n’est que symboles. J’ai même fait un ou deux articles sur le sujet.

                            Oui, elle a pété les plombs. Oui, on ne sait pas comment ajuster le problème de savoir comment y remédier. C’est flagrant. On ne se pose même pas la question du pourquoi s’est arrivé à l’extérieur. Les sources du mal sont bien plus profonde et il ne faut pas remué la m...

                            La tragédie est entourée d’un avant et d’un après.

                            Le futur et le pourquoi sont pourtant clair. Etudier, donc investir parfois à fond perdu d’efforts.

                            La jupe est un symbole de la rupture avec le féminisme à outrance, réactif sans en comprendre les conséquences suite à mai 68.

                            Enormément de choses à dire au sujet de ce film. Réalité de l’ignorance de voir.

                            Ce qui m’avait frappé c’est la manière de prendre l’affaire par le préfet et par la Ministre de l’Education.

                            La réaction apeurée des parents est caractéristique. Défendre l’indéfendable. Le mouton à la maison.

                            Pourquoi ? Simple, l’éducation est transmise, abdiquée aux enseignants alors qu’ils ne sont là que pour instruire.

                            Cela dit la video de l’interview d’Adjani valait le déplacement aussi. Celui-là, je ne l’avais pas vu.

                            « Entre les murs » non plus d’ailleurs.  smiley

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                            • Paul Villach Paul Villach 23 mars 2009 18:07

                              @ L’Enfoiré

                              Cher L’Enfoiré, encore merci de m’avoir informé de l’existence de ce film. Tu vois que tu n’as pas investi à perte !
                              Remarquable film !
                              J’attends la déclaration enflammée du ministre-inspecteur général Darcos pour y voir un bel hommage aux enseignants de France ! Elle tarde à venir et je crains qu’elle vienne pas ! Paul Villach


                            • french_car 24 mars 2009 16:05

                              L’administration des établissements prétend justement éduquer et non instruire - voyez d’ailleurs le E de CPE !


                            • morice morice 23 mars 2009 16:22

                               faudra que je songe un jour de faire de mes 8 années avec un branque complet et alcoolique comme dirlo un scénario... quant à mes collègues, autant rappeler la meilleure de tous, qui apprenait des pays qui n’existaient plus ou ignorait les nouveaux en faisant tous ses cours en 1980 avec un bouquin de 1949... j’ai croisé le surréalisme tous les jours, là...


                              • Gazi BORAT 23 mars 2009 16:35

                                @ Morice

                                Dans les collèges privés "pauvres", c’est pas triste non plus !

                                J’y ai travaillé une année comme Maitre Aux’ en travail manuel, pardon, Education Manuelle et Technologique.

                                Il y avait une professeure de Mathématiques qui avait pour seule compétence d’être... l’épouse d’un professeur de Mathématiques.

                                Je me souviens aussi de Conseils de classe surréalistes, où la directrice nous rappelait, juste au moment d’aborder le cas d’un cancre véritable, que les parents du chérubins, membres actifs d’une Association de Parents d’Eleves de l’Ecole Libre, avaient offert récemment au collège le téléviseur utilisé en salle de Documentation Interne.

                                Et tout un chacun de s’extasier sur l’amorce de progrès remarquées ce dernier trimestre chez le cher petit !

                                gAZi bORAt


                              • Emile Mourey Emile Mourey 23 mars 2009 17:22

                                En 1976, mon épouse était enseignante dans un collège. Les problèmes existaient déja et il n’était pas besoin de sortir de polytechnique pour deviner ce qu’aujourd’hui, on est bien obligé de constater. Un élève drogué ? pas question pour le chef d’établissement, depuis décoré, de reconnaître le fait. C’était toujours la faute du professeur qui manquait de fermeté.

                                L’éducation nationale est une catastrophe et de plus en plus de parents ont recours à des cours privés.


                                • L'enfoiré L’enfoiré 23 mars 2009 18:59

                                  Emile bonjour,

                                   J’ai quitté les études dans une fournée précédente fin des années 60, début 70.
                                   Je peux dire qu’il y avait moins de problèmes qu’aujourd’hui.
                                   Le respect, on savait ce que le mot veut dire. On n’était pas des anges de coeur et quand une porte vers plus de "liberté" pour l’un et moins pour l’autre, était ouverte, on la prenait.
                                   Maintenant, on ne se pose plus la question, on la prend et c’est l’autre qui ne parvient plus à mettre son pied dans la porte pour la garder fermée.
                                   Imagé ma manière de le dire ? Certainement, c’est voulu pour ne pas brusquer les "âmes sensibles".
                                   Mon prof de latin, fallait pas la lui faire. Mon prof d’allemand, c’était tout le contraire. Bizarre, je suis nul en allemand et pourtant je le regrette.
                                    smiley


                                • frédéric lyon 23 mars 2009 18:13

                                  La vérité sort de son puit !

                                  1) L’antisémitisme est un produit d’importation qui nous provient en droite ligne d’Afrique du Nord. Ceux qui n’en sont pas convaincus n’ont qu’à aller se promener à Bobigny avec une kippa sur la tête.

                                  2) La faillite de l’Education Nationale ne peut plus être cachée. Elle ne peut plus assurer sa mission sur des portions entières du territoire. Cette faillite est dû au fait que le système d’Education n’a jamais été prévu pour accueillir les populations qu’il reçoit aujourd’hui sur ces portions de territoire, qui sont devenus des territoires étrangers. 

                                  L’Education Nationale continue d’assurer son office sans problème partout où elle peut encore accueillir les populations d’élèves qui sont capables de recevoir son enseignement. Il n’y a aucun problème à Henri IV, à Jeanson de Sailly, à Molière et à Edgar Quinet, ni au Lycée Hoche à Versailles, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle on ne s’est pas rendu compte assez tôt de ce qui se passait en Seine-Saint-Denis, un pays où on ne mettra jamais les pieds.

                                  Alors ? A quoi celà nous a-t-il servi de laisser s’introduire chez nous les problèmes de l’Afrique et du Proche Orient ? Cela a-t-il contribué à les résoudre ? Avons nous pensé que ces problèmes n’existaient pas, ou qu’ils tombaient par hasard sur la tête de tous ces pauvres gens ?

                                  Il est vrai qu’ils n’arrêtent pas de prétendre que c’est nous qui sommes responsables de leurs malheur et il se trouve chez nous assez de niais et de jobards, qui n’ont jamais foutu les pieds ni en Afrique ni au Moyen-Orient, pour le croire.

                                  En un sens ce qui se passe aujourd’hui est la sanction de cette niaiserie et de cette jobardise. Il n’y a rien de gratuit sous le soleil.

                                  L’Education Privée accueille aujourd’hui un petit tiers des élèves. Mais si l’Education privée obtenait les autorisations de construire de nouvelles classes dont elle aurait besoin pour répondre à toutes les demandes d’inscription, autorisations qu’on se garde bien de lui donner, alors l’Education Privée accueillerait rapidement les deux tiers de la population écolière et étudiante du Pays. Les Etablissements Publics deviendraient rapidement des poubelles.

                                  Autant dire dès aujourd’hui, si l’on veut être lucide, que le système Public de l’Education va sauter, un jour ou l’autre, sous la pression des parents d’élèves. Personne ne peut plus le sauver.

                                  On voit que l’heure n’est plus au projet de la gauche de nationaliser l’Enseignement Privé, comme le voulait Mitterrand il y a quelques années. A l’époque ce projet avait mobilisé deux ou trois millions de manifestants dans les rues, aujourd’hui un projet semblable provoquerait des émeutes !!

                                  La roue a tourné et l’heure approche où il faudra chercher les véritables responsables de ces désastres.

                                  Car enfin, qui a laissé entrer ces gens et pour quelle raison ?

                                  Qui pouvait penser que notre pays était une une maison sans porte ni fenêtre, dans laquelle n’importe qui pouvait s’installer à volonté sans demander l’avis des occupants ? 

                                  N’y a-t-il pas là comme une sorte d’escroquerie commise au détriment des citoyens de notre République ?

                                  N’y a-t-il pas aujourd’hui un dol subit par lesdits citoyens, un préjudice qui demande réparation ?

                                  Quel homme politique va oser aujourd’hui demander au contribuable du pognon pour éduquer contre leur gré des populations dont personne ne sait ce qu’elle font là ? 

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                                    Lire les 10 réponses ▼ (de undefined, french_car, Antoine Diederick, L'enfoiré, JONAS)

                                  • Schweitzer 23 mars 2009 18:46

                                    Il est indignement facile de parler de « folie de l’Education nationale » pour éviter l’inadmissible constat.
                                     
                                    Ce à quoi nous assistons, c’est à l’effondrement des idéaux de la Gueuse. Qu’il soit provoqué par ces allogènes qu’elle chouchoute au nom des immortels principes de la philosophie des Lumières et des valeurs de la République, est la revanche de ceux qui, dans la foulée de Burke, de Joseph de Maistre, de Louis de Bonald, voient clair depuis plus de deux siècles.
                                     
                                    Messieurs les « progressistes », voici enfin l’inexorable facture, démerdez-vous avec !


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                                    • Alexeï 23 mars 2009 18:51

                                      @ l’auteur

                                      Remarquable article de fond sur le désastre programmé de l’Éducation Nationale où l’on reconnaît :
                                      - la conduite écoeurante des chers collègues, du l’humaniste béat au démagogue calculateur ;
                                      - du chef d’établssement incompétent et lâche.

                                      Il m’a été donné il y a dix ans de connaître un individu qui est sa copie conforme (sauf que ce n’était pas un film)
                                      - un prof d’EPS qui avait demandé à un élève de ranger ses affaires s’est fait traiter d’enculé : l’affaire s’est envenimée au point que la famille du voyou est venue sur le stade casser la gueule au prof, qui n’a dû ainsi que les autres élèves son salut qu’à l’arrivée du gardien du collège puis de la police qu’il avait eu la présence d’esprit d’appeler. Le principal est resté dans son bureau barricadé, prétextant qu’il attendait un fax du rectorat.
                                      - ce même principal incompéent et lâche a été promus et s’est vu offrir un poste important à Aix-en-Provence où il a contribué à achever de démollir le collège. Le jour de son départ à la retraite (un 8 décembre, le trimestre n’étant même pas fini) l’Inspecteur de Vie Scolaire l’appelle et lui fait remarquer que son établissement est le seul de l’Académie d’Aix-Marseille à ne pas avoir fourni à l’Inspection Académique de note de vie scolaire. Il a répondu à l’Inspecteur : « Démerdez-vous comme vous pouvez, je pars à la retraite aujourd’hui, je ne suis plus concerné ». Ce minable l’a-til été une seule fois dans sa carrière ?


                                      • french_car 24 mars 2009 07:42

                                        Le jour où vous trouverez un prof d’EPS ayant un minimum de psychologie voire de pédagogie faites-nous signe.


                                      • Alexeï 24 mars 2009 11:01

                                        Les bons restent profs, ceux qui ne supportent plus la confrontation avec le sélèves chefs d’établissement. Ils sont d’autant plus aveuglément soumis à leur hiérarchie qu’ils leur doivent tout.


                                      • fredR31 23 mars 2009 19:24

                                        Bonjour,

                                        "4- La débâcle s’inscrit dans le projet de privatisation du service public qu’il faut rendre répulsif."

                                        Qu’est ce qu’il faut rendre répulsif ?
                                        le "projet de privatisation du service public " ?
                                        ou bien le "service public " ?

                                        Cordialement

                                          Lire les 4 réponses ▼ (de Paul Villach, JONAS, undefined)

                                        • Jojo 23 mars 2009 20:19

                                          Un peu plus en rondeurs, mais rigoureusement la même coiffure c’est bien elle...
                                          http://www.chess-theory.com/images5/20801_camille_claudel.jpg


                                          • Gazi BORAT 24 mars 2009 08:09

                                            @ jojo

                                            Très joli portrait !

                                            gAZi bORAt


                                          • JONAS JONAS 23 mars 2009 21:31

                                            L’enfoiré :

                                            Coucou ! Coucous courroux coucous !

                                            Merci pour ton bol d’air !  smiley

                                            " on tire sans regarder où sont les objectifs à éteindre ".

                                            La mer va se substituer à nos lances, " Lancelot en somme ! ".

                                            C’est une histoire à la " Jupepiter ", une histoire " sempiternelle ".

                                            Ben, je crois que j’ai pété les plombs, comme la prof !  smiley

                                            Ty vois où ça conduit l’y folie contrôlée… ! Pas de morale, le râle tout court.

                                            La lance ! Ben avec du savon, y peut faire des bulles, comme le Pape, my faut pas mettre l’y préservatif ! Sinon, l’explose !  smiley

                                            Faut aussi sy méfier de l’instinct, il est menteur et tout y dépend de l’heure, d’où l’instinctheur ! Y en a mouss et à poudre, cela, y intéressent ly douaniers… ?

                                            Pourquoi tu tousses enfoiré ?

                                            Bon les calottes fondent, les glaciers pleurent, la terre ralentie, l’eau monte gardons la tête froide ! Ou j’ai mis ce putain de Zodiac….. !

                                            Bon, les copains d’abord et abord, vite ! ! ! L’enfoiré ! Magnes-toi !  smiley

                                            OUF ! Oui, je sais, je sais, c’est un mot d’outre mer…

                                            Bon c’est pour quand la zournée sans zupes ! ! !  smiley

                                            Tiens, Digne z’hautes z’Alpes, on aborde les potes ! ! !

                                            Ouais ! A bientôt…. !

                                             

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                                            • L'enfoiré L’enfoiré 24 mars 2009 10:58

                                              Jonas,

                                               Un bol d’air, tu cherches ?
                                               En voilà deux, mais fais gaffe, tu pourrais suffoquer.
                                              "Europe irisée"
                                              "Europe entre rêve et réalite"
                                               maintenant, si tu veux aller voir en première mon dernier, tu pourras le trouver ci dessous.  smiley


                                            • souklaye 23 mars 2009 22:19

                                              Nous sommes dans l’ère des dix commandements où la glorification fanatique précède la condamnation sacrificielle avant de tout oublier et de recommencer.

                                              Toute problématique trouve une raison et une finalité dès qu’un visage ou un logo correspond au portrait robot que se forge l’opinion publique, peu importe les faits ou les hypothétiques récidives.

                                              Nul besoin d’imaginer des complots téléguidés par des puissances invisibles pour procéder aux jugements éternels et aux pardons administratifs.

                                               

                                              La suite ici : http://souklaye.wordpress.com/2009/03/23/bloc-note-bouc-emissaire-et-alibi-plausible/


                                              • Reinette Reinette 23 mars 2009 23:41


                                                Réponse au discours de Nicolas Sarkozy sur l’école

                                                Réponse au discours de Nicolas Sarkozy sur l’école. Propos tenus à Marseille le 3 septembre 2006

                                                • Reinette Reinette 23 mars 2009 23:46


                                                  Sarkozy terrasse la violence à l’école - Journal d’école

                                                  Le journal de Lubin sur l’école et sur le monde. L’école vient de loin, elle peut mener loin. A condition d’en sortir

                                                  • john val john 24 mars 2009 01:34

                                                    L’école est malade parce que les élites refusent l’égalité des chances aux gosses du peuple. A Henri 4 on n’étudie pas les textes de diams. A Henri 4 personne ne vous blamera si votre moyenne est de 4. Les exigences au rabais et toute la démagogie qui va avec fabriquent imanquablement du prolo tout en mettant à l’abri de la compétition les jeunes issus de la classe déjà dominante.


                                                    • french_car 24 mars 2009 07:20

                                                      Parce-que pour vous quand on est issu des classes populaires on est forcément inculte et fan de la Star Ac’ ?
                                                      Quel est le sens de votre propos ?


                                                    • john val john 24 mars 2009 11:35

                                                      Dans les bahuts fréquentés par les enfants qui ne sont pas ceux des élites, les profs n’ont pas les moyens de leurs ambitions : apprendre demande tôt ou tard du travail, de l’effort, de la persévérance, de la discipline mais leur autorité est sapée par une hiérarchie politique lâche/cynique/libertaire qui a mis au rencart l’école qui donne les mêmes chances à TOUS en contrepartie du respect des règles qui valent pour tous. L’école est le lieu et le moment d’une compétition intellectuelle. Laisser les gosses d’immigrés arabes et africains déjà regroupés ensemble suivre leur pente c’est les traiter avec le même mépris que leurs parents lorsque, colonisés, ils servaient les européens et n’avaient pas besoin d’accéder à Molière pour y parvenir.



                                                    • french_car 24 mars 2009 14:56

                                                      On est bien d’accord : la solution passe par la mixité sociale et précisément pas par des établissements élitistes comme H4 ou Louis le Grand.


                                                    • JONAS JONAS 24 mars 2009 10:36

                                                      @ Gazi BORAT :

                                                      " Fou avoir préféré, que che vous dis : Tous en Pologne, sport difer tout l’été ! Colossal fussillade ! Fou fussillé tous les matins, pas savoir chi fussi charché à blanc ! Fou contant trafaillé après ! "

                                                      Vous êtes un collaborateur Monsieur !

                                                      Je me méfie particulièrement des personnes qui ne comprennent pas l’humour ! Même si parfois, celui-ci est un peu lourd !

                                                      " Être léger, c’est démasquer les hypocrites, c’est confondre les méchants ! " (Extrait de " l’Esprit " de Sacha GUITRY).

                                                      Vous ne vous offusqueriez pas que je me moque de l’accent Corses ou Méridional ou Allemand ! Mais, surtout qu’on ne touche pas à vos protégés… !

                                                      Vous jouez sur ce fil, le rôle d’un Chamberlain (Houston Chamberlain (1855-1927), écrivain anglais naturalisé allemand, inspirateur des théories racistes d’Hitler. ...). Vous n’aimez pas l’Arbre, mais, vous en appréciez les fruits ! Sinon, ça fait longtemps que vous auriez traversé la Méditerranée, du Nord ver le Sud.  smiley

                                                      Comme mes ancêtres, j’ai servi mon pays ! Mes armes ! Des lances à incendies…Une devise " Courage et Dévouement ".

                                                      Par mais écrits, je fais de la Résistance comme mon feu père, Résistance facile pour l’instant…. !

                                                      Vous êtes un triste Sire Gazi BORAT !  smiley

                                                      (BORA : Vent violent venant du Nord de l’Adriatique…Albanie).
                                                       

                                                       

                                                      Vous critiquez tous azimuts la société Occidentale !

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                                                      • Antoine Diederick 24 mars 2009 11:30

                                                        Quand tous les jours un prof est harcelé par ses élèves, que faire, sinon exclure ou remedier.... ?


                                                        • french_car 24 mars 2009 14:50

                                                          Et à l’inverse Diederick ?


                                                        • Antoine Diederick 24 mars 2009 19:33

                                                          a French car....bonne question smiley

                                                          ya aussi des profs "mauvais coucheurs", des empaffés de l’autorité à tout va, des tortionnaires patentés et diplômés mais ce n’est pas la majorité....nous avons tous le souvenirs d’au moins un "sadique" féroce et sanguinaire...nous avons survécus

                                                          en ce moment , je me souviens bien d’un d’entre ceux là ! Euh, 2 au moins..... smiley


                                                        • maxim maxim 24 mars 2009 12:28

                                                          là sur la photo ,c’est l’heure du cours de technologie ,le thème : la peinture au pistolet !  smiley

                                                            Lire les 9 réponses ▼ (de JONAS, maxim, undefined, Paul Villach)

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