Pouicpouic,
Je suis content d’avoir des commentaires, même aussi critiques, du moment qu’ils ne sont pas grossiers comme ceux de Jovitouriste.
Le titre ? Plutôt que racoleur, je préfère provocateur. Et, tenant compte des âmes sensibles qui seraient choquées, j’ai indiqué de quoi il s’agissait dès la deuxième ligne, ainsi que le détail ensuite, ce qui, du fait de la présentation de la page d’accueil d’Agora vox, vous permettait de comprendre de quoi il retournait sans même devoir cliquer sur l’article.
Cela dit, provocateur, oui, mais hors sujet non, car j’explique dans l’article pourquoi, de mon point de vue, il y a bel et bien une agression potentielle envers les bambins, libre à vous de penser le contraire.
Donc je ne ressens pas de honte du tout à cause de mon titre, mieux : je pense faire de la prévention en prévenant que l’UE pourra utiliser ce panel soi-disant représentatif pour poursuivre la pression en faveur de l’anglais précoce.
N’oublions pas que les faits sont têtus : on devait avoir une initaition aux langues au primaire, on a l’anglais sans choix pour 95% environ des enfants, d’abord ce fut le CM2, puis le CM1, on envisage maintenant le CP, et comme par hasard, un échantillon de braves citoyens recommande une langue dès la maternelle... tant mieux si je me trompe, mieux vaut prévenir que guérir, etc.
« Quel rapport ? » : le rapport est justement ce rajeunissement permanent de l’apprentissage précoce de l’anglais, la courbe se termine à la salle d’accouchement !
« Certainement, so what ? » Imposer à des petits qui peinent sur les exceptions du français (si je serais grand/si j’étais grand, etc.) une langue à la phonétique complexe et sans aucune règle (ou des tonnes ce qui est pareil) est une aberration pédagogique.
« mais de là à dire que s’ils ne sont pas d’accord avec vous, c’est qu’ils ont tort, n’est pas un argument très sérieux »
Et dire qu’ils ont raison, c’est sérieux ? Oui, il peut arriver que des gens à qui on demande un avis sur des sujets aussi variés que le nucléaire, le bio, les langues à l’école, l’avenir de l’UE, aient tort. De plus, ils ont rendu un avis sans nuance, là où de nombreuses possibilités différentes existaient.