Je souligne le problème dans votre raisonnement :
"ni une modélisation informatique, ni une reproduction identique mais
une conceptualisation simple et reproductible des principes de
destruction"
Et je me répète.
Ce problème est affreusement complexe. Il met en oeuvre des disciplines extrêmement compliquées (la résistance des matériaux, c’est joyeux...la combustion aussi...et je parle même pas de la dynamique de l’effondrement...) qui ont parfois du mal à faire des liens entre eux.
Il n’existe PAS de conceptualisation simple d’un immeuble de 500m de haut percuté par un avion à pleine charge provoquant un incendie et l’effondrement de la tour.
Cela n’existe pas dans l’état actuel des connaissances et n’existera jamais vu que ce PHENOMENE est tout sauf simple.
On est obligé d’APPROXIMER, d’utiliser des outils connus, de discrétiser le problème ( vous savez ce que ça veut dire ?), d’utiliser des modèles pour la résistance des matériaux, pour ceci, pour cela...
Bon sang mais vous rendez-vous seulemetn compte de la masse de travail que c’est de produire une telle simulation ?
Je doute même qu’on ait la puissance de calcul nécessaire si on passe par les éléments finis.
Un simple exemple...La dernière simulation que j’ai vu pour le crah d’avion : ils modélisaient l’avion comme des rectangles sensés représenter l’inertie de l’avion et son pouvoir destructeur.
Comment voulez-vous faire autrement ?
Vous pensez que l’écoulement du kérozène et sa combustion suit un gentil processus linéaire facile à modéliser ?
Je me rapelle toujours des formules utilisés en physique, notamment lorsqu’on parlait de combustion : dans des conditions optimales de température, dans le cas d’une combustion complète, et bla bla bla...
On posait des hypothèses, homogénéité du milieu, pas de différence suivant la direction spatiale, tout ça tout ça...
Soyez déjà content que le NIST et le MIT ait tenté de modéliser cela.
Car je n’ai pas vu UN SEUL, pas UN SEUL partisan des théories alternatives modéliser et simuler numériquement l’effondrement des tours par explosifs, explosion nucléaire ou thermites.
Vous affirmez que le feu n’a pas atteint une température suffisante pour fragiliser la structure en acier, j’affirme le contraire.Parce que le NIST le dit, parce que le MIT a fait une étude à ce propos ( je vous retrouverai le lien un de ces jours mais ça doit être dispo sur internet).
Les coefficients de sécurité n’indiquent pas que la tour est capable de résister à un impact d’avion, à la perte de plusieurs de ses éléments porteurs, et à une répartition de la charge de plusieurs étages totalement différentes.
Comme le nom l’indique, il s’agit de coefficient de sécurité qui permette de garantir le cahier des charges de l’immeuble avec une marge confortable.
12/10 10:38 - Andromede95
A propos de Danny Jowenko, pourquoi les conspirationnistes sont nombreux à ne mentionner que (...)
05/01 07:40 - Kim
La démolition du WTC7 ? Un « inside job » comme toute cette rocambolesque affaire.
12/11 09:46 - La Boule
27/08 09:09 - pierre60
Une analyse en quelque sorte maudite, qui ne sert les intérêts d’aucun des camps en (...)
24/04 00:17 - Muadib
« mais une seule fut légèrement affectée » Vous ne lisez même pas les articles que vous mettez (...)
16/04 20:52 - Qwark
Dommage que je n’ai pas pu intervenir plus tôt :p... Merci Charmord, pour ces liens (...)
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération